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Jonathan Adler en solde

La fameuse marque Jonathan Adler solde de 20% à 30% certains articles de décoration d’intérieur en stock. Au menu: tapisseries, meubles et sofas à prix reduits, entre autres bijoux. Le designer est réputé pour son style « heureux chic ». Pour une fois que faire les magasins donne la pêche ! Jonathan Adler. Jusqu’au samedi 4 mars. Pour les horaires et trouver le magasin le plus près de chez vous, consultez le site internet.

Envie de bijoux chics et raffinés ? Profitez des bons plans de la marque Slane, qui solde ses articles de 50% à 70%.  Colliers en argent, argent mixte ou en or de 18K et plus. La marque est destinée aux dames plutôt qu’aux demoiselles. Slane. Du jeudi 1 mars au samedi 3 mars. Ouvert du jeudi au vendredi de 10h à 19h et samedi de 11h à 18h. 260 Fifth Ave, mezzanine level. www.slane.com

La marque de bijoux Scosha  est connue pour ses bijoux faits mains… et ses prix élevés. La marque lance ses « Spring sales », alors profitons en. Surtout que les réduction atteignent 70%. Scosha. Du jeudi 1 mars au samedi 11 mars. Ouvert du mardi au samedi de midi à 18h et le dimanche de midi à 17h. En ligne et en magasin. 64 Grand Street. Williamsburg. www.scosha.com

Pour changer un peu, voici un bon plan pour vous messieurs ! La marque Bonobos propose des soldes de qualité sur ses pantalons, chemises ou polos. Il y en a pour tous les goûts. Vous trouverez des pantalons de toutes les couleurs et formes. Les pantalons sont à $50 au lieu de $88 à $195 et les polos à $25. Bonobos. Du mercredi 7 mars au vendredi 9 mars. Ouvert du mercredi au jeudi de 11h à 19h et le vendredi de 11h à 18h. Clothingline, 261 West 36th St, deuxième étage. www.bonobos.com

Ouverture de "Rendez-vous with French Cinema"

Le festival propose une sélection de succès du cinéma français, à voir dans des lieux aussi prestigieux que le Lincoln Center, l’IFC Center ou la BAM Cinématek. Des rencontres avec certains des acteurs les plus populaires de France vont rythmer le festival.

La grande fête du cinéma français à New York, 17eme édition, ouvrira  avec « Intouchables » le 1er mars. Le film qui raconte l’amitié improbable entre un millionnaire handicapé et un jeune de banlieue sera projeté en présence d’invités très spéciaux, en l’occurence François Cluzet, et les réalisateurs Olivier Nakache et Eric Toledano.

Le samedi 3 mars à 18h30 à BAM, Vincent Lindon présentera deux films : “Pater” d’Alain Cavalier, un film qui aborde le thème du pouvoir, et “La Permission de Minuit” de Delphine Gleizeat, sur la relation émouvante entre un médecin et son jeune patient atteint d’une maladie qui l’empêche de s’exposer à la lumière du jour. Une discussion avec le critique Michel Ciment suivra les projections.

“Les Enfants Du Paradis”, chef d’œuvre romantique en deux parties de Marcel Carné, aura droit à une projection spéciale le 7 mars à 19h au Lincoln Center. Cet incontournable du cinéma français, sorti en 1945, a connu une seconde jeunesse au Festival de Cannes 2011 lorsqu’une version restaurée de l’histoire d’amour tragique fut projetée pour la première fois.

Le Lincoln Center accueillera, pour la fermeture du festival le 11 mars, Audrey Tautou, après la projection de « La Délicatesse » de David et Stéphane Foenkinos où elle incarne une jeune femme qui tente de surmonter un deuil en vivant une étrange histoire d’amour. L’actrice reviendra sur son rôle et sur sa carrière à l’occasion de cette « conversation » à laquelle prendront part également les deux réalisateurs du film.

Egalement au programme: Mathieu Almaric viendra présenter en personne « L’Illusion Comique », qu’il a adaptée de la pièce de Corneille, au Lincoln Center le 4 mars à 18h15, à la BAM Cinématek le 4 mars à 21h et à l’IFC Center le 5 mars à 20h.

Carole Bouquet sera également présente aux projections de « Impardonnables », un film sur l’impact de la disparition d’un enfant sur un couple dans lequel l’actrice joue pour la première fois aux côtés d’André Dussollier. Les projections ont lieu le 7 mars à 18h30 à l’IFC Center et au Lincoln Center le 9 mars à 20h45.

De nombreux autres acteurs seront aussi de la partie, et des films comme « Louise Wimmer » ou « 17 filles» seront également montrés.

