Accueil Blog Page 1546

Christophe Navel

0

Age et lieu de naissance : 36 ans, né à Nantes
Nationalité(s) : Française
Situation familiale : Marié, deux enfants
Ville/Pays de résidence : Québec, Canada
Études :

  • Ph. D. en sciences de l’éducation, Université Laval (2011)
  • Diplôme d’études supérieures spécialisé en gestion des organisations sportives, Université d’Aix-Marseille II (2002)

Profession : Président de Véli Coursiers Inc., PME spécialisée dans la livraison rapide et écologique de plis et colis en zone urbaine de Québec. (Prix de l’entrepreneuriat français au Québec en 2011)
Parcours politique :

  • Vice-président aux affaires externes de l’Association des étudiantes et des étudiants de l’Université Laval inscrits aux études supérieures  regroupant plus de 11 000 membres (de 2010 à 2012).
  • Directeur général du Mouvement Humanisation, mouvement éducatif et social visant la promotion d’une éducation centrée sur le processus de développement humain (de 2004 à 2010).

Internet et réseaux sociaux:
Site officiel: www.christophenavel.com
Facebook: Christophe Navel
Twitter: @ChristopheNavel
Notre portrait de Christophe Navel:
“Christophe Navel: ni droite ni gauche”

Une Obama à l'affiche de l'African Film Festival

Pour la 19ème année consécutive, le Lincoln Center présente le Festival du Film Africain de New York. Cette année, le thème de ce rendez-vous sera “le retour au pays” puisque les films au programme explorent chacun la notion de “chez-soi” et de “patrie”.

Lors de la soirée d’ouverture, le sublime “Mama Africa” sera projeté. Retraçant la vie de Miriam Makeba, la star sud-africaine de la world music, le film se focalise sur son exil aux Etats-Unis à cause de ses positions anti-apartheid. Autre film central de cette programmation: “Relentless”, qui raconte la passion destructrice entre un soldat nigérian au Sierra Leone et une autochtone mutilée par les rebelles. Récompensé au festival du film panafricain de Los Angeles, le film “Elza” de Mariette Monpierre, à propos d’une mère guadeloupéenne élevant seule ses enfants, sera aussi à l’affiche. Last but not least, “The Education of Auma Obama” (ci-dessus), biographie intimiste et captivante de la demi-soeur de Barack Obama, militante féministe au Kenya, sera également proposé.

Infos pratiques :

African Film Festival of New York, du 11 au 17 avril au Lincoln Center. Entrée à $9,75. Site ici

Hollande le "Nice Guy" contre "Lucky Sarko"

Affichage officiel, spots télévisés, règles contraignantes sur l’égalité du temps de parole : ce lundi 9 avril marque le début de la campagne officielle. La présidentielle française, « hargneuse et torturée » selon The Christian Science Monitor, continue à remplir les pages de la presse américaine. Laquelle vire… à gauche. La preuve : le portrait que le site d’information brosse de Jean-Luc Mélenchon. Selon CSM, il serait l’incarnation de « la voix authentique de la Révolution Française », d’un « nationalisme d’extrême gauche qui peut attiser les foules ».  Le bouillonnant candidat du Front de Gauche aurait parfaitement compris les attentes des Français, lui : ni « l’identité nationale » ni « l’arrestation des musulmans » mais « l’emploi, le logement et les retraites ». Il « agite ses poings, méprise les élites et appelle à une insurrection civique », note le Monitor. François Hollande aussi intéresse. Selon le Washington Post, « l’anodin-monsieur-tout-le-monde intellectuel » a « beaucoup de choses que le président actuel Nicolas Sarkozy n’a pas ». A commencer par une certaine adéquation avec la culture française : « Hollande, 57 ans, puise dans une population française qui se méfie de la finance internationale, lasse de Nicolas Sarkozy « bling bling » ». « M. Nice Guy » doit pourtant se méfier du « charismatique Mélenchon » qui « complique le calcul politique ». Le journal conclut tout de même que la France semble prête « pour un président socialiste

