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Marc Desgrandchamps, peintre de l'inconscient, au Zürcher Studio

Pour la deuxième fois, le Zürcher Studio mettra à l’honneur le travail du peintre Marc Desgrandchamps le temps d’un mois et demi. Pour cette exposition, il s’est inspiré de souvenirs personnels, de scènes dont il a été témoin mais également de photos trouvées dans les magazines ou des films qu’il a vus. On peut par exemple percevoir dans certaines de ses peintures des références à “Blow Up” de Michaelangelo Antonioni, à “La jetée” de Chris Marker ou encore au “Silence” d’Ingmar Bergman. Des oeuvres résolument modernes, avec une dose d’absurde, faisant écho à l’inconscient collectif.

Infos pratiques : 

Marc Desgrandchamps, du 1er mai au 22 juin au Zürcher Studio, 33 Bleecker Street. 

Dans le New York des micro-cinémas

Au début des années 90, le réalisateur David Sherman et sa femme Rebecca Barten décident de transformer la cave de leur maison de San Francisco… en cinéma. Sans le savoir, ils allaient donner naissance à un mouvement. Rapidement,  des lieux du même genre, minuscules et improbables, ouvrent aux quatre coins des Etats-Unis dans des anciennes églises ou des pompes funèbres: les micro-cinémas sont nés. « Dans les années 90, une génération plus jeune, très inspirée par la scène punk-rock, a repensé les micro-cinémas, avec un intérêt très marqué pour le cinéma expérimental », souligne Ed Halter, co-fondateur de Light Industry, espace dédié aux projections et aux arts électroniques à Greenpoint, et auteur d’un ouvrage collectif (à paraître) sur les micro-cinémas.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce sont les Français qui ont posé les bases du concept. Sous l’impulsion de Louis Delluc puis d’autres ardents défenseurs du 7ème art, les premiers ciné-clubs font leur apparition dès les années 20. La diffusion d’œuvres politiques, de films censurés, souvent suivie de débats engagés, rencontre un public militant et avant-gardiste. Le concept du ciné-club se développe partout dans le monde dans les années qui suivent. A New York, Amos Vogel, exilé autrichien arrivé aux Etats-Unis pendant la Seconde guerre mondiale, importe le concept à travers son fameux Cinema 16, à la fin des annees 40. Au programme, des films censurés, expérimentaux, des documentaires, bref, des films invisibles ailleurs. Décédé récemment, Vogel était «directement inspiré des ciné-clubs français », selon Ed Halter. Son idée fait des émules : dans les années 60, Jonas Mekas créé le Anthology Film Archives, cinémathèque subversive sur la Second Avenue.

Aujourd’hui, ils sont nombreux à avoir repris le flambeau. Citons notamment le ReRun Theater (DUMBO), Indie Screen (Williamsburg) ou encore le Maysles Cinema (Harlem)  « Quand on a ouvert, on montrait de tout, des vieux films, des nouveaux films, des pièces de théâtre, mais on avait un principe : ne montrer que des œuvres introuvables en DVD, ce qu’on appelle les « films perdus », se souvient Akiva Saunders, moitié du tandem à l’origine du Spectacle Theater, situé dans une ancienne bodega à Williamsburg. A l’affiche également: ciné-concerts, théâtre et une place importante accordée à un haut-lieu de l’expérimentation visuelle : Internet, « un espace où les gens rencontrent et recyclent plusieurs formes de cultures, selon Saunders. On avait envie d’un lieu où l’on montrerait cette dynamique, où l’on regarderait Internet sur un écran de cinéma au lieu d’un ordinateur ».

De l’autre côté de la Brooklyn Queens Expressway (BQE), toujours à Williamsburg, Steve Holmgren s’occupe de la programmation de Union Docs, exclusivement dédié aux arts documentaires. Fidèle à l’esprit originel des ciné-clubs français, un débat entre réalisateurs et public suit toujours les projections: « On a ainsi construit une communauté de spectateurs qui ont envie de dialoguer », raconte-t-il. Union Docs vend d’ailleurs chaque année une cinquantaine d’abonnements. Point commun entre ces lieux aux identités très différentes : la liberté de programmation. « On programme aussi bien des nouveaux artistes qui bousculent les conventions que des films dans la grande tradition documentaire de Robert Flaherty », poursuit Holmgren. « Les microcinémas sont une alternative à tout ce qu’un cinéma peut être, conclut Ed Halter. Comme on est dans une toute petite économie, on peut faire tout ce qu’on veut ! »

Ouverture des inscriptions pour la Santa Monica Classic

Envie de vous dégourdir les jambes en vue d’un marathon? Le 20 mai auront lieu les courses 5 et 10k de la Santa Monica Classic. Un rendez-vous annuel qui rassemble professionnels et amateurs.

