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Le New York parisien en photos

Les amoureux de la capitale française ne verront plus la Grande Pomme de la même manière. Le photographe Jack Dzamba est allé dénicher tous les détails rappelant la Ville Lumière à Manhattan. Dans ses clichés en noir et blanc, il évoque Paris dans le raffinement de certaines scènes new-yorkaises et dans les styles architecturaux (Second Empire, Gothique, Art Déco ou Moderne) marquants des lieux caractéristiques de New York.

Infos pratiques :

« Paris in New York » du 1er au 3 décembre au West Chelsea Arts Building 508/526 West 26th St – 9G (au- dessus de la High Line) Soirée d’ouverture le jeudi 1er entre 18h et 20h

 

New York on ice

Chaque jour le rappelle un peu plus : l’hiver approche et avec lui la tentation de rester chez soi. Mais si l’idée de tourner en rond parait tentante, autant le faire sur la glace avec des amis ou en famille. Voici notre liste non-exhaustive des patinoires de la ville.

Les classiques:

– Rockefeller Center : Patiner au pied du fameux sapin de Noël est une expérience incontournable pour tout New Yorkais (ou tout touriste) qui se respecte. Mais la patinoire est prise d’assaut, donc mieux vaut s’armer de patience (les temps d’attente peuvent varier de une à trois heures). The Ice Rink in Rockefeller Center, 5th Avenue entre 49th et 50th St.

– Citi Pond à Bryant Park : Temps d’attente bien inférieurs à ceux de la patinoire du Rockefeller Center et entrée gratuite si vous avez déjà des patins: il y a au moins deux bonnes raisons de faire un détour par Bryant Park. Une troisième raison ? Il y a un marché de Noël pour les emplettes. Citi Pond at Bryant Park, entre 40th et 42nd Sts, 5th et 6th Avenue.

– Wollman Rink à Central Park : Vue et revue dans de nombreux films (Un automne à New York, Love Story), cette patinoire se trouve au milieu du parc le plus célèbre de la ville, les gratte-ciel de Midtown en fond. Wollman Rink  at Central Park, au niveau de 63rd St.

Les plus tranquilles :

– Lasker Ice Skating Rink à Central Park: Située dans le nord de Central Park, cette patinoire est moins fréquentée que celle de la 63ème rue, et jouit d’une vue similaire sur les immeubles alentours. Parfaite pour les dates amoureux. Lasker Ice Skating Rink at Central Park, au niveau des 106th et 108th St.

– Riverside Ice Skating Rink : Cette très grande patinoire couverte située dans le nord de Manhattan offre des services d’organisation d’anniversaires. Autre avantage non négligeable : elle n’est pas bondée le weekend. Riverside Ice Skating Rink, sur Riverside Drive au niveau de 145th St.

Les plus branchées :

– Standard Ice Rink : Située dans le Meatpacking district, au Standard Hotel, cette patinoire est adjacente a un Kaffeehaus, un stand de nourriture qui propose un menu hivernal. Après l’effort, à vous les bonnes soupes chaudes, les crêpes et les gaufres, sans oublier les boissons chaudes (chocolat et cidre chauds…)! Autre bonne nouvelle : leur fameux Biergarten est aussi ouvert pour l’hiver. Standard Hotel, Kaffeehaus et Patinoire, 848 Washington St au coin de 13th St.

– City Ice Pavillon : Il est préférable de se rendre sur cette patinoire couverte localisée sur un rooftop en milieu d’après-midi en semaine ou entre midi et 14h le week-end. Le reste du temps, la patinoire est réservée aux leçons, entraînements ou autres événements privés. Elle se situe dans le Queens. City Ice Pavillon, 47-32nd Place entre la 47th et la 48th Avenue, Long Island City, Queens.

Les plus sportives :

– Sky Rink à Chelsea Piers : Dans cette immense patinoire, il est possible de prendre des leçons, mesurer vos aptitudes physiques aux fans de hockey ou de patinage artistique qui investissent la glace. Sky Rink at Chelsea Piers, Piers 61, 23rd St et la Hudson River.

Abe Stark Rink: En cas de visite de Coney Island, cette patinoire couverte, ouverte le weekend seulement, est une option. Elle accueille les divisions ados et adultes des New York Stars, l’équipe de hockey sur glace locale. Il n’est pas rare d’y voir des joueurs s’entrainer. Abe Stark Rink, Coney Island Boardwalk et West 19th St 

La plus fermée:

– Prospect Park (Brooklyn): La patinoire sera fermée pour travaux durant toute la saison hivernale 2011-2012.