Pas de jaloux, « Lucky Sarko » (titre d’un article sorti lundi 9 avril dans le Huffington Post) aurait une bonne étoile perchée sur la tête. L’article donne trois raisons qui le prouvent. Premièrement, l’affaire Strauss-Kahn l’aurait sauvé. Deuxièmement, « le drame de Toulouse » l’a aidé. Et troisièmement, son discours droitier trouve un écho dans l’opinion publique française. Ainsi, pour le site, la xénophobie serait «croissante » en France et il y aurait des « préjugés » contre les musulmans. Dans « les années 30 », la droite a fait « des juifs, les ennemis de l’humanité » et aujourd’hui « les coupables présumés sont des musulmans», note le HuffPo.

Un constat avec lequel Steven Erlanger, correspondant du New York Times à Paris, serait sans doute d’accord. Dans un article, il donne la parole à un musulman français: M. Haidari, adjoint au maire pour la jeunesse et aux sports dans les 1er et 7eme arrondissements de Marseille et membre du PS. Celui-ci souligne que « la classe politique dans son ensemble à un problème avec l’islam ». La France, dont le modèle républicain est censé être incompatible avec le communitarisme à l’américaine, finit par le recréer chez elle: « La discussion permanente autour de l’islam fait que les musulmans se sentent encore plus ancrés qu’avant dans une identité distincte. » Il faut d’ailleurs croire que ce modèle américain a du bon, car le Times ne manque pas de noter que M. Haidari a effectué en 2010 un voyage à Chicago sur invitation de l’Ambassade des Etats-Unis. Et bien sûr « c’étaient les meilleures semaines que j’ai jamais passées », partage-t-il.

Du modèle républicain, laïc, français, il en est également question dans l’édition américaine du site d’information Slate, à travers l’article controversé de Rachael Levy, « Juif ou français: il faut choisir ». La journaliste américaine qui a vécu ces quatre dernières années en France s’attaque à la laïcité: « Ce que les Américains croient souvent être la simple version française de la séparation de l’Eglise et l’Etat est en fait diamétralement opposée à la liberté de religion américanisée. Bref, tandis que les Américains valorisent la liberté de religion, les Français valorisent être libérés de la religion ». Ainsi, parce qu’elle engendrerait  l’ignorance entre les confessions, la dévotion « presque religieuse » du pays à la laïcité serait une « explication partielle du racisme et de l’antisémitisme » qui gangrènent la société française. Et de retracer des décennies de déclarations et d’actes implicitement ou explicitement antisémites pour conclure que la tuerie de Toulouse, dans un collège juif de la ville, n’était pas une surprise pour elle: « Quand j’y habitais, la France semblait être un baril d’intolérance têtue. Si cela est vrai presque 70 ans après l’Holocauste, il n’y pas de raison de penser que cela s’arrangera». Sans surprise, l’article a suscité une avalanche de réactions, dont celle d’Eric Leser, un des fondateurs de Slate, sous la forme d’une tribune intitulée « Français et juif, ma réponse à «Juif ou français, il faut choisir». « Je suis juif, je suis bien plus âgé que Rachael Levy et suis profondément attaché à mon pays et à la laïcité. » Il répond point par point aux arguments de l’auteure en défendant la laïcité, qui « a pour immense vertu de faire sortir cet affrontement (entre des religions qui par definition detienne toutes LA vérité) de l’espace public».

Des concerts de jazz dans des ateliers d'artistes

Fan d’art contemporain et de jazz ? Jazz Art Live est pour vous ! La soirée est l’initiative d’une Française amatrice de jazz qui travaille dans le milieu de l’art depuis longtemps. Le déclic s’est fait grâce au coup de pouce d’un de ses amis, féru d’art et propriétaire d’un immeuble à Chelsea (rebaptisé 551arts le temps des soirées) composé exclusivement d’ateliers d’artistes. Ce lieu insolite lui est apparu comme l’endroit idéal pour organiser des soirées originales réunissant ses deux passions : l’art contemporain et le jazz.

