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Ayo au Highline Ballroom

La  chanteuse à la voix unique Ayo débarque à New York pour un concert au Highline Ballroom. L’artiste dont le style musical se situe entre soul, folk et reggae a connu un succès fulgurant en 2006 avec son album “Joyful”, notamment grâce au morceau devenu tube “Down on my knees”. Son dernier album “Billie-Eve”, dont le titre est un jeu de mot avec le verbe “believe” et le prénom de sa fille, a été entièrement enregistré à New York et produit par la chanteuse.

Infos pratiques : 
Ayo en concert le mercredi 21 mars à 21h au Highline Ballroom, 431West 16th Street. Entrée à $20. 

Fort Greene selon Nelson George

Le 15 mars au Brooklyn Historical Society (BHS), le réalisateur Nelson George présente « Brooklyn Boheme ». Co-réalisé avec Diane Paragas, le documentaire relate le mouvement artistique afro-américain qui s’est développé dans le quartier brooklynite de Fort Greene dans les années 80 et 90. Spike Lee, Chris Rock, Rosie Perez, Branford Marsalis et Saul Williams figurent dans le film. La projection a lieu dans le cadre d’Inventing Brooklyn, la série d’évènements qui se penche sur les tendances culturelles et les personnages clé qui ont jalonné l’histoire du borough. Les places sont limitées. Premier arrivé, premier servi.

Infos pratiques  : 

« Brooklyn Boheme » de Nelson George et Diane Paragas, le jeudi 15 mars à 19h au Brooklyn Historical Society, 128 Pierrepont Street (Brooklyn) –  $6 pour les adultes, $4 pour les étudiants / enseignants / seniors et gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Plus d’informations ici

Montebourg à la chasse aux évadés fiscaux

Les évadés fiscaux inspirent le socialiste Arnaud Montebourg. Lors de l’émission la « Preuves par 3 » du 6 mars 2012, il a affirmé que son parti « demanderait des comptes » aux riches exilés qui « ont le passeport français ». Croire « qu’abaisser les impôts, ça fait revenir les riches », c’est se mettre « le doigt dans l’œil », selon M. Montebourg qui a pris Johnny Hallyday en exemple. «Il ne fait l’objet d’aucune inquiétude de la part des services fiscaux ».

Il estime que payer des impôts à son pays est synonyme de patriotisme. Désignant cette fois le joueur de football Nicolas Anelka,  payé 12 millions d’euros par an dans son nouveau club à Shanghai, il propose de lui « demander d’aimer son pays », et, de la même manière « qu’il parle un français châtié, qu’il respecte les couleurs, qu’il chante la Marseillaise sur les terrains et les pelouses, et bien il paiera plus d’impôts, voilà ».

Au MAD, une exposition de poussière

Dans l’une des salles du Museum of Arts and Design, du papier-peint. Sur ce papier-peint, des fleurs noires. Lorsque le visiteur se rapproche de ces fleurs, il remarque que celles-ci ont été réalisées à base de… poussière.

Cette œuvre, signée par l’artiste anglaise Catherine Bertolo, est l’une des 34 pièces présentées dans le cadre de l’exposition Swept Away. Les travaux exposés ont été réalisés par 25 artistes internationaux à partir de poussière, suie, cendre ou encore de fumée.  Photographie, installations, peintures, sculptures et vidéos: le visiteur est surpris par tout ce qui peut être réalisé à partir de ces éléments. Le but pour David McFadden, le commissaire de l’exposition, est de trouver la poésie dans ce qui nous repousse. « Les artistes dans Swept Away ressuscitent des matériaux négligés de la vie quotidienne », dit-il.

Parmi les œuvres, on note une installation d’échantillons de sol ramassé dans les cinq borough de New York. Elle a été confectionnée par Margaret Boozer, une artiste américaine connue pour réutiliser des matériaux ramassés dans la nature pour créer des œuvres. Treize photos montrant les sculptures de pierre, neige et de boue du Britannique Andy Goldsworthy sont également visibles.

Une des œuvres les plus marquantes de l’exposition est celle du grapheur brésilien Alexandre Orion. L’œuvre est visible seulement en vidéo. Elle montre l’artiste appliquer un chiffon sur les parois d’un tunnel de Sao Paolo noirci par la pollution. Il se sert ensuite de ce chiffon pour dessiner des crânes sur environ 160 mètres. Plus minutieux, le travail de l’artiste américain Jim Dingilian. Ce dernier a dessiné des paysages naturels d’une précision surprenante sur le verre de bouteilles calcinées.

