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Du son français à Austin

La foule des festivals South by Southwest s’abat sur Austin depuis le 9 mars, jour de l’ouverture des volets Film et Interactive de l’évènement. Mais les choses sérieuses commencent ce mardi 13 mars, avec le démarrage de SXSW Music.

Chaque soir, pendant six jours, la ville accueillera environ 2. 000 représentations sur 90 scènes réparties dans le centre-ville de la capitale texane. Ces « tremplins SXSW représentent largement plus de 50 pays », ajoutent les organisateurs, qui ont invité le duo électronique de Caen BeatauCue. Il jouera le vendredi 16 mars au Malverde, peu après le duo pop Housse de Racket, également invité à jouer par le Bureau export de la musique française aux côtés de groupes comme Yelle (électro-pop) ou Anoraak (électro – photo ci-dessus) dans le patio du Mohawk lors de la soirée France Rocks prévue deux jours plus tôt. Ce soir-là, en intérieur, on pourra notamment écouter la chanteuse d’origine marocaine Hindi Zahra. Et cinq autres ensembles se produiront sur la scène du square Brush dans l’après-midi du 14.

Dans le même temps, dans un registre plus rock, le groupe bordelais Magnetix se produira au Beauty bar. Enfin, les Réunionnais de Toguna apporteront une touche soul et reggae à la Flamingo Cantina, le 17 mars. La liste complète des artistes français se rendant à Austin est disponible sur France Rocks. Des artistes comme la Franco-mexicaine Andrea Balency ou la Franco-américaine Sydney Wayser contribueront aussi à donner une touche française aux festivités. Et parmi les nombreux rendez-vous internationaux du festival, les francophones relèveront bien sûr la présence de Planète Québec, qui invite le public à « savourer la différence de notre accent et réaliser une fascinante rencontre culturelle et technologique » tous les soirs au Spill bar.

Infos pratiques :

Le badge d’accès à SXSW Music coûte 750 $, mais il est également possible d’acheter des billets pour chaque concert, directement auprès des salles. L’accès au concert France rocks du mercredi 14 mars est gratuit en s’inscrivant en ligne.

Alexandre Mars, l’homme mobile de Publicis

À l’école, ses professeurs le lui rappelaient souvent: avec un patronyme évoquant le dieu de la Guerre et un prénom d’empereur, la conquête s’impose. Les journalistes ont pris le relais quand ils venaient l’interviewer dans ses bureaux parisiens… rue de la Victoire.“Aux États-Unis, on me demande surtout si j’ai un lien de parenté avec une grande marque de barres chocolatées”, s’amuse Alexandre Mars. Une bonne “pub” si l’on joue encore sur les mots. Car depuis New York, le jeune patron de 37 ans dirige Phonevalley, l’agence de marketing mobile de Publicis. Une entreprise qu’il a créée en 2001, et qu’il a revendue 6 ans plus tard au géant de la communication. Il en a gardé les rênes et, nommé Head of mobile, il s’occupe de l’ensemble de la division téléphones portables du groupe.

Phonevalley a commencé avec du texte seulement, les SMS” se souvient-il. Les premiers écrans tactiles noir et blanc faisaient à peine leur apparition. Une décennie plus tard, entre MMS, réseaux sociaux et géolocalisation, l’interactivité domine la publicité sur mobile. “On peut désormais localiser les consommateurs à tout instant de leur vie, les amener sur un lieu d’achat, les conseiller sur place”. Le secteur a évidemment explosé, en premier lieu aux États-Unis. “C’est un marché cinq fois plus grand que celui de l’Europe” explique Alexandre Mars. C’est pourquoi il a décidé en 2010 de déménager de Paris à Big Apple. “Une évidence, c’est ici que tout se passe, où se concentrent les plus grandes agences de publicité, la technologie et les investisseurs”. Les bureaux se situent au sud de Times Square à Manhattan. Lui a choisi de s’installer avec sa femme et ses 3 enfants à Brooklyn, dans le quartier de Prospect Park, propice au sport. Il a d’ailleurs terminé le marathon de New York dans les 19.000e sur 45.000 participants, le 6 novembre dernier. “J’aime le sport, tous les sports!” dit le fan des Jets et des Yankees.