Offrant au public l’avantage inédit de pouvoir assister à des concerts dans une ambiance intimiste tout en visitant les lieux de travail d’artistes reconnus, les soirées Jazz Art Live font inévitablement penser à Andy Warhol et sa célèbre Factory.

Les soirées Jazz Art Live sont aussi un bon moyen de promouvoir le jazz francophone et faire découvrir, au pays de Louis Armstrong, Billie Holiday ou Duke Ellington, de jeunes prodiges gaulois comme la chanteuse Cyrille Aimée (en photo ci-dessus) qui se produira en concert avec son groupe lors de la soirée du jeudi 12 avril. Les fins gourmets ne seront pas en reste : des dégustations de charcuteries et de vins français sont aussi au programme.

Infos pratiques:

“Jazz Art Live” –  551 Arts au 551 West 21st Street (between 10th & 11th Ave) le jeudi 12 avril  à 19h30. Concert au 3ème étage. Prix: $25 dollars. Billets disponibles ici . Site ici

L'Europe unie… sur grand écran

Les centres culturels roumain et tchèque de New York, en collaboration avec ceux de 23 autres pays européens, présentent la quatrième édition de “Disappearing Act : European Film Festival” à New York du 11 au 22 avril.

Cette année, la programmation comporte de nombreux films primés dans des festivals internationaux. Le film d’ouverture sera “The System” (ci-contre), un long-métrage allemand de Marc Bauder qui raconte l’histoire d’un jeune homme ambitieux qui décide de fouiller dans son passé afin de découvrir les raisons de la mort de son père.

Plusieurs films français sont également annoncés comme “Memory Lane” de Mikhael Hers, adapté d’un roman de Patrick Modiano. Il retrace le destin de sept amis qui se retrouvent fortuitement dans la ville de leur enfance. Egalement au programme, “The Mouth of golf”, long-métrage franco-italien entre fiction et documentaire, autour de Vincenzo Motta, un truand repenti. “Our beloved month of August”, film familial portugais nominé dans la catégorie meilleur film étranger aux Oscars en 2008, sera également projeté.

Infos pratiques :

«Disappearing Act : European Film Festival», du 11 au 22 avril, au IFC Center, 323 6th Avenue. Soirée d’ouverture à $13. Infos ici

Le sport universitaire aux USA, ça me dit !

Qu’est ce que le basketteur  Shaquille O’Neal, le golfeur Tiger Woods et le tennisman John McEnroe ont en commun ? A part d’en avoir dans les jambes, ils en ont aussi dans la tête : ils sont tous les trois passés par la case « université » avant de réaliser la carrière qu’on leur connaît.

C’est pour permettre à de jeunes européens de marcher dans les pas de ces stars que Benoît Matival, 27 ans, ancien joueur de tennis à niveau avancé, a co-fondé OverBoarder en 2007, avec son ami Dennis Mertens, sportif de haut niveau. La société fait le lien entre jeunes sportifs et universités américaines pour faciliter l’obtention de bourses. Environ une centaine de « gars », comme M. Matival les appelle (il y a aussi des filles, précise-t-il) sont admis chaque année. Parmi les sports les plus populaires, il y a le tennis, le basket et le soccer… mais aussi le cheerleading ou le rodéo. “C’est une bonne alternative pour les jeunes sportifs qui veulent allier passion et études, ou qui ont peur de s’engager directement dans la voie professionnelle car très peu de personnes arrivent à vivre de leur sport”, note Benoît Matival.

