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Obama mieux payé que Hollande

Le président américain est toujours bien mieux payé que son homologue français. Barack Obama reçoit un salaire de 400 000 dollars par an, soit environ 26.000 euros par mois. Le président français a lui, profité d’une coquette augmentation de 172% en 2008, décidée par Sarkozy lui même lorsqu’il était en fonction. De 7.084 euros, l’indemnité nette du Président est passée à environ 19.000 euros qui comprend une indemnité de base (16 544,03 €), une indemnité de résidence (496,32 €) et une indemnité de fonction non imposable (4 260,09 €). Ainsi, même après l’augmentation, le président français gagne tout de même 36% de plus que son homologue français.

Le nouveau locataire de l’Elysée a annoncé qu’il ramènera son salaire de Président à 13.500 euros par mois. Outre-Atlantique, la dernière augmentation a été décidée par Bill Clinton et s’applique depuis 2001. Depuis, le salaire n’a pas évolué.

Une ville sur le toit du Met

Le jardin B. Gerald Cantorm, sur le toit du Met, se transforme du, 15 mai au 4 novembre, en ville dans le ciel. « Cloud Cities » est le projet de l’artiste et architecte argentin Tomás Saraceno. Il prend la forme d’un assemblage de cocons interconnectés par des passerelles, et construits grâce à des matériaux transparents ou opaques. Les visiteurs peuvent se balader dans cette structure aux allures de ruche, et même pénétrer dans les alvéoles. « Cloud City » a fait le tour du monde. L’installation a été vue au Walker Art Center de Minneapolis en 2008, a la Biennale de Venise et au Statens Museum for Kunst de Copenhague en 2009 ou encore au Bonniers Konsthall de Stockholm en 2010.

Infos pratiques : 

Cloud City. Du 15 mai au 4 novembre. The Metropolitant Museum of Art. 1000 Fifth Avenue.   Pour plus d’informations ici.

Akhenaton en concert au Highline Ballroom

Philippe Fragione alias « Akhenaton » sera en concert le 23 juin au Highline Ballroom. Théoricien du hip-hop, puis rappeur, c’est en tant que leader du groupe IAM qu’il s’illustre, dans les années 90, avec des hits tels que Le Mia ou Le Feu. Aujourd’hui, Akhenaton poursuit une carrière solo. Il a fondé sa propre maison d’édition, La Cosca, et s’est reconverti dans la production de films et de musique, travaillant notamment avec Stomy Bugsy, Fonky Family, Freeman, ou La Brigade. Au Highline Ballroom, il partagera la scène avec le rappeur Faf Larage. Ensemble, il interpréteront leur morceau « We luv New York ».

Infos pratiques :

Akhenaton en concert au Highline Ballroom le 23 juin à 20h – $20 en ligne et $25 à la porte. Réservations et infos ici

Carole Granade: "le centre a sa place plus que jamais"

Pour vous aider à faire votre choix en vue de l’élection législative (2 et 16 juin) en Amérique du Nord, French Morning continue sa promenade de campagne dans Bryant Park, cette fois avec Carole Granade, la candidate du Modem, le parti de François Bayrou. Elle nous parle de ses propositions pour l’éducation, son opposition aux promesses de campagne intenables. Elle répond aussi à Corinne Narassiguin, la candidate du Parti Socialiste et s’adresse à Julien Balkany, notre prochain invité.
 
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Antoine Roset n'est pas là pour meubler

Il est l’un des movers and shakers du design à New York. Cela fait six ans qu’Antoine Roset, 32 ans, pilote la filiale américaine de Ligne Roset, la société qu’a fondée son arrière arrière grand-père à Briord près de Lyon. Il a réussi à faire passer la marque à travers les gouttes de la crise et s’atèle aujourd’hui à son développement (essentiellement à travers des franchises) en Amérique du Nord et du Sud, également sous sa responsabilité. “Il y a deux façons de se présenter, plaisante-t-il. Tous les jours, professionnellement, je travaille dans l’”ameublement”. C’est le terme qui définit vraiment. Le soir, si on veut faire le malin, on dit qu’on est dans “design”. Le côté glamour est une petite partie de notre métier. Ce qui nous intéresse, c’est le reste.“

