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Rétro Hitchcock à l'IFC

Le IFC Center consacre une rétrospective de trois mois au maître du suspense, Alfred Hitchcock. Considéré comme l’un des artistes majeurs du XXe siècle, le réalisateur a réussi à séduire aussi bien le grand public que les critiques les plus pointus. Au cours de ses quelques soixante années de carrière, il a réalisé plus de cinquante longs-métrages, dont certains comptent parmi les plus importants du Septième art. Les chefs- d’oeuvre “Psychose”, les “39 marches”, “Sueurs Froides” ou encore “Fenêtre sur cour” seront à découvrir ou à redécouvrir lors de cette rétrospective.

Infos pratiques : 

Rétrospective Hitchcock, du 13 avril au 1er juillet, au IFC Center, 323 6th Avenue. Site ici

Les dieux du Heavy Metal au Grammy Museum

Avis aux métalleux et amateurs de rock dur, le Grammy Museum consacre une exposition d’un an à l’univers du Heavy Metal. Certainement le genre musical le plus déjanté et visuel du XXe siècle, le Heavy Metal est né en 1968 en Californie en réaction au mouvement hippie. La chanson “Summertime Blues” du groupe Blue Cheers, originaire de San Francisco, est d’ailleurs considérée comme la toute première chanson de Metal de l’histoire du rock. L’exposition reviendra sur la genèse et le développement de ce genre extravagant à travers des installations interactives où les curieux pourront se prendre pour Angus Young de AC/DC ou Marilyn Manson en jouant de la guitare ou en hurlant dans une cabine spéciale mesurant les décibels. A découvrir également, plus de quarante photos, costumes et manuscrits de tubes.

Infos pratiques : 

Golden Gods : The History of Heavy Metal  du 11 avril 2012 au 28 février 2013 au Grammy Museum, 800 West Olympic Boulevard. Entrée à $12,95. 

Emile Servan-Schreiber candidat

Il a choisi une bonne vieille méthode: la “fuite” organisée dans les “confidentiels” de l’hebdomadaire Le Point. Emile Servan-Schreiber sera donc candidat à l’élection législative de juin pour la circonscription nord-américaine. Le fils de Jean-Jacques Servan-Schreiber, fondateur de l’Express et député dans les années 1970, viendra à New York cette semaine pour y présenter officiellement sa candidature.
Informaticien, âge de 49 ans, il a vécu aux Etats-Unis (avec son père américanophile convaincu, qui avait souhaité que ses quatre fils y soient éduqués) mais est désormais installé en France. Il se présente sans étiquette, mais se positionne au centre droit, sur les traces de son père, qui fut élu Parti Radical et un des fondateurs de l’UDF. Le champ à droite devient donc particulièrement encombré. Le candidat officiel de l’UMP, Frédéric Lefebvre, y côtoie déjà Julien Balkany, Antoine Treuille, Gérard Michon, Philippe Manteau (Nouveau Centre), Carole Granade (Modem) et Franck Bondrille. Pour se distinguer, le nouveau venu pourra au moins compter sur un patronyme prestigieux dans la politique française.

"Monsieur Lazhar", la tolérance presque oscarisée

Depuis le suicide de leur enseignante, les élèves d’une école primaire de Montréal doivent réapprendre à vivre normalement. Ils sont aidés par leur nouveau professeur, Bashir Lazhar (joué par le génial Mohamed Fellag, très juste dans ce rôle), un réfugié politique algérien qui traîne sa part de problèmes.

Adapter une pièce de théâtre (Bashir Lazhar, d’Evelyne de la Chenelière, ndlr) composée pour un seul personnage sur scène était pour moi un défi“, raconte Philippe Falardeau, réalisateur de “Monsieur Lazhar”. Il est vrai que, vue la richesse des thèmes abordés, à savoir l’éducation, l’immigration et le deuil, ce long-métrage canadien aurait pu facilement se casser la figure. Pourtant, le pari est réussi pour Philippe Falardeau grâce à un scénario de qualité, sensible et intelligent, qui évite sentimentalisme et clichés – et qui justifie sa nomination dans la catégorie du “meilleur film étranger” lors des derniers Oscars.

