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France-USA: Où sont les parents les plus "cool"?

Les parents américains sont connus pour être “cool” et (trop?) ouverts à la discussion avec leur enfant, et les Français stricts et intransigeants quand il s’agit du bulletin de notes. Ces clichés peuvent expliquer, au moins en partie, les résultats d’une étude internationale du Pew Research Center sur la pression scolaire. Réalisée en 2011, elle montre que 64% des Américains pensent que les parents ne mettent pas assez de pression sur leurs enfants pour réussir à l’école, tandis d’une majorité relative de Français (40%) pense que leurs têtes blondes sont soumises à un niveau de pression suffisant (seuls 35% des Français disent que ce niveau n’est pas suffisant).

Autre enseignement de l’étude : de plus en plus d’Américains pensent que les parents devraient être moins gentils avec leur progéniture. Ils étaient 56% en 2006 à penser que la pression appliquée sur les enfants n’était pas assez forte (contre 64% en 2011). Les Français ont tant de choses à leur apprendre.

Franck Bondrille: "J'irai jusqu'au bout"

Franck Bondrille voulait être le candidat de l’UMP à la législative en Amérique du Nord. En août 2011, il écrit une première fois au parti majoritaire: «Christine Lagarde est au FMI, on verra plus tard», lui répond-t-on en substance. Il réécrit en septembre. Frédéric Lefebvre, le secrétaire d’Etat aux PME, a les faveurs du parti. Franck Bondrille décide de se lancer en indépendant. «Une candidature locale paraissait plus appropriée», confie-t-il.

M. Bondrille n’est pas un politique de formation. Il est avant tout un homme d’entreprise. Installé en Floride depuis douze ans, ce diplômé de Wichita State University (Kansas) débute sa carrière américaine comme directeur des ventes à l’agence Liberty Voyage. En 2005, il fonde sa propre agence d’organisation de séjours aux Etats-Unis, Contact USA, proposant ses services dans plusieurs grandes villes américaines. Son « réceptif » comme on l’appelle dans le milieu, a notamment organisé l’accueil de 3.500 personnes (2.200 coureurs et leurs accompagnateurs) dans le cadre du marathon de New York en 2007. Il est aussi responsable de l’escale de la compagnie aérienne Corsairfly à Miami.

L’Ajaccien reconnaît lui-même être un “débutant” en politique. En 1999, alors qu’il est à Cannes, il participe à la campagne des européennes avec le Rassemblement pour la France (RPF), le parti de Charles Pasqua et Philippe de Villiers. Au niveau national, le parti souverainiste réalise une percée cette année-là, envoyant 13 députés au Parlement européen, juste devant la liste du RPR emmenée par un certain Nicolas Sarkozy. Dans la foulée, il s’investit dans l’effort de Lionnel Luca, ex-membre du RPR passé au RPF, pour conquérir la mairie de Cannes, avant de s’installer définitivement aux Etats-Unis en 2001. En 2010, installé à Fort Lauderdale, il envisage de se présenter à l’élection des conseillers de l’AFE, l’Assemblée des Français de l’étranger. Une ambition qu’il abandonnera «faute de temps», précise-t-il. Mais pas faute d’idées: « Ces dernières années, j’ai vu les problèmes scolaires, d’assurance, de fiscalité, de retour en France. J’ai vu beaucoup de Français échouer aux Etats-Unis car ils se sont mal préparés, affirme-t-il. Je veux proposer des solutions pour améliorer tout cela, aider tous nos compatriotes. »

Parmi ces solutions, M. Bondrille veut créer un bureau destiné aux candidats au départ de France, et à ceux qui souhaitent retourner au pays. Une mesure mise en avant par plusieurs autres prétendants à la députation. Pour l’heure, il est le seul candidat à droite ne souhaitant pas promettre l’extension de la politique de prise en charge (PEC) aux classes du primaire, dans les établissements français de l’étranger. Cette mesure de gratuité concerne pour l’instant les seuls élèves français de seconde, première et terminale. «C’est irréalisable. Cela coûterait trop cher de le faire», affirme-t-il, plaidant pour «trouver des solutions alternatives» comme «travailler avec les établissements pour baisser les frais de scolarité».