Après une école de commerce, Antoine Roset (qui porte le même prénom que son ancêtre, le fondateur) a commencé sa carrière pour la marque de montres de luxe IWC à Paris. “Je n’ai pas fait mes études en fonction de la société familiale. J’ai travaillé pour le groupe Richemont pendant quatre ans. Et puis un jour mon père est venu et m’a dit : si tu veux travailler pour nous, on cherche quelqu’un à New York. Mon cousin [qui travaille aussi dans la société au siège] a fait la même chose.”

L’entreprise est dirigée par les hommes de la famille. “Pour quelle raison? Je ne sais pas. C’est mon grand-père qui a vraiment lancé la société, un self made man. Il a pris ses deux fils. C’est un boulot assez masculin, il y a de plus en plus de femmes dans le design, ce qui est une très bonne chose. C’est très industriel…Ce n’est pas très glamour de produire un meuble.”

Le côté “paillettes” n’est pas sa tasse de thé (en inox).  L’entreprise compte 1 100 employés à travers le monde et collabore avec une centaine de designers. Roset est multi-facettes : impliqué dans la gestion des points de vente, la prospection, le développement de la marque, le marketing… Ligne Roset compte aujourd’hui 35 points de ventes en Amérique. Deux magasins phares sont à New York : l’un de 500m2 sur Park Avenue près de Union Square et un autre dans le design district à SoHo.

Quelle est la différence entre les goûts français et américains en matière de design? “L’une des caractéristiques principales : les Européens aiment les canapés et fauteuils séparés dans leurs salons; les Américains sont fans des “sectional”, c’est-à dire les canapé en forme de L, des pièces qui s’assemblent.”

Dans son appartement près de Union Square, Antoine Roset a un canapé et un fauteuil séparés, à la française…D’ailleurs, quand le temps sera venu, il retournera à Briord,  travailler avec son oncle, son père et son cousin à la direction du groupe. “ Ce qui fait le succès de la marque; c’est qu’on a toujours été près de l’outil de production.” Mais pas tout de suite : l’ouverture de trois nouveaux magasins est prévue avant l’été, à Washington DC, Houston au Texas et Calgary au Canada.

A l’assaut des "lycées français"

A chaque élection, les « lycées français » à l’étranger se retrouvent au centre d’une polémique. En 2007, c’était la question de la Prise en charge (PEC) intégrale des droits de scolarité pour les enfants français de ces établissements qui provoquait un tollé. En 2012, rebelote. Julien Balkany, candidat divers droite au siège de député des Français d’Amérique du Nord, déclarait vouloir rendre les enfants français prioritaires à l’inscription, en cas de saturation des classes et impossibilité d’en ouvrir de nouvelles: «Au Lycée français de New York cette année, il y a douze places disponibles en 1ere année de la maternelle et plus de 250 demandes d’inscriptions. […] On a pris le fils [du magnat de l’immobilier] Donald Trump, la fille de Madonna et les enfants d’Angelina Jolie. Je trouve cela inacceptable. Si je suis élu, ils pourront se trouver une autre école», a-t-il dit, selon l’AFP. L’emballement médiatique fut tel que M. Balkany s’est senti obligé de préciser ses propos et l’institution de l’Upper East Side de sortir de sa traditionnelle réserve pour rappeler, dans un communiqué, qu’elle est une « école privée »  ayant vocation à « accueillir le plus de nouveaux élèves possible, dans les limites de ses espaces disponibles et en préservant la mission qui est la sienne depuis sa création en 1935 ». Pour rappel, le LFNY accueille 36% d’élèves non-Français.

«Tous ces bruits viennent de gens qui s’excitent pour faire parler d’eux, grogne un parent d’élève, face à ces polémiques à répétition. Le lycée est un établissement extraordinaire, qui offre une éducation excellente ».