Les inscriptions seront closes le vendredi 11 mai à minuit. Une participation de $40 est demandée. Les bénéfices issus de la course iront à Heal the Bay, une association fondée en 1985 pour maintenir la qualité de l’eau en Californie du Sud. L’événement se terminera par une « post-race party » sur la jetée de Santa Monica. Après l’effort, le réconfort.

Infos pratiques :

Santa Monica Classic. Dimanche 20 mai. La course de 5km débute à 7h30 et celle de 10 km à 8h. Pour plus d’informations ici.

 

Les bureaux de vote ont besoin de volontaires

Pour la première fois, à l’occasion de cette élection présidentielle, le consulat de France à Los Angeles a décidé d’ouvrir dix bureaux de vote sur l’ensemble de sa circonscription. Les 14 851 électeurs français inscrits dans la circonscription auront donc la possibilité de voter au plus près de chez eux en Californie : Los Angeles (2 bureaux de vote), Pasadena, Newport Beach, San Diego et Santa Barbara ; mais aussi à  Scottsdale (Arizona), Las Vegas (Nevada), Albuquerque (Nouveau Mexique) et Denver (Colorado).

L’ouverture et le bon fonctionnement de ces bureaux de vote ne peut toutefois se faire sans la participation de plusieurs volontaires (assesseurs et scrutateurs) pour vérifier les listes électorales, les papiers d’identité des électeurs, mais aussi pour prendre part au dépouillement des vote.

A l’occasion du deuxième tour de l’élection présidentielle, ce samedi 5 mai de 8h à 20h, le consulat lance donc un appel aux volontaires pour les dix bureaux de sa circonscription. Les personnes intéressées doivent remplir les conditions suivantes : être inscrits sur la liste électorale et avoir des papiers d’identité français. Elles devront ensuite se faire connaître auprès du consulat par téléphone (310) 235-3200 ou e-mail : [email protected]

Renseignements également disponibles sur le site web du consulat : www.consulfrance-losangeles.org

Un concours pour exposer son art sur les écrans de Times Square

Les associations Artists Wanted, Chashama et Times Square Alliance organisent ce qu’elles appelent la plus grande expositon jamais réalisée àNew York: Art takes Times Square. A la clé: $10.000 en cash et l’affichage du travail du lauréat sur les écrans géants de Times Square. Pas mal pour la visibilité.

Pour participer, il suffit d’avoir plus de 18 ans et de s’inscrire sur le site internet de l’évènement avant le 25 mai. Le concours est ouvert aux esprits créatifs du monde entier. Les gagnants seront désignés par les internautes, qui pourront gagner $5.000. Les travaux des artistes en haut de classement figureront dans le livre de l’événement.

Infos pratiques :

Art takes Times Square. L’inscription se fait par internet avant le 25 mai 2012, minuit. Pour plus d’informations ici.  

12ème Promenade des Artistes dans le Westchester

L’association Westchester Accueil présente la 12ème édition de sa Promenade des Artistes. L’initiative permet aux membres de l’association francophone, ainsi que ceux d’Accueil New York, de présenter leurs œuvres d’art ou d’artisanat. L’originalité de l’événement réside dans le lieu d’exposition (ou plutôt les lieux): des maisons de Larchmont et Mamaroneck accueillent les artistes et leurs travaux, ainsi que les visiteurs, pour une ambiance intime et conviviale. Les œuvres présentées sont en vente.

Pour les exposants, une participation est demandée afin de financer la publicité autour de l’événement. De plus, ils doivent s’engager à reverser 15% des bénéfices sur leurs ventes et commandes au profit d’associations caritatives choisies par Westchester Accueil.

Infos pratiques :

La Promenade des Artistes. Le 4 mai de 10h à 15h et le 5 mai de 11h à 18h. Pour les lieux, visiter ce site. Pour être exposant, vous devez être membre de l’association Westchester Accueil. Plus d’informations ici

Le Texas enfourche le vélo

C’est bien connu : en mai, fais ce qu’il te plait. Eh bien, la League of American Bicyclists propose de faire… du vélo. L’association de promotion du cyclisme, forte de 300 000 membres, a décrété que le mois serait celui de la Petite reine.