 

The Nutcracker, l'incontournable ballet de Noël

Noël approche! Et que font les Américains en cette période de l’année? Leurs achats d’hiver… et ils vont voir le traditionnel ballet de Noël “Casse-noisette” (ou “The Nutcracker”). Dansé par le prestigieux New York City Ballet, ce spectacle de danse classique a lieu jusqu’au 31 décembre au Lincoln Center. L’intrigue du ballet se déroule le jour de Noël, d’où la tradition américaine d’y à ce moment là.
Si l’histoire a légèrement changé au fil des siècles, le nœud de l’action reste le même : une petite fille, Clara, qui délivre un prince casse-noisette d’une malédiction en l’aidant à vaincre le Roi des Souris. Entre sapins de Noël majestueux et paysages magiques et enneigés, cet opéra, dont la musique a été composée par Tchaïkovski, est riche en décors. De quoi plonger toute la famille dans l’esprit de Noël.
La version que danse le New York City Ballet a été chorégraphiée par George Balanchine, le danseur qui a codifié toute la danse classique américaine. La compagnie présente Casse-Noisette depuis le 2 février 1954 et l’a joué plus de 1.500 fois depuis. Chaque hiver, 90 danseurs, 62 musiciens,  32 machinistes et cinquante étudiants de l’école de l’American Ballet évoluent sur scène et en coulisses pour faire revivre aux amateurs de danse classique la même émotion chaque année.
The Nutcracker, jusqu’au 31 décembre. Spectacle au David H.Koch Theater, au 20 Lincoln Center Plaza. Entrée sur Columbus Avenue, entre la W 62th street et la W 63th street. Tarifs: de $55 à $225. Réservez vos billets ici.

"Queer art" et controverses

Partout où elle va,  l’exposition Hide/Seek fait un passage fracassant. A la National Portrait Gallery de Washington DC, elle avait provoqué l’ire de la Catholic League, une association qui se présente comme le défenseur des intérêts des catholiques américains. Au Brooklyn Museum, le sang du clergé local n’a fait qu’un tour. Au centre du pataquès: un extrait d’une poignée de secondes d’une vidéo montrant le Christ sur la croix recouvert de fourmis. La vidéo avait dû être retirée de la National Portrait Gallery, mais le Brooklyn Museum, qui s’attire régulièrement les foudres de la Catholic League pour sa programmation jugée provocatrice, a décidé de la maintenir dans l’exposition, visible depuis le 18 novembre dernier dans ses murs.

La vidéo censée évoquer les ravages du SIDA n’est qu’une œuvre parmi tant d’autres – moins controversées – présentées dans le cadre de l’exposition, montée par un spécialiste de l’art “queer” Jonathan Katz. Mr Katz, directeur du programme doctoral de Visual Studies à l’université de Buffalo, est un des fers de lance de l’étude de ce type d’art, qui existe depuis la fin du 19ème siècle mais n’avait jusqu’à présent jamais fait l’objet d’une exposition dans un grand musée aux Etats-Unis.

Le commissaire n’a pas voulu tomber dans les clichés. Ainsi a-t-il pris le soin de sélectionner des travaux d’artistes hétérosexuels pour montrer que la représentation de l’homosexualité n’est pas l’apanage de la communauté gay. Si certaines œuvres ont une dimension sexuelle explicite, d’autres sont plus subtiles, invitant le visiteur à en scruter les détails pour cerner la pensée de l’auteur. C’est le cas du tableau de George Wesley Bellows, un peinte hétérosexuel de la fin du 19ème siècle, qui a produit le tableau d’un groupe d’hommes se déshabillant sur la plage sous un soleil qu’on imagine de plomb. Au milieu de la foule, on aperçoit un homme habillé de la tête aux pieds. Un intrus qui évoque la « fluidité sexuelle » des jours d’été, le voyeurisme.

Les artistes exposés sont connus et moins connus. Dans la catégorie des stars, citons le photographe Robert Mapplethorpe, dont les clichés sado-maso avaient déclenché une beau scandale lors de leur exposition à la Corcoran Gallery à Washington en 1989. Un portrait signé Grant Wood (si, si, le papa de la peinture du couple de fermiers austères avec sa fourche) figure aussi dans l’exposition. Chez les moins connus, citons Thomas Eakins, un peintre du 19ème siècle dont le tableau « Salutat », montrant un boxeur élancé et musclé saluant d’un geste gracieux une foule masculine en marge d’un combat, accueille le visiteur à son arrivée. Citons aussi Tee Corinne, une photographe qui dans les années 70 a encouragé des femmes à prendre en photo d’autres femmes.

