Accueil Blog Page 1578

3,2,1 : 2012 !

Rock & Hypster à Brooklyn Bowl :
L’ambiance y est Rock et cool. Le style, hypster et décontracté. La fameuse salle de concert de Williamsburg organise une soirée spéciale nouvel an. Pour l’occasion, des groupes connus comme les Deer Tick, J Roddy Walston & the Buisness, Dead Confederate ou encore Virgin Forest seront de la partie. Entrez dans la nouvelle année sur des chansons rocks et souls, un verre de bière à la main et en sautillant dans les airs. Deer Tick at Brooklyn Bowl. Débute à 20h. 61 Wythe Avenue, Brooklyn. L’entrée est à $45. La réservation se fait ici (on conseil de réserver le plus tôt possible) Site internet : ici
Ambiance masquée à Huckleberry Bar :
Le fameux cosy et charmant Huckleberry bar propose pour sa 5ème édition annuelle, the New Year’s Eve Masquerade Party (bal masqué). Des menus cocktails spéciaux nouvel an 2012 sont proposés entre $10 et $12. Les fêtards pourront profiter de hors d’œuvres originaux servis au passage tout en dansant toute la nuit. Si la météo le permet, un charmant jardin avec chauffages d’appoint et un bar est ouvert dans l’arrière cour.Le port du masque est fortement recommandé. Masquerade Party at Huckleberry Bar. Toute la nuit. 588 Grand Street, Williamsburg. L’entrée est gratuite. Pas de Réservation, ce qui veut dire que l’on vous conseille de venir avant 10h. Les portes ferment, une fois la capacité maximum atteinte. 718-218-8555. Site internet : http://huckleberrybar.com
Sur le Top du Standard
Pour les clubeurs, Debbie Harry et Chris Stein enflammeront le dance floor, situé en haut du Standard Hôtel, dans le Meat Packing district. Vue imprenable sur la ville. L’ambiance est chic et résolument européenne. Au programme: Alcool et danse toute la nuit. Smoking recommandé. NYE On Top of The Standard. Débute à 22h. 444 W. 13th Street. Les premiers prix sont à $250. 212-645-7600. Site internet : http://standardnyc.myshopify.com
Gansevoort Park Avenue
Toute la nuit, Gansevoort Park Avenue (petit frère midtownien du fameux hôtel du Meat Parking), fêtera le nouvel an comme il se doit dans son “penthouse” club, avec vue spectaculaire sur l’Empire State Building et 3 bars avec différentes ambiances dans chaque salle. Le code vestimentaire est classe, le but étant d’impressionner et ça commence en faisant chauffer la carte de crédit: les prix commencent à $125 et grimpent bien plus haut pour accès VIP, par exemple au bord de la piscine. Gansevoort Park Avenue NYE. De 20h à 4h. 420 Park Ave South. A partir de $125. 212-255-4233. L’achat de billet se fait ici.
Cabaret avec les French Tuesdays
Les incontournables French Tuesdays organisent leur soirée du Nouvel An au Southside (dans Little Italy) et promettent une soirée cabaret sexy et pétillante. Le dress code est rouge et noir, les dames sont encouragées à porter corsets, bustiers et plumes, les messieurs smokings, chapeaux et gilets… Chic on vous dit. Southside, 1 Cleveland Place. A partir de 8pm. Tickets $115 ici.
Nouvel an Zen


Pour commencer l’année 2012 totalement détendu… La soirée débute avec une séance de deux heures de Yoga dirigé par Sharon Gannon et David Life, les fondateurs de Jivamukti. Un diner végétalien au Café de l’école JivamukTea est servie à 19h, suivi d’une soirée dansante à 20h, pour digérer le tout. A partir de 21h, vous pratiquerez le mauna, ou (réflexion silencieuse), de quoi contempler l’année passée ou à venir avec… réflexion. Arrêtez la méditation à minuit avec du thé végétalien chai et un massage « yogi » spécial de la tête. Jivamukti Yoga School 23rd Annual New Year’s Eve Celebration. De 5h à minuit. 841 Broadway. $95 l’ensemble de la soirée. 212-353-0214. Site Internet : jivamuktiyoga.com