Vecteurs du rayonnement français dans le monde ou  repaires d’expatriés privilégiés, les “lycées français”, nom communément donné aux établissements à l’étranger homologués par le Ministère de l’Education nationale, divisent. Le débat est particulièrement aigu aux Etats-Unis. Selon un rapport du Sénat en 2009, huit des dix écoles les plus chères se trouvent sur le sol américain. Et la situation ne s’arrange pas : un autre rapport, signé des parlementaires UMP Sophie Joissains et Geneviève Colot en novembre 2010, évoque une augmentation généralisée des frais d’écolage ces dernières années. Dans son état actuel, la PEC, ou « gratuité », ne semble pas adaptée pour venir en aide aux parents qui ne peuvent plus suivre. En effet, jugée trop coûteuse, elle ne s’applique aujourd’hui qu’aux classes de lycée (seconde, première, terminale) aux droits de scolarité pratiqués pendant l’année scolaire 2007-2008. Aux Etats-Unis, seuls douze établissements sont concernés, les autres ne proposant que des niveaux de primaire et de collège. Etendre la PEC à tous les cycles scolaires coûterait “quelque 700 millions d’euros” selon un rapport parlementaire publié en 2010. Un chiffre que contestent les pro-PEC, qui affirment que l’extension coûterait deux fois moins.

La fin de la « gratuité » ?

Après l’élection, dimanche, de François Hollande, qui s’est prononcé pour la suppression de la PEC au profit d’un système de bourses scolaires, l’avenir de la  « gratuité » dépendra du rapport de force gauche-droite à l’issue des législatives de juin. En Amérique du Nord, où l’élection aura lieu les 2 et 16 juin, les principaux candidats n’ont pas attendu la présidentielle pour prendre position. Frédéric Lefebvre (UMP) veut la maintenir et progressivement l’étendre à tous les cycles scolaires, conformément au projet initial de M. Sarkozy en 2007. M. Balkany (divers droite) propose de la remplacer par un « compte d’éducation individuel », doté pour chaque enfant de deux à trois années de scolarité gratuite et utilisable à n’importe quel moment, tandis qu’Antoine Treuille (divers droite) veut soumettre son attribution à des “critères économiques pour que les parents qui en ont les moyens ou qui travaillent pour des entreprises couvrant la scolarité des enfants ne profitent pas de l’effet d’aubaine. Carole Granade, candidate du MoDem, propose quant à elle un “étalement” de la Prise en charge jusqu’à la 6ème, en gardant le montant global au niveau actuel. Les candidates du Front de gauche, Céline Clément, et du Parti Socialiste-EELV, Corinne Narassiguin, appellent à la suppression pure et simple de la « gratuité » pour s’appuyer sur le seul dispositif de bourses attribuées par l’Etat français sur critères sociaux. Melle Narassiguin propose de moduler le montant de ces bourses selon un barème régionalisé qui prendrait davantage en compte le coût de la vie locale.

Explosion des frais de scolarité 

Bourses ou PEC : le problème de fond reste celui de l’augmentation des frais de scolarité. Celle-ci, conjuguée à l’accroissement du nombre de boursiers (+14,5% entre 2001 et 2010, selon le Sénat) en raison de la crise notamment, met le dispositif d’aide à la scolarité sous pression. Certains candidats suggèrent d’encadrer ces hausses, en les faisant dépendre du niveau de l’inflation par exemple. Problème : la stabilisation des frais d’inscription fait déjà partie des cinq missions attribuées, dans le Code de l’éducation, à l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) , qui chapeaute le réseau d’établissements étrangers homologués. Et, aux Etats-Unis, cette agence n’a aucune prise directe sur ses membres, car ils sont tous des institutions privées, de droit local, et pour la plupart, simplement homologuées par l’Education nationale. Résultat: en matière de frais de scolarité, l’agence est uniquement habilitée à faire des « observations à ces établissements homologués, qui sont majoritaires aux Etats-Unis (41 sur 43) », précise Raphaëlle Du Tertre, porte-parole de l’AEFE. Dans le cas des deux établissements restant, (Rochambeau à Washington et La Pérouse à San Francisco – en photo) qui sont dits « conventionnés » car ils ont passé une convention administrative, financière ou pédagogique avec l’AEFE, l’agence peut « faire des préconisations ».