Avertissement du musée : certains travaux peuvent choquer un public non-adulte.

Infos pratiques:

Hide / Seek – du 18 novembre 2011 au 12 février 2012 au Brooklyn Museum – 200 Eastern Parkway Brooklyn – (718) 638-5000. Site ici

Faire boire la tasse (de thé) aux Américains

Le 16 décembre 1773, une soixantaine de révolutionnaires américains jetait par-dessus bord les cargaisons de thé de trois navires anglais. Ils entendaient protester contre le Tea Act, une loi passée par le Parlement britannique autorisant la Compagnie anglaise des Indes orientales à vendre son thé moins cher, au détriment des importateurs américains. Ces patriotes pensaient alors être débarrassés pour de bon de la boisson fétiche de l’ennemi. Pas si vite! Car aujourd’hui, un Français, François-Xavier Delmas, veut la réhabiliter. Et, n’en déplaise aux Américains, il prend sa mission très au sérieux. “Pour moi, le thé, c’est vraiment un état d’esprit”.

Mr. Delmas (ci-dessus dans la province de Darjeeling) est le fondateur de la marque française Le Palais des thés, une enseigne fondée en 1987 qui possède aujourd’hui 26 boutiques dans le monde entier. Le Français est un puriste. Il assure aller lui-même chaque année chercher de nouvelles saveurs dans les pays asiatiques et rencontrer les producteurs. Ne lui parlez pas du gobelet de flotte aromatisée que se trimballent lamentablement les New Yorkais sur le chemin du travail. Pour lui, le thé se déguste comme le vin. “Le moment où l’on boit du thé, c’est une rupture dans notre journée, commente-t-il. D’ailleurs, partout dans le monde, on doit prendre un moment pour s’asseoir pour le savourer. On ne boit jamais le thé debout”

Si François-Xavier Delmas a décidé d’implanter la marque aux Etats-Unis, c’est parce que dans sa boutique du Marais, des Américains lui demandaient chaque semaine d’exporter ses produits aux Etats-Unis.  Mais pour l’instant, les Yankees ont fait de la résistance. En effet, il existe peu de salons de thé de ce côté-ci de l’Atlantique et, pour l’heure, les assauts de notre VRP du thé sont restées sans suite. C’est la troisième fois que le Palais des thés essaie de s’exporter à New York.“On voit bien que le marché n’est pas encore mature: les gens ne s’assoient pas pour boire du thé, ils prennent des grandes tasses au goût infâme à emporter”, commente Aurélie Bessière, présidente de la branche américaine du groupe et nièce de Mr Delmas.

Mais d’après les deux spécialistes, tout cela est peu à peu en train de changer, car les Américains font de plus en plus attention à ce qu’ils consomment, en particulier à New York.“D’ailleurs, les thés qui fonctionnent le mieux aux Etats-Unis sont ceux qui sont censés avoir les meilleurs effets sur la santé” comme le houblon, le thé blanc et le thé vert, soit les thés “bien-être” conseillés par les magazines féminins. “La consommation de thés aux Etats-Unis est plus santé que plaisir”, commente Aurélie Bessière. Résultat : la consommation américaine de thé a augmenté de 7,4% ces vingt dernières années, selon la Tea Association of the USA.

Pour l’instant, la marque commence son opération américaine en douceur. Elle assure déjà l’approvisionnement de quelques établissements new-yorkais comme les hôtels OMNI et la pâtisserie Dominique Ancel. Un projet de boutique dans la Grosse Pomme est à l’étude. “Savourer les thés, c’est une découverte que les Etats-Unis n’ont pas encore faite“, précise François-Xavier Delmas. Heureusement, il est là pour le changer.

 


Plongée dans les années folles au Culver Hotel

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Au bar du Culver Hotel, on imagine facilement Marilyn Monroe ou Charlie Chaplin siroter un cocktail dans des nuages de fumée. Ou encore Greta Garbo et Laurel & Hardy pousser la porte de l’établissement, comme ils le faisaient de leur temps.

