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Un tour du monde sans court-circuit

On a tous en tête l’image de la station service, perdue le long d’une route désaffectée au milieu du mid-west américain.

Cette image, c’est le cauchemar de Xavier Degon et Antonin Guy. Les deux Français sont engagés dans un tour du monde en voiture électrique. Il leur faut une prise tous les 100km, et non pas une pompe à essence, pour recharger leur voiture et mener à bien leur dessein. « Aux Etats-Unis, il y a une étape un peu juste. Cent cinquante kilomètres où il n’y a rien sauf une sorte de complexe industriel, qu’on a perçu sur google maps (…) Si cette usine ne veut pas ‘plugger’ notre voiture, on restera une heure ou deux à négocier. On aura pas trop le choix ».

Les deux amis ont entamé leur périple le 11 février dernier, depuis Strasbourg, au volant d’une petite Citroën C-Zero. Leur initiative est une première mondiale. Après 15 mois de préparation, Xavier l’ingénieur à EDF et Antonin le consultant à Cap Gemini ont pour ambition de traverser 17 pays en huit mois avec un coût en électricité estimé à seulement 250 euros. Leur but : montrer que la voiture électrique est un « bon moyen » pour lutter contre le réchauffement climatique. « Si on arrive à faire un tour du monde avec, tout le monde peut l’utiliser pour aller faire des courses ou partir travailler», résume Antonin Guy.

Tous les jours, les deux aventuriers vont à la rencontre de nouveaux visages. Ils n’ont pas le choix : toute leur aventure repose sur leur capacité à trouver des « pluggers », des personnes qui acceptent de brancher leur voiture à une prise ordinaire pour en recharger la batterie. L’autonomie de la petite auto est de 120 km. Pour le moment, Français, Belges et Hollandais se sont montrés « curieux, étonnés » par la démarche. Le passage américain risque d’être une autre paire de manches. « C’est la première fois, qu’on est un peu loin » de la France, raconte Xavier Degon. « J’ai quand même hâte de voir comment les gens vont réagir aux Etats-Unis, ajoute Antonin Guy. Ce qui va être sympa, c’est de voir la réactions des ruraux ici, qui roulent normalement en gros 4×4 ».

Les Etats-Unis posent plusieurs défis spécifiques : outre les grandes distances, les prises ne délivrent que du 110 volt. La voiture mettra donc deux fois plus de temps, soit 12 heures, à être rechargée intégralement. Pour l’instant, ils n’ont qu’une « vingtaine » de « pluggers » inscrits sur le site internet de l’aventure.  C’est peu quand on sait que leur itinéraire traverse New York, le New Jersey, la Pennsylvanie, l’Ohio, l’Indiana, l’Illinois, l’Iowa, Nebraska, le Wyoming, l’Utah, le Nevada et la Californie. Autre obstacle : la voiture électrique n’a jamais pu percer sur le marché américain. Les données pour 2011 de l’Electric Power Research Institute et de l’Université de l’Indiana montrent qu’il y a aujourd’hui 10.000 véhicules sur les routes américaines – le nombre de modèles disponibles devrait cependant être multiplié par trois ou quatre avant 2013. « Les Américains ne sont pas plus en retard que les Français sur le sujet, souligne Antonin Guy. Partout on en parle beaucoup, mais il n’y a pas beaucoup de voitures électriques dans les rues. »

Cela n’empêche pas nos deux Français, qui ont déjà effectué plusieurs séjours outre-Atlantique, d’être impatients de se lancer. « J’ai hâte d’apercevoir de grands paysages désertiques avec seulement une station d’essence en plein milieu de la route », sourit Antonin Guy. « Pareil, mais je me demande aussi à quoi va ressembler le Mid-west, le centre rural et la campagne américaine », renchérit son comparse. A eux de « brancher » l’Amérique.

Infos pratiques :

« Odyssée électrique » – Pour suivre Antonin Guy et Xavier Degon en temps réel, ici. Pour en savoir plus c’est ici. Pour devenir « pluggeur » et les soutenir c’est ici.