Infos pratiques :

Swept Away: Dust, Ashes, and Dirt in Contemporary Art and Design. Du 7 février au 12 août 2012. Museum of Art and Design. 2 Columbus Circle. Pour plus d’informations ici

Le marketing "made in Brooklyn"

Brooklyn se vend bien. Il suffit pour s’en rendre compte de se pencher sur le succès fulgurant de la marque de vêtements Brooklyn Industries, qui compte aujourd’hui 14 boutiques, à New York, mais aussi à Chicago, Portland et Philadelphie. Mais l’engouement ne se limite pas aux penderies, il est aussi dans les assiettes et les verres. Le label “made in Brooklyn” s’est peu à peu imposé comme un gage de qualité, voire d’éthique et de responsabilité environnementale, d’abord plébiscité par les Brooklynites eux-même.

De ce côté de l’East River, les adeptes de produits locaux n’ont que l’embarras du choix : les cornichons McClure’s, le chocolat Mast Brothers, le beurre Butter Queen of Brooklyn, sans oublier les sodas Brooklyn Soda Works. Reste que les consommateurs seront parfois déçus de découvrir que, loin d’être « made in Brooklyn », les vêtements de Brooklyn Industries sont fabriqués en majeure partie au Pérou et en Chine où les coûts de production sont moins élevés. Même les confitures de la petite entreprise Anarchy in the Jar ne sont pas « 100% locales » – sa fondatrice Laena McCarthy est la première à le reconnaître.

Tendance

C’est auprès de sa mère qu’elle a appris à faire la confiture. Et lorsqu’elle décide d’en faire son métier en 2009, elle choisit d’établir sa cuisine industrielle dans le quartier de Greenpoint à Brooklyn. « Je fais partie de cette génération, frappée par la crise économique de 2008, qui doit créer ses propres jobs », explique l’entrepreneuse. « Et Manhattan, c’est trop cher », ajoute-t-elle, avant de reconnaître que Brooklyn est devenu « une marque branchée, qu’il est intéressant de vendre ».

Une tendance récente que le célèbre graphiste américain Milton Graser avait anticipée dès la fin des années 80. Lorsque Steve Hindi vient le trouver pour qu’il conçoive le logo de sa brasserie, la désormais fameuse Brooklyn Brewery,  le graphiste aurait en effet été catégorique : « La meilleure chose que vous ayez c’est votre nom : Brooklyn a une image et une identité qui lui sont propres ». D’où un logo épuré qui met en valeur le B de Brooklyn, encadré par deux pois jaunes censés rappeler les phares du train que les New-Yorkais prennent pour aller d’un borough à l’autre.

A double tranchant

La fondatrice de Brooklyn Industries, Lexy Funk, nuance néanmoins l’impact positif du nom de sa marque sur la perception de ses vêtements. « C’est à double tranchant », dit-elle, « sur la côte ouest et en Europe, vous êtes cool parce qu’exotiques, mais sur la côte est, en dehors de New York, vous êtes seulement prétentieux : à Philadelphie, on pense qu’on n’a pas besoin de Brooklyn pour être cool ». Il est donc parfois délicat d’exporter une stratégie marketing, parfaitement adaptée à la clientèle locale. « Les Brooklynites revendiquent depuis le milieu du XVIIe siècle une identité forte, construite à la fois sur la proximité et la différenciation par rapport Manhattan », souligne en effet Julie Golia, historienne au Brooklyn Historical Society.

Deuxième fournisseur en produits agricoles du pays jusqu’à la fin du XIXe siècle, Brooklyn a vu disparaître ses dernières fermes dans les années 20 et s’est massivement désindustrialisé dans la période de l’après-guerre. L’heure de la revanche aurait-elle sonné ? « Les jeunes entrepreneurs comme moi veulent lui rendre un peu de la gloire de son passé industriel, artisanal et agricole »,  affirme McCarty. L’historienne tempère : « la revitalisation économique et le phénomène très médiatisé de la boboisation ne concernent en fait qu’une minorité des quartiers de Brooklyn », pourtant consacrée « ville la plus cool du monde » par le magazine masculin GQ en novembre 2011.

Des caleçons Pull-in encore plus fous

Pull-in et StepArt s’associent pour créer une collection capsule. StepArt est une marque fondée en 2009 et fonctionne à la manière d’un label, représentant des artistes. Pull-in est une marque de sous-vêtements connue pour ses caleçons aux imprimés rigolos. Fondée en 2000, cette société possède 14 magasins dans le monde et plus de 1.200 revendeurs. Originaires du Sud-Ouest de la France (Hossegor) mais créées à 10 ans d’intervalle, les deux entités se sont rapprochées pour partager leurs expériences et leur vision de la mode et du graphisme. Sept artistes participent à cette collection exclusive. Pull in x StepArt, à retrouver dans la boutique Pull-in new-yorkaise au 259 Bowery Street.

