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Charlie Winston, un "hobo" à New York

Musicien anglais, français d’adoption, Charlie Winston sera en concert le 14 mai au Mercury Lounge. Le prodige, qui a grandi dans une famille de musiciens, apprend le piano jeune. Il entre à 17 ans dans une faculté de musique à Londres, avant de s’installer à Paris où il mène une vie de bohème. Remarqué par le chanteur Peter Gabriel, il participe à sa tournée en 2007 et enregistre, dans les studios Real World, son premier album auto-produit Make Way. Le label Atmospheric le contacte en 2009 et produit le tube Like a hobo, qui assurera au chanteur plusieurs semaines en tête des charts français.

Infos pratiques : 

Charlie Winston, le 14 mai à 18h30 au Mercury Lounge, 217 East Houston Street. Entrée à $12. 

Le Wyoming fait sa promo à LA

Difficile de trouver sa place dans l’offre touristique américaine face à des destinations telles que la Californie, la Floride ou New York. L’Etat du Wyoming l’a bien compris et cherche donc à se démarquer de ses concurrents en proposant de nouvelles solutions pour s’évader lors des prochaines vacances.

Certes, son atout principal reste le parc naturel de Yellowstone, où plus de 3 millions de visiteurs (6 millions pour les trois principaux parcs) se pressent chaque année, mais le bureau du tourisme souhaite montrer que sa richesse ne se limite pas à cela : «Le Wyoming est différent des autres Etats grâce à ses trois merveilles que sont Yellowstone, Grand Teton National Park et le Devils Tower National monument, raconte Lori Hogan, responsable de communication pour l’office du tourisme. Mais nous aimons aussi souligner que notre Etat offre un “Western way of life” très différent de celui dont les autres Etats se réclament. Chez nous, les grands espaces et le contact avec la nature sont un vrai art de vivre. Le rodéo (ndlr : le Wyoming est le seul Etat à sponsoriser des cowboys et cowgirls professionnels), la vie dans les ranchs et la vie sauvage dans une nature à perte à vue, voilà notre quotidien. C’est pourquoi notre message de promotion indique : Wyoming – Forever West».

Il est vrai que les grands espaces n’y manquent pas. Dixième Etat des USA par sa superficie, le Wyoming est aussi le deuxième moins peuplée (570 000 habitants) et sa capitale, Cheyenne, ne compte même pas 60 000 âmes. «Au moins, on ne se marche pas dessus !, sourit Lori Hogan. Cela nous permet d’avoir une style de vie plus lent, plus tranquille et relax. Nos visiteurs peuvent ainsi se détendre et se reconnecter avec la nature et nos montagnes qui dépassent les 4 000 mètres.»

Présent à Los Angeles du 21 au 25 avril lors de l’incontournable salon du tourisme International Travel Pow Wow réunissant plus de 5 000 professionnels du tourisme, dont 1 000 pour les seuls USA) déterminant le succès de l’année touristique à venir, l’office de l’”Equality State” n’était pas venu sans quelques atouts supplémentaires dans sa manche.

A l’heure où la consommation avec modération et l’alimentation saine dominent les consciences, le Wyoming, surfant toujours sur la vague western, a ainsi mis en avant sa toute nouvelle production de whisky. «Le Wyoming Whiskey est installé à Kirby, une petite ville de 57 habitants au Nord de Thermopolis. Il s’agit de la première distillerie légale de l’Etat du Wyoming !” Elle fut fondée par Kate et Brad Mead en 2007, et livrera son premier tonneau en décembre 2012. “Cela va mettre en lumière notre Etat, d’autant que cette entreprise souhaite réaliser un Bourbon de classe mondiale en utilisant 100% de produits (grains et eau) venant de notre terre.»