Au-delà du lancement de deux nouveaux programmes de vélo-partage sur le modèle du Vélib’ parisien à Houston et à El Paso (mais uniquement pour les employés municipaux dans cette seconde agglomération), des évènements sont à signaler dans l’ensemble de l’Etat. Plusieurs villes célébreront la Bike to school week du 5 au 9 mai. Et certaines, dont Austin et Fort Worth, marqueront aussi un Bike to work day le 18 mai (détails dans la page du site de League of American Bicyclists recensant tous les évènements organisés dans le cadre du mois du vélo).

Avant cela, la San Antonio-Bexar County Metropolitan Planning Organization donnera le coup d’envoi de son mois de festivités cyclistes intitulé Walk and Roll par le biais d’un rassemblement vendredi 4 mai de 8 heures à 9 heures à l’HemisFair Park de San Antonio (départ sous l’arche). Et la branche Twin Oaks de la bibliothèque municipale d’Austin tiendra, samedi 5 mai, de midi à 16 heures, son troisième Bike-in-book-swap, une opération qui consiste à échanger gratuitement un vieux livre pour un nouveau vélo, tout en bénéficiant d’un atelier de fabrication de selles, d’une distribution d’autocollants réfléchissants, etc.

Signalons aussi le Southside bike ride de Fort Worth le 19 mai à partir de 9 heures et le Viva Streets (photo ci-dessus) d’Austin au cours duquel, le 20 mai de 10 heures à 15 heures la sixième rue sera réservée à la circulation piétonne et cycliste de Brazos jusqu’à Martinez Jr streets.

Alfresco! Fridays: des concerts gratuits en cascade à El Paso

Cumbia, bachata, rumba, merengue, salsa, mais aussi jazz, flamenco, disco, reggae, funk, rock… Il y en aura pour tous les goûts lors de l’édition 2012 des vendredis Alfresco! du Convention and Performing Arts Centers d’El Paso ! Cette manifestation visant à faire connaître les talents musicaux locaux illustre leur diversité.

L’été 2012, marquant le dixième anniversaire de ces concerts hebdomadaires gratuits, est l’occasion ou jamais de se joindre aux festivités. Celles-ci se déroulent habituellement de 18 heures à 20 heures sur l’Arts Festival Plaza. Mais pour fêter ces dix ans d’existence, les spectacles du mois de juin dureront une heure de plus, jusqu’à 21 heures.

Infos pratiques :

Alfresco! Fridays, presque tous les vendredis de 18 heures à 20 heures (21 heures en juin) du 4 mai au 28 septembre, sur l’Arts Festival Plaza située en face du Convention and Performing Arts Centers à El Paso. Gratuit. Renseignements sur le site internet du festival ou au 915-534-0600.

Où célébrer Cinco de Mayo à Los Angeles ?

Tequila, sombreros, mariachis et musique mexicaine… Autant de bonnes excuses, qui, si vous êtes un brin patriote, vous feront oublier la véritable origine du Cinco de Mayo.

Cette fête nationale mexicaine célèbre en effet la victoire du Mexique, en 1862, sur les forces expéditionnaires françaises qui tentaient alors d’envahir le pays. Dans les années 60, aux Etats-Unis, les étudiants « chicanos » qui cherchaient un moyen de célébrer leur ascendance, furent d’abord tentés par la date du 16 septembre, jour de l’indépendance mexicaine. Mais pour éviter que le gouvernement américain ne soupçonne des velléités de sécession au sein de la communauté mexico-américaine, ils choisirent finalement une date plus neutre et moins suspecte : celle de la victoire contre les Français.

Aujourd’hui, le 5 mai permet surtout aux Mexicains et Américains d’origine mexicaine – près de 20 % de la population de Los Angeles et quelques 6 millions dans l’ensemble de l’agglomération – de célébrer dignement leur héritage culturel. Une sorte de Saint-Patrick latine en quelque sorte, à laquelle participent toutes les composantes de la société américaine, latinos ou non.

Danses folkloriques et piñatas au Pueblo

A Los Angeles, le centre névralgique de la fête se situera ce samedi au Pueblo, berceau de la communauté hispanique à Los Angeles. Quartier historique de la Cité des Anges, fondé à la fin du 18e siècle par les colons espagnols, il fut, pendant longtemps, un point de passage essentiel pour de nombreux immigrants mexicains. Comme chaque année, vous pourrez venir écouter les mariachis, revêtus de leurs costumes traditionnels colorés et assister à des danses folkloriques. Des piñatas (célèbres figurines remplies de friandises que les enfants doivent détruire à coups de baton) et d’autres jeux sont prévus pour occuper les plus petits. Et puis pourquoi ne pas aller faire un tour sur Olvera Street, où se tient un mini-marché débordant de sombreros, maracas, statuettes de la Vierge et autres souvenirs kitschQuartier piéton d’Olvera Street et 845 North Alameda Street. Le Samedi 5 mai de midi à 19h et le Dimanche 6 de 11h à 17h. www.elpueblo.lacity.org