En revanche, il est prêt à mettre la main à la poche pour créer «une prime voyage» de 200 euros par personne et par an pour couvrir une partie des frais de voyage des familles françaises désirant rentrer en France. La nationalité française sera le seul critère retenu pour l’octroi de cette prime, précise Franck Bondrille. « Beaucoup de familles disent : ‘on a quatre enfants, c’est trop cher pour nous de rentrer en France.’ Nous voulons les aider ». La mesure serait intégralement auto-financée par la TVA issue des dépenses de ces familles en France, assure-t-il.

M. Bondrille a déjà tenu deux réunions sur rendez-vous à Los Angeles. Il dit qu’il rentrera dans le vif de la campagne au mois d’avril, avec un déplacement à Las Vegas et San Francisco.  Quand on lui demande s’il compte aller jusqu’au premier tour de l’élection, prévu pour le 2 juin, il lance: “Je veux faire entendre ma voix. J’irai jusqu’au bout.

Gérard Michon suspendu de l'UMP

La décision était attendue, elle est tombée. Candidat au poste de député des Français de l’étranger dans la première circonscription (Etats-Unis et Canada), Gérard Michon a été suspendu du parti majoritaire. L’information a été confirmée par le Secrétaire National chargé des Français établis hors de France, Jean Simonetti : « M. Michon à été informé de la décision du Secrétaire Général dans les règles. Par mail et par courrier », indique-t-il par e-mail.

Contacté, Gérard Michon affirme qu’il n’a pas reçu la confirmation de sa suspension, précisant toutefois qu’il s’y attendait. La décision de se présenter sans l’investiture de son parti, alors que celui-ci a désigné en janvier un candidat officiel pour la circonscription en la personne du secrétaire d’Etat aux PME Frédéric Lefebvre, l’exposait à une sanction de la part de l’UMP.

M. Michon indique qu’il ne fera pas appel de la décision auprès de la Commission nationale des recours de l’UMP, comme les statuts du parti lui en donnent le droit. Le 1er mars dernier, il avait fait parvenir une lettre à Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, soulignant qu’il « accepte évidemment [les mesures de suspension ou d’exclusion prononcées à mon endroit] par avance, sans amertume ni contestation ».

Sarkozy veut "un impôt lié à la nationalité"

Quel est le point commun entre Jean-Luc Mélenchon et Nicolas Sarkozy? La taxation différentielle, qui frapperait certains Français établis à l’étranger en fonction de leurs revenus. Invité de l’émission « Parole de candidat » lundi soir sur TF1, le candidat de l’UMP,  a affirmé qu’il voulait que « fiscalité et nationalité maintenant soient liées ».

« Nous allons appliquer ce qu’appliquent les Américains : un impôt lié à nationalité. Tout exilé fiscal, c’est-à-dire toute personne partie à l’étranger dans le seul but d’échapper à l’impôt français devra déclarer à l’administration française ce qu’il a payé comme impôts à l’étranger. Et si c’est inférieur à ce qu’il aurait du payer sur les revenus de son capital en France, on lui fera payer la différence », a-t-il martelé. Voir la vidéo ci-dessous

Lors d’un discours à Rennes début mars, le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon avait fait une proposition similaire pour lutter contre l’évasion fiscale. « Qu’allons-nous faire avec ceux qui s’enfuient avec leur argent ? Nous allons les pourchasser ! Et comment ferons-nous ? (…) Comme font aujourd’hui les Etats-Unis d’Amérique » avant de prôner la mise en place d’une taxation différentielle à l’américaine.

Gérard Michon suspendu de l'UMP

La décision était attendue, elle est tombée. Candidat au poste de député des Français de l’étranger dans la première circonscription (Etats-Unis et Canada), Gérard Michon a été suspendu du parti majoritaire. L’information a été confirmée par le Secrétaire National chargé des Français établis hors de France, Jean Simonetti : « M. Michon à été informé de la décision du Secrétaire Général dans les règles. Par mail et par courrier », indique-t-il par e-mail.