Infos pratiques :

« Rendez-vous with French Cinema » – du 1er au 17 mars – Lincoln Center, IFC et BAM – Programme complet ici

Les Nuits de DJ Super Jaimie

Pour ceux qui modèrent leurs sorties nocturnes, voici une soirée à ne pas manquer chaque semaine :

Première semaine de mars

Samedi 3 mars : « Tribute to that Fantastic Machine », une soirée « vinyl only » avec Jon Cutler, Luis Baro & Monchan (Deep/Soulful House) @ Cedar Party Room (17 Cedar Street, Brooklyn)

Ou

Pourquoi ne pas célébrer Women’s History Month au Brooklyn Museum pour « Target First Saturdays » ? Tout au long du mois de mars, le musée honore de nombreuses femmes artistes et propose ce premier samedi un programme riche de danse, concerts, rencontres & séminaires ; l’équipe d’Ubiquita (DJ Reborn, DJ SheROck, DJ Moni & DJ Selly) qui fête ses 12 ans d’existence mixera de 8 à 10pm (200 Eastern Parkway, Brooklyn)

Semaine du 5

Vendredi 9 mars : Bingo Players & Riva Starr (Tech House) @ Pacha (618 West 46th Street)

Semaine du 12

Dimanche 18 mars : « FIXED » avec le groupe Tensnake live, Simian Mobile Disco et Dave P & JDH les fondateurs de la soirée (Electro Indie/Pop) @ Le Poisson Rouge (158 Bleecker Street)

Semaine du 19

Mardi 20 mars : « Release », une des meilleures soirées du mardi à Sapphire Lounge ; un paradis pour les amateurs de House et les danseurs. Son organisateur et résident DJ Disciple reçoit cette semaine la jolie DJ Zaid (249 Eldrige Street)

Semaine du 26

Samedi 31 mars : Wolf + Lamb & Soul Clap (Deep House) @ Music Hall of Williamsburg (66 North 6th Street, Brooklyn)

Le mois prochain, je vous promets une sélection du meilleur de la WMC (World Music Conference) qui aura lieu du 16 au 25 mars 2012 à Miami. En attendant, ceux qui me connaissent savent que j’ai un faible pour la Disco, je vous propose donc quelques nouveautés Electro/House/Indie sur ce thème (cliquer sur le nom de l’album pour écouter ou acheter sur Traxsource).

 – New Directions par Gazeebo. Titre de la piste: No Hands Dub

– Disco Bombs & Funky Madness Vol.1. Piste: Spacedisco (Original Mix) par Garrett & Ojelay

– Freak Your Body par Disco Affair. Piste: Freak Your Body (DJ Fopp and Davide Ronghi Original Mix)

– Discotech par Lauer & Canard feat. Greg Note

– Miracle par Julius Papp & Lisa Shaw. Piste:  Miracle (Smash Hunter Disco Soul Vocal Mix)

– Cake N Cream par Ice Cream & The Disko Starz. Piste: Soda Pop

– Love in the Disco. Piste: When You Love Me (Short Edit) par Mike Gillenwater

Enjoy!

 DJ Super Jaimie

Facebook.com/djsuperjaimie

Descente au Musée de la Police

Cela n’est un secret pour personne : les policiers new-yorkais ne sont pas des enfants de chœur. Accusée pêle-mêle de violence injustifiée, de cibler injustement des individus issus de minorités ou de faire entorse aux libertés individuelles, la NYPD (New York Police Department) est autant sous le feu des armes que des critiques. Elle est actuellement montrée du doigt par plusieurs associations de défense des libertés pour sa surveillance d’étudiants musulmans dans différentes universités du nord-est américain. Le dispositif secret a été révélé la semaine dernière par l’agence de presse Associated Press.

Ces polémiques s’arrêtent net aux portes du Police Museum. Situé à quelques pas de Wall Street, dans le sud de Manhattan, le Musée de la Police est un temple dédié à la gloire de la NYPD. Localisé dans le bâtiment d’un ancien commissariat de trois étages, le musée est relativement petit. Mais il se veut exhaustif, retraçant l’histoire des « Finest » comme ils sont appelés à New York, de la police locale qu’elle était à ses origines en 1845 à la mini-CIA qu’elle est devenue aujourd’hui.