Dans la lignée des oeuvres précédentes de Philippe Falardeau  (“Congorama” ou “Un paté chinois”, par exemple), “Monsieur Lazhar” est un film sur le choc des culture. “Il y avait longtemps que j’avais envie de faire un film sur l’immigrant, sur l’autre et la richesse du personnage de Bashir m’a beaucoup aidé“, raconte Philippe Falardeau. Portant le film du début à la fin, Bashir Lazhar est une personne comme les autres : il a sa “dignité“, sa “fragilité” et ses “contradictions” et pourtant, c’est un homme “profondément dépaysé“. A une collègue de travail voyant l’immigration d’une façon romancée, il lance une phrase qui illustre parfaitement le propos : “L’immigration, c’est être déraciné dans un pays que l’on ne connaît pas et où les gens ne vous comprennent pas“. Se heurtant au système d’enseignement et à l’administration québécoise, Bashir a du mal à faire entendre sa voix. Il trouve son seul réconfort auprès des enfants endeuillés pour qui il devient très vite “une structure rassurante“.  Ni omniprésente, ni trop absente, cette “réflexion sur l’étranger” amène une dimension sociale au film qui n’est pas déplaisante et tend moins vers la satire de société que vers le conte philosophique.

Infos pratiques:

« Monsieur Lazhar » de Philippe Falardeau, en salle le vendredi 13 avril au Angelika Film Center, 18 West Houston Street, et au Elinor Bunin Monroe Film Center, 144 West 65th Street. 

Le Texas tout feu tout Flam

« Dur », oui « dur » pour de jeunes francophones d’enchaîner sur une heure et demie de cours d’orthographe et de grammaire françaises en sortant de l’école américaine, ou de se lever le samedi matin presque aussi tôt que le reste de la semaine. « Dur », mais aussi très bénéfique, car ces rejetons d’expatriés francophones ont recommencé à échanger en français !

De zéro à plus de cent en un an

En effet, comme il n’y avait pas de programme de français langue maternelle au Texas jusqu’en 2010, bon nombre ne parlaient plus qu’anglais entre eux, au grand dam de leurs géniteurs. Mais les choses ont changé avec la création, à l’initiative des parents d’élèves, et avec le soutien du représentant de la circonscription à l’Assemblée des Français de l’étranger comme du Consulat, de deux programmes de Français langue maternelle (Flam) à Houston et à Dallas à la rentrée 2010. Le succès a été immédiat, l’effectif d’Education française Greater Houston passant ainsi de 35 à une centaine d’élèves en un an. A Dallas et Austin, les communautés francophones sont plus modestes, mais une association Education française s’est également créée dans la capitale texane l’an dernier. Au total, plus d’une centaine d’enfants de la maternelle au lycée travaille son français dans les trois principales communautés francophones de l’Etat.

Tous ne voient pas l’utilité d’une meilleure maîtrise de la langue de Molière. Ainsi, à Education française Austin, la petite Liliana avoue que c’est avant tout pour être avec ses copines de CM1 qu’elle veut se réinscrire l’année prochaine. Tandis qu’à 14 ans, Matthieu estime « se débrouiller suffisamment à l’oral » pour se passer de grammaire, de conjugaison comme d’orthographe, vu qu’il « n’a pas l’intention de repartir en France ». Mais « je suis contente de parler deux langues », confie pour sa part Castille, qui « espère avoir de bonnes notes l’année prochaine, en France ». Juste avant que sa copine Brune raconte fièrement comment, un jour, alors que l’institutrice de l’école anglaise lisait une histoire contenant des mots français, elle les a prononcés pour que toute la classe les répète après elle.