Contacté, Gérard Michon affirme qu’il n’a pas reçu la confirmation de sa suspension, précisant toutefois qu’il s’y attendait. La décision de se présenter sans l’investiture de son parti, alors que celui-ci a désigné en janvier un candidat officiel pour la circonscription en la personne du secrétaire d’Etat aux PME Frédéric Lefebvre, l’exposait à une sanction de la part de l’UMP.

M. Michon indique qu’il ne fera pas appel de la décision auprès de la Commission nationale des recours de l’UMP, comme les statuts du parti lui en donnent le droit. Le 1er mars dernier, il avait fait parvenir une lettre à Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, soulignant qu’il « accepte évidemment [les mesures de suspension ou d’exclusion prononcées à mon endroit] par avance, sans amertume ni contestation ».

Le Lincoln Center raconte Noël Coward

La New York Public Library for the Performing Arts au Lincoln Center présente “Star Quality: The World of Noël Coward”, une exposition inédite sur la vie de Sir Noël Coward. Le dramaturge britannique né à Teddington en 1899 fut célèbre pour son esprit, son élégance et son originalité. Il a réalisé une quarantaine de pièces de théâtre dont After the Ball, une comédie musicale adaptée de la pièce de théâtre L’éventail de Windermere d’Oscar Wilde. Touche-à-tout, il fut également scénariste, acteur, compositeur, réalisateur et producteur. Il est décédé en 1973 à Port Maria en Jamaïque.

Infos pratiques :

“Star Quality: The World of Noël Coward” – New York Public Library for the Performing Arts, Lincoln Center. 40 Lincoln Center Plaza. Du 12 mars au 18 août. Pour les horaires d’ouverture et plus d’informations ici

À Austin, des Français au temple de la hi-tech

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Non, South by Southwest (SXSW) n’est pas seulement le principal festival de musique d’Austin, l’autoproclamée « capitale mondiale de la musique live ». C’est aussi, pour cinq jours, la Mecque des “techies” du monde entier.  Vingt mille faiseurs du web, dirigeants de start-ups ou d’entreprises majeures du secteur, blogueurs, journalistes et consultants sont réunis à SXSW Interactive, le volet hi-tech de la manifestation, qui se présente comme « un incubateur de technologies de pointe ». Et, de fait, c’est ici que sont nés les populaires réseaux sociaux Twitter et Foursquare.

Mecque des “techies” et des “geeks”

Dans cette marmite de cerveaux technos née en 1994, dans le sillon du festival de musique, afin de refléter la transition de l’économie locale vers la hi-tech, les Français sont présents. Pour eux, il ne s’agit pas de faire acte de présence, mais bien de partir à la chasse aux dollars pour financer un projet, concrétiser une idée qui changera probablement le monde. C’est “l’endroit parfait pour chercher partenaires, sponsors et mentors”, estime Pierre-Simon Ntihurungwa, étudiant de l’école supérieure de commerce de Paris en stage au sein de la start-up californienne Ifeelgoods. Le Français veut organiser une rencontre internationale d’étudiants en écoles d’ingénieurs et de commerce cet été à San Francisco, dans le cadre de l’association Silicon Students. « Il y a du beau monde » à Austin, confirme Jean-Yves Le Moine, consultant dans le domaine des médias numériques. Basé à Paris, il est inventeur de l’application Seentalk, qui permet de regarder un film en ligne avec des amis, même à distance, et d’y insérer des commentaires écrits ou filmés. Lui aussi est « venu trouver un peu d’argent » pour financer son idée.

Ces entrepreneurs sont conscients qu’il ne sera pas facile de retenir l’attention des investisseurs potentiels. « Tous les ans, les entrepreneurs viennent [à Austin] présenter de nouvelles façon d’orchestrer vies virtuelles et vie réelle », décrit Renaud Edouard-Baraud, membre de la cellule de veille de BNP Paribas, L’Atelier. À l’issue du festival, « certaines applications peuvent aller conquérir le grand public de leur pays d’origine ou se faire acheter par des plus gros », tandis que « les plus faibles sont déjà oubliées ».