Dès l’entrée, le visiteur croise une mini-collection sur la « police et la mode ». Il y découvre des uniformes authentiques du XIXème siècle, non loin d’une belle « Indian Motorcycle » de 1952, le modèle de moto officiel de la police à l’époque – la NYPD roule aujourd’hui en Harley. Le deuxième étage ravira les amateurs d’armes à feu. Y est exposée une collection de pistolets et autres joujoux à gâchette utilisés par les forces de l’ordre et les gangsters ces deux derniers siècles. Le fameux Glock, le pistolet de fabrication autrichienne surnommé « America’s Gun » tant sa diffusion est importante aux Etats-Unis, y figure en bonne place. D’autres pièces, extrêmement petites, paraissent sorties d’un kinder surprise.

Ce deuxième étage accueille également une exposition des croquis et peintures de l’artiste Aggie Kenny. Cette série d’images sur les « first responders », ces personnels de secours et de nettoyage qui sont intervenus dans les ruines encore fumantes des Tours Jumelles, a été fréquemment citée dans la presse. Elle montre notamment des secouristes sans masque de protection. Un point que certains d’entre eux ont mis en avant pour expliquer le développement, parmi les leurs, de maladies parfois mortelles dans les mois et les années qui ont suivi leur intervention à Ground Zero.

Défendre New York

Le troisième étage est sans doute le plus intéressant. Consacré aux moyens déployés par la NYPD pour protéger New York après le 11-Septembre, il est destiné à montrer que « tout va très bien, Madame la Marquise ». Vous vous demandez qui sont ces militaires armés qui se baladent au Brooklyn Bridge ou Grand Central ? Il s’agit des équipes « Hercules », un dispositif de rondes irrégulières (donc imprévisibles) déployé sur différents sites à haut risque. On y apprend aussi que la NYPD organise régulièrement un « lâché » de voitures de police en ville, sirènes allumées, dont le seul objectif est d’affirmer sa présence (et dissuader au passage quelques criminels potentiels de passer à l’acte).

L’opération séduction atteint son paroxysme dans une vidéo de l’émission « 60 Minutes », diffusée en boucle sur une télévision de ce troisième étage. L’émission retrace la transformation de la NYPD, police locale, en une police internationale, traquant les terroristes dans différents pays pour prévenir toute attaque contre New York. C’est dans cette même émission, diffusée en septembre 2011, que Ray Kelly, patron des policiers, a annoncé que ses hommes avaient les moyens et la formation pour abattre un avion qui menacerait la ville. Des propos qui avaient déclenché une vive polémique sur la « militarisation » de la police. Parmi les autres pépites de l’émission, on trouve une séquence sur le réseau de caméras de surveillance développé depuis 2005 par la NYPD dans le sud de Manhattan : la controversée LMSI (Lower Manhattan Security Initiative). « Aujourd’hui, il est quasiment impossible de parcourir un bloc de Lower Manhattan sans être filmé », raconte le journaliste Scott Pelley en commentaire. Il poursuit : grâce à un programme informatique conçu spécifiquement pour la NYPD, la police est capable de repérer, dans le flot d’images enregistrées quotidiennement par ces caméras, les objets inanimés (comme les colis suspects) laissés à l’abandon, ou encore de traquer un individu suspect en fonction de ses vêtements, même lorsque celui-ci est perdu dans la foule.

La visite se termine (ou commence) par le « gift shop », situé au rez-de-chaussée. Celui du Police Museum est gratiné : caleçons estampillés NYPD, casquettes, débardeurs, jeux de société et peluches en uniforme: la boutique est un musée à elle seule. On peut même acheter des tenues policières plus vraies que nature. Décidemment, au Police Museum, nous sommes tous policiers.

Infos pratiques:

New York City Police Museum – 100 Old Islip – Ouvert du lundi au samedi de 10h à 17h. Le dimanche de midi à 17h – (212) 480-3100 – Site: www.nycpolicemuseum.org

La compagnie Mark Morris danse au BAM

La compagnie de danse Mark Morris sera au Brooklyn Academy of Music (BAM) pour présenter l’opéra de Virgil Thomson et Gertrude Stein “Four Saints in Three Acts”. La pièce parle de la délivrance des saints espagnols Teresa d’Avila et Ignatius Loyola au XVIème siècle en Espagne. Avant le spectacle, Morris présentera en avant-première son dernier travail, “A Choral Fantasy”, sur fond de Fantasia de Beethoven.

Après avoir été formé à la danse contemporaine et classique, Mark Morris fonde sa propre compagnie le Mark Morris Dance Group en 1980. A partir de 1992, il est chorégraphe-invité dans de nombreuses compagnies prestigieuses, comme le Joffrey Ballet de Chicago, le Ballet de l’Opéra de Paris ou encore le San Francisco Ballet. Depuis 2001, il est chorégraphe-résident à la Brooklyn Academy of Music.

