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Barneys moins cher

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La fameuse chaine américaine de grands magasins de luxe, Barneys revient avec ses fameuses « Warehouse Sale » à New York. Barneys vend des marques comme Yves Saint Laurent, Christian Louboutin, Fendi, Givenchy, Marc Jacobs ou encore Prada…  Les prix sont baissés de 75%. Accessoires, chaussures, vêtements : vous trouverez de tout. Un conseil : venir tôt et motivé car on risque de se bousculer au portillon. Barneys Warehouse Sale. Du jeudi 16 février jusqu’au dimanche 26 février. Ouvert du jeudi 16 au vendredi 17 de 8h à 21h. Du samedi 18 au dimanche 19 de 10h à 20h, le lundi 20 de 9h à 21h. Du mardi 21 au jeudi 23 de 10h à 21h, le vendredi 24 de 9h à 21h, le samedi et dimanche 25 et 26 de 9h à 20h. 255 West 17th Street www.barneys.com

La boutique Hype de Williamsburg Jumelle propose des soldes alléchantes, de 80%, sur des marques comme Alewander Wang, Rachel Comey et la fameuse marque française au style « si Frenchie » Isabel Marant. Jumelle. Du jeudi 16 au lundi 20 février. Ouvert tous les jours de 11h30 à 19h30. 148 Bedford Avenue entre N8th et N9th Streets, Williamsburg. www.shopjumelle.com

De la couleur et un peu de hippie. La boutique Honey in the Rough solde ses articles à plus de 70%. On y trouve des marques hautes en couleurs comme Tsumori Chisato, Rodebjer Mocium, Samantha Pleet ou encore Thread Social dans cette boutique qui ne manque pas d’allure. Honey in the Rough. Du jeudi 16 février au dimanche 19 février. Ouvert du jeudi au samedi de 10h à 20h et le dimanche de midi à 19h. 161 Rivington Street entre Suffolk et Clinton Streets. www.honeyintherough.com

L’été approche à tout petit pas, de quoi se préparer et s’offrir des lunettes de soleil rétro de chez Morgenthal Frederics. La marque offre des lunettes vintage et originales à prix réduits. Morgenthal Frederics. Jusqu’au dimanche 26 février. Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h, le samedi de 11h à 19h et le dimanche de midi à 18h. 399 West Broadway à Spring Street. www.morgenthalfrederics.com

Le New York des "Fifties" vu par un banquier-artiste

Les vendeurs de rue, des joueurs d’échecs, le reflet solitaire du Chrysler Building dans une flaque d’eau. On est bien à New York, mais pas n’importe quand. Les photographies de Frank Oscar Larson, exposées au Queens Museum of Art (QMA) jusqu’au 20 mai, sont autant d’icônes d’une décennie mythique : les Fifties, qui voient s’imposer le rayonnement des Etats-Unis, grand vainqueur de la Seconde Guerre Mondiale.

Dans les rues de la capitale culturelle et économique, les femmes rivalisent d’élégance, des garçons en culotte courte font les quatre cent coups et les sans-abris allument des feux dans des tonneaux. C’est du moins ce que les 65 clichés exposés au QMA laissent deviner de la vie quotidienne à New York dans les années 50.

Pris avec l’appareil de référence Rolleiflex Automat Model 4 en noir et blanc, soigneusement composés et emprunts de mélancolie, ces clichés rappellent par leur honnêteté ceux des photographes Walker Evans et Helen Levitt, ou encore Brassaï. Mais les photographies de Larson sont restées inconnues du public pendant plus de cinquante ans. Ce n’est qu’en 2009 que son petit-fils Soren exhume les milliers de négatifs du carton où ils avaient été rangés à la mort du photographe, en 1964.