Les podiums ont parlé. Les motifs ethniques seront à la mode pour la saison printemps-été 2012. L’occasion est donc bien choisie pour se ruer chez Roberta Freymann, créatrice new-yorkaise qui propose des accessoires et vêtements d’inspiration indienne. Et puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, motifs cachemire, bijoux fantaisistes et robes féminines inspirées du sari traditionnel et issues de sa dernière collection sont soldés à 80%. Roberta Freymann, 260 5th ave.

La boutique de bijoux Slane propose ses soldes de printemps avec des rabais de 50% à 70%. Entre style classique et esprit bohème, les créations de Slane sont faciles à porter, discrètes et chic. Mixant parfois l’or et l’argent, elles ne manqueront pas de séduire les femmes de tous âges. Slane, 48 West 25th Street.

Après la lingerie et le prêt-à-porter, il ne reste plus qu’à se chausser pour pas cher. Ce sera chose faite puisque The Shoe Box solde sa collection jusqu’à 90%. On pourra donc craquer pour un modèle Michael Kors, Kate Spade ou Giuseppe Zanotti à des prix mini. The Shoe Box, 537 3d Ave.

Les voitures italiennes roulent sur LA

Des premiers modèles des années 30 aux super bolides « tunés » d’aujourd’hui, le design automobile a beaucoup évolué. Pour retracer ces transformations, le Petersen Automotive Museum revient dans son exposition « Sculpture in motion : Masterpiece of Italian design » sur le dessin des automobiles italiennes. Le visiteur pourra ainsi découvrir comment la voiture est devenue un objet quasiment artistique à travers l’histoire des grandes marques italiennes comme Ferrari, Maserati ou Lamborghini. Celles-ci sont connues pour être à la pointe en matière de design automobile. Par exemple, la Cisitalia (1947) sera exposée. Elle fut la première voiture à entrer au Museum of Modern Art (MoMA) à New York grâce à sa beauté.

Infos pratiques :

“Sculpture in motion : masterpiece of Italian design”, jusqu’au 3 février 2013 au Petersen Automotive Museum, 6060 Wilshire Blvd, entrée à $10.  Site ici 

L'Europe en peinture à Pasadena

L’Alliance française de Pasadena organise, dans le cadre de la Nuit de l’Art, le vernissage de l’artiste peintre Elisabeth Johns. Elle y exposera des tableaux inspirés des paysages et endroits qu’elle a visités lors de ses voyages en Europe. La ville de Bruges en particulier tient une place importante dans son oeuvre. Belge de naissance, elle a émigré aux Etats-Unis en 1964 et vit  aujourd’hui avec son mari Bill, artiste lui aussi, à San Marino. Tous les tableaux exposés seront à vendre.
Infos pratiques : 
Voyages à travers l’Europe, le vendredi 9 mars de 18h à 22h à l’Alliance française de Pasadena, 34 East Union Street, Pasadena, entrée libre. http://afdepasadena.org/ 

Beyond Baroque se souvient de Kerouac

Jack Kerouac aurait eu 90 ans lundi 12 mars. Pour se souvenir de l’auteur de « Sur la Route », le centre culturel et littéraire Beyond Baroque organise, ce dimanche 11 mars, une série de lectures suivie d’une discussion sur la vie de l’écrivain.

Plusieurs auteurs et artistes locaux (Rafael Alvarado, Irris Berry…), amateurs de Kerouac, assureront les lectures d’extraits, qui débuteront à 16h. A 19h30, la discussion rassemblera l’écrivain Gerald Nicosia, le poète Aram Saroyan, l’acteur S.A Griffin et le spécialiste de Jack Kerouac, Marc Olmsted. Elle sera animée par le directeur de Beyond Baroque, Richard Modiano.

Infos pratiques :

« Kerouac at 90” – dimanche 11 mars Lecture: 16h. Discussion: 19h – Prix: $7 et $5 pour les seniors et enfants – Beyond Baroque, 681 Venice Blvd., Venice – (310) 822-3006 – www.beyondbaroque.org

La joyeuse blogosphère francophone de New York

Insolite: Curiosités et futilités

Jeanne, originaire des Vosges, a dans sa besace une foule d’idées pour découvrir le New York insolite. Elle nous emmène écouter gratuitement les talentueux pianistes de la Juilliard School, assister à une pièce de théâtre décalée à Chelsea, découvrir les No Man’s lands de Brooklyn. En vraie épicurienne, Jeanne clôture toujours ses virées urbaines par un bon plan gourmand et nous propose tour à tour de déguster un délicieux brunch dans une pizzeria reculée de Williamsburgh ou de savourer une bonne bière dans une brasserie du Bronx.