Alors, non, ces classes à niveaux multiples ne sont pas simples à gérer. Une enseignante reconnaît que, « par rapport aux intentions de départ, il faut s’adapter au rythme de chacun. Il y a des frustrations à gérer ». Mais, de sa part, cela témoigne surtout d’une volonté de faire toujours mieux. Car, partout, « les enfants progressent », se réjouissent en cœur les parents à l’origine de ces after-schools d’un genre nouveau. Et à l’issue d’une période d’adaptation de quelques mois, ils se plient volontiers à ces cours de français qui les distinguent de leurs camarades de classe anglophones, les aident à apprendre l’espagnol, voire à obtenir une place à l’université. « Cela représente énormément de temps et d’énergie, mais nous savons que ce projet est utile à l’ensemble de la communauté française », commente Geneviève Chiari, la présidente de Parlons français, l’association de Dallas, qui organise deux réunions d’information dimanche 15 avril à la Haggard Library de Plano (2501 Coit Road), de 14 h 15 à 16 h, et vendredi 27 avril à Dallas International School (17811 Waterview Parkway), de 18 h 15 à 19 h 30.

Multiples développements en vue

Après une deuxième année à seulement une dizaine d’élèves, la structure cherche à ouvrir un nouveau site à Irving, à l’Ouest de la ville, où se trouvent de nombreuses multinationales, et à recruter ses premiers enseignants professionnels (les cours ayant été jusque là assurés par des parents). Forte, elle, d’environ 80 élèves répartis dans sept lieux d’enseignement, Education française Greater Houston devrait en ouvrir « deux ou trois autres à la rentrée prochaine », informe la présidente de l’association, Martina Nerrant, qui a passé quinze ans à élever deux enfants aux Etats-Unis sans avoir connaissance du programme de consolidation du français de l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger. Alors même que ce dernier a servi de déclic à la création de Parlons français à Dallas et Education française Greater Houston, en faisant baisser les frais de scolarité (entre 800 et 1 400 dollars par an et par enfant pour deux à trois heures hebdomadaires).

A Austin, où la communauté francophone est plus modeste, la dynamique était autre, mais les enseignements ont démarré au mois d’octobre avec près d’une vingtaine d’enfants. Et là comme ailleurs, tout l’enjeu est maintenant de continuer à grandir en touchant de nouvelles familles sans, pour autant, remettre en cause ce qui a déjà été construit. A Houston, cela a supposé l’embauche d’une coordinatrice pédagogique ainsi que la mise en place d’une cellule recrutement et de coordinateurs par site d’enseignement. « Nous restons une association à taille humaine », rassure toutefois Martina Nerrant.

Soler et Claus, le flamenco en famille

Pour Pedro Soler et Gaspar Claus, le flamenco est une affaire de famille. Pedro le père est guitariste de flamenco et Gaspar le fils est violoncelliste touche-à-tout. Les deux ont développé un univers bien distinct. Tandis que le premier cultive la mémoire des traditions andalouses, le second repousse les limites de son instrument en improvisant. La rencontre de ces deux univers donne naissance à une musique inédite, disponible sur leur premier album, “Barlande”, vivement salué par la critique.

Infos pratiques :

Pedro Soler & Gaspar Claus au Poisson Rouge le 18 avril. 158 Bleecker Street. Le concert débute à 19h30. Pour les tickets, c’est ici. Le vendredi 20 avril à Brooklyn. Littlefield. 622 Degraw Street. Le concert débute à 20h. Pour les tickets, c’est ici.

 

Jimmy Choo, chaussures chic à prix choc

Les chaussures de luxe Jimmy Choo sont en solde. Attention, cela ne dure que deux jours. Le montant des rabais n’a pas encore été annoncé, mais lors des dernières soldes de la marque, les talons étaient à $250, les deux paires à $450 et les trois à $600. Espérons que les réductions à venir seront encore plus alléchantes. Jimmy Choo. Du jeudi 12 avril au vendredi 13. De 14h à 18h et du vendredi de 9h à 18h. 123 West 18th Street entre la 6ème et 7ème Ave. 4ème étage. www.jimmychoo.com