Un après-midi au musée

Si vous êtes dans le quartier du Pueblo, pourquoi ne pas en profiter pour aller faire un tour au LA Plaza Museum de Cultura y Artes, le tout nouveau musée consacré à la culture mexicaine et latino, qui a ouvert ses portes, il y a seulement un an. L’entrée est gratuite. Le musée proposera également plusieurs concerts et spectacles de danses folkloriques ainsi que des ateliers de fabrication d’objets artisanaux mexicains, pour toute la famille. 501, North Main Street, Los Angeles. Le samedi, de midi à 21h et le dimanche, de 11h à 18h. www.lapca.org

150 000 personnes attendues à Orange County

Si vous aimez les bains de foule, vous pourrez tenter l’expérience du Cinco de Mayo dans l’Orange County, à environ 45 minutes au sud de Los Angeles, où vit une importante population hispanique. Plus de 150 000 personnes sont attendues ce week-end, dans le quartier historique de Downtown Santa Ana, Calle Cuatro. Au programme : concerts, défilé, stands de nourriture, boissons mexicaines et attractions de fête foraine. Calle Cuatro, E. 4th Street et N. Main Street, Santa Ana. Samedi-Dimanche, de 11h à 22h.

Concours de la meilleure sauce Salsa

A Santa Monica, quartier branché, la tendance est plus culturelle. Cette année la fête a pour thème « La Famille : des générations d’histoire latino à Santa Monica ». L’occasion de découvrir la gastronomie mexicaine avec notamment un concours de la meilleure sauce salsa piquante, faite maison. En plus des danses, costumes et musiques folkloriques, vous pourrez flâner parmi les stands d’objets artisanaux mexicains. 2200 Virginia Avenue Park, Santa Monica. dimanche, de midi à 17h.

Hommage au cinéma mexicain

Enfin, pour les amateurs de 7e art, qui souhaitent célébrer le Cinco de Mayo de manière plus « hollywoodienne », le cinéma Cinefamily, spécialisé dans la diffusion de classiques et de films d’art et d’essai, propose un après-midi Barbecue & Pinata Party, avant d’enchaîner avec un marathon de films sur le thème du Mexique. Au programme : le film Aventurera, d’Alberto Gout, un classique du cinéma mexicain des années 50. Les 3 caballeros, un dessin animé Disney, avec Donald Duck, en vadrouille en Amérique latine. Et enfin, « La Venganza de los Punks » (la vengeance des Punks), par Damian Acosta Esparza, un étrange film mexicain underground des années 80. Il y en aura donc pour tous les goûts. Le Cinefamily, 611 North Fairfax Avenue. Los Angeles.  Samedi, de 15h30 à 23h30.

Les rois de la poubelle

Les Etats Unis produisent près de 730 kg de déchets ménagers par an et par habitant, soit près de 2 kilos par jour, selon une étude réalisée en 2010 par l’EPA (United States Environmental Protection Agency) ! Les Français ont encore de la marge pour rattraper les Américains. 354 kilos, c’est ce qu’un Français produit chaque année en ordures ménagères, selon une étude de l’ADEME, les déchets en chiffre, édition 2009. Soit, environ un peu moins d’un kilo par jour. Par «ordures ménagères» on entend les déchets collectés qui résultent de l’activité domestique des ménages et des déchets assimilés.

Ces chiffres ont fortement augmenté dans les deux pays ces cinquante dernières années. En 1960, un Américain produisait environ 1,2 kg de déchets par jour et par habitant et un Français environ 0,4 kg.

Des soldats de la compassion à Brooklyn

Quand on pense à New York, on imagine l’opulence de Wall Street, le faste de la cinquième avenue… Et pourtant, en 2003, le Père Thierry de Roucy décide d’ouvrir une “maison” de Points-Coeur à New York dans le Bronx (aujourd’hui relocalisée à Fort Greene, un quartier de Brooklyn), après avoir entendu Mère Teresa dire que la “capitale du monde” est la ville qui a le plus besoin de compassion sur terre. Une citation judicieuse qui prend tous les jours son sens dans le travail de Laetitia Pullauat, présidente de Points-Coeur (ou Heart’s Home) à New York: “A New York, ce qui m’a le plus choqué, c’est la solitude des gens. Certaines personnes avec qui nous travaillons vivent dans un certain confort matériel. Ce qui leur manque justement c’est une présence, quelqu’un à qui parler.”