Infos pratiques : 

Mark Morris Dance Group – Howard Gilman Opera House du BAM. 30 Lafayette Avenue, Brooklyn. Du jeudi 1er mars au samedi 3 mars. De $25 à $80. Les tickets sont disponibles ici 

Un festival du végétarien au Metropolitan Pavilion

Le NYC Vegetarian Food Festival se tiendra au Metropolitan Pavilion les 3 et 4 mars pour le plus grand bonheur des végétariens. Producteurs, restaurateurs et vendeurs se réunissent pour faire découvrir les plaisirs de l’alimentation végétarienne à travers des dégustations, des animations et des discussions. Vous pourrez par exemple y apprendre comment concocter un cheesecake traditionnel sans oeufs avec Terry Hope Romero, auteure de Viva Vegan! (3 mars à 11h45).

Infos pratiques :

NYC Vegetarian Food Festival, les 3 et 4 mars, au Metropolitan Pavilion, 125 West 18th Street  de 10h à 17h –  $5 l’entrée. www.nycvegfoodfest.com

 

Jerry Seinfeld fait marrer LA

Le comédien Jerry Seinfeld sera en spectacle les 16 et 17 mars. L’humoriste a été remarqué grâce à un sketch en 1981 au Tonight Show de Johnny Carson. Ses sketches, basés sur des observations de la vie quotidienne et ponctués de « Did you notice… » (« Avez vous remarqué… »), l’ont rendu célèbre. Jerry Seinfeld est devenu mondialement connu grâce à la sitcom Seinfeld, diffusée sur NBC pendant neuf saisons. La série fut l’un des plus grands succès télévisuels des Etats-Unis. Mais malgré une offre de contrat juteuse de NBC, le comédien décida d’y mettre un terme en 1998.

Infos pratiques:

Jerry Seinfeld. Vendredi 16 et samedi 17 mars à 19h. Pantages Theater. 6233 Hollywood Boulevard. De $108 à $325. Les tickets sont disponibles ici

"La Ruée vers l'or" au Cinefamily

La projection de la version originale de « The Gold Rush », film mythique de Charlie Chaplin (1925), au Cinefamily, est l’occasion de rester dans l’air du temps, après l’oscarisation du film muet « The Artist ». Le maître du burlesque y raconte l’histoire des chercheurs d’or dans le Klondike, dans le nord-ouest du Canada, à la fin du XIXème siècle.

Infos pratiques :

 « The Gold Rush », le 2 mars à 19h30 au Cinefamily, 611 N. Fairfax Ave., Los Angeles – (323) 655-2510 – $12 l’entrée. www.cinefamily.org

"Le Lac des cygnes" à UCLA

Le succès du film oscarisé « Black Swan » a certainement contribué à renouveler l’audience du célèbre ballet romantique « Swan Lake » – « Le Lac des cygnes » en français. La version chorégraphiée par Thordal Christensen et Colleen Neary sera présentée dans cinq théâtres de Californie du Sud au cours du mois de mars. A Los Angeles, le ballet de Tchaïkovski sera à l’affiche du Royce Hall de UCLA le 3 mars et le 4 mars.

Infos pratiques :

 « Swan Lake», le 3 mars à 19 h 30 et le 4 mars à 14 h à UCLA Royce Hall, 340 Royce Dr., Westwood –  (310) 998-7782 – De $24 à $95 la place. www.uclalive.org  

 

Daniel Pennac à NYU

L’écrivain français Daniel Pennac, lauréat du prix Renaudot en 2007 pour le troublant récit autobiographique Chagrin d’école, sera à la Maison Française de NYU le lundi 5 mars pour une conférence retraçant l’ensemble de son oeuvre. Connu pour sa saga littéraire autour de la famille fictive des Malossène, héros des très connus Au bonheur des ogres et La fée Carabine, Daniel Pennac a également écrit plusieurs romans pour enfants comme Cabot-Caboche ou L’Oeil du loup qui sont étudiés à l’école primaire. Il vient de sortir en France un étonnant ouvrage, Journal d’un corps, salué par la critique. La discussion de NYU, animée par Olivier Barrot, reviendra sur sa carrière d’écrivain prolixe à l’oeuvre éclectique.

Infos pratiques : 

Conférence de Daniel Pennac en français, lundi 5 mars de 19h à 20h30 à la Maison Française de NYU, 10 Washington Place, entrée libre. 

