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Frédéric Lefebvre contre l’« Etat PS »

A New York, samedi, Frédéric Lefebvre a fait d’une pierre deux coups. Candidat de l’UMP à l’élection législative en Amérique du Nord, il a appelé une vingtaine de militants/sympathisants UMP, réunis au restaurant Opia pour son premier meeting depuis le coup d’envoi de la campagne officielle, à se « mobiliser » et « s’unir » contre « l’Etat PS » – comprenez la concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’un même parti – à l’occasion des législatives. Une manière aussi de les exhorter à ne pas voter pour les nombreux candidats de droite engagés contre lui dans la course pour la députation. « Je sais les ambiguïtés que certains utilisent. La réalité est que ma famille politique m’a fait confiance. Il n’y a pas deux ou trois candidats de l’UMP, il n’y en a qu’un », a-t-il martelé.

L’ancien Secrétaire d’Etat aux PME, qui assure que « le jet lag n’a aucun effet» sur lui, était à New York pour le week-end, avant d’assister à la passation de pouvoir, mardi, à Paris. Un passage éclair que le sniper de Nicolas Sarkozy a mis à profit pour décocher quelques flèches contre le PS. « Ils considèrent que vous êtes de mauvais Français, que vous avez trahi la France. Je pense exactement l’inverse », a-t-il dit à son public, agitant le spectre de la suppression de la Prise en charge (PEC) dans les lycées français et la double imposition des expatriés en cas de majorité de gauche à l’Assemblée. « Il y a ceux qui considèrent que vous avez abandonné votre pays, et d’autres que vous êtes une chance ».

« Rien n’est joué sur l’élection législative, dit-il. Si on se mobilise, on a une chance réelle de l’emporter».

“La circonscription est perdable”

Frédéric Lefebvre réitérera cet appel à la mobilisation tout au long de la campagne, soucieux d’éviter un dispersement des troupes ou une faible participation de son camp. « La circonscription est perdable », insiste son suppléant, l’avocat Olivier Piton. « En Amérique du Nord, c’est la même chose qu’en France : l’élection se jouera entre l’UMP et le PS », renchérit M. Lefebvre en marge du meeting. Il indique avoir reçu le soutien de Jean-Louis Borloo (Parti Radical), Hervé Morin (Nouveau Centre) et Jean-Marie Bockel (Gauche moderne), « parce que l’unité est essentielle ».

Il révèlera son comité de campagne nord-américain dans la semaine et indique qu’il multipliera les déplacements dans la circonscription en vue du premier tour, le 2 juin. « J’ai ce que personne n’a dans cette élection : l’expérience, dit-il, rappelant qu’il a été député de 2007 à 2009 (comme suppléant d’André Santini). Avoir un réseau, cela ne s’invente pas ».

M. Lefebvre se cherche actuellement un pied-à-terre à Brooklyn. Ironie du sort, les Français qui ont voté dans les bureaux du borough sont les seuls, à New York, à avoir mis François Hollande devant Nicolas Sarkozy. Une manière de compenser l’absence d’ancrage local que ses adversaires lui reprochent ? L’intéressé balaie la critique d’un revers de main. « Ils vivent l’élection comme une élection cantonale, estime-t-il. Ce n’est pas parce qu’ils sont implantés à un certain endroit qu’ils ont la légitimité de représenter les Français d’Amérique du Nord. Si vous avez vécu x années à New York, ce n’est pas pour autant que vous aurez la moindre idée de ce qui se passe à Montréal ».

Vivre mon rêve? Pourquoi pas…

« Pas question ! ». Henri-François, 43 ans, est directeur d’une entreprise informatique. Son contrat de trois ans expire dans quelques mois. Il se retrouvera alors sans permis de travail, dans l’avion retour pour la France. Ses options pour rester à New York sont limitées. Récupérer un job avec les papiers qui vont avec est rare. Monter son propre business semble la solution la plus logique. Seul problème, il n’a aucune idée de ce qu’il pourrait faire. « J’ai jusqu’à la fin de l’année pour trouver. Même si je sais que cela va être dur, mon intuition me dit qu’il ne faut pas que je laisse tomber. J’ai cette impression bizarre, car basée sur rien de concret, que tout est possible. J’ai rarement eu cette liberté d’agir et je compte bien m’en servir ».