Né en 1896 à Brooklyn de parents suédois, Larson a passé la majeure partie de sa vie dans le Queens. Ce banquier épris de photographie passait ses week-ends à arpenter les rues de New York avec son appareil, de Chinatown au Bronx, en passant par Times Square, Williamsburg et Hell’s Kitchen. Perceptible dans le sourire de certains de ses sujets, le regard qu’il pose sur ses contemporains est à la fois curieux et empathique. Son témoignage n’en est que plus fort. Il laisse une impression de nostalgie et de tendresse.

Infos pratiques:

“Frank Oscar Larson: 1950s New York Street Stories” – du 5 février au 20 maiQueens Museum of Art, New York city Building, Flushing Meadows Corona Park, Queens 718-592 9700, www.queensmuseum.org

Crédit Photo: Frank Oscar Larson

Dans l'oeil de Juergen Teller

Le travail du photographe de mode Juergen Teller est exposé à la galerie Lehman Maupin. L’artiste allemand est installé à Londres depuis 1968. Il a suivi des études à la prestigieuse école de photographie Bayerische Staatslehranstalt für Photographie à Munich. Il est connu pour avoir photographié de nombreuses célébrités pour des magazines prestigieux comme Vogue, Purple ou Paradis.

Reconnu comme un des photographe contemporains de mode les plus doues de sa génération, il a également réalisé des pochettes de disques pour Björk, Elton John, Simply Red, Dj Shadow et conçu des campagnes publicitaires pour la marque Marc Jacobs et Yves Saint Laurent. Trois séries photographiques récentes sont mises en lumière dans le cadre de l’exposition. Elle met notamment en vedette les photographies controversées de Kristen McMenamy, capturées dans la maison de Carlo Mollino, les portraits-séduction de Vivienne Westwood ainsi que les clichés de la famille et des amis proches de l’artiste.

Infos pratiques :

Juergen Teller. Jusqu’au 17 mars. Lehman Maupin Gallery. 540 West 26th Street. Ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h. Le lundi sur rendez-vous. 

 

"The Ungovernables": l'art rebelle au New Museum

Née entre le milieu des années 70 et celui des années 80, la cinquantaine d’artistes présentée dans l’édition 2012 de la triennale du New Museum appartient à la génération issue du mouvement des droits civiques et des indépendances. Beaucoup d’entre eux n’ont jamais exposé aux Etats-Unis.

L’exposition “The Ungovernables”, qui se déroule jusqu’au 22 avril, évoque l’anarchie et la résistance organisée issues des concepts de désobéissance civile et d’autodétermination, mais aussi les limites et le potentiel d’une génération. De nombreuses œuvres présentées sont éphémères, in situ, ou encore performatives. Parmi elles, les sculptures de l’Argentin Adrián Villar Rojas (photo ci-contre). Faits d’argile, ses travaux nous rappellent l’inévitable retour des idées et des objets à la poussière, mais que cette même poussière peut-être transformée à nouveau. Autre artiste exposée : la Canadienne Julia Dault fait des installations à base de formica et de plexiglas. Ces œuvres, soumises aux contraintes uniques du lieu d’exposition et des matériaux utilisés, ont vocation à être éphémères.

Infos pratiques: 

“The Ungovernables” – du 15 février au 22 avril au New Museum, étages 2, 3, 4, 5 et Lobby Gallery – 235 Bowery, New York, NY 10002 – 212.219.1222 – www.newmuseum.org


Le "cinéma noir" à l'affiche du BAM

Du 17 au 20 février, la cinémathèque du Brooklyn Academy of Music (BAM) met les cinéastes noirs à l’honneur avec la seconde édition du festival « New Voices in Black Cinema » («Nouvelles voix dans le cinéma noir»).

En partenariat avec la fondation ActNow qui promeut les talents issus de la diaspora africaine, le BAM présentera des fictions et des documentaires, mais aussi des courts-métrages, tentant de redéfinir l’expérience des personnes noires en Amérique et ailleurs. L’occasion aussi de rencontrer certains réalisateurs, acteurs et critiques.