Chantons Nouvel an en « paix »
Le concert pour la Paix est une tradition annuelle à la cathédrale de St.John the Divine depuis 1983. L’ambiance y est religieuse et féérique. La célébration débute à 19h la veille de Nouvel An. Musiques, danses, chants et prières sont au rendez-vous. Des milliers de participants tiendront des bougies, illuminant la cathédrale de mille feux. New Year’s Eve Concert for Peace. La célébration débute à 19h. The Cathedral Church of St. John the Divine, 1047 Amsterdam Avenue. Les billets d’admission générale sont gratuits, mais des sièges peuvent être réservés pour $60. Disponible ici ou par téléphone : 866-811-4111. Site internet : ici
2012, la fin du monde ?
Nous parions sur non ! Mais les hôtes de chez Vinegar Hill House parient sur oui et préfèrent vous préparer à un tel événement avec trois menus zombies. Le déroulement de la soirée reste secret. Que faire, lorsque l’on partage le dernier dîner sur terre ? Venez habillé, comme si c’était votre dernier jour sur la planète bleu. Apocalypse Now. Débute à 5h. Vinegar Hill House. 72 Hudson Avenue, Brooklyn. $75  par personne pour le diner à quatre repas qui débute à 5h. Ou venez plus tard à 8 h 45 et profitez du diner à quatre repas plus un toast de champagne à minuit, le tout pour $95. La réservation se fait par mail : [email protected] ou par téléphone : 718.522.1018. Site internet : ici
 

Ainsi, font, font, font, les petites marionnettes

Avis aux nostalgiques des spectacles de marionnettes d’antan, à l’heure où le cinéma en 3D règne en maître, Bob Baker (et ses marionnettes chéries) propose une autre forme de divertissement. Bob Baker a appris le métier de marionnettiste à 8 ans, il est devenu un maitre dans son art, et a même donné quelques conseils à Walt Disney. Il présente pour la 51ème année consécutive  son traditionnel spectacle de Noël où il donnera vie à plus de cent marionnettes. Si on pourra retrouver la scène classique du Père Noël dans son atelier, le spectacle comportera également des tableaux inédits et originaux. Un des spectacles les plus courus de Los Angeles en période hivernale, qui charme le public depuis des générations.
Infos pratiques :
The Bob Baker Holiday Spectacular, jusqu’au 8 Janvier au Bob Baker Marionette Theater, 1345 W 1st, entrée à $20.
 

A Christmas West Side Story, le bon mix de Noël

Cette année, la troupe théâtrale des Troubadours a monté un spectacle de Noël basé sur une idée détonnante, un mélange entre deux classiques cinématographiques: A Christmas Story et West Side Story.  Deux films habitués des sempiternelles rediffusions de Noël, que les Troubies ont compilé dans un show comique, musical mais aussi plein d’émotions. L’histoire de A Christmas West Side Story est celle du petit Ralphie, protagoniste initial de A Christmas Story, qui veut une carabine Red Ryder comme cadeau de Noël, le tout entrecoupé d’intermèdes musicaux provenant du répertoire de West Side Story. Un spectacle au thème original, parfait pour les fêtes, qui changera un peu des mastodontes du genre (Casse-noisette, Un chant de Noël…).
Infos pratiques :
A Christmas West Side Story jusqu’au 15 janvier au Falcon Theatre, 4252 Riverside Drive, Burbank. Tarifs de $29.50 à $57.
 

Où acheter sa bûche de Noël

0

Heureusement pour les paresseux ou les novices de la cuisine française, on trouve tout à New York ! Et le dessert le plus prisé du moment n’échappe pas à la règle. Tour d’horizon des pâtisseries qui proposent la fameuse « Bûche de Noël », appelée parfois « Christmas Yule log ».