Une semaine plus tard, il a gardé la même conviction. C’est bien. Sans une réelle envie de sa part, notre coaching ne sert à rien. C’est lui qui détient les clés de son aventure, je n’en suis que le passager. Son objectif, bien que réaliste, va être difficile à atteindre. Je dois m’assurer si derrière toute cette énergie, il n’y a pas trop de peur et de doute. Il lutte entre son monde du vouloir, « qu’est-ce que je veux faire ? » et celui du devoir, « qu’est-ce que je dois faire ? ». Pour explorer à fond toutes ses options, il s’agit d’identifier, et si possible éliminer, les freins à son imagination. « Ce job qui se finit, c’est un peu comme un soufflé qui retombe, je le vis comme une injustice qui fait mal et mon ego en prend un sacré coup ». Cela peut aussi s’avérer être un tremplin vers ailleurs, l’opportunité unique de faire complètement autre chose qui colle parfaitement à qui il est aujourd’hui. Le visage d’Henri-François se détend, « Ah, tu n’as pas vraiment tort. L’opportunité d’une vie, c’est un concept qui me plait. Je pourrai vendre des logiciels, démarrer une boîte de design pour website ou alors faire du commerce de quelque chose sur Internet entre la France et les États-Unis ». Ah bon, c’est tout nouveau tout beau ça ? Je ne suis pas convaincu, alors je lui saute dessus. Tu n’as pas un travail dont tu as toujours rêvé, loin de ton milieu professionnel que tu connais par coeur ? « Oui bien sûr, mais c’est ridicule, c’est basé sur pas grand-chose. Avant de faire mes études de commerce, j’ai passé plus d’un an et demi en stage au musée du Louvre. J’aidais à réparer des peintures sublimes usées par le temps. J’ai écouté mes parents, j’ai abandonné. Au risque de passer pour un idiot, mon rêve a toujours été de monter un atelier de restauration de tableaux ».

Vivre son rêve. Simple à comprendre intellectuellement mais si difficile à appliquer lorsque l’on est dans une période de doute et de recherche. Henri-François, comme nombre de gens avec qui je travaille, fait l’erreur de penser à un nouveau job en restant dans son univers familier, l’informatique. Il tourne en rond. S’il fait l’effort d’aller en direction de son souhait le plus cher, il se mettra en action et qui sait ce qu’il rencontrera en route. « Tu me demandes d’aller au bout de mon rêve, alors que je n’ai que très peu expérience, que je ne connais absolument personne dans cette branche à New York, et que je ne suis pas sur d’avoir les fonds nécessaires pour me lancer dans un business comme celui-là. Est-ce bien raisonnable ? ». Oui ça l’est. Il ne s’agit pas d’agir mais de s’autoriser à rêver et de voir à quoi cela ressemble. Henri-François doit absolument changer l’angle d’approche de son dilemme qui le bloque et le blesse. « Toute ma vie, j’ai eu trop peur de l’échec, je supporte mal la déception de rater quelque chose. J’ai toujours préféré ne pas trop rêver pour ainsi me faire des bonnes surprises ». Il n’est jamais trop tard pour changer. Qu’il ose, je suis là pour l’empêcher de trébucher.

Au fil des séances, il passe de l’excitation de vivre son rêve, allant même jusqu’à revoir son ancien patron du Louvre, à la retraite maintenant, à un constat brutal mais vrai. « Ce n’est pas possible, je n’y arriverai pas, il y a trop d’obstacles et économiquement ce n’est pas viable ». On pourrait le croire démoralisé ou vexé, il ressent tout le contraire. « Bosser à fond sur mon projet de restauration de tableaux m’a fait vivre à l’opposé de la vie que j’ai eue. Ce voyage vers mon rêve le plus fou m’a remis en contact avec qui je suis vraiment. Un homme qui aime le business certes, mais qui a aussi besoin d’exprimer sa créativité. Un jour, Dieu seul sait pourquoi, j’ai décidé de séparer les deux. Aujourd’hui, je veux mettre du vouloir dans mon devoir ».

Cette découverte a soudainement éclairci son horizon. Il se sent libre de toutes contraintes, son regard change, il est sur la bonne route, la sienne. « J’ai des nouveaux fondamentaux de vie, plus en phase avec l’individu que je suis maintenant, et rien ne les changera », déclare Henri-François. Ceux-ci seront testés plus vite qu’il ne le pense. Son PDG a changé d’avis. Il lui propose une extension de visa ainsi qu’une augmentation de salaire. Malgré la tentation, il lui explique pourquoi il refuse cette offre. « Je ne veux plus faire semblant d’y croire. Mon intention n’est pas de cracher dans la soupe, mais de faire ce que je suis censé faire, et non plus ce que l’on me dit de faire ». Il s’attend au pire. Á son grand étonnement, son futur ex-boss l’invite à dîner. Il lui parle alors d’une relation de travail, Norbert, qui vient de monter en Espagne sa propre boîte de jeux vidéos, une petite structure composée de cinq jeunes talents pleins d’ambition et de créativité. Henri-François le contacte dès le lendemain. Lorsqu’il raccroche le combiné, ils savent déjà qu’ils sont faits pour travailler ensemble.