Le sport aux Etats-Unis, c’est aussi une expérience unique. M. Matival l’a vécue aux premières loges. Natif de Lièges, il a partagé sa scolarité entre la Belgique et la France. C’est lors d’une année d’études à Louisiana State University (LSU) qu’il se rend compte que le sport n’est pas qu’un passe-temps à l’université américaine. Stades d’une capacité de plusieurs dizaines de milliers de personnes, retransmission des matches en direct à la télévision, produits dérivés : le sport universitaire aux Etats-Unis est un vecteur d’excellence. « Les résultats sportifs des équipes universitaires sont publiés dans les journaux locaux et les gens sont toujours tous très attachés à leur université. Plus une université a de bonnes équipes, meilleure sera sa réputation », souligne-t-il.

Mais pour beaucoup de jeunes sportifs européens, le rêve américain parait souvent bien loin. Les niveaux requis, les frais d’inscription exorbitants pour les universités les plus prestigieuses comme Harvard ou Yale, et la question de l’équivalence des diplômes sont autant d’obstacles qui se posent à eux. OverBoarder veut les contourner en faisant la promotion de talents auprès des coaches, qui décideront de l’attribution de la bourse et son montant. Seule condition : avoir un très bon niveau scolaire et réaliser des performances sportives susceptibles d’intéresser l’entraîneur.  “Chaque sportif est accompagné de A à Z. Nous les aidons à préparer le TOEFL et le SAT, nous contactons les coaches et gérons les candidatures. Nous suivons aussi avec précision le parcours de chaque jeune après son admission, précise Benoît Matival. Un accompagnement qui ne doit pas faire oublier l’essentiel : sur le terrain, ce sera à eux de jouer.

Visiter le site d’OverBoarder ici

Quand l'obsession de la réussite tue l'amour

Une fois encore, il se retrouve au bord du lit. Incapable de s’endormir, il rumine la même question : « Pourquoi je n’y arrive pas ? ». Elle fait mine de ne pas être vexée et dit : « C’est pas grave, tu sais ».  Au fond, elle se demande : « Qu’est-ce que j’ai fait pour qu’on en arrive là ?» C’est l’incompréhension qui les envahit d’abord, le sentiment d’échec qui les domine ensuite. Il me confie : « Je ne suis pas capable d’offrir à l’autre le plaisir que je lui dois ». Voyez comme le plaisir est devenu un devoir et la jouissance, la mesure de la réussite. Un tel objectif induit inexorablement des inquiétudes : « Suis-je assez belle » – entendez “excitante” ?  -, « serai-je à la hauteur ? » – entendez “durerai-je assez longtemps ?

Derrière le souci affiché de se préoccuper du plaisir de l’autre, ils sont chacun obsédés par leur propre personne. Se croyant jugé sur ses performances, chacun s’observe soi-même au lieu d’être à l’écoute de l’autre et s’applique à bien faire ce qu’il pense devoir faire… Autant d’attitudes qui ont un impact directement négatif sur l’union sexuelle. Et une fois l’échec vécu, la confiance en soi diminue, le sentiment d’insécurité, d’être abandonné, surgit et la peur de récidiver revient, amplifiant le stress qui, à son tour,  accroît le problème. Enfermé dans cet infernal cercle vicieux, trois options s’ouvrent à eux pour essayer de s’en libérer. Mais serviront-elles leur amour ?

Une première issue : l’abandon progressif des unions sexuelles. Chacun anticipe la déception et use de différentes stratégies pour fuir ce moment. Les uns se donnent à corps perdu dans leur travail, les autres à leurs enfants ou dans des activités en tout genre. Les moindres maux de tête ou fatigue passagère deviennent le prétexte idéal pour remettre à plus tard l’invitation à se retrouver. Et moins ils s’unissent, plus l’acte sexuel devient une montagne insurmontable qu’ils idolâtrent et contemplent avec effroi. Comment ne pas alors se dégonfler ? Les personnes perfectionnistes tombent presque systématiquement dans cette impasse ne supportant pas les défauts, l’imperfection et les ratés qui font inévitablement partie de la sexualité et des relations humaines. « Rassurez-vous ! C’est normal ! » Ce sont des premières paroles qui libèrent d’un poids introduit par le sentiment d’échec. Revenir sur le fonctionnement du désir et du plaisir, réintroduire la sexualité dans une dynamique relationnelle, sortir de la logique d’efficacité et apprendre à lâcher prise constituent mes principaux échanges avec ceux pour qui dédramatiser, c’est soulager.