Manhattan

Dominique Ansel (ancien chef pâtissier chez Daniel dont on vous a parlé récemment pour son Kouign Amann) est le nouveau venu des pâtissiers français de New York. Côté bûche, ses goûts vont vers les parfums classiques: aux fruits, au chocolat ou aux marrons, à $32 pour 5 à  6 personnes. A emporter jusqu‘au 24 décembre. 189 Spring Street (entre Sullivan and Thompson), Tel:(212)219 2773.

Chez Payard la création originale est de mise, avec quatre recettes allant de $26 pour 4 personnes à $60 pour 10. « Cheesecake Berry » pour un goût à la framboise, « Cassis Châtaigne », « Chocolate décadence » ou « Louvre » au chocolat et noisettes, il y en a pour tous les goûts. On peut commander jusqu’au 23 décembre, à emporter ou en livraison uniquement sur Manhattan. Payard: 116 West Houston Street entre Thompson St. & Sullivan St.

On ne présente plus le Financier, qui a préparé quatre recettes classiques au chocolat, café, Grand Marnier, praliné et une recette « Parisienne » au biscuit aux amandes et mousse à l’orange et aux amandes. En livraison ou à emporter jusqu’au 24 décembre. Commande en ligne. 11 adresses possibles à Manhattan.
Ceci Cela, la pâtisserie de Laurent Duval propose trois recettes classiques au chocolat, vanille ou Grand Marnier à $30 pour 5 personnes et $40 pour 10 personnes. Les recettes au chocolat et framboise et mousse au chocolat sont à $50 pour 10 personnes. A emporter uniquement, commandes jusqu’au 23 décembre à 14h. 55 Spring Street, New York, Tel: 212-274-9179.

Brooklyn

Almondine Bakery a élaboré 4 recettes pour Noël : Classic Chocolat, Chocolat/Framboise, Chocolat/Vanille et Vanille/Framboise, à $30 pour 6 et $40 pour 10. Dernière commandes à emporter le 21 décembre. 85 Water Street, Brooklyn, Tel: 718-797-5026 et 442 9th Street, Brooklyn, Tel: 718-832-4607.

Spécial copinage: Provence en Boîte est le coup de cœur de French Morning, avec ses recettes classiques au chocolat, vanille, café, praline et Grand Marnier et  ses recettes plus originales dont le « Trio » aux chocolats blanc, au lait et noir, le « Chocostar » à la mousse de chocolat noir et praline et la toute dernière « Provencale », biscuit pistache et crème de miel et lavande aux éclats de nougat. Compter 4.50$ pour une part individuelle, $18 pour 4 à 6 personnes, $29.50 pour 7 à 9 personnes et $49.50 pour 12 à 15 personnes. 263 Smith Street, Brooklyn, Tel 718.797.0707

Baked NYC propose des« souches de Noël » au chocolat, mousse au chocolat et ganache de chocolat, à $45 pour 6 à 8 personnes. A emporter uniquement jusqu’au 24 décembre à 15h. 359 Van Brunt Street, Brooklyn, Tel: 718.222.034.

Queens

Cannelle Pâtisserie comblera les gourmands à la recherche de recettes classiques comme la Mocha Vanille, la Grand Marnier, la Chocolat Vanille ou la Chocolat Blanc Framboise. A $18 pour 15 cm ou $28 pour 28cm. A emporter uniquement jusqu’au 22 décembre. 75-59 31st Ave, Jackson Heights, Queens, Tel: (718) 565-6200.