Programme et tickets disponibles ici

Garance Doré met la Fashion Week en vidéo

La bloggeuse française Garance Doré emmène ses lecteurs à la Fashion Week au travers d’une série de vidéos baptisée « Pardon My French », en référence à cette expression désobligeante qu’ont parfois les anglophones lorsque leur échappe une grossièreté.

Publié mercredi, le premier épisode de la série n’a pourtant rien de grossier. Délicat et amusant, il donne un bref aperçu de l’ambiance, des personnages et des tendances de la Fashion Week. La vidéo (ci-dessous) est en anglais, mais avec un bel accent français – et sera bientôt sous-titrée à en croire le texte qui accompagne la vidéo. « J’ai trop envie de vous emmener avec moi, de vous faire rencontrer les gens que j’adore, parler des shows, partager des moments intimes, drôles, [et] parler de mode », explique l’illustratrice installée à New York, sur le blog qui l’a rendue célèbre dans le monde de la mode.

Le blog de Garance Doré ici 

Crédit Photo: Garance Doré

Le graffeur dont les boîtes aux lettres valaient $5.000

André Saraiva n’est pas seulement le baron de la nuit. Le jour, il est un artiste graffeur reconnu. Ami du mystérieux Banksy, il a tagué plus de 3.000 boîtes aux lettres jaunes de la poste française dans les années 90. Ce qui lui a valu des noises avec les autorités françaises, racontait Bill Powers le propriétaire de la Half Gallery, samedi dernier, lors du vernissage. Six de ces boîtes aux lettres y sont exposées. “Rien d’illégal“, assure Bill Powers qui ne précise pas comment il a fait venir les fameuses boîtes dont le prix varie entre $4.000 et $5.000.

André Saraiva n’a rien d’un sauvageon. Le vernissage de son exposition était l’événement le plus en vue de la Fashion Week. Olivier Zahm de Purple Magazine et la girlfriend d’André Saraiva Annabelle Dexter-Jones étaient de la partie.

Le Français a déjà exposé chez Colette et au Palais de Tokyo à Paris. Pour l’exposition “Art in the Streets” au MOCA, il avait recouvert les toilettes du musée de ses graffiti…Outre les tags sur les boîtes aux lettres jaunes, l’exposition intitulée “Love Letters” inclut des mots d’amour sur de la papeterie, qu’il tourne en dérision. L’une des toiles représente un billet de banque avec l’inscription “In pussy we trust” (prix : $1.250). On trouve aussi des toiles de Monsieur A, le fameux personnage rose qu’il a créé et dessiné sur les murs à travers le monde (avant de le décliner sur divers objets et T-shirts). Monsieur A est caractérisé par une asymétrie des yeux (un œil rond, l’autre en croix). Pour s’offrir une toile de Monsieur A en rose, il faut débourser $2.500.

Infos pratiques :

“Love Letters” Jusqu’au 1er mars – Half Gallery 208 Forsyth St. Lundi au vendredi,  10h- 18h. www.halfgallery.com

L'univers déjanté de Nicolas Touron

Des pingouins verts, des créatures gluantes, des farandoles de drapeaux triangulaires. Les motifs et les personnages colorés de Nicolas Touron sont exposés à la Virgil de Voldère Gallery du 16 février au 31 mars dans le cadre d’une nouvelle exposition, “What’s happening”.

Né en France, Nicolas Touron vit à New York depuis plus de 10 ans. Bien que son univers rappelle le Pop Art et la bande dessinée underground, il évoque aussi les scènes catastrophiques de Jérôme Bosch et paysannes de Pieter Bruegel. Autre source d’inspiration : la peinture japonaise des XVIIIème et XIXème siècles que l’artiste a étudiée pendant plusieurs semaines à Kyoto et à Tokyo. La catastrophe nucléaire qui a frappé le Japon en 2011 n’a pas non plus manqué d’influer sur ses nouvelles oeuvres.