Poétique: D’une Pomme à l’autre
Clara a quitté sa Normandie natale il y a 4 ans pour débarquer à New York avec son mari, son enfant sous un bras, son appareil photo sous l’autre. Sur son blog, elle partage ses étonnements sur la vie quotidienne de sa famille dans Big Apple. Sa passion : le street-art. Le résultat : des photos poétiques des endroits méconnus de sa ville d’adoption, que l’on découvre tour à tour colorée, hétéroclite, mais surtout “terriblement attachante”, comme Clara aime la définir.

Pionnier: New York, la Dolce Vita

Dolce sévissait déjà sur la toile en 2003, une vraie pionnière! On se demande d’ailleurs quand cette jeune cadre dynamique trouve le temps de tenir son blog, entre son full time job, ses virées entre copines, ses balades avec son chien et ses longueurs à la piscine. On y trouve au quotidien ses bons plans resto, des anecdotes insolites sur son American way of life ainsi qu’une foule d’infos pratiques pour quelques jours ou quelques mois dans la Grosse Pomme.

Gourmand : DelicatesseNY
Un blog qui vous donnera l’eau à la bouche. Stéphanie y raconte sans langue de bois ses pérégrinations gourmandes à New York illustrées d’alléchantes photos. Toutes les cuisines y passent, des tacos mexicains au tofu japonais en passant par les parpadelle italiennes et les traditionnels hamburgers US, ainsi que tous les styles d’établissements, des food trucks aux restaurants étoilés.

Familial: Les Little Chickens à New York

Nathalie et son mari, deux cadres ingénieurs trentenaires, ont tout lâché à Paris pour concrétiser leur American Dream : ouvrir une pâtisserie dans la Grosse Pomme. Sur leur blog, on peut y lire les aventures rocambolesques de leur installation. Des (petites) galères: trouver un appart’, une école pour les “Little Chickens”, obtenir les autorisations de commerce,…aux grandes joies et petites victoires: l’ouverture de “Mille-Feuille”, la vente de leurs premiers macarons ou  leur premier article dans le New York Times.

Censuré : Une Dinde à New York

Ames sensibles s’abstenir! Elisabeth, Zaza pour les intimes, dégaine ses coups de gueule et ses coups de cœur, assenant ça et là quelques gros mots bien pesés. Sous son pseudo de “Dinde à New York”, elle narre les joies de l’expatriation, critique allégrement le service pitoyable des vols transatlantiques d’Air France, exècre les devoirs bilingues avec “Nain” (comprenez : sa progéniture), et raconte de façon hilarante ses lendemains de veille à la “Desperate Housewife”.

Girly : Une Parisienne à New York

Après avoir lu l’expérience désastreuse d’Audrey, vous ne voudrez certainement pas  prendre un “pédicab'”, ces taxis-vélos new-yorkais. Par contre, cette Parisienne à New York vous donnera peut-être l’envie de tester la mode des nail stickers, de goûter aux macaroons Ladurée de Madison Avenue ou encore de vous inscrire à une course en talons-aiguilles. Un blog girly et plein d’humour.

Et aussi :

Romain in NY : la vie de famille du petit Romain, rempli de bons plans.

I live abroad: blog cosmopolite de deux baroudeurs qui ont déposé leurs valises à New York.

Little Caro In Big Apple: les pérégrinations d’une journaliste belge dans la ville qui ne dort jamais.

Suivez l’actualité de la communauté des blogueurs francophones à New York sur l’Apéro-Blog NYC.

(Photo: Jeanne Chiaravalli).

Claude Lanzmann à la Maison Française

La Maison française de Columbia accueillera le journaliste, écrivain et cinéaste français Claude Lanzmann pour une conférence durant laquelle il reviendra sur son parcours et sur ses mémoires, récemment traduites en anglais.

M. Lanzmann est le réalisateur de “Shoah”, film documentaire de neuf heures et demie consacré à l’extermination des juifs d’Europe dans les camps nazi, qui fut diffusé pour la première fois en 1985. Il fut également le rédacteur en chef de la mythique revue Les Temps Modernes, fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Pendant la conférence, il sera interviewé par le célèbre journaliste américain Charlie Rose.

Infos pratiques : 

Claude Lanzmann, en discussion avec Charlie Rose, le mardi 20 mars à 19h30, au Presidential Ballroom, au troisième étage de la Faculty House, 64 Morningside Drive, au nord de la 116ème rue. L’entrée est libre mais il est conseillé de réserver à l’adresse suivante: [email protected]