"Tine-Tine" en Amérique: 80 ans après

“The adventures of Tintin” est sorti de l’imagination de Spielberg et des studios d’Hollywood, mais c’est loin des Etats-Unis qu’il déjà rapporté quelque 250 millions de dollars. Les producteurs ont pris la décision, très inhabituelle, de lancer le film en Europe et en Asie avant de le sortir -ce mercredi- sur les écrans américains. Le but? Profiter du “buzz” créé ailleurs dans le monde pour attirer les spectateurs américains pour qui Tintin est un inconnu. Et la couverture du lancement dans la presse américaine confirme les craintes des producteurs: Tine-quoi? Le New York Daily News commence commence par exemple sa critique en notant qu'”évidemment, tout le monde ne connait pas Tintin, en tout cas de ce côté-ci de l’Atlantique”.
Depuis ses débuts, en 1929, Tintin a vendu 220 millions d’albums dans le monde. Et seulement 4 millions aux Etats-Unis… Bref, les amateurs américains de “Tine-tine”(et Snowy -Milou en anglais) font partie d’une élite éclairée. Et ils en sont ravis… C’est en tout cas ce que nous dit Eric Schine, rédacteurs en chef à Bloomberg News, mais surtout fervent tintinophile depuis son plus jeune âge. Tintin est aux antipodes des clichés de Super héros à l’américaine, nous dit-il: «ici, on aime les héros aux grand muscles, aux supers pouvoirs, ceux qui font rêver». Pas spécialement beau et grand «Tintin, résout les affaires en réfléchissant, en se servant de son cerveau ». C’est un « penseur ».
Apparu aux Etats-Unis, dans les années 60, Tintin souffrait d’une très mauvaise traduction et d’un manque de marketing, nous explique Eric Schine. Steven Spielberg, lui même ne connaissait pas le jeune reporter. Il l’a découvert seulement dans les années 80, grâce à un journaliste qui avait comparé l’aventurier campé par Harrison Ford dans Indiana Jones au personnage de Hergé.
Et puis il y a cette vision du monde de Hergé qu’Eric Schine qualifie pudiquement de “pas très politiquement correct”. En Europe il amuse, ici « il choque ». On se souvient de la polémique soulevée il y a deux ans lorsque la Brooklyn Public Library avait décidé de retirer de ses rayons “Tintin au Congo”, jugé raciste.
Pourtant Eric Schine reste un amoureux du personnage, «de ses dessins somptueux, simples et raffinés». «J’aime le fait aussi qu’il ne soit pas connu aux Etats-Unis», ajoute-t-il. «On ne retrouve pas Tintin dans les jouets que l’on vend chez Mac-do». Bref, Tintin est le héros de l’élite, intello et sans doute francophile. Ca ne va pas arranger son cas…
Sortie ce mercredi 21 décembre aux Etats-Unis.
 

Jacques, Anne et "The Artist"