Points-Coeur est une ONG internationale, fondée en France sur l’initiative de Thierry de Roucy. En 1990, il a eu l’intuition de créer cette association pour répandre partout dans le monde “une culture de la compassion” auprès des délaissés dans les endroits les plus défavorisés de la planète. Aujourd’hui, l’organisme compte environ 20 “maisons” partout dans le monde, notamment aux Philippines, au Pérou et au Kazakhstan. A Salvador de Bahia au Brésil ou en Inde, l’association dispose même de villages.

Le travail des bénévoles consiste à accompagner au quotidien des individus en difficulté. La “maison” leur est toujours ouverte. Si l’association n’est malheureusement pas en mesure de leur trouver du travail ou un logement, elle les aide à accomplir certaines démarches administratives.  “Nous aidons beaucoup les immigrants, notamment d’Amérique latine, qui arrivent aux Etats-Unis et parle à peine anglais“, explique le Père Gonzague Leroux qui officie à plein temps à Points-Coeur. Les bénévoles visitent aussi régulièrement des maisons de retraite, des hôpitaux ou des foyers pour femmes dans le besoin. “Notre travail passe par l’écoute et la compréhension, dit Laetitia Pullauat. Cela peut sembler un peu dérisoire c’est vrai. Cependant la plupart des personnes que nous assistons sont heureuses de cette aide, et nous avons même tissé des liens d’amitié avec quelques unes.

Infos pratiques :

Gala annuel – Leader for compassion, le 3 mai de 19h à 22h, au Bohemian National Hall, 321 East 73rd Street. Informations sur le site web

"Hollande et Sarkozy sont des amis d'Israël"

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De passage à New York, Richard Prasquier a tenu à “mettre les points sur les i“. A la suite de la polémique suscitée la semaine dernière dans une tribune dans le journal Haaretz dans laquelle il a affirmé que les sentiments de François Hollande vis-à-vis d’Israël « n’ont pas été vraiment mis en lumière, et sa position vis-à-vis de la menace iranienne reste à tester », le Président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) a tenu à préciser sa position. “J’ai dit que les juifs ne doivent pas voter pour Marine Le Pen et que François Hollande comme Nicolas Sarkozy sont tous les deux des amis d’Israël“, a-t-il martelé lors d’une conférence de presse.

Richard Prasquier est aux Etats-Unis jusqu’au 4 mai pour s’entretenir avec différents leaders de la communauté juive américaine, dont les représentants de la Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations et l’American Jewish Committee, deux associations juives basées à New York. En attendant de rencontrer à Washington les sponsors d’un projet de loi visant à poursuivre en justice la SNCF sur son rôle dans la déportation des juifs pendant la Seconde guerre mondiale, il participait mardi à une conférence au Consulat de France à New York au cours de laquelle il est revenu sur les défis auxquels fait face la communauté juive de France aujourd’hui. La conférence était animée par Malcolm Hoenlein, de la Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations.

Interrogé, lors d’une conférence de presse en marge de l’événement, sur l’utilisation par Nicolas Sarkozy des thèmes du Front national durant l’entre deux tours, le président du CRIF a répondu en prônant un contrôle plus strict de l’immigration en France. “Les électeurs français ont exprimé certaines peurs, l’immigration non régulée est devenue un problème incontrôlable et il faut y remédier“.

Inquiétudes sur l’antisémitisme en France

Le président du CRIF a réitéré ses inquiétudes sur le score de l’extrême gauche en France et le poids que ces partis “antisionistes et antisémites” pourraient avoir dans un gouvernement Hollande. “Au final, en France, c’est le président qui gouverne“, a tenu à rassurer Richard Prasquier, “mais si ils (les partis d’extrême gauche) font partie d’une coalition (au sein d’un possible gouvernement Hollande), on aura droit à des manifestations et à des appels au boycott (des produits israéliens, ndlr)“, a-t-il souligné, “Il va falloir se battre“.

Lors de la conférence, devant un parterre de 150 personnes, M. Hoenlein a déclenché les applaudissements de la salle en appelant à la mobilisation face à la montée de l’antisémitisme en France et en Europe :  “Nous devons tirer les leçons de l’histoire et cesser de courber l’échine. Nous devons nous battre ».

« Je suis très inquiète pour ma famille qui vit en France, confie Yael Shapiro, une Israélienne installée à New York, venue assister à la discussion. On m’a dit que c’était très dangereux pour les juifs là-bas ».