Les apprentis cuisiniers auront aussi leur dose de soldes. La marque d’accessoires de cuisine Zwilling J.A. Henckles propose des rabais de 70% jusqu’au 15 avril sur divers articles. N’en perdez pas une miette. Zwilling J.A. Henckles sample sale. Du 11 avril au dimanche 15 avril. Tous les jours de 9h à 18h30. Chelsea Market, 75 9ème Avenue entre la 15ème et la 16ème rue. www.j-a-henckels.com

La marque sophistiquée, aux lignes pures et couleurs pastel, MaxStudio propose des soldes intéressantes: pour $50 achetés, recevez $20 de réduction. L’opération est valide en magasin et en ligne. Dans ce dernier cas, entrez le code promotionnel: spring421. Opération valable le dimanche 15 avril jusqu’à minuit.  MaxStudio.

Envie des basics de la saison ? Vince propose une opération sur les vêtements homme et femme. Recevez $50 de ristourne sur les achats au delà de $250 inclus. Les produits de la marque sont plutôt chers mais de bonne qualité. Jusqu’au 22 avril. Dites VINCE50 à la caisse. www.vince.com

 

Tournée des friperies en terre hypster

Faire les boutiques sans se ruiner : si le concept vous parle, les friperies sont pour vous. Williamsburg, temple de la “bobo-attitude”, est un terreau favorable pour ses magasins où se mélangent styles bo-bo, chic, vintage, nouveau, ringard et à la mode. French Morning y a fait un tour pour vous.

Beacon’s Closet, la friperie des stars

Le magasin est dans tous les guides. Il est « la » friperie par excellence de Williamsburg. Dans ce vaste dépôt-vente aux allures de caverne d’Ali Baba de la mode, on achète, on vend et on échange. À la pointe de la contre-culture, Beacon’s Closet sélectionne à merveille tous les produits vendus. La légende veut que les “stars” y déposent leurs habits usagés. On y trouve de très belles robes de soirée et surtout des grandes marques comme Versace, BCBG, Kenzo… à prix très abordables (entre $10 et $100).  La boutique est grande, bien organisée (les vêtements sont classés par couleurs). On peut passer des heures à s’y balader et faire de bonnes trouvailles. Beacon’s Closet. Du lundi au vendredi de 11h à 21h et le samedi et dimanche de 11h à 20h. 88 north 11th Street. www.beaconscloset.com

Buffalo Exchange, l’autre incontournable

On reste dans le même style. Le magasin Buffalo Exchange, situé à quelques blocs, est aussi un incontournable. Lancé en 1974 à Tucson, en Arizona, par Kerstin et Spencer Block, la marque a fait son chemin depuis. On y trouve des vêtements pour hommes et femmes. Les prix varient considérablement en fonction du style, de la marque et de l’état du vêtement. En moyenne, les articles sont à $15. Les échanges de vêtements sont pratiques et rapides. Notre coup de cœur : les lunettes de soleil. Buffalo Exchange. Du lundi au samedi de 11h à 20h et le dimanche de midi à 19h. 504 Driggs Avenue. www.buffaloexchange.com

Monk Vintage, regard dans le rétro

Installé dans le même bâtiment que Buffalo Exchange, Monk Vintage est une bonne alternative pour ceux qui recherchent une large sélection de vêtements et d’objets plus « datés ».  La sélection de vêtements est large et il n’est pas rare d’y trouver des objets haut de gamme et décalés, comme les pantalons à carreaux. Côté femme, on retrouve des robes estivales et rétro. Côté homme, des chemises à carreaux Buffalo. Parfait pour se constituer une garde-robe hypster. Monk. Ouvert du  lundi au jeudi de 11h à 20h, le vendredi et le samedi de 11h à 21h et le dimanche de midi à 20h. 496 Driggs Ave.