Le New York Times l’appelle “le grand-père” de la nation française mais ne verse pas de larme sur le sort de Jacques Chirac, condamné à deux ans de prison avec sursis pour « détournement de fonds publics » et « d’abus de confiance » durant l’exercice de ses pouvoirs en tant que maire de Paris. Le Washington post, souligne « le caractère historique » du procès qui montre “le changement spectaculare d’attitude du public et des élus envers le financement  politique en France ». “Jusqu’à récemment”, les dessous de table étaient «monnaie courante».  Pourtant, Le New York Times semble clément envers l’homme, «charmant et débonnaire ». La désillusion de l’ancien président n’est pas seulement personnelle, d’après le New York Times, mais elle est également le reflet de la crainte du peuple français que leur nation perde une partie de sa renommée à l’étranger. Pourtant, les Français «lorsqu’il s’agit de certains types d’actes commis par des élus» semblent «pragmatiques et tolérants», relève le Times. Les politiciens jugés coupables de fraudes bénéficiant aux partis politiques, «semblent jouir d’une clémence au près de l’opinion publique française», contrairement à nos voisins Allemands ou anglo-saxons. Alain Juppé en est le parfait exemple. «Après sa condamnation et son retour à la politique, sa réputation s’est inversée de façon spectaculaire », Soulignant qu’il est «même considéré par certains de ses collègues conservateurs comme un candidat plus crédible pour l’élection présidentielle de 2012 que l’impopulaire Monsieur Sarkozy. »
Anne: Femme de l’année
Anne Sinclair. Femme et héroïne nationale de l’année. Un signe de « Comment les femmes sont perçues en France » ? Peut-être, selon the Daily Beast. A 63 ans, l’ex journaliste et femme de Dominique Strauss Khan vient d’être élue femme de l’année via un sondage CSA commandé par le site Terrafemina. Elle est arrivée en tête des voix avec 25% devant Christine Lagarde, Martine Aubry et Carla Bruni. « Aux Etats Unis, quand une femme politique est déshonorée par son mari, elle devient un objet de pitié et de fascination » souligne the Huffington Post. « Figure tragique de l’âge moderne » outre-Atlantique, en France elle est « apparemment une héroïne ». Il faut dire aussi, que Anne se tenait « fermement » près de son homme, lorsque le scandale a éclaté. De plus, Anne a aussi directement sauté dans un avion pour New York, lorsque les premières nouvelles ont éclatés « payé la caution (…) et a loué une maison à $ 50 000 d’un mois à Tribeca”, selon le Daily Beast. Heureusement, grand-père Sinclair était le marchand d’art de Picasso, Braque et Matisse, et son héritage est répandu à environ 200 millions $» ironise le journal. Anne serait une héroïne des temps moderne, qui si elle était américaine, « les producteurs pourraient en faire un drame télévisée à succès sur son sujet ». Mais voilà, Anne « n’inspire pas la pitié » ou ne « semble pas l’inspirer, en tout cas » selon le journal.
“The Artist” à la conquête de l’Amérique
« The Artist » charme la critique américaine et domine les Golden Globes. Avec 6 nominations, le film français est déjà favori aux prestigieux prix américains du cinéma. Depuis un mois, le film «lumineux» selon le journal local de Kansas city, amasse un nombre impressionnant de récompenses et nominations de l’autre côté de l’Atlantique. (Trophée du meilleur film et réalisateur au New York Film Critics Circle, titre du meilleur film de l’année pour le prestigieux hebdomadaire Time, cinq nominations aux Spirit awards, qui récompensent les films indépendants, onze (!) nominations aux Critics choice awards, et dernièrement trois citations aux SAG awards, prix du syndicat des acteurs américains.). Pour le LA Times, rien d’étonnant, car les « fantastiques années 20, sont de retour dans la mode et sur grand écran ». Lorsqu’on en vient à parler de mode, le look des années 20 « est simple, sexy et romantique en même temps » explique Mark Bridges dans le journal, la costumière de « The Artist ». Mais le film en noir et blanc, plait sans doute autant outre atlantique puisqu’il « parle beaucoup plus aux Américains » il rend un « hommage affectueux à Hollywood et à l’époque du cinéma muet », souligne le Seattle Times. Le réalisateur lui-même, Hazanavicius, note une différence marquée de la perception de l’audience sur le film. « L’audience rit plus fort aux Etats Unis ». Dans le Seattle Times, il explique qu’ «il y a une énergie dans le cinéma aux Etats-Unis que nous n’avons pas en Europe». «Je pense qu’ici, il ne s’agit pas seulement d’être drôle. Mais quand le public américain a du plaisir, il rie, il exprime cette joie ouvertement ».

Noël plus religieux aux U.S

Français et Américains s’accordent sur une chose: ils fêtent Noël à plus de 90%, qu’ils soient Chrétiens ou non et ils la décrivent comme “d’abord une fête familiale”.
Le parallèle s’arrête là: seulement 9% des Français attachent une dimension spirituelle à Noël (Sondage La Vie-Harris, 2010), contre 62% des Américains qui estiment que “Jesus est la raison d’être des fêtes de Noël” (Sondage Life Way, décembre 2010).
L’écart est reflété dans la différence des pratiques religieuses: 47% des Américains disent assister à au moins une messe de Noël, contre 12 % des Français. Une différence conforme aux habitudes du reste de l’année, mais avec une inflexion pour Noël: les Français sont presque trois fois plus nombreux à la messe de Noël qu’un dimanche ordinaire (où ils sont seulement 4,5%). Au contraire, les Américains ne sont plus guère nombreux à Noël qu’un dimanche ordinaire. Le fait que la messe de minuit est d’abord une tradition catholique et anglicane explique partiellement cette relative désaffection.