Je le revois une dernière fois, avant qu’il ne s’en aille pour Barcelone régler les détails de son contrat. « Notre coaching m’a forcé à m’éloigner du milieu de l’informatique, et me voilà de nouveau en plein dedans. La différence est que cette fois ci, cela se fait comme j’ai envie que cela soit, à ma façon. Sans avoir eut le courage d’aller au bout de mon rêve, restaurer des tableaux, je n’aurai jamais compris qui j’étais et ce que je recherchais vraiment». Réussir son coaching n’est pas toujours atteindre son but initial. C’est aussi réaliser l’extraordinaire personne que l’on devient en faisant tout pour l’atteindre.

Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com

Cocktail avec l'auteur de "Paris versus NY"

La French American Foundation (FAF) organise, ce mercredi 16 mai, une discussion et un cocktail avec Vahram Muratyan. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais ses écrits vous parleront plus : il est l’auteur du blog et du livre à succès « Paris versus New York », sorti en France en novembre dernier et en début d’année aux Etats-Unis.

L’aventure franco-américaine de Muratyan a commencé par son blog, qui servait de terrain pour un match visuel entre les deux mégapoles (Bagel vs baquette, Le Monde vs The New York Times ou encore Woody vs Godard). Son succès fut tel que le jeune entrepreneur en a sorti un livre, écoulé à plus de 40 000 exemplaires en France en quelques mois.

Lors de cette discussion, Vahram Muratyan révèlera où il a trouvé l’inspiration pour ses comparaisons humoristiques. L’évènement fait partie de la série « French American Connection » de la French American Foundation, qui a pour but de faciliter les échanges entre la jeunesse et des entrepreneurs français et américains d’horizons différents.

Infos pratiques:

Cocktail Event with Vahram Muratyan. Le 16 mai de 18h30 à 20h30. Jadis Wine Bar, 42 Rivington Street. Les tickets sont à $12 et à $18 pour deux. Tickets et infos ici


Olivier Piton, la carte américaine de Frédéric Lefebvre

Le poste était convoité, notamment par certains “notables” UMP qui espéraient ainsi un lot de consolation après avoir vu l’investiture du parti leur échapper. Mais Frédéric Lefebvre a finalement choisi un proche politique, Olivier Piton.

Avocat installé à New York, où il vit avec sa femme et leur fille,  et Washington, Olivier Piton a débuté en politique dans les années 1990 auprès de Jacques Barrot, son “mentor”. Il a été conseiller politique de Jean-Pierre Raffarin de 2002 à 2005, avant d’être nommé à l’Ambassade de France à Washington où il a dirigé la “cellule attractivité”, chargée d’aider les entreprises françaises à s’implanter aux Etats-Unis. Il a ensuite créé son cabinet d’avocat à Washington et à New York.

Frédéric Lefebvre “cherchait quelqu’un dont le profil soit similaire à celui de beaucoup des Français d’Amérique du Nord”, explique Olivier Piton, qui estime que son parcours de Français ayant créé son propre cabinet “correspond à celui de beaucoup de Français venus ici tenter leur chance”. Pour Frédéric Lefebvre, dont l’absence d’attaches américaines a souvent été critiquée par les sympathisants locaux de l’UMP et les candidats dissidents, le recrutement d’Olivier Piton vise donc notamment à cocher la case “local”.

En tant que suppléant, Olivier Piton a l’intention de participer “pleinement à la campagne” qui jouera à plein la carte de “l’équilibre des pouvoirs”:Nous allons tenter d’expliquer que la France ne peut pas remettre tous les pouvoirs à un seul parti”.

Un festival qui fait "clic" à DUMBO

DUMBO, quartier des galeries et artistes à Brooklyn, accueille pendant cinq jours le New York Photo Festival. Le festival a été fondé en janvier 2007 par Frank Evers et Daniel Power. Objectif : proposer un rendez-vous photographique d’un nouveau genre, de classe mondiale, consacré à l’avenir de la photographie contemporaine.