Rick Santorum et la naturalisation française

L’obsession des candidats républicains pour (ou contre) la France ne faiblit pas. En campagne dans l’Ohio, à Miamisburg, lundi, Rick Santorum, tout à sa passion pour le “rêve américain”, s’est lancé dans une comparaison entre les Etats-Unis et la France. Objectif: démontrer qu’être Américain est avant tout un idéal “et non pas une ethnicité“. Mais ce faisant, le candidat ultra-conservateur étale sa méconnaissance du droit de la nationalité française. “N’importe qui d’entre nous peut aller en France et y vivre pendant cinquante ans, vous ne serez jamais un Français”…

L’assertion est bien sûr fausse: la naturalisation française peut être acquise après cinq ans de vie sur le territoire en France (durée identique à celle prévue par le droit français). Au-delà du droit, la pratique est certes plus restrictive en France qu’aux Etats-Unis. Le nombre moyen réel de résidence pour obtenir la naturalisation est plus élevé en France qu’aux Etats-Unis. Mais au bout du compte, les deux pays ont, rapporté au nombre d’habitants, pratiquement le même nombre de naturalisations.

Les chiffres: En 2009, 143,000 étrangers ont été naturalisés français (par décret ou par mariage) . Pour une population de 64 millions, le taux est de 0,22%. Aux Etats-Unis le nombre de naturalisés était la même année de 620,000 Rapporté à la population américaine, le taux est de 0,20%. Bref, Rick Santorum était loin du compte…

Voir la vidéo:
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=tlGl0t095es]

Un tour du monde sans court-circuit

On a tous en tête l’image de la station service, perdue le long d’une route désaffectée au milieu du mid-west américain.

Cette image, c’est le cauchemar de Xavier Degon et Antonin Guy. Les deux Français sont engagés dans un tour du monde en voiture électrique. Il leur faut une prise tous les 100km, et non pas une pompe à essence, pour recharger leur voiture et mener à bien leur dessein. « Aux Etats-Unis, il y a une étape un peu juste. Cent cinquante kilomètres où il n’y a rien sauf une sorte de complexe industriel, qu’on a perçu sur google maps (…) Si cette usine ne veut pas ‘plugger’ notre voiture, on restera une heure ou deux à négocier. On aura pas trop le choix ».

Les deux amis ont entamé leur périple le 11 février dernier, depuis Strasbourg, au volant d’une petite Citroën C-Zero. Leur initiative est une première mondiale. Après 15 mois de préparation, Xavier l’ingénieur à EDF et Antonin le consultant à Cap Gemini ont pour ambition de traverser 17 pays en huit mois avec un coût en électricité estimé à seulement 250 euros. Leur but : montrer que la voiture électrique est un « bon moyen » pour lutter contre le réchauffement climatique. « Si on arrive à faire un tour du monde avec, tout le monde peut l’utiliser pour aller faire des courses ou partir travailler», résume Antonin Guy.

Tous les jours, les deux aventuriers vont à la rencontre de nouveaux visages. Ils n’ont pas le choix : toute leur aventure repose sur leur capacité à trouver des « pluggers », des personnes qui acceptent de brancher leur voiture à une prise ordinaire pour en recharger la batterie. L’autonomie de la petite auto est de 120 km. Pour le moment, Français, Belges et Hollandais se sont montrés « curieux, étonnés » par la démarche. Le passage américain risque d’être une autre paire de manches. « C’est la première fois, qu’on est un peu loin » de la France, raconte Xavier Degon. « J’ai quand même hâte de voir comment les gens vont réagir aux Etats-Unis, ajoute Antonin Guy. Ce qui va être sympa, c’est de voir la réactions des ruraux ici, qui roulent normalement en gros 4×4 ».