Combattre le jetlag

Somnolence, irritabilité, la difficulté à s’endormir, mauvaise digestion… Tout voyageur connait les effets secondaires du décalage horaire. Pour ceux qui ne passent que deux ou trois jours dans leur destination d’arrivée, il vaut mieux, d’après l’Institut Pasteur et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), garder le rythme du pays de départ, d’autant que le corps met un certain temps à se “caler” et qu’il faudra répéter l’opération dans l’autre sens au retour!

Jeûner pour mieux dormir

Pour les voyageurs de plus long terme -plus de 2 ou 3 jours- il est essentiel de ne pas partir avec une dette de sommeil, pour ne pas rajouter le jet lag à une fatigue déjà installée. Et demander conseil à son médecin si on est supposé prendre des médicaments à heure fixe. L’OMS recommande la sieste courte (20mn) durant le vol, de manger léger, boire beaucoup d’eau et limiter la consommation d’alcool et de caféine. L’association de « Promotion de Sommeil et Médecine Générale » (ProSMG) conseille carrément de jeûner pendant le vol, des études récentes démontrant en effet l’existence d’une horloge interne liée aux repas. En résumé, le jeûne prolongé suivi d’un repas aux horaires habituels du pays d’arrivée envoie un signal au corps qui lui permet de se synchroniser plus rapidement avec l’heure locale.

Quand on voyage d’Est en Ouest (Paris/New York), il est conseillé de s’exposer à la lumière naturelle en deuxième partie de journée. Ce sens là est relativement facile à gérer car il nécessite de se coucher et de se lever plus tard et les voyageurs qui l’ont déjà expérimenté connaissent bien cette sensation d’énergie débordante dès le réveil !

Dans l’autre sens, New York/Paris, le décalage se fait sentir plus fortement. Il faudrait se coucher plus tôt, mais il est difficile de se mettre au lit à 22h quand notre horloge interne nous indique qu’il est 16h ! Et encore plus difficile de se réveiller à 8h alors que cette heure correspond à 2h du matin, soit le milieu de la nuit ! Pour se synchroniser rapidement, il faut se mettre le plus vite possible à l’heure locale, donc se forcer à se réveiller le matin, quitte à faire une courte sieste en journée. L’exposition à la lumière naturelle dès le début de la journée et une douche fraiche le soir avant de se coucher aident le corps à s’habituer aux horaires locaux.

L’OMS et l’association ProSMG déconseillent la prise de mélatonine, dont les effets positifs sur le jetlag n’ont pas été prouvés. L’association ProSMG interdit strictement les somnifères à action rapide durant le vol en raison des effets secondaires néfastes, de la phlébite due à l’immobilité aux troubles du comportement rendus tristement célèbre par Jean-Luc Delarue. En revanche, une prise légère à l’arrivée peut aider à l’endormissement « forcé » pour les voyages d’Ouest en Est.

Avec toutes ces astuces, les voyageurs du bout du monde dormiront sur leur deux oreilles !

Le meilleur des Christmas shows

Le froid est là, les New-yorkais ont sorti leurs plus chauds manteaux et il fait bon déambuler dans les rues de la Grosse Pomme dans cette ambiance de fin d’année. Mais la magie de Noël n’est pas complète sans un bon “Christmas show”. Voici une petite sélection (non exhaustive) des incontournables.

Casse-noisette, le plus culte:

On ne présente plus le traditionnel ballet de Noël, joué chaque année à New York. Conte mis en musique par Tchaikovsky au 19ème siècle, il a séduit petits et grands depuis sa création, et est, quasiment, devenu une institution parmi les spectacles de fêtes de fin d’année. Costumes éblouissants, tableaux de danse fabuleux, à découvrir ou redécouvrir.


The Nutcracker, jusqu’au 31 décembre. Spectacle au David H.Koch Theater, au 20 Lincoln Center Plaza. Tarifs de $55 à $225.