French connection

C’est pour rendre les Français plus forts et visibles dans cette joyeuse fourmilière que M. Edouard-Baraud a lancé en 2010 French by Southwest (FXSW), un réseau de start-ups, d’associations, mais aussi de marques établies comme Orange. En plus de servir de lieu de rencontre, le groupe vise à « répandre l’esprit de SXSW en France » (rien que ça !) à travers différents supports, comme son blog, une page Scoop.it!, un compte Twitter. Nos Français ont ainsi posté sur le blog un entretien avec le CEO d’Instagram et différents articles sur les nouvelles technologies, pour partager leurs découvertes et impressions avec la France.

Et comme ils restent Français même à Austin, ils se retrouvent pour des déjeuners quotidiens au pub Fadó (photo), à dix minutes du centre des congrès. Histoire de joindre l’utile à l’agréable.

Du son français à Austin

La foule des festivals South by Southwest s’abat sur Austin depuis le 9 mars, jour de l’ouverture des volets Film et Interactive de l’évènement. Mais les choses sérieuses commencent ce mardi 13 mars, avec le démarrage de SXSW Music.

Chaque soir, pendant six jours, la ville accueillera environ 2. 000 représentations sur 90 scènes réparties dans le centre-ville de la capitale texane. Ces « tremplins SXSW représentent largement plus de 50 pays », ajoutent les organisateurs, qui ont invité le duo électronique de Caen BeatauCue. Il jouera le vendredi 16 mars au Malverde, peu après le duo pop Housse de Racket, également invité à jouer par le Bureau export de la musique française aux côtés de groupes comme Yelle (électro-pop) ou Anoraak (électro – photo ci-dessus) dans le patio du Mohawk lors de la soirée France Rocks prévue deux jours plus tôt. Ce soir-là, en intérieur, on pourra notamment écouter la chanteuse d’origine marocaine Hindi Zahra. Et cinq autres ensembles se produiront sur la scène du square Brush dans l’après-midi du 14.

Dans le même temps, dans un registre plus rock, le groupe bordelais Magnetix se produira au Beauty bar. Enfin, les Réunionnais de Toguna apporteront une touche soul et reggae à la Flamingo Cantina, le 17 mars. La liste complète des artistes français se rendant à Austin est disponible sur France Rocks. Des artistes comme la Franco-mexicaine Andrea Balency ou la Franco-américaine Sydney Wayser contribueront aussi à donner une touche française aux festivités. Et parmi les nombreux rendez-vous internationaux du festival, les francophones relèveront bien sûr la présence de Planète Québec, qui invite le public à « savourer la différence de notre accent et réaliser une fascinante rencontre culturelle et technologique » tous les soirs au Spill bar.

Infos pratiques :

Le badge d’accès à SXSW Music coûte 750 $, mais il est également possible d’acheter des billets pour chaque concert, directement auprès des salles. L’accès au concert France rocks du mercredi 14 mars est gratuit en s’inscrivant en ligne.

Alexandre Mars, l’homme mobile de Publicis

À l’école, ses professeurs le lui rappelaient souvent: avec un patronyme évoquant le dieu de la Guerre et un prénom d’empereur, la conquête s’impose. Les journalistes ont pris le relais quand ils venaient l’interviewer dans ses bureaux parisiens… rue de la Victoire.“Aux États-Unis, on me demande surtout si j’ai un lien de parenté avec une grande marque de barres chocolatées”, s’amuse Alexandre Mars. Une bonne “pub” si l’on joue encore sur les mots. Car depuis New York, le jeune patron de 37 ans dirige Phonevalley, l’agence de marketing mobile de Publicis. Une entreprise qu’il a créée en 2001, et qu’il a revendue 6 ans plus tard au géant de la communication. Il en a gardé les rênes et, nommé Head of mobile, il s’occupe de l’ensemble de la division téléphones portables du groupe.