Infos pratiques: 

“What’s happening” – Virgil de Voldère Gallery, 526 West 26th Street, Room 416 – Du 16 février au 31 mars . site ici

Sophie Théallet inspirée par les aristos

Anna Wintour n’était pas là. La rédactrice-en-chef du Vogue américain n’a pas assisté, comme à son habitude, au défilé de sa chouchoute. Mais la présentation de la collection automne 2012 de la styliste française Sophie Théallet au Milk Studio mardi soir a attiré le gratin : Lynn Yaeger, la fameuse éditrice de mode du New York Times, le diamantaire Chris Del Gatto, le consultant Jean-Jacques Picart, éminence grise du luxe…

Pour la collection, la lauréate 2009 du prestigieux prix CFDA/Vogue a imaginé une famille d’aristocrates déchus, dont le château serait en ruine. “Ils sont toujours élégants. La femme boit du champagne dans une coupe de crystal, elle veut continuer à mener la grande vie”, raconte Sophie Théallet. Son idée se traduit par un glamour chic, un brin vintage : un col roulé marron sous une robe de cocktail noire, des imprimés, allusion au papier-peint du château…Le tout sur  la musique du Mépris.

Dans les coulisses, une dream team de Français : le coiffeur Didier Malige, l’artiste-maquilleur Tom Pécheux, le sound designer Henri Scars Struck qui travaille avec Sophie Théallet depuis ses débuts.

A New York pour les défilés, l’impitoyable Jean-Jacques Picart n’a pas été convaincu: “La collection aurait pu être beaucoup mieux. Il y avait beaucoup d’idées, mais il y a quelque chose qui n’était pas au point. Par exemple, il manquait une ceinture par-ci, par-là. Elle a le sens de l’imprimé, j’aime la gamme de couleur, les chaussures étaient jolies mais l’ensemble manquait de dix minutes de cuisson.”  Malgré tout, la créatrice a eu le droit à une standing ovation à la fin.

Culture classique française à l’université de Santa Barbara

En février, la France sera à l’honneur à l’université de Santa Barbara. Trois rendez-vous liés à la culture hexagonale ont en effet été programmés, mettant en relief la richesse classique de notre pays.

Dimanche 12 février (14h) le Lobero Theatre accueillera ainsi un ensemble d’étudiants du «Department of Music and Voice Area». Il proposera «An afternoon of French opera and song». La représentation offrira un éventail assez large, passant du Grand opéra aux chansons dramatiques du début du XXe siècle, sans oublier quelques airs d’opérettes. Réservations au (805) 963-0761. Tarifs : $25 ($10 pour les étudiants).

Du 17 au 25 février, se tiendront également huit représentations du «Tartuffe» de Molière. Mise en scène par Tom Whitaker, professeur de l’«Institute for Research in the Art», la pièce sera jouée par les étudiants et se tiendra au«Performing Arts Center» de l’université. Pour en savoir plus sur les dates et les horaires, cliquer ici. Tarifs : $17 dollars ($13 pour les étudiants).

Pour finir, samedi 25 février (20h, au Karl Geiringer Hall), la pianiste lyonnaise Sophia Vaillant viendra offrir un récital d’œuvres de Messiaen, Franck, Ravel, Liszt, ainsi que ses propres interprétations des tangos de Piazzolla, Di Sarli ou Villoldo. Tarifs: $15 ($7 pour les étudiants).