Radio City Christmas Spectacular, le plus époustouflant :

Le Radio City Hall accueille pour la soixante dix septième année consécutive les Rockettes, une troupe de meneuses de revue, mais plus de 140 artistes viendront également se produire. Avec sa vingtaine de tableaux autours du thème de Noël, le Radio City Christmas Spectacular est un des plus célèbres show des Etats-unis, il est vu chaque année par plus d’un millions de spectateurs et retransmis à la télévision dans tout le pays. Cette année, le Radio City Hall innove et le show comportera de nouvelles chansons ainsi que certains numéros en 3D.
Radio City Christmas Spectacular, jusqu’au 2 janvier, au 1260 Avenue of the Americas. Tarifs de $45 à $250.

Hansel et Gretel, au Met Opera, le plus féérique:

Pour la saison des fêtes, le Met Opera propose une oeuvre parfaitement adéquate à la période, Hansel et Gretel de Engelbert Humperdinck. Une adaptation musicale du célèbre conte des Frères Grimm qui conviendra à tout public confondu. Les décors et les costumes sont particulièrement fantaisistes et la féérie de l’histoire transporte le spectateur ailleurs durant les deux heures de spectacle. A voir en famille.
Hansel and Gretel, jusqu’au 7 janvier, au Met opera, au 150 West 66th Street. Tarifs de $30 à $215.

A Christmas Carol, le plus émouvant :

Le superbe conte de Dickens, revisité par Broadway, avec des numéros musicaux et des scènes d’émotion. La trame tourne autour  de Scrooge, un milliardaire  égoïste et antipathique, qui reçoit la visite de quatre fantômes : celui de son ex-associé, celui de son passé, celui de son présent et celui de son futur. L’histoire de Noël la plus populaire dans le monde anglophone, qui ferait même fondre le coeur du plus “Scrooge” des spectateurs.
A Christmas Carol, jusqu’au 30 décembre, au Players Theatre, 115 MacDougal street. Tarifs de $25 à $40.
 
 

Un amour de champagne

“Une fois, en boîte de nuit, des Américains ont pris une bouteille de grande marque vide et l’ont remplie de mauvais champagne… Les filles n’y ont évidemment vu que du feu!” L’anecdote racontée par Aurélie Vix, directrice adjointe des ventes et du marketing du champagne Pommery, en dit long sur l’image du champagne aux Etats-Unis.

Objet de séduction, marqueur de richesse, ou compagnon indispensable d’un moment de joie : les raisons qui poussent à déboucher une bouteille de champagne sont nombreuses et universelles. Aux Etats-Unis, le marché du champagne se transforme, travaillé par des changements de fond dans la manière dont l’Amérique urbaine boit et s’alimente. En 2010, le nombre de bouteilles importées s’est élevée à 16 934 242, soit une hausse de près de 35% par rapport à 2009, selon le Comité interprofessionnel du vin de champagne. Les nouveaux consommateurs américains seraient plus jeunes, de profils ethniques plus variés et auraient un point commun : la recherche de la qualité. “Les Américains sont de plus en plus concernés par la qualité de leurs boissons” assure Sheri de Borchgrave, journaliste spécialisée dans les vins. “Ils se tournent tout naturellement vers le champagne et cherchent les meilleurs produits”.

Chez trois grandes maisons de champagne français, cette evolution arrive à point nommé. Cette année, c’était le 150ème anniversaire de la marque Pommery. La maison Laurent-Perrier, quant à elle, aura 200 ans en 2012, et la Veuve Clicquot fêtera ses 240 ans la même année. Le champagne français a une longue histoire commune avec les Etats-Unis. En mai 1792, dans le livre des comptes de Georges Washington, on apprend que le père fondateur a fait acheminer six paniers de champagne jusqu’à sa résidence… pour la modique somme de 66 pence. Il faudra tout le travail des représentants de Maisons de champagne dans la seconde moitié du 19ème siècle pour diffuser le breuvage dans la nouvelle République. En 1832, les Etats-Unis et le Canada sont ensemble le troisième importateur de champagne et en 1851, Charles-Camille Heidsieck fonde la Maison Charles Heidsieck. C’est un pionnier. Les Américains le surnomment « Champagne Charlie ».