La liste des illustres habitués de l’Hotel est aussi longue que celle des nouveaux aficionados qui viennent aujourd’hui se détendre dans ce lieu branché et intimiste. Le building historique construit en 1924 à Culver City – centre névralgique de la production cinéma tographique hollywoodienne – a été racheté en 2006 par un Allemand, tombé fou amoureux de l’établissement. Et qui s’est mis en tête de le restaurer dans le style des années 20. Lampes art déco, canapés moelleux en velours, bibliothèque en bois sombre, moulures et plantes d’intérieur: le rez-de-chaussée, qui fait office de bar-lounge, rappelle les salons mondains des années folles. Dans une ambiance décontractée, il fait bon se prélasser devant la cheminée, en buvant un verre entre amis. Avec une happy hour de 16h à 19h qui propose des bières à 3 dollars, on aurait tort de se priver. A tester, le cocktail maison “ red slipper “, en référence aux chaussures rouges de Judy Garland dans le  Magicien d’Oz “, tourné à quelques pas de l’hôtel, en 1938, dans les studios de la Metro-Goldwyn-Mayer.

Construit à l’initiative de Charlie Chaplin, l’étrange bâtiment en forme de tranche de gâteau, compte six étages et 46 chambres. Plusieurs d’entre elles ont vue sur l’océan et les collines d’Hollywood. La légende raconte que le célèbre réalisateur au chapeau melon vendit l’immeuble à John Wayne pour un dollar lors d’une partie de poker. L’hôtel a hébergé de nombreuses vedettes, en tournage dans les studios de cinéma des alentours. Il accueille d’ailleurs toujours une majorité de professionnels du 7e art en déplacement. Le bar, lui, est un lieu très prisé des trentenaires, pour les rendez-vous amoureux mais aussi les fiançailles et depuis peu les mariages sauce rétro.

Chaque soir, depuis quelques mois, un groupe différent vient revisiter les grands standards du jazz, tandis que sur les murs, sont projetés des classiques du cinéma muet en noir et blanc. Le jeudi soir, le hall de l’hôtel est plein à craquer, grâce au quintette Doozy qui fait danser une cinquantaine de couples, habillés vintage, sur des chansons populaires des années 30 : un véritable tourbillon de borsalinos, de chaussures pointues et de robes à froufrous.

Infos pratiques:

Le Culver Hotel, 9400 Culver Boulevard, Culver City. Réservations : 310-558.9400 – Site: www.culverhotel.com

Ecoutez un extrait du groupe Doozy :


Crédits photo : Noémie Taylor

 

"Diversifier la programmation du TriBeCa Film Festival"

Le cinéphile Frédéric Boyer rebondit. Après avoir été débarqué, en juin, de son poste de délégué général de la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes – fonction qu’il occupait depuis deux ans – il vient d’etre nommé directeur artistique du préstigieux Festival du Film indépendant de TriBeCa. Il entrera en fonction en janvier 2012 après le Festival de Cinéma Européen des Arcs dont il assure actuellement la direction artistique.

« Je me suis senti frustré, on m’a coupé l’herbe sous le pied, c’est difficile de ne plus avoir de support », explique-t-il à propos de son départ de Quinzaine. Un sentiment de vide qu’il ne tardera pas à combler grâce à Geoff Gilmore, ancien directeur du Festival de Sundance, aujourd’hui président du Festival de TriBeCa. « Tout s’est joué en septembre dernier au Festival de Toronto où Geoff Gilmore, que je connais bien, m’a proposé de rejoindre son équipe ».

C’est la première fois qu’un Français occupe le poste de directeur artistique du Festival de TriBeCa. Frédéric Boyer prend une place laissée vacante depuis 2009. « C’est intimidant, la façon de travailler aux États-Unis est différente de la nôtre, la vision du monde cinématographique également, mais c’est ce qu’il m’arrive de mieux », confie-t-il.

Un pont entre la France et les États-Unis

A son nouveau poste, Frédéric Boyer veut promouvoir « une programmation plus diversifiée ». Il souligne aussi que le Festival de TriBeCa, créé en 2002 par l’acteur Robert De Niro pour donner une nouvelle vitalité à ce quartier du sud de Manhattan meurtri par les attentats du 11-Septembre, est parvenu à maturité « mais qu’il reste des frontières à explorer ». Le nouveau directeur artistique souhaite avant tout garder le rôle premier de l’évènement : la découverte de nouveaux talents. « Je ne suis pas un vendeur de films, je recherche des longs-métrages, je déniche des scénarios surprenants».

Avant sa prise de fonction à New York, Frédéric Boyer peaufine la programmation du Festival de Cinéma Européen des Arcs en France. Ce grand rassemblement du septième art devrait arriver à New York d’ici la fin de l’année. Un départ vers une nouvelle vie. Il se dit prêt à relever ce défi « avec plaisir, enthousiasme, mais avant tout avec passion ».