Matisse, Picasso et les autres: la collection Stein au Met

Assise avec distinction, appuyée sur ce qui semble être une canne, elle tourne vers nous un visage éclaboussé de vert et de mauve, dans une expression à la fois intriguée et désinvolte. Ce visage est surmonté d’un élégant chapeau qui ressemble à une riche corbeille de fruits, et dont le bleu sombre se détache des couleurs pastel du fond. « La Femme au chapeau » de Matisse est sûrement l’une des toiles les plus emblématiques de la collection Stein. C’est en tout cas la figure de proue de l’exposition « The Steins Collect : Picasso, Matisse, and the Parisian Avant-Garde », qui rassemble 200 œuvres d’art au Metropolitan Museum of Art (Met) jusqu’au 3 juin.

Et pourtant, lorsque « La Femme au chapeau » est exposée pour la première fois au Salon d’Automne de 1905 à Paris, Leo Stein hésite longuement avant de l’acquérir. A l’époque, le tableau de Matisse est pour lui le pire barbouillage de peinture qu’il n’ait jamais vu. Mais, reconnaissant son caractère révolutionnaire, il finit par l’acheter…pour 500 francs. C’est le début d’une longue collaboration entre le peintre et la famille Stein, dont le travail de collectionneurs et les salons vont avoir un impact décisif sur la perception de l’art d’avant-garde, et plus particulièrement de ses figures de proue, Henri Matisse et Pablo Picasso.

La famille Stein

Leo Stein, sa sœur Gertrude, son frère Michael, et la femme de ce dernier, Sarah, s’installent à Paris au début du XXème siècle. Issus d’une famille juive américaine de classe moyenne, ils sont curieux, hautement éduqués, et parlent plusieurs langues. Bien qu’ils perçoivent de l’argent sur leurs investissements et leurs propriétés à San Francisco, ils sont loin d’être riches.  Et après avoir commencé par acheter des œuvres d’artistes comme Gauguin, Renoir et Degas, Leo, un collectionneur par nature qui est alors le meneur, décide de se rabattre sur des peintres plus jeunes et moins connus, et donc moins cotés.

Leurs œuvres sont accrochées aux murs de l’atelier de Leo et Gertrude au 27, rue de Fleurus et à ceux de l’appartement de Michael et Sarah au 58, rue Madame. Elles y attirent bientôt une foule de curieux – amateurs, peintres, collectionneurs, musiciens et écrivains – que les Stein reçoivent chaque samedi soir.  C’est là que se sont notamment rencontrés Matisse et Picasso, tous deux proches de la famille Stein. L’exposition du Met reconstitue l’atelier de la rue de Fleurus à l’aide de photographies prises entre 1904 et 1934, projetées sur les murs d’une pièce de la même taille.

Un Paris légendaire

L’exposition recrée ainsi l’atmosphère, faite d’art et d’amitiés, d’un Paris légendaire, récemment consacré au cinéma par le film de Woody Allen « Midgnight in Paris ». Mais, en retraçant l’épopée de la famille Stein et de sa collection disséminée, en démontrant son importance dans l’histoire de l’art moderne, elle place les œuvres elles-mêmes au centre de l’attention du visiteur. Sont réunies non seulement des pièces majeures, telles que « La Coiffure » (peinte successivement par Manguin, Matisse et Picasso) mais aussi des dessins et des études préliminaires, ainsi que des œuvres moins connues, celles du peintre Juan Gris par exemple.

Infos pratiques : 

« The Steins Collect : Picasso, Matisse, and the Parisian Avant-Garde » du 28 février au 3 juin, au Metropolitan Museum of Art, 1000 Fifth Avenue –  212-535-7710, www.metmuseum.org

 

Antoine Treuille

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Age et lieu de naissance : 61 ans, né à Washington DC de parents français

Nationalité(s) : Française et Américaine

Situation familiale : Père de quatre enfants

Ville/Pays de résidence : New York, USA (installé aux USA depuis 37 ans)

Etudes :

MBA Finance à la Columbia Business School

Master of Science à la Columbia School of Engineering

Master Finance et Marketing à l’ESSEC

Profession :

Homme d’affaires, il est depuis 2000 administrateur, membre du comité des rémunérations et Président du Comité d’Audit de la Société ERAMET, société cotée à la bourse de Paris, et depuis 2005 administrateur de la Société Harris Interactive, cotée au NASDAQ. Depuis 2008, il est Président de la French-American Foundation.

Chevalier de la Légion d’Honneur et Chevalier de l’Ordre National du Mérite

Internet et réseaux sociaux:

Site officiel : antoinetreuille.com

Facebook : Antoine Treuille

Twitter : @AntoineTreuille

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