La mise en place de mécanismes coercitifs exigerait une modification de la charte qui régit les liens entre l’agence et les établissements membres. Mais un tel effort pourrait se heurter à l’opposition des proviseurs (et de leurs conseils d’administration), peu enclins à laisser dicter la gestion de leur établissement par l’Etat français.

Privilégier les alternatives aux lycées français

Les polémiques autour des “lycées français” ne doivent pas masquer une réalité : un peu de plus de 14 700 enfants de Français aux Etats-Unis sont inscrits aujourd’hui dans ces établissements. Une goutte d’eau. Ces derniers doivent compter avec l’émergence d’options alternatives, plus abordables, dans les écoles publiques notamment. Ainsi, à New York, l’association de parents d’élèves EFNY (Education française à New York) a développé, avec le soutien de l’Ambassade, sept programmes d’immersion français-anglais dans des écoles publiques de la ville, et sept after-school. De tels programmes voient également le jour à San Francisco, Los Angeles, où une classe de Kindergarten bilingue ouvrira l’an prochain, et au Texas, grâce notamment aux subventions accordées dans le cadre du programme FLAM (Français langue maternelle) qui vise à soutenir des initiatives d’enseignement du français en dehors de l’école. En Amérique du Nord, les 14 projets FLAM sont dotés d’un budget total de 178 500 euros. Insuffisant selon Catherine Poisson, présidente d’EFNY. “La somme que nous percevons (dans le cadre du programme FLAM) couvre 8% de nos frais, 2 à 12% dans les autres associations (…) Il faut au moins tripler l’enveloppe budgétaire. Tant que les gens ne crient pas très fort, personne n’agira“. Ils semblent avoir été entendus car les principaux candidats à la législative formulent des propositions pour développer le programme. Preuve que le lycée français n’est plus un horizon indépassable.

Le délégué de l'UMP au Québec choisit Balkany

(Mis-à-jour avec la suspension de François Lubrina de l’UMP) C’est incontestablement un “coup” pour Julien Balkany. Le candidat divers droite va annoncer officiellement ce mardi le nom de son suppléant. Il s’agit de François Lubrina, vétérinaire installé au Québec depuis plus de 40 ans et surtout responsable de l’UMP pour la section “Quebec-Provinces Atlantiques”. Ce “notable” de la communauté des Français du Québec choisit donc la dissidence et l’opposition au candidat officiel de l’UMP, Frédéric Lefebvre.
“Le temps de l’élection, je vais me mettre en vacances du parti”, dit François Lubrina. Mais il assure qu’il reviendra dès l’élection passée, et quelqu’en soit le résultat (en dépit de sa suspension par l’UMP, voir ci-dessous). En saluant la “campagne de terrain” de Julien Balkany, François Lubrina critique à mi-mot le parachutage de Frédéric Lefebvre, désigné par les instances nationales de l’UMP  et surtout sa campagne très discrète. “Mr Lefebvre a de grandes qualités, dit-il,  mais il a été trop absent du terrain et ne s’est pas appuyé sur le réseau des élus à l’Assemblée des Français de l’étranger”. Mr Lubrina est lui-même élu à cette assemblée consultative depuis près de dix ans.
Si Frédéric Lefebvre avait pris un suppléant il y a plusieurs mois, il aurait pu labourer le terrain, comme l’a fait Julien Balkany. Il ne l’a pas fait et résultat personne ne le connait”, assure François Lubrina, avant d’ajouter: “j’ai choisi le candidat de droite le mieux à même de gagner”.
Avec 44.000 inscrits, la circonscription consulaire de Montreal est de loi la plus importante d’Amérique du Nord. La défection du chef de file local de son parti est donc un coup dur pour Frédéric Lefebvre.
La réaction de l’UMP n’a pas tardé: Jean-François Copé, le Secrétaire général de l’UMP lui a adressé mardi à François Lubrina une lettre lui signifiant sa “suspension” du parti pour avoir “enfreint une décision prise en matière d’investiture” . M. Copé précise: “vous ne pouvez plus désormais vous prévaloir de votre appartenance à notre parti”. M. Lubrina est le deuxième élu de l’UMP en Amérique du Nord à être exclu pour cause d’opposition au candidat officiel, après Gérard Michon, qui a présenté sa candidature en indépendant.