Vice Versa Vintage , pour une chaussure à son pied

Un peu de rock ? Vice Versa n’existe qu’à Williamsburg. Situé sur Bedford avenue, le lieu est un temple du vintage plutôt rock et moins « chic ». Les prix sont bas et les produits de qualité, notamment les chaussures. Vice Versa. Ouvert du lundi au jeudi de 13h à 20h, le vendredi et le samedi de midi à 22h et le dimanche de midi à 20h. 241 Bedford Avenue.  www.viceversavintage.com

Malin Landaeus Vintage, la touche suédoise

Coup de cœur pour ce magasin vintage « chic ». Les prix sont plus élevés que dans les autres friperies mais la sélection d’articles est originale et à la pointe du bobo. Malin Landaeus, propriétaire de la boutique, est Suédoise. Beaucoup de ses produits viennent donc directement de son pays natal et plus généralement d’Europe. Elle est souvent présente à la boutique. N’hésitez pas à lui demander des conseils. Les vêtements sont organisés par couleurs. On y trouve notamment des écharpes étonnantes, des chapeaux et des sacs. Certaines pièces ont été refaites par Malin elle-même, ce qui leur apporte une touche personnelle. Elle fait même des modifications personnalisées pour sa clientèle fidèle. Malin Landaeus Vintage. Ouvert du dimanche au jeudi de midi à 21h et le vendredi et samedi de midi à 22h30. 155 North 6, entre Bedford Ave et Berry St. www.malinlandaeus.com

Deux soirées avec Bernadette Lafont au FIAF

L’icône française du cinéma de la Nouvelle Vague, Bernadette Lafont, sera au French Institute Alliance Francaise (FIAF) de New York pour deux soirées consécutives. Le 17 avril, elle rendra hommage à François Truffaut en presentant son premier court métrage, “Les Mistons”, et “Une belle fille comme moi”, comédie dans laquelle elle incarne une jeune femme déjantée prête à tout pour réussir dans la chanson. Une séance de questions-réponses suivra la projection. Le 18 avril, elle lira quelques lettres de Truffaut, adressées à ses amis, acteurs et collaborateurs.

Infos pratiques : 

Soirée “Meet the Actress” avec Bernadette Lafont, le mardi 17 avril à 19h au Florence Gould Hall, 55 East 59th Street. Entrée à $10. 

Lecture en hommage à François Truffaut, le 18 avril à 19h au Skyroom, 330 West 40th Street. Entrée à $35. Site ici

Au Met, l'art égyptien avant les pharaons

Le Metropolitan Museum of Art (Met) inaugure une nouvelle exposition, “Dawn of Egyptian Art”, ce mercredi 10 avril. Elle comprend plus de 180 pièces d’art égyptien créées entre 4 400 et 2 650 avant J-C, c’est à dire bien avant les pyramides et hiéroglyphes.

Ces créations sont rares et n’ont pas été souvent exposées dans les musées. «  Les visiteurs familiers avec l’apparence des hiéroglyphes et des expressions artistiques égyptiennes plus tardives seront surpris par ces travaux d’antan, très différents dans l’échelle, le style et l’objet », commente la commissaire de l’exposition Diana Craig Patch.

Paysages, objets en forme d’animaux et d’humains… : les œuvres exposées sont diverses. Des thèmes comme la fertilité, le renouvellement et le chaos contre l’ordre se retrouvent au gré des objets. Les images d’hippopotames, de crocodiles, de tortues, de poissons, de bovins, d’éléphants, de babouins, de lions, d’autruches ou encore de serpents reviennent à plusieurs reprises. La représentation des animaux a, en effet, gagné en importance durant cette période, pour donner naissance plus tard aux symboles de la culture égyptienne. Certains animaux ont tout simplement disparu.

« Les périodes prédynastique et dynastique archaïque étaient des temps de grande créativité, avant que la forme égyptienne typique devienne codifiée. Pourtant, en raison de la rareté de ces objets et le manque d’inscriptions, nous ne pouvons pas toujours expliquer ce qu’ils signifiaient», explique Diana Craig Patch.

Infos pratiques:

The Dawn of Egyptian Art. Du 10 avril au 5 août 2012. Metropolitan Museum of Art. 6 East 82nd Street. Ouvert le vendredi et samedi de 9h30 à 21h. Le dimanche et du mardi au jeudi de 9h30 à 17h30. Fermé les lundis. Pour plus d’informations ici

Un peu de Justice à LA

Les stars françaises de la musique électronique, Justice, se produiront au Club Nokia. Le duo, composé de Gaspard Augé et Xavier de Rosnay, se définit comme un groupe de « musique chrétienne/club ».

