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Nada Surf, encore et toujours

Le groupe de rock américain, formé en 1992 à New York, revient au bercail pour deux concerts : un à Manhattan et l’autre à Brooklyn. Connus mondialement, Matthews Caws, Daniel Lorca et Ira Elliot ont déjà réalisé six albums. Leurs chansons ont servi de bande son dans des séries télévisées américaines populaires comme « How I met your mother », « Heroes » ou encore « Newport Harbor ». Le groupe a effectué des tournées dans le monde entier (Etats-Unis, Canada, Europe, Australie et Brésil). En 2007, « Always Love », l’une de leurs chansons les plus populaires, a été reprise par America, groupe légendaire des années 1970, dans son album « Here & Now ». Leur dernier disque en date, « If I Had a Hi-fi », est un disque de reprises. Il est sorti en juin 2010.

Infos pratiques :

Samedi 7 avril à 19h au Webster Hall. 125 East 11th Street. Tickets c’est ici. Dimanche 8 avril à 20h au Music Hall of Williamsburg. 66 North 6th St., Brooklyn. Tickets ici

L'âge impressionniste à Fort Worth

Le Kimbell Art Museum de Fort Worth accueille jusqu’au 17 juin la collection du Sterling and Francine Clark Art Institute de Williamstown, dans le Massachusetts : 73 tableaux dont 21 Renoir et six Monet montrés aux côtés d’œuvres de Degas, Manet, Pissarro, Sisley, Morisot, Gauguin et Toulouse-Lautrec, entre autres impressionnistes français qui avaient la préférence des Clark.

Composé d’un héritier de l’empire des machines à coudre Singer et d’une membre de la Comédie-Française, ce couple « a assemblé dans ses maisons de Paris et New York l’une des plus belles collections de peintures, sculptures et dessins du début du vingtième siècle », affirme le Kimbell Art Museum. Pour la découvrir, les visiteurs peuvent opter pour des visites individuelles ou avec un guide, des ateliers et/ou des conférences.

Infos pratiques :

“The Age of Impressionism”, du mardi au dimanche jusqu’au 17 juin au Kimbell Art Museum, 3333 Camp Bowie Boulevard, Fort Worth. Entrée : Zéro à quatorze dollars, moitié prix le mardi et de 17h à 20 heures le vendredi. Renseignements au 817-332-8451 ou sur le site internet du musée.

Nicolas Sarkozy, "que je connais si bien"

Rangs de perles ou casquettes de baseball: une soixantaine de personnes a fait le déplacement à l’Ecole internationale de Cambridge, vendredi soir, pour écouter le candidat Lefebvre. Quelques étudiants font baisser la moyenne d’âge d’un public plutôt âgé. Certains sont venus de loin, comme Kevin, banquier près de Marblehead, «pour l’atmosphère plus intime, gagner un peu en flair avant de voter».

Frédéric Lefebvre arrive, serre quelques mains, entame son discours. «Mes chers compatriotes». Après une introduction sur le choix de la ville de Boston qui vaudra au candidat UMP quelques soupirs -«c’est un cours d’histoire?» -, M. Lefebvre évoque les présidentielles. Il insiste longuement sur le bilan de Nicolas Sarkozy, un homme « que je connais si bien», avec qui il partage «une relation si particulière, si profonde». Le candidat parle de «la France conquérante que l’on aime, celle qui brille à l’international», de «la Révolution en cours», qu’il oppose à «l’immobilisme» et au «vide des idées de la gauche».

Il entre ensuite dans le vif du sujet: «Le changement ne se décrète pas, il se traduit en actes. Vous allez choisir un député pour vous faire entendre». Mais il se garde de détailler ses propositions, évoquant seulement le «nécessaire gain de temps dans les démarches administratives», la gratuité de la scolarité, les impôts «justes», à son «engagement personnel» : «J’aurai l’occasion de m’adresser à vous au long de cette campagne pour vous faire des propositions».

«Les multiples liens» avec les Etats-Unis

Un frère qui lutte contre un deuxième cancer et qui connaît donc bien les problématiques de santé américaines, un cousin en Californie dont les amis ont subi de plein fouet les conséquences de la crise… les nombreuses mentions aux membres de sa famille qui lient M. Lefebvre aux Etats-Unis n’auront échappé à personne. A ses détracteurs, il répond: «On me reproche de ne pas vivre ici. Mais où devrais-je vivre? A Boston? A New York? A Santa Barbara? A Montréal (…). Défendre vos intérêts, c’est à Paris que ça se passe.»

Son expérience politique est au centre du discours, opposée à celle de son adersaire socialiste, Corinne Narassiguin, qu’il ne «connaissait pas il y a encore quelques semaines».