Pierre-Antoine Gourraud, suppléant d'Antoine Treuille

Les suppléants des candidats à la législative n’ont aucun pouvoir réel tant que le député élu est en place. Mais dans une circonscription grande comme un continent, leur choix est stratégique. Candidat divers droite, implanté à New York, Antoine Treuille a décidé de jouer la carte Côte Ouest et celle de la jeunesse avec le choix de son suppléant.
Pierre-Antoine Gourraud, 32 ans, est installé dans la baie de San Francisco depuis trois ans. Il est chercheur en neurologie à l’Université California-San Francisco (UCSF), spécialisé dans la génétique de la sclérose en plaques. “Je n’ai jamais été engagé en politique, explique-t-il”, mais je crois qu’il faut que plus de gens issus de la société civile le fassent”.
Antoine Treuille, qui brigua l’investiture UMP avant de concourir en indépendant, choisit également de s’associer avec un suppléant qui affirme être “sans étiquette”. Une manière de se démarquer des -nombreux- autres candidats de la droite, en se revendiquant d’une droite “modérée et solidaire”.
 

Nicolas Dornic rejoint Antoine Treuille

C’est l’heure des ralliements à droite. Après Franck Bondrille, qui a annoncé la semaine dernière son soutien à Julien Balkany, c’est au tour de Nicolas Dornic (candidat de « Debout la République », le parti de Nicolas Dupont-Aignan) de rejoindre un ancien concurrent : le divers droite Antoine Treuille.

Citant des convergences programmatiques pour justifier son rapprochement, M. Dornic estime qu’Antoine Treuille « a toujours été très engagé dans la vie de la communauté française ici en Amérique, notamment au sein de différentes associations ».

« C’est pourquoi il me semble le candidat idéal pour nous représenter nous, Français d’Amérique du Nord», écrit-il dans un communiqué, lundi.

Le 9 mai dernier, Nicolas Dornic avait annoncé son retrait de la législative dans la première circonscription (Etats-Unis et Canada), faute de moyens. « La taille de cette circonscription étant considérable (167.000 votants), je n’ai pas réussi à boucler le budget minimum de 35.000 euros », écrivait-il alors sur sa page Facebook. 

"La Grande Illusion" fait peau neuve au Film Forum

La Grande Illusion comme vous ne l’avez jamais vue. Jusqu’au 25 mai, le Film Forum projette la version restaurée du film français, sorti en 1937. La réalisation de Jean Renoir est considéré comme un chef d’œuvre du cinéma mondial. Il fait partie des rares films français à figurer dans la collection permanente du MoMA et a été le premier film étranger à être nominé pour l’Oscar du meilleur film, en 1939.

Celui-ci se déroule durant la Première Guerre Mondiale. Deux soldats français, le lieutenant Maréchal (Jean Gabin) et le capitaine Boëldieu (Pierre Fresnay) sont faits prisonniers par le respectueux commandant allemand von Rauffenstein (Erich von Stroheim). Le film raconte notamment les amitiés qui se nouent entre les gardes et les prisonniers, entre Boëldieu et von Rauffenstein en particulier, et les nombreuses tentatives d’évasion de ces derniers.

Infos pratiques :

Film Forum présente La Grande Illusion. 209 West Houston St. Séances jusqu’au 24 mai. $7 pour les membres et $12.50 pour les non membres. Pour plus d’informations, c’est ici

Lefebvre revendique le soutien de Morin, qui n'est pas au courant

Venu à New York en campagne ce week-end, Frédéric Lefebvre, candidat de l’UMP en Amérique du Nord, avait un message: il faut rassembler la droite pour lutter contre le péril rose. Mais est-il allé un peu vite en besogne en assurant avoir le soutien des leaders du centre droit, Hervé Morin (Nouveau Centre) et Jean-Louis Borloo (Parti Radical)? C’est en tout cas ce que pense Philippe Manteau. Cet avocat installé à New York est en effet le candidat officiel de ces mêmes partis.