Entrepreneur et investisseur

Né à Boulogne-Billancourt dans l’Ouest parisien, Alexandre Mars revendique ses racines du sud-ouest: béarnais par son père, toulousain par sa mère – un ballon de rugby “64” repose sur le rebord de la fenêtre de son bureau new-yorkais. Mais la culture américaine est une deuxième nature chez lui. Depuis son enfance, il traverse l’Atlantique dans les deux sens. “Mon frère est né à Boston et a fait ses études à l’université de Columbia. Nous passions nos vacances aux États-Unis.” Y travailler tombait presque sous le sens. “Je reste avant tout un entrepreneur”, précise celui qui, à 17 ans, au lycée Florent Schmitt de Saint-Cloud, montait sa première société d’organisation de concerts pour étudiants. En quinze ans, jusqu’au rachat de Phonevalley, il a créé quatre autres entreprises et investi dans une quinzaine de start-up via sa société de capital risque, Mars Capital, tout en poursuivant ses études à Dauphine et à HEC. Aujourd’hui, Phonevalley emploie 150 personnes dans les 25 bureaux répartis en Europe, en Asie et aux États-Unis. En plus du siège new-yorkais, l’agence possède des bureaux à Boston, autre centre d’investissements important, ainsi qu’à Chicago et à Détroit.

Travail et chance

Pour Alexandre Mars, le succès a trois clés: le travail – il ne dort que 3 à 4 heures par nuit -, une très bonne équipe et beaucoup de chance. “Je crois au destin”, assure-t-il, aidé par une mère “merveilleuse” qui lui a transmis le goût de toujours voir le bon côté des choses, et un père, Dominique, fondateur du cabinet de conseil Mars and Co., dont il dit être très fier. Même s’il a eu la chance de naître dans la bonne décennie, celle d’internet, Alexandre Mars avoue qu’il faut savoir prendre des risques. “J’aime cette idée que 100% des gagnants ont tenté leur chance”, reprenant le célèbre slogan publicitaire de la loterie nationale française. Il l’a tentée plusieurs fois, en temps de crise, lors de la bulle internet en 2002-2003. “Vous augmentez vos chances de réussite en créant dans les pires moments, car il y a alors peu de monde!”

En 2008-2009, autre crise, “mais la publicité sur mobile, comme sur internet, n’en a pas souffert” et, ce, contrairement aux supports classiques télévision et presse. D’après une enquête d’eMarketer, les investissements pub online devraient même devancer ceux en presse papier cette année aux États-Unis, une première, pour atteindre 40 milliards de dollars. Et selon les dernières statistiques du site Inneractive, le nombre de clics sur les publicités sur mobile a augmenté de 711% en un an en Amérique et en Europe, + 983% rien qu’aux États-Unis. Alexandre Mars a de quoi rester optimiste, il affirme d’ailleurs que son agence enregistre une croissance à trois chiffres de ce côté-ci de l’Atlantique. Pour l’heure, il n’est donc pas prêt de quitter New York. “C’est une ville fabuleuse, c’est certain. Mais l’essentiel est de modifier ses habitudes. Il est toujours bon de changer d’environnement, même si c’est pour déménager de Toulouse à Marseille”. L’homme aime la mobilité… sans jeu de mots, évidemment.

Crédit photo: Anthony Behar/Sipa Press

Mélenchon inspiré par les Etats-Unis

Le candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon admire au moins les Etats-Unis sur un point : la politique de taxation des expatriés. « Qu’allons-nous faire avec ceux qui s’enfuient avec leur argent ? Nous allons les pourchasser ! » a-t-il clamé lors de son meeting du 6 mars 2012 à RouenEt comment ferons-nous ? (…) Comme font aujourd’hui les Etats-Unis d’Amérique ».

Si un Américain à l’étranger paie moins d’impôts dans son pays d’accueil qu’aux Etats-Unis, à cause de niches fiscales par exemple, il doit s’acquitter de la différence auprès du fisc américain. C’est le principe de taxation différentielle. Un Français, à l’inverse, ne paye d’impôts que dans son pays d’accueil en vertu de la non double-imposition.

L’admiration de M. Mélenchon pour les Etats-Unis ne s’arrête pas là. Lors de son discours, il a également rappelé avec humour qu’il y a eu « une période où (sur la dernière tranche des revenus) on prenait 90%. C’était sous le régime communiste de Roosevelt aux Etats-Unis d’Amérique ».