Jusqu’à aujourd’hui, les habitudes de consommation aux Etats-Unis diffèrent de celles de la France. Pour les professionnels interviewés, celles-ci sont moins liées au revenu des amateurs de champagne qu’à leurs goûts personnels. “Ce n’est pas l’argent qui est le facteur déterminant dans la consommation de champagne aux Etats-Unis, assure  Martin de Breuille, le directeur de la marque Pernod-Ricard, section champagne. C’est plutôt une question d’éducation culinaire. Je classerai les Américains en deux groupes: ceux qui s’intéressent à la nourriture et à la boisson et ceux qui y accordent moins d’attention”.

Autre différence : la “consommation de champagne très bling-bling” aux Etats-Unis, d’après Aurélie Vix, de Pommery, pour afficher sa richesse. Ce type de consommation favorise les grands noms, parfois au détriment de la qualité du breuvage. “Ce qui est assez différent en France, où l’on connaît souvent différents types de bon champagne, même si leurs marques peuvent être moins prestigieuses”, assure-t-elle.

Pour nos professionnels, plusieurs facteurs expliquent le récent regain d’intérêt autour du champagne. La mobilité accrue des personnes, en particulier des plus jeunes à travers les séjours d’études à l’étranger, fait connaître le breuvage auprès d’un plus grand nombre d’Américains. Aussi certaines Maisons ont-elles modifié le goût de leur produit, en y ajoutant du sucre, pour satisfaire la fameuse « sweet tooth » américaine.

Pour certains enfin, elle s’explique par l’explosion du marché du vin mousseux (prosecco, cava et crémants) ces cinq dernières années aux Etats-Unis.“Ces jeunes consommateurs se dirigent ensuite tout naturellement vers le champagne lorsqu’ils en ont les moyens”, explique Michelle DeFeo, vice-présidente exécutive de la marque Laurent-Perrier pour les Etats-Unis. Elle conclut : “Il n’y a aucun doute pour moi, la consommation de champagne va continuer à augmenter aux Etats-Unis”.

 

Matisyahu, de Hachem à Zion

OVNI dans le paysage musical actuel, Matisyahu (d)étonne par le contraste entre sa musique et son look.

Ancien membre de la communauté juive hassidique, il s’est fait connaitre en choisissant la musique reggae pour exprimer son amour de Dieu. Il mélange également rap et « human beatbox » avec le style hazzan traditionnel des chanteurs juifs hassidiques. Cependant, Matisyahu a pris un nouveau virage musical, il s’est rasé la barbe et s’il n’abandonne pas le style et les influences qui ont fait son succès, il a décidé de s’orienter vers une musique plus “mainstream”. A découvrir tout de même pour le mélange des genres et l’originalité des beats rythmiques.

Infos pratiques :

Matisyahu en concert le lundi 19, mardi 20 et mercredi 21 décembre à 20h au Music Hall of Williamsburg, 66 North 6th Street, Brooklyn, entrée à $35.

– 22 décembre à 19h au Webster Hall. Tickets pour tous les concerts ici

 

Une exposition pour raconter la crise

Ce mois ci, The Museum of the American Finance présente une exposition au thème peu commun et cependant profondément ancré dans l’actualité : « Tracking the credit crisis ».

Si parler de la crise financière actuelle peut s’avérer un peu morose, voir redondant par les temps qui courent, l’exposition se veut pédagogique et ludique. En effet, le Museum of The American Finance a retracé sur un gigantesque mur l’historique de la crise, de l’épisode déclencheur des Subprimes à la crise de la dette qui touche actuellement l’Union européenne. Une exposition qui permettra de mieux comprendre les origines du plus grand défi économique qu’ait eu à surmonter le monde moderne, mais aussi de proposer une vision des potentielles solutions à apporter.

Infos pratiques :

Tracking the credit crisis, au Museum of American Finance, 48 Wall Street, jusqu’au 31 décembre, entrée à $8.