Pour Stéphane, un étudiant en engineering, «on parle beaucoup d’anti-sarkosysme primaire mais je trouve que Frédéric Lefebvre n’est pas mal non plus dans l’anti-hollandisme primaire… Ce soir, on a beaucoup tapé sur la gauche mais pas tellement fait de propositions».

Kevin, de Marblehead, ne regrette pas d’avoir fait le déplacement: «Il est convainquant, je l’ai trouvé sincère». Malgré l’incident qui a marqué la rencontre – une supportrice de son adversaire Julien Balkany a été encerclée par les agents de sécurité – le message clé de M. Lefebvre est passé: «Sa proximité avec Nicolas Sarkozy n’est pas négligeable».

Incident au lancement de campagne de Frédéric Lefebvre

La soirée de lancement de la campagne de Frédéric Lefebvre à l’École Internationale de Cambridge vendredi soir aurait dû être calme : un public d’une soixantaine de personnes majoritairement ralliées à sa cause, un candidat «plutôt accessible» selon les militants, un buffet «fait maison», presque un petit air de fête de famille.

C’était sans compter la présence de Valérie Labasse, militante pour la candidature de Julien Balkany, candidat indépendant issu de la majorité, qui avait  lancé sur sa page facebook plusieurs piques au candidat Lefebvre ces derniers jours. «Il faut qu’on se parle», lance-t-elle derrière son froufrou blanc au secrétaire d’Etat en arrivant dans la salle. La sécurité n’est pas loin. Ostensiblement agacé, Frédéric Lefebvre ignore l’interpellation, une esquive que Mme Labasse critique vertement avant de s’asseoir. Le ton est donné.

Au terme de son discours, Frédéric Lefebvre ne prend pas de questions, sentant venir le scandale auquel pourraient donner lieu les interventions de Mme Labasse: «Je vous propose à tous de venir me parler autour de ce buffet… si attirant!»

Madame Labasse s’indigne («ça veut tout dire!»), se dirige vers le candidat descendu de l’estrade, puis c’est la confusion, elle est rapidement encerclée dans un coin par la sécurité et des policiers américains. «Ici, ce n’est pas la France, Madame». Elle repartira en pleurs, dénonçant «l’injustice». «Vous allez le payer!»

«Paris avait pris note des menaces et anticipé depuis l’aéroport…», explique la direction de l’Ecole. «Les services de sécurité du Ministre avaient prévenu la police locale pour qu’elle intervienne rapidement en cas de problème». La garde rapprochée du candidat UMP affirme en effet «avoir du travail».

Los Angeles attend Godot

Le metteur en scène américain Michael Arabian a adapté la célèbre pièce de théâtre absurde de Samuel Beckett, “En attendant Godot”. Deux vagabonds, Vladimir et Estragon, se retrouvent sur scène, dans un non-lieu (« Route de campagne avec arbre ») à la tombée de la nuit pour attendre « Godot ». Cet homme – qui ne viendra jamais – leur a promis qu’il viendrait au rendez-vous. Sans qu’on sache précisément ce qu’il est censé leur apporter, il représente un espoir de changement. En l’attendant, les deux amis tentent de trouver des “distractions” pour faire passer le temps. Si la pièce avait fait scandale à l’époque de sa sortie, c’est aujourd’hui l’une des plus jouées du répertoire français.

Infos pratiques : 

En attendant Godot, jusqu’au 22 avril au Mark Taper Forum, 135 North Grand Avenue. Tickets de $45 à $55. 

Michael Jackson inspire le Cirque du Soleil

Le Cirque du Soleil présente un nouveau show dédié au légendaire Michael Jackson. “The Immortal World Tour” fait escale les 3, 4 et 5 avril à New York. Le spectacle est un mélange de projections, de danses, de musiques et de fantaisie. Objectif: entrer littéralement dans la tête du chanteur pour découvrir son univers créatif et ses sources de créativité. Un spectacle à ne pas manquer, comme tous les autres.

Infos pratiques :

Michael Jackson “The Immortal World Tour” by Cirque du Soleil. Le 3, 4 et 5 avril 2012. 20h. Madison Square Garden. $54.50 à $179.50. Informations et tickets ici

 

Chez les lycéens texans, un concours qui rend le français sexy

Ils sont impatients d’en découdre à coup d’exercices de grammaire et de compréhension orale. De mesurer leurs performances dans différentes disciplines académiques (culture, analyse d’images, interprétation théâtrale, lecture de prose et récitation de poésie françaises), mais aussi en bande dessinée, en vidéo et en foot. Ils, ce sont près de 1 000 lycéens texans réunis ce vendredi 30 et samedi 31 mars au Texas French Symposium, organisé cette année à Spring, dans la région de Houston. Leurs connaissances en français et en cultures francophones seront également testées lors d’un jeu type Question pour un champion ou Jeu des milles euros baptisé Baccalauréat.