L’élection présidentielle pour les nuls

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Décalage horaire oblige, les votes dans les Amériques ont lieu une journée avant le reste du monde afin d’éviter d’être influencés par les tendances à la sortie des urnes en France. Le vote est possible de deux manières : à l’urne en personne ou par procuration. La condition nécessaire est d’être inscrit au 31 décembre 2011 sur une liste électorale.

Si vous êtes inscrit sur la liste électorale consulaire de votre lieu de résidence, il faut vous rapprocher de votre consulat pour connaître le bureau de vote dont vous dépendez.

Vous pourrez voter en personne à l’urne ou par procuration, établie par une autorité consulaire compétente :

  • Ambassadeur pourvue d’une circonscription consulaire ;
  • Chef de poste consulaire ;
  • Consul honoraire de nationalité française habilité.

Il faut justifier de son identité et attester sur l’honneur de ne pouvoir se rendre au bureau de vote le jour du scrutin (sans justification). Il est possible de choisir d’établir une procuration pour un tour, les deux tours ou l’ensemble des scrutins pour trois ans à condition que le mandataire et le mandant soient inscrits sur la même liste électorale.

Si, résidant à l’étranger, vous êtes toujours inscrit sur une liste électorale en France, les mêmes modalités s’appliquent : vote à l’urne en personne ou par procuration établie soit à l’étranger par une autorité consulaire compétente, soit en France, au tribunal d’instance, au commissariat de police ou à la gendarmerie du lieu d’inscription. Attention, il faut se présenter en personne pour faire cette demande.

Pour en savoir plus sur votre situation consulaire, vous pouvez vous connecter à MonConsulat.fr.

Attention: pour les élections législatives de juin, les modalités sont différentes. Voir ici.

Marianne Faithfull le retour

L’égérie des 60’s, Marianne Faithfull, quittera son “Swinging London” le temps de deux concert dans la Grosse Pomme. Si Andy Warhol ou Velvet Underground ne sont plus dans les parages, la diva sera présente pour envoûter le public new-yorkais de sa voix grave, au City Winery. La chanteuse, qui est aussi actrice, a récemment sorti un album nommé “Horses and High Heels” qui a reçu d’excellentes critiques de la part de la presse internationale. Elle chantera comme à son habitude plusieurs chansons des Rolling Stones, dont le tube “Sister Morphine”.

Infos pratiques : 

Marianne Faithfull en concert les jeudi 15 mars et vendredi 16 mars à 20h30 au City Winery, 155 Varick Street. Tickets de $70 à $90. 

Ayo au Highline Ballroom

La  chanteuse à la voix unique Ayo débarque à New York pour un concert au Highline Ballroom. L’artiste dont le style musical se situe entre soul, folk et reggae a connu un succès fulgurant en 2006 avec son album “Joyful”, notamment grâce au morceau devenu tube “Down on my knees”. Son dernier album “Billie-Eve”, dont le titre est un jeu de mot avec le verbe “believe” et le prénom de sa fille, a été entièrement enregistré à New York et produit par la chanteuse.

Infos pratiques : 
Ayo en concert le mercredi 21 mars à 21h au Highline Ballroom, 431West 16th Street. Entrée à $20. 

Fort Greene selon Nelson George

Le 15 mars au Brooklyn Historical Society (BHS), le réalisateur Nelson George présente « Brooklyn Boheme ». Co-réalisé avec Diane Paragas, le documentaire relate le mouvement artistique afro-américain qui s’est développé dans le quartier brooklynite de Fort Greene dans les années 80 et 90. Spike Lee, Chris Rock, Rosie Perez, Branford Marsalis et Saul Williams figurent dans le film. La projection a lieu dans le cadre d’Inventing Brooklyn, la série d’évènements qui se penche sur les tendances culturelles et les personnages clé qui ont jalonné l’histoire du borough. Les places sont limitées. Premier arrivé, premier servi.

Infos pratiques  : 

« Brooklyn Boheme » de Nelson George et Diane Paragas, le jeudi 15 mars à 19h au Brooklyn Historical Society, 128 Pierrepont Street (Brooklyn) –  $6 pour les adultes, $4 pour les étudiants / enseignants / seniors et gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Plus d’informations ici

Montebourg à la chasse aux évadés fiscaux

Les évadés fiscaux inspirent le socialiste Arnaud Montebourg. Lors de l’émission la « Preuves par 3 » du 6 mars 2012, il a affirmé que son parti « demanderait des comptes » aux riches exilés qui « ont le passeport français ». Croire « qu’abaisser les impôts, ça fait revenir les riches », c’est se mettre « le doigt dans l’œil », selon M. Montebourg qui a pris Johnny Hallyday en exemple. «Il ne fait l’objet d’aucune inquiétude de la part des services fiscaux ».