Le festival ne se concentre pas uniquement sur les maîtres de la photographie, mais la découverte de nouveaux talents à travers des tables rondes, expositions, des séances de dédicaces et des réceptions. Cette année, le festival explore les rapports entre la photographie d’art et le documentaire, et comment la photo informe les esprits. L’accès aux expositions est gratuit mais les présentations données par les artistes sont payantes.

Infos pratiques:

New York Photo festival. Du 16 au 20 mai. The PowerHouse Arenea. 37 Main St at Water St. Plus d’informations ici

Photo : “What Do You Believe In (detail)” (2008), by Jen DeNick


Stéphanie Bowring

Age et lieu de naissance : 36 ans, née à St.John’s, Newfoundland
Lieu d’habitation : Paris
Etudes : Maîtrise/BA d’économie européenne à Nantes et Londres
Profession : Assistante parlementaire / chanteuse-auteure-compositrice
Parcours politique :

  • 10 ans à travailler pour des parlementaires.
  • Candidate sur une liste municipale à Saint-Pierre-et-Miquelon en 2001.

Internet et réseaux sociaux:
Site officiel: stephaniebowring.fr (ou www.stephaniebowring.wordpress.com)
Facebook: www.facebook.com/StephanieBowring.AmeriqueduNord
Twitter: twitter.com/#!/s_bowring

Hollande à la Maison Blanche le 18 mai

Le début de mandat globe-trotteur du nouveau président français se confirme. Après Angela Merkel dès le 15 mai, il rencontrera Barack Obama le vendredi 18 mai. Le président américain avait invité son homologue en lui adressant ses félicitations le soir de son élection. La Maison Blanche vient de rendre publique l’heure du rendez-vous. Ce sera donc à 11h (17h heure de Paris), juste avant que les deux hommes ne s’envolent pour Camp David où se déroulera le G8 les 18 et 19 mai.
A la Maison Blanche, François Hollande devrait s’entendre dire que l’Europe ne fait pas assez pour la croissance, une thématique qui n’est pas pour lui déplaire. Mais il devrait également aborder l’Afghanistan, et confirmer à Barack Obama qu’il souhaite accélérer le retrait des troupes françaises sur place. Les deux hommes auront l’occasion de reparler de ce sujet les 20 et 21 mai à Chicago où se tiendra le sommet de l’OTAN.

Remise de la Légion d'Honneur à 39 héros américains

A l’occasion des cérémonies du 8 mai, 39 vétérans américains de la Seconde Guerre mondiale ont reçu la Légion d’Honneur. L’Ambassadeur de France aux Etats-Unis, François Delattre, et le Président de la American Society of the  Legion of Honor, Guy Wildenstein, leur ont remis les insignes lors d’une cérémonie à l’Académie Militaire de West Point. Ce lieu mythique, fondé en 1802, la même année que la Légion d’honneur, a formé de nombreux officiers ayant combattu en Europe.  

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Crédit photo: consulat général de France à New York

Le grand débat FIAF-French Morning

Après les très populaires “Promenades de campagne“, French Morning continue de remplir sa mission d’information de la communauté française d’Amérique du Nord en organisant un grand débat électoral, le 23 mai, auxquels participeront les principaux candidats à l’élection législative dans la circonscription Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), qui se tiendra les 2 et 16 juin.

L’évènement est organisé par French Morning et le French Institute Alliance Française (FIAF), à New York, avec le soutien de la chaîne d’information France 24 et du quotidien Les Echos. Les principaux candidats répondront pendant deux heures aux questions d’Emmanuel Saint-Martin et Elisabeth Guédel-Treussard (French Morning) et Virginie Robert (Les Echos).

En raison du très grand nombre de candidats, qui, pour beaucoup, ne font pas campagne, nous avons décidé d’inviter seulement les candidats les plus actifs. Les critères retenus prennent notamment en compte le nombre de réunions publiques organisées à travers la circonscription et la présence sur Internet. Le nombre de candidats présents sera limité à six. Les portraits de tous les candidats sont visibles notre page “Elections 2012“.

Organisé en public (au Florence Gould Hall du FIAF), le débat sera également retransmis en direct sur internet sur le site de French Morning.