Des dizaines de professeurs, de nombreux parents et quelque 125 examinateurs bénévoles, principalement issus de la communauté francophone de Houston, sont mobilisés pour ce grand raout. « Que je sache, le Texas French Symposium n’a pas d’équivalent dans les autres Etats.  Il y a un concours de ce genre en Californie, mais il n’a pas la même ampleur », souligne Susan Dworaczyk, l’enseignante de la Klein Oak High School (et chef du département de langues de l’établissement) qui préside l’association éponyme organisant l’évènement.

Plus de 80 000 élèves texans apprennent le français

A la différence du Grand concours organisé par l’association américaine des professeurs de français (ou AATF, pour American Association of Teachers of French), le Texas French Symposium n’est pas ouvert aux élèves dont le français est la langue maternelle. Cette manifestation née en 1964 à la Mac Arthur High Scool de San Antonio (et qui en est donc à sa 48e édition !) traduit réellement l’engouement toujours renouvelé des Texans, élèves comme professeurs, pour la langue française et les cultures francophones.

Dans cet Etat frontalier du Mexique, l’espagnol est bien entendu la première langue enseignée après l’anglais. A la Klein Oak High School, qui accueille le rassemblement cette année, l’enseignement du français ne concerne ainsi que 300 élèves sur les 4 000 que compte le lycée.

De plus, à la suite des coupes opérées dans les budgets destinés à l’enseignement des langues étrangères depuis deux ans, les professeurs de français doivent se battre pour le maintien de leur enseignement. Le Texas French Symposium invite d’ailleurs les enseignants à prendre les armes (pédagogiques) pour défendre leur matière… en inscrivant leurs élèves à la compétition.

Il n’empêche ! Plus de 80 000 élèves texans apprennent le français, selon la Texas Education Agency. Certes, seules quelques centaines d’entre eux dépassent le niveau débutant. Mais des dizaines de milliers d’enfants sont exposés aux cultures francophones dans tout l’Etat, généralement pendant deux années d’affilée. Et « les gagnants du Texas French Symposium ont une assez bonne maîtrise de la langue », signale Susan Dworaczyk.

Dix voyages en France à gagner

Depuis qu’elle a commencé à emmener des groupes d’élèves en France, limités à quarante personnes, il y a neuf ans, la présidente de l’association constate « une grande différence de motivation entre les étudiants participants et les autres. Le Symposium permet aux professeurs de français de se faire un réseau, les aide à construire leur programme d’enseignement, lui donne une raison d’être. Mais il a également un aspect divertissant pour les élèves et il les amène à s’engager dans leur enseignement de français ». Surtout qu’avec l’aide du gouvernement français, les dix meilleurs partiront trois semaines en immersion dans l’Hexagone cet été.

Dallas au rythme du ciné en français

Le réalisateur camerounais Jean-Pierre Bekolo, également professeur de cinéma aux Etats-Unis, sera vendredi 13 avril à Dallas, en clôture du French Film Festival organisé à la Southern Methodist University. Il présentera le film qui l’a révélé à Cannes, en 1992 : “Quartier Mozart”, sur une jeune femme transformée en homme à sa demande pour observer de l’intérieur les mœurs machistes de ses contemporains .

Le film de Caroline Bottaro, “Joueuse” (avec Sandrine Bonnaire), sur l’obsession d’une femme de chambre pour les jeux d’échecs, sera montré mardi 10 avril.

Le festival fera aussi la part belle aux documentaires, avec les projections dès le samedi 31 mars de “Des Dieux et des hommes”, sur les moines de Tibhirine, et le 3 avril, de “Nos enfants nous accuseront”, sur l’alimentation bio à la cantine. Toutes les séances ont lieu à 19 heures.

Infos pratiques :

16th Annual French Film Festival jusqu’au 13 avril au Hughes Trigg Student Center de la Southern Methodist University, 3140 Dyer Street à Dallas. Entrée gratuite. Renseignements sur le site internet du Dedman College.

Un tournoi de pétanque à Austin

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Le HOT Petanque Club (HOT pour Heart of Texas Petanque Club) organise son quatrième tournoi annuel dimanche 1er avril à Austin, à partir de 9 h 30 (inscriptions à 9 heures). Créé en 2008 pour prolonger les parties de pétanque organisées toutes les deux semaines à la French Legation, ce club vise à introduire un peu de compétition dans cette discipline trop peu souvent considérée comme un sport. Une buvette, des stands alimentaires et des activités pour enfants devraient toutefois assurer la détente de tous les participants.

Infos pratiques :

4th Anual HOT Open Petanque Tournament, le 1er avril à partir de 9 h 30 au Mueller Browning Hangar, 4550 Mueller Blvd, Austin. Inscriptions : 15 à 20 dollars. Renseignements au 512-468-0957 ou sur le site internet du club.