Il estime que payer des impôts à son pays est synonyme de patriotisme. Désignant cette fois le joueur de football Nicolas Anelka,  payé 12 millions d’euros par an dans son nouveau club à Shanghai, il propose de lui « demander d’aimer son pays », et, de la même manière « qu’il parle un français châtié, qu’il respecte les couleurs, qu’il chante la Marseillaise sur les terrains et les pelouses, et bien il paiera plus d’impôts, voilà ».

Au MAD, une exposition de poussière

Dans l’une des salles du Museum of Arts and Design, du papier-peint. Sur ce papier-peint, des fleurs noires. Lorsque le visiteur se rapproche de ces fleurs, il remarque que celles-ci ont été réalisées à base de… poussière.

Cette œuvre, signée par l’artiste anglaise Catherine Bertolo, est l’une des 34 pièces présentées dans le cadre de l’exposition Swept Away. Les travaux exposés ont été réalisés par 25 artistes internationaux à partir de poussière, suie, cendre ou encore de fumée.  Photographie, installations, peintures, sculptures et vidéos: le visiteur est surpris par tout ce qui peut être réalisé à partir de ces éléments. Le but pour David McFadden, le commissaire de l’exposition, est de trouver la poésie dans ce qui nous repousse. « Les artistes dans Swept Away ressuscitent des matériaux négligés de la vie quotidienne », dit-il.

Parmi les œuvres, on note une installation d’échantillons de sol ramassé dans les cinq borough de New York. Elle a été confectionnée par Margaret Boozer, une artiste américaine connue pour réutiliser des matériaux ramassés dans la nature pour créer des œuvres. Treize photos montrant les sculptures de pierre, neige et de boue du Britannique Andy Goldsworthy sont également visibles.

Une des œuvres les plus marquantes de l’exposition est celle du grapheur brésilien Alexandre Orion. L’œuvre est visible seulement en vidéo. Elle montre l’artiste appliquer un chiffon sur les parois d’un tunnel de Sao Paolo noirci par la pollution. Il se sert ensuite de ce chiffon pour dessiner des crânes sur environ 160 mètres. Plus minutieux, le travail de l’artiste américain Jim Dingilian. Ce dernier a dessiné des paysages naturels d’une précision surprenante sur le verre de bouteilles calcinées.

Infos pratiques :

Swept Away: Dust, Ashes, and Dirt in Contemporary Art and Design. Du 7 février au 12 août 2012. Museum of Art and Design. 2 Columbus Circle. Pour plus d’informations ici

Le marketing "made in Brooklyn"

Brooklyn se vend bien. Il suffit pour s’en rendre compte de se pencher sur le succès fulgurant de la marque de vêtements Brooklyn Industries, qui compte aujourd’hui 14 boutiques, à New York, mais aussi à Chicago, Portland et Philadelphie. Mais l’engouement ne se limite pas aux penderies, il est aussi dans les assiettes et les verres. Le label “made in Brooklyn” s’est peu à peu imposé comme un gage de qualité, voire d’éthique et de responsabilité environnementale, d’abord plébiscité par les Brooklynites eux-même.

De ce côté de l’East River, les adeptes de produits locaux n’ont que l’embarras du choix : les cornichons McClure’s, le chocolat Mast Brothers, le beurre Butter Queen of Brooklyn, sans oublier les sodas Brooklyn Soda Works. Reste que les consommateurs seront parfois déçus de découvrir que, loin d’être « made in Brooklyn », les vêtements de Brooklyn Industries sont fabriqués en majeure partie au Pérou et en Chine où les coûts de production sont moins élevés. Même les confitures de la petite entreprise Anarchy in the Jar ne sont pas « 100% locales » – sa fondatrice Laena McCarthy est la première à le reconnaître.