Outre l’alcool et les cowboys, l’Etat s’enorgueillit également de son respect des cultures ancestrales. Le Wyoming possède en effet l’une des plus importantes réserves indiennes, la «Wind River Indian Reservation», terre de 2 500 Eastern Shoshone et 5 000 Northern Arapaho. Mais ce territoire, régi par les lois indiennes indépendantes, n’est pas forcément accessible à tous.

Infos pratiques:

Plus de renseignements : www.wyomingtourism.org

Informations sur la distillerie : www.wyomingwhiskey.com

"Les Lalanne", la sculpture en couple

La galerie Paul Kasmin présente une exposition consacrée au travail du couple de sculpteurs François-Xavier et Claude Lalanne.

François-Xavier Lalanne étudie le dessin, la sculpture et la peinture à Paris, côtoyant notamment Constantin Brancusi, René Magritte et Salvador Dali. En 1952, il tient à Paris sa première exposition personnelle de peinture. Il décide de travailler avec sa future femme, Claude, avec qui il conçoit le Jardin des Halles, à Paris. Il l’épousera en 1967.

François-Xavier Lalanne est surtout connu pour ses sculptures d’animaux, domestiques ou sauvages (rhinocéros). Il les a également représentés par l’intermédiaire de l’estampe. Une des sculptures de Claude Lalanne a, quant à elle, donné son nom (et servi d’illustration) à l’un des albums de Serge Gainsbourg, “L’homme à la tête de chou” (1976).

Infos pratiques : 

“Les Lalanne”, du 4 mai au 16 juin à la galerie Paul Kasmin, 293 10th Avenue. Entrée libre. 

Jacksonville au rythme de la "French Week"

Le nom de Jean Ribault ne vous dit peut-être rien. Pourtant, du 28 avril au 4 mai, il sera une star à Jacksonville, en Floride. Il y a 450 ans, ce navigateur français, huguenot, pénétrait dans l’estuaire de la Saint John’s River et s’empressait d’y ériger une colonne frappée aux armes de la France. La première colonie française de Floride était née ! En 2012, pour la première fois, une semaine de festivités lui rend hommage.

L’événement, appelé « French Week », est né d’une résolution défendue par le représentant républicain de Jacksonville, Lake Ray, devant la Chambre des Représentants de Floride, à Tallahassee : « Cette résolution a été décidée afin de reconnaître officiellement la contribution du peuple français à l’histoire de la Floride, qui a commencé en 1562, dit-il. Grâce à la Révolution américaine et aux deux guerres mondiales, les liens entre nos deux nations demeurent très puissants. Donc, nous sommes honorés de saisir l’occasion du 450e anniversaire du débarquement de Jean Ribault sur la St John’s River pour célébrer notre amitié permanente et la contribution du peuple français au patrimoine de la Floride ».

Dans le cadre de cette « French Week », la marine française fera son entrée dans le port à bord de deux goélettes, le lundi 30 avril, et le 1er mai à midi, tous les navires présents dans l’estuaire seront invités à faire retentir leurs sirènes pendant 45 secondes, tandis que les cloches de toutes les églises sonneront pendant quatre minutes et demie. Le même jour, à 18 h 30, les passionnés d’histoire pourront assister à une lecture du journal de Jean Ribault. Un programme chargé, donc, pour commémorer une expérience coloniale plutôt brève. En effet, à son départ de Floride pour Dieppe, Jean Ribault a laissé l’administration de la colonie à l’un de ses subordonnés, sans doute un peu trop autoritaire, au point que ses propres soldats choisirent de s’en débarrasser. C’en était fini de la présence française en Floride. En 1564, une autre expédition fut envoyée pour tenter de la rétablir. En vain. Le 22 mai de l’année suivante, Jean Ribault quitta à nouveau Dieppe, bien décidé à faire à nouveau flotter les couleurs de la France sur la «Terra Florida». Mais les Espagnols étaient arrivés avant lui, galvanisés par la haine du roi d’Espagne, Philippe II, envers les huguenots français. En septembre, Jean Ribault sera fait prisonnier et rapidement exécuté.