Les diamants éternels d'Erica Weiner

Si vous pensez que le diamant est le meilleur ami de la femme et que vous prenez tous les jours votre petit déjeuner devant Tiffany’s, ce bon plan devrait vous réjouir. La joaillière Erica Weiner solde ses créations de 20% à 50% et son stock de bijoux vintage à 20%. Pionnière dans l’industrie du bijou fabriqué à partir de pièces anciennes, la New-yorkaise a réussi à bâtir sa petite entreprise en multipliant les collaborations, avec la marque de vêtement casual Club Monaco notamment. Les pièces vintage sortent de l’ordinaire : certains colliers sont par exemple composés à partir d’anciens décapsuleurs ! Erica Weiner, 173 Elizabeth Street, du 30 mars jusqu’au 1er avril.

Attention bonne affaire : Keira Knigthley et Gwyneth Paltrow en sont fans ! Passés maître dans l’art de la customisation des vêtements, les créateurs Sonja Rubin et Kip Chapelle, fondateurs de la marque Rubin Chapelle, soldent leur stock à 70%. De quoi faire plaisir aux petites bourses puisque la célèbre robe en soie drapée, qui a fait le succès de la marque, passe de $980 à $175. Rubin Chapelle, 410 West 14th, du 28 au 30 mars.

Selon New York Magazine, les soeurs Mary et Michelle Mangiliman sont les femmes les mieux habillées de la Grosse Pomme. Propriétaires du magasin Dalaga, situé à Greenpoint, les deux créatrices ont plusieurs règles d’or : soutenir les créateurs locaux, être éclectique dans le choix des vêtements proposés et les vendre à des prix abordables. Pari réussi pour le duo qui fait plaisir à ses fans en soldant toutes les robes en boutique à 15%. Dalaga, 150 Franklin Street, du 30 mars jusqu’au 1er avril. 

On ne le dira jamais assez mais les imprimés ethniques sont la grande tendance de cette saison printemps-été 2012. Si vous n’avez toujours pas fait votre shopping ou si vous n’avez pas encore trouvé la robe idéale, direction Tucker by Gaby Basora qui solde sa collection à 75% le temps d’un week-end. Tucker by Gaby Basora, 255 West Broadway (au croisement de Broom Street), du dimanche 1er avril au lundi 2 avril.

Les régions de France se mobilisent à New York

«Les langues régionales sont condamnées à mort, si on ne fait rien ». Thierry Kranzer, nouveau président de l’Union Alsacienne de New York, ne mâche pas ses mots.

Alors que ce samedi 31 mars, aura lieu, en France, une journée d’action nationale en faveur de la défense des identités régionales, des groupes régionaux basés à New York se mobilisent aussi. « New York ne pouvait pas passer à côté du phénomène (…) La ville est par excellence une démonstration de la diversité des différences. Il aurait été très regrettable de ne pas suivre le mouvement dans la Grosse Pomme», commente-t-il.

Groupes basques, alsaciens, corses et bretons de New York se retrouveront donc samedi après-midi au Graduate Center de CUNY pour une conférence sur les langues régionales. Elle sera suivie d’une soirée « plus détente et conviviale » à Roosevelt Island, qui rassemblera des représentants de certaines régions de France. Ils apporteront plats et costumes traditionnels pour l’occasion.

« On vient d’un pays où l’on confond unité et diversité, souligne Thierry Kranzer. L’idée, à travers ces manifestations, est de sensibiliser les gens sur la réalité des langues régionales de France et sur la diversité linguistique qui est totalement méconnue ».

Infos pratiques :

Fête des régions de France. Conférence à CUNY Graduate Center le samedi 31 mars de 13h à 15h à CUNY University Graduate Center au 365 5ème Avenue.

Soirée rooftop – 415 Main Street sur Roosevelt Island – De 20h à minuit. Réservation à l’adresse suivante : [email protected]. Donation de $20 par personne. Pour plus d’informations ici. 

Jérôme Curchod chez les Suisses

Né à Lausanne en 1965 et habitant à Los Angeles depuis 1993, Jérôme Curchod a travaillé comme directeur artistique au sein de plusieurs magazines d’art et de musique, ce qui l’a notamment amené à travailler directement sur le festival du film français de Los Angeles. C’est de cette manière qu’il s’est mis à concevoir ses propres oeuvres. Inspiré par le contraste entre les nouvelles technologies et les objets anciens, il s’attache à conserver cette dualité dans son travail, utilisant le dessin et la photographique numérique dans ses œuvres.

Infos pratiques : 

Exposition des oeuvres de Jérôme Curchod, le 2 avril de 17h à 18h au Consulat général de Suisse de Los Angeles, 11766 Wilshire Boulevard.