Phonevalley a commencé avec du texte seulement, les SMS” se souvient-il. Les premiers écrans tactiles noir et blanc faisaient à peine leur apparition. Une décennie plus tard, entre MMS, réseaux sociaux et géolocalisation, l’interactivité domine la publicité sur mobile. “On peut désormais localiser les consommateurs à tout instant de leur vie, les amener sur un lieu d’achat, les conseiller sur place”. Le secteur a évidemment explosé, en premier lieu aux États-Unis. “C’est un marché cinq fois plus grand que celui de l’Europe” explique Alexandre Mars. C’est pourquoi il a décidé en 2010 de déménager de Paris à Big Apple. “Une évidence, c’est ici que tout se passe, où se concentrent les plus grandes agences de publicité, la technologie et les investisseurs”. Les bureaux se situent au sud de Times Square à Manhattan. Lui a choisi de s’installer avec sa femme et ses 3 enfants à Brooklyn, dans le quartier de Prospect Park, propice au sport. Il a d’ailleurs terminé le marathon de New York dans les 19.000e sur 45.000 participants, le 6 novembre dernier. “J’aime le sport, tous les sports!” dit le fan des Jets et des Yankees.

Entrepreneur et investisseur

Né à Boulogne-Billancourt dans l’Ouest parisien, Alexandre Mars revendique ses racines du sud-ouest: béarnais par son père, toulousain par sa mère – un ballon de rugby “64” repose sur le rebord de la fenêtre de son bureau new-yorkais. Mais la culture américaine est une deuxième nature chez lui. Depuis son enfance, il traverse l’Atlantique dans les deux sens. “Mon frère est né à Boston et a fait ses études à l’université de Columbia. Nous passions nos vacances aux États-Unis.” Y travailler tombait presque sous le sens. “Je reste avant tout un entrepreneur”, précise celui qui, à 17 ans, au lycée Florent Schmitt de Saint-Cloud, montait sa première société d’organisation de concerts pour étudiants. En quinze ans, jusqu’au rachat de Phonevalley, il a créé quatre autres entreprises et investi dans une quinzaine de start-up via sa société de capital risque, Mars Capital, tout en poursuivant ses études à Dauphine et à HEC. Aujourd’hui, Phonevalley emploie 150 personnes dans les 25 bureaux répartis en Europe, en Asie et aux États-Unis. En plus du siège new-yorkais, l’agence possède des bureaux à Boston, autre centre d’investissements important, ainsi qu’à Chicago et à Détroit.

Travail et chance

Pour Alexandre Mars, le succès a trois clés: le travail – il ne dort que 3 à 4 heures par nuit -, une très bonne équipe et beaucoup de chance. “Je crois au destin”, assure-t-il, aidé par une mère “merveilleuse” qui lui a transmis le goût de toujours voir le bon côté des choses, et un père, Dominique, fondateur du cabinet de conseil Mars and Co., dont il dit être très fier. Même s’il a eu la chance de naître dans la bonne décennie, celle d’internet, Alexandre Mars avoue qu’il faut savoir prendre des risques. “J’aime cette idée que 100% des gagnants ont tenté leur chance”, reprenant le célèbre slogan publicitaire de la loterie nationale française. Il l’a tentée plusieurs fois, en temps de crise, lors de la bulle internet en 2002-2003. “Vous augmentez vos chances de réussite en créant dans les pires moments, car il y a alors peu de monde!”

En 2008-2009, autre crise, “mais la publicité sur mobile, comme sur internet, n’en a pas souffert” et, ce, contrairement aux supports classiques télévision et presse. D’après une enquête d’eMarketer, les investissements pub online devraient même devancer ceux en presse papier cette année aux États-Unis, une première, pour atteindre 40 milliards de dollars. Et selon les dernières statistiques du site Inneractive, le nombre de clics sur les publicités sur mobile a augmenté de 711% en un an en Amérique et en Europe, + 983% rien qu’aux États-Unis. Alexandre Mars a de quoi rester optimiste, il affirme d’ailleurs que son agence enregistre une croissance à trois chiffres de ce côté-ci de l’Atlantique. Pour l’heure, il n’est donc pas prêt de quitter New York. “C’est une ville fabuleuse, c’est certain. Mais l’essentiel est de modifier ses habitudes. Il est toujours bon de changer d’environnement, même si c’est pour déménager de Toulouse à Marseille”. L’homme aime la mobilité… sans jeu de mots, évidemment.