Rappelons que la « French Week » de Jacksonville est exceptionnelle: il faudra attendre 50 ans pour la prochaine édition. A moins que des Français ou francophiles ayant des amis au Sénat ou à la Chambre des Représentants se mobilisent pour faire du 1er mai une «Journée de la France» en Floride.

Repas alsacien au PicNic

L’Union Alsacienne organise son Annuel Spring Luncheon au restaurant alsacien PicNic. Le chef André Soltner, qui a récemment eu les honneurs du New York Times, en est l’invité vedette. Le déjeuner sera aussi l’occasion de rencontrer et présenter les nouveaux membres du bureau administratif de l’association. Le propriétaire de PicNic, Jean-Luc Kieffer, vous accueillera avec des tartes flambées en apéritif, suivies d’un repas à trois plats aux saveurs de l’Alsace. Le déjeuner comprend deux verres de vin.

Infos pratiques :

Annual Spring Luncheon. Le dimanche 29 avril à partir de 13h. Restaurant PicNic. 2665 Broadway. Le repas est à $60 pour les membres et $70 pour les non membres. Réservation par téléphone: 347-2283-665. Pour plus d’informations ici

La BD fait son festival

Certes, ce n’est pas Angoulême, mais en dix ans l’évènement est devenu le rendez-vous des amateurs de BD new-yorkais.  Le MoCCA Fest 2012, du  Museum of Comic and Cartoon Arts, rassemble des milliers d’auteurs de BD et passionnés pour deux jours de conférences, discussions et dédicaces.
Dans ce cadre, les auteurs français José-Luis Bocquet et Catel Muller présenteront leur BD, Kiki de Montparnasse, avec au programme des séances de signatures. Kiki de Montparnasse surnommée la Reine de Montparnasse fut la modèle, muse et amante d’artistes célèbres tels que Man Ray et de toute cette génération de créateurs qui fuyaient la déprime de la Grande Guerre. L’ouvrage a remporté le prix « le Fauve d’Or » au Festival d’Angoulême de 2012.
Infos pratiques :
MoCCA festival. Le samedi et dimanche 28 et 29 Avril de 11 h à 18h. Museum of Comic & Cartoon Art. 68 Lexington Avenue. Pour voir les horaires de la séance de dédicace des deux auteurs français ici. Pour la programmation et plus d’informations sur le festival ici. 

Dans le Bronx, l'autobus de la culture

Le tintement de la cloche annonce un départ imminent. « En dix ans, nous n’avons jamais perdu un seul voyageur, ne soyez pas le premier ! », plaisante Phil Cardone, coordinateur du Bronx Culture Trolley, à l’intention des passagers.

Depuis décembre 2002, chaque premier mercredi du mois, la réplique d’un trolley du début du XXe siècle part du Hostos Community Center dans le Bronx pour relier les galeries, les restaurants et les centres de loisirs du South Bronx. A son bord se mêlent habitués et néophytes, touristes et résidents qui communient autour de la même curiosité pour le paysage culturel du South Bronx. Le voyage est gratuit et chacun est libre de descendre à n’importe quel arrêt prévu au cours du circuit. Rassurez vous : l’autobus ne vous laissera pas au milieu de nulle part. Il fait plusieurs rondes pour permettre à chacun de visiter le plus grand nombre de lieux. « Ils viennent parfois de l’autre bout du monde », se réjouit le souriant Phil Cardone, en parlant des participants.