Infos pratiques :

La 11ème édition du Festival du Film de TriBeCa se tiendra du 18 au 29 avril prochain. Site ici

 

Des débitants de boissons de LA relèvent le bar

Blondes, brunes ou rousses, il y en aura pour tous les goûts… lors de la fête de la bière ce samedi 3 décembre. Plusieurs bars de Los Angeles (Verdugo Bar, le 38 degrees, Surly Goat, Blue Palm…), membres du club ColLaboration, organisent un “pop up Beer Garden”, comprenez un jardin de bière éphémère. L’occasion de tester de nouvelles saveurs. Les festivités se dérouleront en extérieur de 12h à 17h et permettront à tous les amateurs de mousse de se rencontrer autour de leur breuvage favori.
Pour participer à l’événement, il faut avoir le verre de ColLaboration. Si vous avez déjà participé aux précédentes manifestations, l’entrée sera gratuite en ramenant le verre des membres. Sinon, mieux vaut l’acheter à l’avance ici car un nombre limité de verres sera vendu à l’entrée à midi. Le verre coûte $15, et les bières $6. Il faut montrer une carte d’identité pour entrer car l’âge minimal est de 21 ans.
Infos pratiques
ColLaboration, samedi 3 décembre de 12h à 17h, au 5410 N San Fernando Rd West Los Angeles.

Pulse Miami au Ice Palace Studio

Pulse Miami fait son retour au Ice Palace Studio, dans le Miami Wynwood Arts District. La 7ème édition accueillera du 1er au 4 décembre 2011 90 galeries et artistes de toute discipline (photographes, peintres, sculpteurs etc…) venus de 13 pays pour partager leurs travaux. Cette année, des maîtres comme Robert Mapplethorpe, le photographe connu pour ses nus, ou le « visual artist » brésilien Vik Muniz seront présents à cette foire d’art originale qui s’offre des rendez-vous annuels à New York, Los Angeles et Miami.
Infos pratiques:
Pulse Miami. Au Ice Palace Studios – 1400 North Miami Avenue. Du 1er au 4 décembre 2011. Le jeudi de 13h à 19h, le vendredi et samedi de 11h à 19h et le dimanche de 11h à 17h.
Pour télécharger le PULSE Miami catalogue ici et pour la liste des exposants ici.


 

Art Basel Miami, le retour

Du 1er au 4 décembre, Miami accueille la 10ème édition d’“Art Basel”. Cette année, plus de 260 galeries venant des Etats-Unis, d’Europe, d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique exposeront les oeuvres de plus de 2.000 artistes. L’événement permet aux amateur d’art (et à tous les autres) de découvrir les nouvelles tendances dans l’art contemporain et de rencontrer des artistes venant du monde entier. Un beau mélange culturel et esthétique.
L’évènement rassemble artistes de renom et débutants. Parmi ces derniers, l’artiste français Christophe Leroux, exposera ses oeuvres au Scope salon sur le stand de la Maximillian Gallery. Jeune talent, l’artiste est influencé par le paysage urbain industriel et dit vouloir transformer “l’intensité urbaine” en beauté.
Pour marquer sa 10ème édition, Art Basel inaugurera une nouvelle collaboration avec le Bass Museum of Art en transformant Collins Park en scène et galerie géante. Pour la première fois aussi, des vidéos d’art seront projetées en plein air, dans le parc SoundScape sur le mur du “New World Center” conçu par Frank Gehry.
Infos pratiques:
Art Basel Miami – Convention Center au Convention Center Drive et Washington Avenue du 1 au 4 décembre 2011. Ouvert tous les jours de midi à 20h. Dimanche de midi à 18h. Site ici
 

Les jeux de mots et de couleurs de Ben Vautier

“J’aime la vie”, “Aujourd’hui rien d’impossible”, “Red is a word”… On connaît tous les petites phrases qui décorent l’intérieur des agendas scolaires en France. Ces phrases ont rendu Ben Vautier ou “BEN” célèbre . Le travail de cet artiste français, connu dans le monde entier pour ses peintures manuscrites, est exposé en ce moment dans la Vicky David Gallery à Chelsea. Jusqu’au 14 janvier, vous pourrez y découvrir de nombreuses oeuvres: la toile jaune sur laquelle Ben Vautier a malicieusement écrit “Yellow is only a word so this is red” ou encore la toile rouge sur laquelle on peut lire l’inscription “reading”.