 

Un Américain chez les "Mad Men" parisiens

Rosecrans Baldwin gardait un souvenir impérissable de sa professeure de français de 7th Grade, Madame Fleuriot. Elle évoquait toujours la France, les jeunes Parisiens et le kir royale avec beaucoup de nostalgie. La capitale française était devenue un mythe romantique pour lui, depuis sa suburb new-yorkaise. Après ses études en 2007, il décide de franchir le pas avec sa femme Rachel : petit appartement rue Béranger dans le 3e arrondissement et un job de rédacteur dans une agence de publicité sur les Champs-Élysées – Publicis n’est jamais nommée. Ce sera le point de départ de son livre qu’il écrira durant les 18 mois passés dans la capitale.

Drôle, rempli d’anecdotes, “Paris I love you but you’re bringing me down” décrit un monde de la publicité finalement pas si éloigné des stéréotypes – blagues sexistes, franglais, stress des créateurs, soirées mondaines – où la critique des États-Unis est facile mais la fascination pour la culture américaine bien réelle. Baldwin y découvre les vrais bobos, “mot français”, écrit-il, pour “hipster + yuppie”, ses collègues de travail blasés et attachants qui se moquent de son prénom “ridicule” avec tous ses “R à prononcer”.

Plus savoureux encore : sa rencontre avec ce drôle d’animal qu’est la bureaucratie française, “sport national” pratiqué même lors de l’inscription au club de fitness. Il s’interroge sur le sens de notre chère devise républicaine Liberté-Fraternité-Égalité en évoquant, avec humour, les cours d‘instruction civique obligatoire qu’il doit suivre avec des immigrés arabes et africains. Au fil des pages, l’Américain apprend à vivre comme un local, à adopter tous les usages français pour mieux s’intégrer. Il se forme à l’art de faire la bise, «avec l’air résigné de ceux qui se sentent forcés d’observer un rituel obsolète ». Il égratigne au passage ses compatriotes qui ne pensent qu’à une chose : rentrer au pays. “Le jour où nous avons décidé de quitter Paris, je suis devenu Français”, écrit-il.

Au-delà du choc culturel, Rosecrans Baldwin réalise qu’il est venu vivre son expérience française nourri d’images romantiques transmises par la génération de ses parents, fans du Quartier Latin. La France a bien changé depuis Mai 68, elle a ses problèmes sociaux et d’intégration. Si elle reste passionnée par la politique, elle vit un profond désamour avec son (ancien) Président, ce que la littérature et le cinéma américains ne reflètent pas, à l’instar de  “Midnight in Paris” de Woody Allen. Malgré les désillusions, Rosecrans Baldwin a appris à aimer la Capitale et ses “Mad Men”. Il sait qu’il reviendra car “Paris was forever one day soon”.

Paris, I love you but you’re bringing me down“, de Rosecrans Baldwin, éditions Farrar, Strauss and Giroux. L’auteur sera à New York pour des discussions et signatures:

– 14 mai : Greenlight Bookstore, Brooklyn, à 19h30.

– 15 mai : Restaurant La Boîte en Bois, NYC, de 12h30 à 14h30. Tickets $38 à réserver au (212) 874-2705 ou [email protected]

– 15 mai : KGB Bar, NYC: 15 mai à 18h45.

– 16 mai : McNally Jackson, NYC, à 19h00.

La peinture abstraite post-Warhol au MOCA

Le MOCA organise une exposition sur la peinture abstraite. Dans “The Painting Factory: Abstraction after Wahrol”, le visiteur explore la transformation de cette forme de peinture dans la plateforme la plus dynamique de l’art contemporain.  Les travaux de Tauba Auerbach, Mark Bradford, DAS INSTITUT (Kerstin Brätsch and Adele Röder), Urs Fischer, Wade Guyton, Glenn Ligon, Julie Mehretu, Seth Price, Sterling Ruby, Josh Smith, Rudolf Stingel, Kelley Walker, Andy Warhol, et Christopher Wool seront exposés.

Infos pratiques:

“The Painting Factory: Abstraction after Wahrol” au MOCA du 29 avril au 20 août. 250 South Grand Avenue – Site ici

Lancement de Passport France

A Austin comme dans le reste de l’Etat, les cérémonies d’ouverture de « Passport France » ont attiré des centaines de clients français et francophiles. Ils ont longuement traîné dans les neuf magasins de l’enseigne, avant de se régaler de leurs emplettes: des vins, du chocolat, de la limonade, des biscuits, des fromages, du pain, de la charcuterie et autres spécialités hexagonales disponibles dans les rayons.

Voir notre diaporama de l’évènement, à Austin :

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