Le Bronx Culture Trolley a été mis en place par le Bronx Council for the Arts, un organisme chargé de promouvoir la vie culturelle bronxite. Le trolley permet en effet d’accéder facilement à la vie culturelle d’un borough plus connu pour son taux de criminalité et ses difficultés économiques que sa scène artistique. Pourtant, depuis quelques années, le South Bronx renaît. Autrefois l’un des quartiers les plus violents des Etats-Unis, il attire aujourd’hui grâce à ses loyers abordables et sa proximité de Manhattan. Avec l’afflux de créatifs, une scène artistique, restreinte mais réelle, s’y développe. Si bien que des agences immobilières inspirées vendent désormais le quartier sous le nom de « SoBro », au risque de faire sourire les locaux. « Une fois, des gens du Midwest m’ont demandé si j’avais déjà tué quelqu’un, juste parce que je viens du Bronx ! », s’indigne une habituée du trolley. « Je ne dis pas qu’il n’y a pas de problèmes dans le Bronx mais il faut que les médias arrêtent de dire n’importe quoi. Il y a pire quartier à New York ».

Lors de la virée de mars, le trolley s’est arrêté au Bronx Museum, qui présente notamment le travail de l’artiste cubain Emilio Sanchez jusqu’au 17 juin. La Gordons Park Gallery expose, jusqu’au 6 mai, « le visage de Katrina » sur les victimes de  Katrina en 2005 et les paysages ravagés par l’ouragan. Quant à la galerie du Lincoln Hospital, elle célébrait jusqu’au 31 mars la coutume afro-américaine de peinture sur visage. La tournée des galeries se termine généralement au Bruckner Bar and Grill, un des restaurants du coin. Prochaine expédition : mercredi 2 mai.

Infos pratiques :

Bronx Culture Trolley, le premier mercredi de chaque mois à 17h30, 18h30, 19h30 au départ de Hostos Community College, 450 Grand Concourse (Bronx) – Le programme est disponible ici

Crédit Photo : Bronx Council on the Arts

Stéphane Hessel à Pen World Voices 2012

(Mise à jour: la discussion entre Stéphane Hessel et Edgar Morin est annulée) Le festival international de littérature, Pen World Voices, revient du 30 avril au 6 mai à New York. Il a été fondé en 2005 par Esther Allen et Michael Roberts, sous la direction de Salman Rushdie, président du PEN American Center, une organisation à but non lucratif qui travaille notamment à la promotion de la littérature. Le festival propose des lectures, des conversations et des débats pour mettre en valeur le travail des stars, montantes ou installées, de la littérature mondiale.

Pour cette édition 2012, 100 écrivains et éditeurs venus de 25 pays sont attendus. Des Français seront bien entendu de la partie. Parmi eux, Anka Muhlstein, lauréate du Goncourt de la biographie et du prix d’histoire générale de l’Académie française. Elle sera présente le 5 mai au nouveau Standard Hotel pour parler du thème de la métamorphose. Le 2 mai, les écrivains Eugène Nicole (Le Caillou de l’Enfant-Perdu) et Lila Azam Zanganeh (The Enchanter : Nabokov and Happiness) se retrouveront à l’heure du déjeuner pour lire des extraits de leurs derniers ouvrages. Deux héros de la résistance, Stéphane Hessel, auteur d’Indignez vous !, sorti en 2010 et traduit en 30 langues, ainsi qu’Edgar Morin, se retrouveront dimanche 6 mai pour une conversation sur leur vision de la révolte. L’auteur de Persepolis, Marjane Satrapi, et Françoise Moulhy du New Yorker, participeront également au festival.

Infos pratiques :

Pen World Voices. Du 30 avril au 6 mai. Pour voir toute la programmation et les lieux c’est ici.

 

De "Jolis trésors" français

La galerie d’art Les jolis trésors organise une exposition, Life is everywhere, pour montrer le pouvoir de la vie que nous rencontrons tous les jours dans l’espace. La petite galerie expose des artistes, sculpteurs et peintres français. La toulonnaise Annie Clavel présentera ses peintures abstraites, Olivier Chupeau, des sculptures étonnantes qui rappellent des petits bonhommes faits grâce à des râpes à fromage, et Mike Engle ses tableaux en trois dimensions. Une réception est organisée le samedi 28 avril pour rencontrer les artistes.
Infos pratiques :
 Life is everywhere. Les jolis trésors. 3226 E. Broadway, Long Beach. Du 13 avril au 3 juin. Réception et rencontre avec les artistes samedi 28 avril de 18h à 21h. Pour plus d’informations ici.