Les Etats-Unis posent plusieurs défis spécifiques : outre les grandes distances, les prises ne délivrent que du 110 volt. La voiture mettra donc deux fois plus de temps, soit 12 heures, à être rechargée intégralement. Pour l’instant, ils n’ont qu’une « vingtaine » de « pluggers » inscrits sur le site internet de l’aventure.  C’est peu quand on sait que leur itinéraire traverse New York, le New Jersey, la Pennsylvanie, l’Ohio, l’Indiana, l’Illinois, l’Iowa, Nebraska, le Wyoming, l’Utah, le Nevada et la Californie. Autre obstacle : la voiture électrique n’a jamais pu percer sur le marché américain. Les données pour 2011 de l’Electric Power Research Institute et de l’Université de l’Indiana montrent qu’il y a aujourd’hui 10.000 véhicules sur les routes américaines – le nombre de modèles disponibles devrait cependant être multiplié par trois ou quatre avant 2013. « Les Américains ne sont pas plus en retard que les Français sur le sujet, souligne Antonin Guy. Partout on en parle beaucoup, mais il n’y a pas beaucoup de voitures électriques dans les rues. »

Cela n’empêche pas nos deux Français, qui ont déjà effectué plusieurs séjours outre-Atlantique, d’être impatients de se lancer. « J’ai hâte d’apercevoir de grands paysages désertiques avec seulement une station d’essence en plein milieu de la route », sourit Antonin Guy. « Pareil, mais je me demande aussi à quoi va ressembler le Mid-west, le centre rural et la campagne américaine », renchérit son comparse. A eux de « brancher » l’Amérique.

Infos pratiques :

« Odyssée électrique » – Pour suivre Antonin Guy et Xavier Degon en temps réel, ici. Pour en savoir plus c’est ici. Pour devenir « pluggeur » et les soutenir c’est ici.

Carole Bouquet la viticultrice, au FIAF

Pour la journée de la femme, l’actrice mythique du cinéma français Carole Bouquet sera à l’honneur lors d’une soirée organisée au FIAF. Elle reviendra sur son parcours d’actrice, sa passion pour l’art et la gastronomie et sur les activités de son domaine viticole basé sur l’île de Pantelleria, au sud de la Sicile, qui produit 3.000 bouteilles de 50 cl par an.

Elle conversera en anglais avec John Mariani, critique gastronomique et historien américain. Les participants auront aussi l’occasion de déguster le vin Sangue d’Oro produit dans le domaine de l’actrice.

Infos pratiques : 

Conversation avec Carole Bouquet, le jeudi 8 mars à 19h au Skyroom, 22 East 60th Street. Entrée à $25. Tickets ici

La France coule, vive l'Allemagne !

A la frontière franco-allemande, une petite ville fait les gorges chaudes du New York Times. Cette ville, c’est Sélestat, 23% de chômage chez sa population de moins de 25 ans, 8% de chômage au total, « beaucoup plus que les villes de l’autre côté de la frontière.»

Pour parler des problèmes de la France, le quotidien américain a trouvé une nouvelle technique : la comparaison avec son voisin, l’Allemagne. Le correspondant du journal en France, Steven Erlanger, s’est ainsi rendu à Emmendingen, non loin de Sélestat, qui avec ses 7% de chômage fait figure de vitrine du “fameux modèle allemand” cité par Nicolas Sarkozy dans ses discours.

Dans l’article, la comparaison penche clairement en faveur de l’Allemagne. « L’économie allemande devance la française », écrit le journaliste. Il ajoute qu’elle exporte davantage et qu’elle est plus flexible. Le travailleur français est aussi plus cher donc moins compétitif que son homologue allemand, souligne Erlanger, avant de revenir sans surprise sur le poids de l’Etat providence en France, notamment son système d’aides « généreux » aux chômeurs. Et il n’y a aucune raison pour que cela change : “Alors que les Français admirent la rigueur allemande, ils sont réticents à l’idée de faire les mêmes sacrifices, comme travailler plus d’heures et avoir moins de sécurité d’emploi”. Rhabillé pour l’hiver ? Le coup de grâce intervient quand le journaliste cite un responsable l’agence fédérale allemande pour l’emploi qui souligne que « le plus gros problème (pour trouver un travail, ndlr) est que les Français ne parlent pas l’allemand ».

Le journaliste donne tout de même la parole à quelques Français pour sauver l’honneur. L’un d’entre eux dit : « Les Français travaillent pour vivre tandis que les Allemands vivent pour travailler ». « Un cliché qui trouve un écho », ajoute le journaliste. Quitte à couler, autant le faire avec style.