Il s’est donc étranglé en lisant dans French Morning que Frédéric Lefebvre assurait avoir parlé au téléphone aux leaders centristes et qu’ils le soutenaient. Philippe Manteau produit une lettre (voir ci-dessous ou télécharger ici), datée de ce lundi, dans laquelle Hervé Morin lui-même lui confirme son soutien et l’investiture du parti, précisant “qu’aucun autre candidat ne saurait s’en prévaloir”.

Ce très officiel soutien ne décourage pourtant pas Frédéric Lefebvre. Contacté par French Morning, son suppléant et porte-parole Olivier Piton assure: “Le Parti Radical, le Nouveau Centre et la Gauche Moderne ont un seul candidat et c’est Frédéric Lefebvre et ces partis seront d’ailleurs mentionnés dans notre profession de foi, qui portera leurs logos”.

“S’ils font ça, réagit Philippe Manteau, nous les poursuivrons”. La bataille du centre ne fait que commencer…

 

 

Dix-huit candidats à l'élection législative

L’élection législative est officiellement lancée: depuis vendredi, les inscriptions des candidats pour les circonscriptions des Français de l’étranger sont closes. La liste de ces candidats sera publiée mardi au Journal Officiel. French Morning la dévoile en avant-première pour la 1ère circonscription, celle d’Amérique du Nord. Elle est longue: dix-huit candidats se disputeront les voix des Français des Etats-Unis et du Canada, un nombre nettement plus élevé que celui attendu.

Sans surprise, les candidats qui mènent une campagne active depuis plusieurs semaines ou mois sont sur la liste. Mais on y trouve aussi un grand nombre d’inconnus qu’on a peu ou pas vu faire campagne jusqu’alors. Le grand nombre de candidats s’explique notamment par le souhait de certains partis de présenter des femmes dans le maximum de circonscriptions “mineures”, de manière à respecter la loi sur la parité (qui diminue l’aide publique pour les partis qui ne respectent pas l’équilibre homme-femme des candidats présentés). C’est le cas du Parti Radical de Gauche qui présente Stéphanie Bowring, qui réside en France et n’a pour le moment pas fait campagne de ce côté-ci de l’Atlantique.

L’autre raison pour ce grand nombre de candidats est le nombre record “d’indépendants”. A droite, cela résulte principalement de l’opposition suscitée par le parachutage de Frédéric Lefebvre, qui a laissé le champ à une multitude de candidatures “divers droite” (Antoine Treuille, Julien Balkany, Gérard Michon, Emile Servan-Schreiber) . Sur le reste de l’échiquier, on trouve des indépendants déjà déclarés (Christophe Navel, résidant au Québec, ou Mike Remondeau, de Floride) mais aussi plusieurs candidats “surprise” qui n’avaient jusqu’alors pas manifesté publiquement leur intention de se présenter: Raphaël Clayette (Parti Pirate) ou encore Louis Le Guyader, Jean-Michel Vernochet, Robert Temème.

La liste complète (dans l’ordre officiel déterminé par tirage au sort effectué par le ministère de l’Interieur):

Karel Vereycken (Solidarité et Progrès, soutenu par Jacques Cheminade)

Antoine Treuille (Divers droite)

Emile Servan-Schreiber (Divers droite)

Louis Le Guyader (sans étiquette)

Claire Savreux (Front National)

Jean-Michel Vernochet (sans étiquette)

Mike Remondeau (sans étiquette)

Frédéric Lefebvre (UMP)

Raphaël Clayette (Parti Pirate)

Robert Temene (sans étiquette)

Céline Clément (Front de Gauche)

Stéphanie Bowring (Parti Radical de Gauche)

Carole Granade (MoDem)

Gérard Michon (Divers droite)

Julien Balkany (Divers droite)

Philippe Manteau (Alliance Républicaine, Ecologiste et Sociale)

Corinne Narassiguin (Parti Socialiste & EELV)

Christophe Navel (sans étiquette)