Crédit photo: Anthony Behar/Sipa Press

Mélenchon inspiré par les Etats-Unis

Le candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon admire au moins les Etats-Unis sur un point : la politique de taxation des expatriés. « Qu’allons-nous faire avec ceux qui s’enfuient avec leur argent ? Nous allons les pourchasser ! » a-t-il clamé lors de son meeting du 6 mars 2012 à RouenEt comment ferons-nous ? (…) Comme font aujourd’hui les Etats-Unis d’Amérique ».

Si un Américain à l’étranger paie moins d’impôts dans son pays d’accueil qu’aux Etats-Unis, à cause de niches fiscales par exemple, il doit s’acquitter de la différence auprès du fisc américain. C’est le principe de taxation différentielle. Un Français, à l’inverse, ne paye d’impôts que dans son pays d’accueil en vertu de la non double-imposition.

L’admiration de M. Mélenchon pour les Etats-Unis ne s’arrête pas là. Lors de son discours, il a également rappelé avec humour qu’il y a eu « une période où (sur la dernière tranche des revenus) on prenait 90%. C’était sous le régime communiste de Roosevelt aux Etats-Unis d’Amérique ».


L’élection présidentielle pour les nuls

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Décalage horaire oblige, les votes dans les Amériques ont lieu une journée avant le reste du monde afin d’éviter d’être influencés par les tendances à la sortie des urnes en France. Le vote est possible de deux manières : à l’urne en personne ou par procuration. La condition nécessaire est d’être inscrit au 31 décembre 2011 sur une liste électorale.

Si vous êtes inscrit sur la liste électorale consulaire de votre lieu de résidence, il faut vous rapprocher de votre consulat pour connaître le bureau de vote dont vous dépendez.

Vous pourrez voter en personne à l’urne ou par procuration, établie par une autorité consulaire compétente :

  • Ambassadeur pourvue d’une circonscription consulaire ;
  • Chef de poste consulaire ;
  • Consul honoraire de nationalité française habilité.

Il faut justifier de son identité et attester sur l’honneur de ne pouvoir se rendre au bureau de vote le jour du scrutin (sans justification). Il est possible de choisir d’établir une procuration pour un tour, les deux tours ou l’ensemble des scrutins pour trois ans à condition que le mandataire et le mandant soient inscrits sur la même liste électorale.

Si, résidant à l’étranger, vous êtes toujours inscrit sur une liste électorale en France, les mêmes modalités s’appliquent : vote à l’urne en personne ou par procuration établie soit à l’étranger par une autorité consulaire compétente, soit en France, au tribunal d’instance, au commissariat de police ou à la gendarmerie du lieu d’inscription. Attention, il faut se présenter en personne pour faire cette demande.

Pour en savoir plus sur votre situation consulaire, vous pouvez vous connecter à MonConsulat.fr.

Attention: pour les élections législatives de juin, les modalités sont différentes. Voir ici.

Marianne Faithfull le retour

L’égérie des 60’s, Marianne Faithfull, quittera son “Swinging London” le temps de deux concert dans la Grosse Pomme. Si Andy Warhol ou Velvet Underground ne sont plus dans les parages, la diva sera présente pour envoûter le public new-yorkais de sa voix grave, au City Winery. La chanteuse, qui est aussi actrice, a récemment sorti un album nommé “Horses and High Heels” qui a reçu d’excellentes critiques de la part de la presse internationale. Elle chantera comme à son habitude plusieurs chansons des Rolling Stones, dont le tube “Sister Morphine”.

Infos pratiques : 

Marianne Faithfull en concert les jeudi 15 mars et vendredi 16 mars à 20h30 au City Winery, 155 Varick Street. Tickets de $70 à $90.