Si le New York Times s’intéresse à la frontière franco-allemande, le Wall Street Journal est lui dans un café parisien. C’est dans ce café non identifié qu’a été lancée l’initiative « Young & Poor », une agence de notation très particulière. Imaginée par l’association Génération précaire, elle a pour mission de noter les candidats à la présidentielle en fonction de leur politique pour la jeunesse.”Après avoir souffert de la perte du ‘triple A’ français, le président Sarkozy et ses opposants vont devoir compter avec une nouvelle agence de notation un peu spéciale », raconte le Wall Street Journal.

Si le journaliste William Horobin s’attarde sur l’aspect « agence de notation » de l’initiative (quotidien financier oblige), il dresse aussi un portrait bien noir la jeunesse française. « L’économie française est en plein marasme et, comme dans d’autres pays européens, les jeunes sont les premières victimes du chômage, ce qui mène à la crainte d’une génération perdue, exclue du marche du travail ». Pour la petite histoire : François Hollande obtient un « C » et Nicolas Sarkozy un « D ».

Pour se rappeler que les Français ne sont pas des cancres partout, la carte Dujardin et « The Artist » est toujours à portée de main. Car n’en déplaise au reste du monde, le succès du film de Michel Hazanavicius aux Oscars a réveillé notre bon vieux chauvinisme gaulois. C’est en tout cas ce que croit savoir la presse américaine. L’oscarisation de « The Artist » “n’arrange rien à l(a) traditionnelle fierté (des Français)“, note le Chicago Tribune. “Les télévisions françaises repassent en boucle le discours de remerciements de Jean Dujardin et les politiques français ne tarissent pas d’éloges sur le film“. Pour le New York Times, les Français y voient la preuve que l’ “exception culturelle“, ce système de soutien public aux arts et à la culture, fonctionne. « La France adore le cinéma, et a son propre festival à Cannes. Des rues de Paris portent le nom de réalisateurs célèbres. Les cinéphiles de la ville peuvent se rendre dans des salles obscures montrant, en plus des films français, des rétrospectives de Hitchcock,  des projections de classiques d’Hollywood, des hits actuels et des films étrangers. » Il faut bien ça pour oublier le reste.

Abstention: les Américains battent les Français

L’élection présidentielle américaine, ses gros dollars, ses débats fleuris, ses déplacements exotiques. Tout ça pour un scrutin qui mobilise peu, voire très peu. L’élection de Barack Obama, en novembre 2008 n’a pas échappé à la règle. Chiffre peu connu : l’abstention pour cette élection qualifiée d’historique a atteint 43,2%, bien loin des 16,93% du second tour de la dernière élection présidentielle française, en 2007.

En France, depuis 1965, année de la première élection présidentielle au suffrage universel direct, le taux d’abstention a tendance à augmenter pour se stabiliser autour des 20% aux élections de 1995 et 2002. A noter que le taux d’abstention record fut établi aux élections de 1969 lorsque Georges Pompidou fut élu président de la République (31,1% au second tour). Aux Etats-Unis, le taux d’abstention est beaucoup plus fort qu’en France et augmente de façon constante entre 1960 et 1996, passant de 36,9% à 50,9%. Depuis, il est en légère baisse pour atteindre 48,7% en 2000 et 44,7% en 2004.

Et on reparle de DSK… à l'université

Que nous révèle l’affaire DSK sur la société et de son rapport au viol, à la violence sexuelle, à la séduction et au féminisme, mais aussi à la présomption d’innocence et au droit des victimes? Irène Théry (ci-contre) discutera de l’affaire DSK à l’université Columbia le 7 mars. La sociologue à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) est spécialiste de la famille et de la vie privée. Elle analysera cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre au travers d’une approche transatlantique et comparative.