Tendance

C’est auprès de sa mère qu’elle a appris à faire la confiture. Et lorsqu’elle décide d’en faire son métier en 2009, elle choisit d’établir sa cuisine industrielle dans le quartier de Greenpoint à Brooklyn. « Je fais partie de cette génération, frappée par la crise économique de 2008, qui doit créer ses propres jobs », explique l’entrepreneuse. « Et Manhattan, c’est trop cher », ajoute-t-elle, avant de reconnaître que Brooklyn est devenu « une marque branchée, qu’il est intéressant de vendre ».

Une tendance récente que le célèbre graphiste américain Milton Graser avait anticipée dès la fin des années 80. Lorsque Steve Hindi vient le trouver pour qu’il conçoive le logo de sa brasserie, la désormais fameuse Brooklyn Brewery,  le graphiste aurait en effet été catégorique : « La meilleure chose que vous ayez c’est votre nom : Brooklyn a une image et une identité qui lui sont propres ». D’où un logo épuré qui met en valeur le B de Brooklyn, encadré par deux pois jaunes censés rappeler les phares du train que les New-Yorkais prennent pour aller d’un borough à l’autre.

A double tranchant

La fondatrice de Brooklyn Industries, Lexy Funk, nuance néanmoins l’impact positif du nom de sa marque sur la perception de ses vêtements. « C’est à double tranchant », dit-elle, « sur la côte ouest et en Europe, vous êtes cool parce qu’exotiques, mais sur la côte est, en dehors de New York, vous êtes seulement prétentieux : à Philadelphie, on pense qu’on n’a pas besoin de Brooklyn pour être cool ». Il est donc parfois délicat d’exporter une stratégie marketing, parfaitement adaptée à la clientèle locale. « Les Brooklynites revendiquent depuis le milieu du XVIIe siècle une identité forte, construite à la fois sur la proximité et la différenciation par rapport Manhattan », souligne en effet Julie Golia, historienne au Brooklyn Historical Society.

Deuxième fournisseur en produits agricoles du pays jusqu’à la fin du XIXe siècle, Brooklyn a vu disparaître ses dernières fermes dans les années 20 et s’est massivement désindustrialisé dans la période de l’après-guerre. L’heure de la revanche aurait-elle sonné ? « Les jeunes entrepreneurs comme moi veulent lui rendre un peu de la gloire de son passé industriel, artisanal et agricole »,  affirme McCarty. L’historienne tempère : « la revitalisation économique et le phénomène très médiatisé de la boboisation ne concernent en fait qu’une minorité des quartiers de Brooklyn », pourtant consacrée « ville la plus cool du monde » par le magazine masculin GQ en novembre 2011.

Des caleçons Pull-in encore plus fous

Pull-in et StepArt s’associent pour créer une collection capsule. StepArt est une marque fondée en 2009 et fonctionne à la manière d’un label, représentant des artistes. Pull-in est une marque de sous-vêtements connue pour ses caleçons aux imprimés rigolos. Fondée en 2000, cette société possède 14 magasins dans le monde et plus de 1.200 revendeurs. Originaires du Sud-Ouest de la France (Hossegor) mais créées à 10 ans d’intervalle, les deux entités se sont rapprochées pour partager leurs expériences et leur vision de la mode et du graphisme. Sept artistes participent à cette collection exclusive. Pull in x StepArt, à retrouver dans la boutique Pull-in new-yorkaise au 259 Bowery Street.

Les podiums ont parlé. Les motifs ethniques seront à la mode pour la saison printemps-été 2012. L’occasion est donc bien choisie pour se ruer chez Roberta Freymann, créatrice new-yorkaise qui propose des accessoires et vêtements d’inspiration indienne. Et puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, motifs cachemire, bijoux fantaisistes et robes féminines inspirées du sari traditionnel et issues de sa dernière collection sont soldés à 80%. Roberta Freymann, 260 5th ave.

La boutique de bijoux Slane propose ses soldes de printemps avec des rabais de 50% à 70%. Entre style classique et esprit bohème, les créations de Slane sont faciles à porter, discrètes et chic. Mixant parfois l’or et l’argent, elles ne manqueront pas de séduire les femmes de tous âges. Slane, 48 West 25th Street.

Après la lingerie et le prêt-à-porter, il ne reste plus qu’à se chausser pour pas cher. Ce sera chose faite puisque The Shoe Box solde sa collection jusqu’à 90%. On pourra donc craquer pour un modèle Michael Kors, Kate Spade ou Giuseppe Zanotti à des prix mini. The Shoe Box, 537 3d Ave.