Une deuxième issue : l’isolement. La peur de l’échec et de son lot de disputes interminables, frustrations, honte et culpabilité, conduit aussi au rejet de l’autre. « Après tout, on est jamais mieux servi que par soi-même ! » En terme de plaisir immédiat et efficace, ça ne semble pas tout à fait faux. Chacun, à sa manière, s’engouffre dans cette brèche y trouvant une certaine consolation, un palliatif à l’insatisfaction. Le calme dans le couple semble revenir, les attentes disparaissant progressivement. Mais en réalité, ils s’enferment dans une logique où le plaisir est recherché pour lui-même et le sexe se réduit à une pulsion à satisfaire. Comment dès lors se reconnecter ? Justement, en se retrouvant de manière désintéressée ! Comment faire ? En s’accordant des moments de « pause ».  En caressant le corps de l’autre excepté ses zones érogènes, l’objectif n’est plus la recherche du plaisir sexuel mais la découverte d’un plaisir sensuel. Il n’y a pas de performance à atteindre, de désir à satisfaire. Il y a simplement à être présent à ce que l’on ressent.

Une troisième issue : l’infidélité pour se tester. L’objectif avoué et parfois même proposé ou approuvé par le conjoint est de s’essayer dans d’autres conditions. L’expérimentation permettra de savoir si le « blocage » vient de soi ou de l’autre. L’idée est séduisante, elle sera très certainement concluante. La raison est simple. Le changement d’environnement et de rôle casse le cercle vicieux dans lequel le couple s’est installé, dégage l’angoisse de ne pas y arriver et révèle de nouvelles potentialités. Enfin… dans un premier temps. Quoiqu’il en soit, l’infidélité en elle-même blesse considérablement celui qui avait reçu la promesse d’être l’unique, plus encore dans cette situation d’insatisfaction et de culpabilité. Pourquoi donc ne jouer ensemble à se redécouvrir autrement? Changer le lieu, l’heure, la manière de séduire et de faire l’amour permet de sortir des habitudes associées à l’échec et la déception.

Pour « débloquer » le corps, mon travail consiste principalement à corriger les croyances et les connaissances sur le fonctionnement de la sexualité. Il va donc falloir désapprendre à se comporter comme un « bon élève », sortir de la logique « réussite-échec » pour entrer dans un « lâcher prise » et penser « échange » plutôt que « performance ». Un défi parfois inquiétant mais efficace et ô combien bénéfique.

Visiter le site de Thérèse Hargot-Jacob ici
Avertissement: Thérèse Hargot-Jacob est sexologue à New York. Ses chroniques sur French Morning s’inspirent de sa pratique professionnelle, mais les témoignages individuels qu’elle rapporte sont modifiés de manière à préserver l’anonymat de ses clients. Ce qui se dit dans son cabinet reste dans son cabinet!

Un show très suisse pour Benjamin Millepied

Le ballet du Grand Théâtre de Genève débarque pour la première fois à Los Angeles pour un spectacle époustouflant mélangeant trois oeuvres de danse classique : “Le spectre de la Rose” et “Les Sylphides”, chefs d’oeuvre des ballets russes, dont la musique a été respectivement composée par Carl Maria von Weber et Frédéric Chopin, et “Amoveo”, une création originale du Ballet de l’Opéra de Paris. Ces trois mouvements de danse ont été chorégraphiés par Benjamin Millepied, danseur français émérite, qui s’est récemment fait connaitre du grand public pour son travail sur le film oscarisé “Black Swan” de Darren Aronofsky, avec Natalie Portman.

Infos pratiques : 

Ballet du Grand Théâtre de Genève, les 13, 14 et 15 avril au Dorothy Chandler Pavilion, 135 North Grand Avenue. Tickets entre $34 et $125. 