La Vicky David Gallery a ouvert le 15 septembre dernier et expose principalement des artistes français et européens.

Infos pratiques:

Exposition Ben Vautier à la Vicky David Gallery, jusqu’au 14 janvier – 522 West 23rd street (à l’angle de la 10ème avenue) – Galerie ouverte du mardi au samedi, de 10h à 18h – Site: www.vickydavid.com

Le cinéma français pour tous

Le festival “In French with English subtitles” souffle sa troisième bougie avec, une fois de plus, une belle série de films français en VO sous-titrés en anglais de manière à être accessible aux non-francophones. Le programme complet est en fin d’article.

L’acteur français Yvan Attal, qui a le rôle principal dans deux des films présentés, R.I.F. (Recherches dans l’intérêt des familles) et Dans la tourmente, devait être l’invité d’honneur de cette édition 2011 mais le festival a annoncé, mercredi, que sa présence était incertaine. “Avec ce festival, on va montrer que les Etats-Unis ne sont pas les seuls à faire des films: les Français aussi!” avait-il assuré la semaine dernière à French Morning. “Il me semble évident de vouloir promouvoir les films français aux Etats-Unis. A New York, il y a un public de francophiles new-yorkais en demande de films français.»

Le film R.I.F, qui ouvrira le festival le 2 décembre, raconte la disparition de la femme d’un policier sur la route des vacances. Le flic, joué par Yvan Attal, décide alors de mener l’enquête lui-même. Mais très vite, des soupçons commencent à peser sur lui. Le deuxième film, Dans la tourmente, est un drame psychologique qui se déroule à Marseille. Un patron prépare à l’insu de ses ouvriers la délocalisation de son usine, avec un détournement de 2 millions d’euros. Franck, l’un des salariés l’apprend et, sans en parler à sa femme Hélène, décide avec Max, son ami de toujours, de passer à l’action. Clovis Cornillac et Mathilde Seigner partagent l’affiche du thriller avec Yvan Attal.

Des films suivis de débats

D’autres long-métrages récents font partie de la sélection. Entre autres, Tous les soleils, de Philippe Claudel, un film sur la vie sentimentale d’un père de famille. On trouvera aussi Et soudain tout le monde me manque, de Jennifer Devoldère, qui raconte l’histoire d’un père de 60 ans qui va être papa à nouveau. Et la nouvelle n’enchante pas ses deux autres filles, nées d’un précédent mariage… Egalement au programme, Bienvenue à bord, une comédie d’Eric Lavaine: Isabelle embarque sur une croisière avec son patron qui vient de la licencier et de rompre avec elle. Belles réjouissances en perspective!

Jennifer Devoldère, la réalisatrice de Et soudain tout le monde me manque, et Eric Lavaine, le réalisateur de Bienvenue à bord, seront également présents lors du festival. A l’issue de la projection de leurs films, le public pourra débattre avec eux. Entre comédies et films policiers, la programmation devrait réjouir le plus grand nombre. D’autant que tous les bénéfices du festival reviendront à des oeuvres caritatives, la fondation Make-A-Wish et l’Entraide française.

Programme:

– Vendredi 2 décembre, à  19h30, Recherches dans l’intérêt des familles, en présence ou non d’Yvan Attal. Projection suivie d’un débat et d’un cocktail dînatoire, puis d’une soirée de gala à 21h45.

– Samedi 3 décembre, à 13h, projection du film Quartier Lointain, de Sam Garbarski. A 15h15, Tous les soleils, de Philippe Claudel. A 17h30, Et soudain tout le monde me manque, de Jennifer Devoldère. Et à 20h, Dans la tourmente, de Christophe Ruggia, en présence ou non d’Yvan Attal.

– Dimanche 4 décembre, à 13h, projection de Moi, Michel G., milliardaire, maître du monde, de Stéphane Kazandjian. A 15h, l’élève Ducobu, de Philippe de Chauveron. A 17h30, Bienvenue à bord, d’Eric Lavaine. Et à 20h, Switch, de Frédéric Schoendoerffer.

Festival “In French with English subtitles”, du vendredi 2 décembre au dimanche 4 décembre à l’Alliance française (FIAF), dans le Florence Gould Hall, au 55 East 59th street, entre Park Avenue et Madison Avenue. Tarif: $12 par film ou $10 avec réduction pour les films du samedi et dimanche. Pass samedi et dimanche: $65 ou $45 avec réductions. Pass opening night du 2 décembre avec film+ gala= $110. Pass pour les 3 jours: $160. Réservations ici.