Infos pratiques :

“French Perspectives on the Strauss-Kahn Affair” – East Gallery, Buell Hall à Columbia University – Broadway et West 116th St. Mercredi 7 mars à 18h-  http://www.maisonfrancaise.org – (212) 854-4482

La Beaubourg-Brooklyn Connection

Le centre ISSUE Project Room présente à Brooklyn cinq jeunes compositeurs de musique électronique et accoustique: Paul Clift, Andrea Agostini, Juan Camilo Hernandez Sanchez, Ann Cleare, Aaron Einbond. Leur point commun: ils ont tous croisé le chemin du compositeur Christopher Trapani (ci-contre)… à Paris. D’où le titre de l’événement : « Beaubourg to Brooklyn : Electro-Accoustic Music from Paris ». Participeront au concert trois solistes de renom, le clarinettiste Carol McGonnel, le saxophoniste Ryan Muncy et l’accordéoniste Bill Schimmel.

Infos pratiques :

 « Beaubourg to Brooklyn : Electro-Accoustic Music from Paris », 8 mars à partir de 20 h au ISSUE Project Room, 110 Livingston St. – www.issueprojectroom.org – Entrée à $15

Les animaux dans l'art à la Morgan Library

Les animaux ont inspiré les artistes, écrivains, musiciens à travers les siècles. C’est du moins ce que démontre l’exposition «In the Company of Animals : Art, Literature, and Music», à la Morgan Library and Museum jusqu’au 20 mai. Sceaux, dessins, livres, musique et manuscrits illustrent l’utilisation des animaux comme symboles, sujets et personnages.

Parmi les artistes représentés se trouvent notamment John James Audubon, William Blake, Albrecht Dürer, T. S. Eliot, David Hockney, Ted Hughes, George Orwell, Sergei Prokofiev, Peter Paul Rubens, E.B. White, et Virginia Woolf.

Infos pratiques : 

«In the Company of Animals : Art, Literature, and Music» du 2 mars au 20 mai au Morgan Library & Museum, 225 Madison Avenue – (212) 685-0008 – www.themorgan.org

Le Pen: "On n'a qu'une seule nationalité"

Retour aux fondamentaux pour Marine Le Pen. Interrogée lors de l’émission « France 2012 » (TV5 Monde/AFP) le 1er mars dernier, elle a confirmé son intention d’interdire la bi-nationalité, sauf pour les Français ayant une deuxième nationalité européenne. « J’ai dit clairement que je réservais la possibilité de la double nationalité aux ressortissants d’Europe, en cela, ça ressemble au modèle allemand », a t-elle indiqué, ajoutant être « contre la double nationalité, ce qui n’empêche pas d’ailleurs que quelqu’un peut venir en France en ayant la nationalité d’un autre pays, il peut même y vivre, il peut même y rester toute sa vie, il peut même avoir des enfants (…) qui sont français ».

Selon la présidente du Front nationale, il y a des pays non européens, “avec lesquels ça pose plus de problèmes que d’autres”. “On ne va pas se cacher derrière notre petit doigt, on sait très bien que la double nationalité avec un certain nombre de pays du Maghreb pose plus de difficultés d’assimilation que ne pose la double nationalité avec les Etats-Unis“. Mais, elle ne souhaite pas faire de distinction entre ces pays, donc l’interdirait pour tous si elle venait à être élue.

Elle ajoute: « Je pense qu’on n’a qu’une identité, comme on n’a qu’une nationalité ».

Pas vu dans le New Yorker

En attendant de réaliser son rêve et d’être publié dans le New Yorker, le talentueux dessinateur français Manu se contente de French Morning.

Pour sa deuxième fournée de dessins, il a choisi de croquer “The Artist”, l’amour, la famille et les aléas de la vie new-yorkaise. Un régal.

 

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Un an sans visage

Pendant un an, elle ne s’est regardée ni dans un miroir ni dans aucune autre surface réfléchissante. Objectif : dénoncer la prédominance de l’image dans la société actuelle. L’artiste conceptuelle Anita Sto viendra présenter sa nouvelle exposition solo « One year living without mirror » autour cette surprenante expérience. Le public sera ainsi invité à découvrir des oeuvres basées sur des supports peu conventionnels, comme des photographies prises au polaroid, des dessins ou appareils électroniques. L’artiste sera sur place pour rencontrer le public.

Infos pratiques : 

« One year living without mirror » d’Anita Sto, le 3 mars de 18h à 22h, à la Broadway Gallery, 473 Broadway au 7ème stage, entrée libre.