Un ciné-resto texan sur Broadway

Les Texans s’apprêtent à débarquer sur Broadway ! Et ce n’est pas pour y ouvrir un ranch ou un puits pétrolier, mais un cinéma qui sent bon le Sud américain.

Le Alamo Drafthouse doit voir le jour dans le courant de l’année 2013 au numéro 2626 de la mythique avenue, en lieu et place du Metro Theater fermé depuis 2005.  Le succès de ce ciné-resto, véritable légende en terre texane, repose sur le mariage entre bons films, bonne bouffe et bonne bière. Certes, New York,  où le concept existe déjà, est une autre paire de manches, mais le co-fondateur de la chaîne, Tim League, est convaincu que sa sainte trinité marchera dans la Grosse Pomme aussi. « Il se passe plein de choses fantastiques à New York, mais nous aimons penser que nous sommes les vrais fanas de cinéma», glisse-t-il.

L’histoire de l’Alamo n’avait pourtant pas bien commencé. En 1994, ses fondateurs, Tim League et sa femme Karrie, ont monté une première affaire à Bakersfield, en Californie. Mais celle-ci a rapidement périclité. « Nous n’avions pas un bon emplacement et je n’avais que 23 ans, je ne me rendais pas compte qu’être jeune était un handicap, par exemple pour obtenir une licence autorisant à vendre de la bière », raconte Tim League, qui s’est alors mis à la recherche d’un nouveau lieu. « Nous avons de la famille un peu partout au Texas. Nous avons donc privilégié l’Etat et en définitive Austin, qui était déjà tendance sans que l’immobilier soit hors de notre portée».

L’engouement a été immédiat dans la capitale texane, déjà en pleine expansion en 1997. Le garage transformé par les League en salle de cinéma avec seulement deux centaines de sièges, un écran, un projecteur et des hauts parleurs a reçu, dès la première année, la visite des réalisateurs Richard Linklater et Quentin Tarantino. L’explication de cette reconnaissance rapide tient dans le génie programmatique du couple, qui a commencé l’opération en rediffusant des films ayant été à l’affiche ailleurs depuis plusieurs mois déjà. Puis, il a imaginé les concepts originaux de l’HeckleVision, dans lequel le public est invité à se moquer du film projeté en envoyant des textos à l’écran, ou du Quote-Along, dans lequel le spectateur, un peu comme au karaoké, peut déclamer ses tirades préférées au fur et à mesure qu’elles s’affichent à l’écran.

« Seulement à l’Alamo »

A l’instar d’un chef qui peut composer un menu en fonction d’un grand cru, les cinémas Alamo Drafthouse s’attachent à proposer des repas se mariant avec les films à l’affiche. Ainsi, pour « Le seigneur des anneaux », il fallait bien un festin de huit plats. Et en ce moment, dans les salles d’Austin, Houston, San Antonio et Winchester, en Virginie, on peut déguster un assortiment de thés et de petits gâteaux en regardant le film « Jane » (titre original : « Becoming Jane »), sur la vie de Jane Austeen, ou s’empiffrer de sucreries avec deux des enfants ayant joué dans « Charlie et la chocolaterie » (« Willy Wonka & the Chocolate Factory », 1971). C’est devenu un réflexe : « Dès que la distribution du dernier film de Ken Loach, La part des anges (The Angels’ Share), a été annoncée, j’ai commencé à réfléchir à un menu s’accordant à cette histoire de whisky », témoigne Tim League.