"La Couleur Pourpre", une histoire de femmes

La célèbre comédie musicale de Broadway “La Couleur Pourpre” est jouée au Celebration Theatre de Hollywood. Basée sur le roman d’Alice Walker, qui a été popularisé dans les années 90 par le célèbre film de Steven Spielberg avec Whoopi Goldberg, “La Couleur Pourpre” raconte l’histoire de Celie, une jeune fille noire qui vit dans le sud des Etats-Unis dans les années 1900. Travailleuse dans une plantation de coton, la jeune femme subit les humiliations répétées de son mari qui la bat et la viole. En rencontrant la maitresse de son mari, elle va se rendre compte qu’elle doit se libérer de ses chaines et conquérir son indépendance. La comédie musicale a été recompensés de multiples Tony Awards.

Infos pratiques :

La Couleur Pourpre, jusqu’au 26 mai au Celebration Theatre, 7051B Santa Monica Boulevard. Entrée à $34. 

Vote en ligne: mon ordinateur est-il compatible?

Avis aux votants électroniques. Le Quai d’Orsay a annoncé la mise en place de « MonVoteSecurisé », un service qui permet aux Français qui envisagent de voter par Internet aux prochaines législatives (2 et 16 juin prochains) de vérifier la compatibilité de leur ordinateur avec les normes de sécurité requises pour garantir l’anonymat et l’intégrité du scrutin.

Selon le Ministère des Affaires étrangères (MAE), cet outil va vérifier votre java (la technologie permettant de sécuriser et anonymiser votre ordinateur), votre navigateur Internet et le système d’exploitation de votre ordinateur. « En quelques instants, vous saurez si votre ordinateur vous permettra de voter par Internet, ou éventuellement ce que vous pouvez faire pour le mettre à jour et le rendre compatible », souligne le ministère dans un communiqué.

Le vote électronique est la grande innovation de cette élection législative des Français établis hors de France. Un test grandeur nature, réalisé fin janvier, avait permis de déterminer que ce mode de scrutin n’était pas au point. Seul 30% des 15 000 volontaires mis à contribution pour ce vote-test avaient pu mettre leur bulletin virtuel dans l’urne au premier tour. Le vote par Internet sera pourtant essentiel pour les électeurs français du Canada, qui ne pourront voter que dans leurs locaux consulaires ou à l’Ambassade.

Se rendre sur «MonVoteSecurisé» ici 

Lancer mon entreprise, leçon n°1

L’Association des Amis des Grandes Ecoles Françaises à New York (AAGEF) organise une table ronde autour du thème de l’entreprenariat. François Janson (Holland & Knight LLP), Alexandre Winter (LTU Technologies), Thomas Ferré (Tomi Otee) et Serge Seguin (A Safer Group), créateurs d’entreprise, viendront parler de leurs expériences. Et peut-être susciter des vocations ! La discussion sera animée par Yves Coleon, président de Transmark Partners.

Infos pratiques :

« Entrepreneurship : You too can do it », le 12 avril de 18h à 20h, à Holland & Knight LLP, 32 West 52nd Street. Entrée libre. Site ici

Ralph Lemon, chorégraphe du choc des cultures

Le Studio Museum de Harlem consacre une exposition au chorégraphe américain Ralph Lemon. Elevé dans un milieu religieux, Ralph Lemon a très tôt aiguisé sa créativité artistique. Il a d’abord été peintre, puis écrivain. C’est la chorégraphe Meredith Monk qui lui fera découvrir que le mouvement physique peut être un moyen d’expression. En 1995, il a fondé la prestigieuse compagnie de danse Cross Performance avec laquelle il s’est attelé à réaliser le projet de sa vie, “The Geography Trilogy”, une série de performances artistiques ayant pour thème le choc des cultures.

Infos pratiques : 

Ralph Lemon, 1856 Cessna Road”, jusqu’au 27 mai au Studio Museum, 144 West 125th Street. Entrée à $7.