Nos petits Français jouissent d’une belle popularité dans le monde entier. Des titres comme “We are your friends ou “D.A.N.C.E” font souvent l’objet de remix avec les chansons de Britney Spears, Justin Timberlake ou MGMT. Le groupe a décroché de nombreuses récompenses. En 2007, il a reçu le titre de groupe français de l’année aux MTV Europe Music Awards, puis un Grammy Award en 2009 pour le remix de l’année grâce à “Electric Feel” du groupe MGMT. Il a  également deux victoires de la musique à son actif, pour l’album de musiques électroniques ou dance de l’année, obtenus en 2008 et 2012.

 Infos pratiques :

Justice au Club Nokia. 800 West Olympic Blvd. Le 18 avril à 20h. Les tickets sont disponibles ici

Dovetail: un brunch étoilé dans l’Upper West Side

Non, l’offre gastronomique de l’Upper West Side ne se résume pas au Shake Shack de la 77eme rue, même si, chaque jour, des processions de carnivores patients convergent vers ce graal du consommateur de burgers. Si vous en doutez, je vous conseille vivement le brunch dominical de Dovetail, le discret voisin de Shake Shack.

Par un dimanche matin de mars, ensoleillé mais encore frisquet, je me trouvais devant la porte de verre fumé du restaurant, me demandant si j’allais succomber à l’appel d’un big mac amélioré ou partir à la découverte du brunch de Dovetail. Comme l’adresse figure parmi mes favorites en raison de son menu du dîner qui ne m’a jamais déçue, je décidais de pousser la porte.

Le brunch s’ouvre sur un élégant assortiment de canapés servi pour toute la table et une corbeille de pains chauds qui réveilleront n’importe quelle papille engourdie par trop de muffins rassis. Ces petites douceurs caractérisent d’ailleurs bien la cuisine de John Fraser (ancien du French Laundry et récemment étoilé par le Michelin) qui, sous des abords classiques voire un peu guindés, arrive à surprendre par la maîtrise de ses cuissons, la précision de l’assaisonnement et la fraîcheur de ses ingrédients.

Les crab benedict et l’omelette qui suivent sont à l’avenant. Les œufs sont parfaitement pochés, à la fois liquides et chauds, une combinaison pas évidente à trouver un dimanche midi ! La sauce hollandaise est soyeuse, légèrement épicée et la chair de crabe emballée dans une feuille de verdure rend le plat bien plus léger qu’à l’accoutumée. L’omelette est douce, mousseuse et marie intelligemment l’amertume du brie aux épinards frais. A la fois croustillantes, fondantes à souhait et délicatement dynamisées par quelques oignons acidulés, les excellentes pommes de terres qui accompagnent les plats (et si souvent réduites ailleurs à l’état de bouillie trop salée) valent à elles seules le détour.

Le dessert est aussi servi sous forme d’assortiment de classiques américains (cheese cake, ginger bread et chocolate pudding). Point d’esbroufe là non plus mais du plaisir à chaque bouchée. Le chocolate pudding dense, crémeux et surmonté de chantilly façon chocolat liégeois relancerait presque votre appétit pour un second round!

A la sortie, le soleil était toujours au rendez-vous, Central Park nous attendait pour une balade digestive. Voilà décidemment une bonne façon de fêter le retour du printemps. Les carnivores d’à côté, eux, attendaient toujours leur burger.

Infos pratiques:

Dovetail  – 103 west 77th street – 212.362.3800  – Brunch tous les dimanches de 11:30 à 14:30 – entrée, plat et dessert: $32 – Site http://dovetailnyc.com/

Retrouvez Sophie Wadoux et l’équipe de « Diner en ville » :
Website: http://dinerville.canalblog.com
Blog:http://tumangesquoi.canalblog.com