C’est aussi l’absence totale de publicité et les petits films humoristiques remplaçant les clips publicitaires qui font l’originalité des cinémas Alamo Drafthouse. Qu’il s’agisse de présenter les films à l’affiche, de mettre le public en condition en lui rappelant les autres films tournés sur le même thème ou de rappeler au spectateur de ne pas parler à son voisin ni toucher son téléphone pendant la projection (sous peine d’être exclu de la séance sans possibilité de remboursement !), la chaîne imprime sa marque.

Les créatifs au cœur de la matrice

La franchise (depuis 2003), l’organisation du festival de film fantastique Fantastic Fest (le premier et le plus important des Etats-Unis, depuis 2005) et la distribution de films (depuis 2010) ayant progressivement accéléré le rythme de croissance de l’entreprise, le véritable enjeu semble aujourd’hui de maintenir la créativité des équipes. Avec des projets d’expansion à Washington DC, Denver, Los Angeles, San Francisco, mais aussi au Texas, les cinémas Alamo Drafthouse conserveront-ils leur originalité ? « C’est un peu plus rapide à présent, reconnaît Tim League, mais cela reste modeste, avec une demi-douzaine de partenaires pour les franchises et une dizaine de personnes rattachées au siège social pour les accompagner ».

Le secret du PDG, c’est surtout de « ne pas tout diriger depuis [son] bureau. Nous recrutons du personnel créatif qualifié et nous lui faisons confiance pour établir une relation durable avec leur public ». A New York comme ailleurs, les ressources humaines pour remplir cette ambition abondent : « Depuis l’annonce de notre implantation à Broadway, nous avons reçu près d’une centaine de candidatures pour l’équipe créative, dont beaucoup issues de personnes véritablement obsédées par le cinéma », confie le dirigeant. Espérons que le public montre le même engouement.

Maïwenn au service de "Polisse"

Après deux films encensés par la critique, “Pardonnez-moi” et “Le bal des actrices”, Maïwenn confirme l’essai avec son troisième long-métrage “Polisse”, qu’elle est venue présenter lors du TriBeCa Film Festival. Le film, qui raconte le quotidien de plusieurs policiers de la Brigade de Protection des Mineurs, a reçu le prix du jury lors du Festival de Cannes 2011. D’ores et déjà acclamé par la critique, “Polisse” sortira en salle aux Etats-Unis le 18 mai prochain.

 

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Bloomingdale's casse les prix

Les très chics Galeries Lafayette américaines, Bloomingdale’s, proposent des réductions attractives sur différents articles, parmi les plus trendy du moment. Economisez 20% à 40% sur certains vêtements pour femmes. Le prix des sacs à mains sont aussi réduits de 30%. Les produits vendus à prix réduits tout au long de l’année font également l’objet d’un rabais, à 40%. Bloomingdale’s. L’opération se termine le dimanche 29 avril à minuit. Plus d’informations ici.

La chaîne de magasins ultra hype Urban Outfitters solde un bon nombre de ses articles de printemps à plus de 50%. On y trouve de tout, des livres de cuisine aux accessoires originaux en passant par des lunettes de soleil. La marque est à la pointe de la mode et est incontournable pour adopter les basics du style street chicUrban Outfitters. Soldes de printemps. Il n’y a pas de date de fin pour ces soldes. Pour plus d’informations ici.

La marque de vêtement Old Navy propose 20% de rabais sur tous vos achats ! Il suffit de cliquer d’obtenir un coupon spécial téléchargeable sur Facebook. C’est l’occasion de faire du lèche vitrine en famille, puisque Old Navy propose des vêtements pour filles, garçons, ados et adultes. De plus, elle offre un large choix de maillots de bains pour se préparer à l’été. Old Navy. Pour plus d’informations ici.

La marque Tory Burch, avec ses produits hauts en couleur, propose des soldes de 60% sur ses tuniques, robes, pantalons, shorts, et chaussures. Tory Burch est connu pour ses habits au style indie et coloré. Tory Burch. Il n’y à pas de date de fin de soldes. Pour plus d’informations ici