Corinne Narassiguin

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Age et lieu de naissance: 36 ans, née à Le Port (Ile de la Réunion)

Lieu d’habitation : New York (titulaire de la Green Card depuis 2002)

Etudes :

  • Diplômée de Telecom Sud Paris (Ingénieure en technologies de l’information)
  • Mastère en télécommunication de l’University College London (échange Erasmus)

Profession : VP (Vice-Président) chez Citigroup en Gestion des Risques

Parcours politique :

  • Elue depuis 2009 en tant que conseillère à l’Assemblée des Français de l’Etranger
  • Membre du Bureau Fédéral de 2005 à 2008, en charge des questions internationales.
  • Membre du bureau de l’association Français du Monde – ADFE (Association des Français de l’Etranger) à New York.
  • Secrétaire de la section de New York de 2003 à 2010
  • Membre du Parti socialiste depuis 2000

Internet et réseaux sociaux: 

Site officiel: www.corinnenarassiguin.com

Facebook: Corinne Narassiguin 

Twitter: @CorinneNara

Lire nos articles sur le sujet:

Corinne Narassiguin: une socialiste chez les banquiers

Cédric French Bistro dans la tourmente médiatique

«C’est une histoire personnelle qui a pris des proportions démesurées, presque politiques», déplore Cédric Lecendre, co-propriétaire du restaurant français Cédric à Harlem. L’enseigne est au coeur d’une polémique relayée par la presse locale après la circulation d’un e-mail l’accusant de discrimination raciale.

Retour sur les faits : le 4 février dernier, un groupe de femmes noires était attablé depuis 16h quand, à 19h30, Lecendre leur aurait demandé de changer de table, celle-ci étant réservée à un autre groupe de clients, des Blancs. Selon lui, elles se sont alors déplacées sans montrer d’agacement et ont commandé du champagne et du vin. Vers 23h, le groupe de femmes a demandé à Lecendre pourquoi il les avait fait changer de table. Selon l’e-mail, qui a notamment circulé au sein de l’association de femmes afro-américaines The Links, il aurait répondu que les autres clients «avaient emménagé dans le quartier, acheté des condos, qu’ils étaient des habitués» pour justifier sa décision.

Si son associé Fabrizio Khanlari reconnaît que Lecendre a pu hausser la voix, tous deux ont réfuté cette version, s’offusquant que l’e-mail, probablement envoyé par l’une des clientes, fasse notamment référence à la couleur de peau des membres du second groupe de clients – l’auteur utilise le terme « Caucasian ». « C’est très courant de déplacer les clients dans la restauration; moi-même, ça m’est arrivé », rappelle Lecendre, qui ne comprend pas pourquoi un incident aussi «banal» se transforme en tollé.

Un tollé qui s’explique peut-être par l’implication de Rosemonde Pierre-Louis. L’adjointe du président du borough de Manhattan aurait fait partie des femmes attablées chez Cédric ce jour-là. Elle serait partie avant que ses amies soient déplacées, puis rappelée par l’une d’elles quand la dispute a éclaté dans le restaurant branché qui a ouvert il y a cinq mois sur St. Nicholas Avenue. Dans une lettre adressée à ses propriétaires le 9 février, la conseillère municipale Inez Dickens appelle au boycott du restaurant qu’elle accuse de discrimination.

Aujourd’hui, contacté par French Morning, son bureau minimise. Il assure que Dickens ne boycotte «aucun des commerces de sa communauté», mais espère qu’un terrain d’entente sera trouvé par les deux parties. «La conseillère a simplement voulu exprimer son inquiétude de voir se produire des comportements qui rappellent un passé douloureux,» explique son attachée de presse, évoquant la ségrégation raciale.

En attendant de «pouvoir [s]’asseoir avec [ses] accusatrices et clarifier ce malentendu», Lecendre se défend de toute forme de discrimination. «Qu’est-ce que je ferais à Harlem si j’étais raciste?», s’est-il exclamé. «J’aime ce quartier, le mélange des gens, j’habite ici, je travaille ici, et cette affaire ne va rien y changer,» a-t-il ajouté. Reste que « cette affaire » en dit long sur les tensions qui parcourent Harlem, où certains résidents de longue date voient d’un mauvais œil l’arrivée de la population blanche dans le quartier.

Lire aussi:

– Notre article sur la communauté française d’Harlem ici