Accueil Blog Page 16

[Vidéo] Immobilier en Floride: pourquoi les investisseurs choisissent Sarasota

Depuis plus de 15 ans, la Floride et en particulier la région de Sarasota attire des investisseurs immobiliers Américains et internationaux toujours plus nombreux.

Nous avons accueilli pour ce webinaire Greg et Morgane Orquera, installés à Sarasota depuis plus de 20 ans et spécialisés dans la vente/gestion locative complète.

Ils nous ont éclairé sur les opportunités du marché local, avec notamment au programme:
– Point sur le rendement locatif (saisonniers & annuels)
– Une fiscalité avantageuse
– Quel processus d’achat pour les non-résidents
– Pourquoi Sarasota est-elle l’une des villes les plus dynamiques de Floride
– Cas concrets & conseils pratiques

Contact :
📩 Greg : [email protected]
📩 Morgane : [email protected]

Retrouvez le replay ci-dessous ou directement sur Youtube

Quelles perspectives d’investissement sur le marché immobilier français en 2025

[Article partenaire] Investir sur le marché immobilier français en tant qu’expatrié peut s’avérer être complexe. Dans cet article, Manuel Ravier, co-fondateur d’Investissement-Locatif.com fait le point sur les perspectives d’investissement en 2025.

Un marché en redynamisation

Après trois années marquées par une baisse cumulative d’environ 10 %, le marché immobilier français amorce aujourd’hui sa phase de reprise. Les taux d’intérêt, qui avaient atteint leur pic, entament désormais une baisse significative tandis que les prix repartent à la hausse. Cette intersection – avec la fin des bas prix et la diminution notable des taux – crée un contexte propice pour les investisseurs expatriés. Ce retournement offre l’opportunité de bénéficier de conditions de financement attractives et d’acquérir des biens à un moment où le marché est sur le point de rebondir.

 L’impact du DPE sur la tension locative

Les nouvelles exigences du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) transforment la dynamique locative. En imposant une meilleure efficacité énergétique, ces normes obligent les propriétaires à rénover des logements souvent qualifiés de « passoires thermiques ». En procédant à ces rénovations, l’investisseur valorise son patrimoine tout en s’assurant une occupation locative quasi permanente, ce qui, à terme, fait grimper les loyers. Ainsi, le marché bénéficie d’une dynamique locative soutenue et l’investisseur se trouve face à une opportunité de valorisation locative via des travaux stratégiques.

Des opportunités régionales à fort potentiel

Sur le plan géographique, certaines zones se distinguent tant pour leur dimension patrimoniale que pour leur rendement locatif. Pour les investisseurs souhaitant constituer un patrimoine de qualité, la région de Nice et l’ensemble de la Côte d’Azur offrent un cadre de vie exceptionnel, attirant un public international et garantissant une demande locative stable. À l’inverse, des villes comme Le Havre ou Toulon présentent des opportunités de rendement locatif supérieures grâce à des prix d’acquisition attractifs et une demande locative soutenue, permettant ainsi d’obtenir des rendements locatifs élevés sur le moyen et le long terme. En conclusion, alors que le marché immobilier français se relève après une période de baisse, l’intersection entre la baisse des taux et la remontée des prix constitue un signal fort pour investir.

L’impact des nouvelles normes du DPE renforce la demande locative et permet d’identifier des opportunités de rénovation énergétique avantageuses, tandis que des régions comme Nice, la Côte d’Azur, Le Havre et Toulon offrent des perspectives variées, allant du placement patrimonial au rendement locatif optimal.

Avec les conditions optimales du marché et une expertise reconnue, Investissement-Locatif.com, référence de l’investissement immobilier en France depuis 2012, accompagne ses clients pour transformer ce contexte en une opportunité d’investissement durable.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

TEST update Vie d’Expat : Depuis que je vis loin, ma sœur a repris le rôle qui m’appartenait

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l'expatriation. Deux fois par mois, Vie d'Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revue...

[Webconférence] Acquisition d’une société américaine: étape 3, l’intégration

En ce début d’année, le Moci propose une série de trois webinaires interactifs en direct, lors desquels trois experts traiteront du sujet de l’acquisition d’une société américaine.

Dans ce troisième et dernier webinaire de la série, qui aura lieu jeudi 10 avril à 16h, quatre experts aborderont l’étape de l’intégration de l’entreprise acquise.

Au programme:

1. Anticiper les défis de l’intégration
– L’intégration : une étape souvent sous-estimée
– Impact de la culture d’entreprise : différences de management US vs France
– La gestion des talents et des équipes locales; Comment éviter la fuite des talents clés après l’acquisition ?

2. Structurer l’intégration opérationnelle et financière
– Harmonisation des normes comptables et reporting; Comment mettre en place un reporting efficace sans créer de rigidité excessive ?
– Gestion de la trésorerie et contrôle du cash
– Importance du lien humain et des équipes locales; Comment assurer une transition harmonieuse pour les équipes américaines

3. Apprendre des erreurs et pérenniser la croissance
– Les erreurs les plus fréquentes dans l’intégration d’une entreprise US
– Retours d’expérience : cas de succès et échecs
– Stratégies pour transformer une acquisition en moteur de croissance
– Comment maintenir un équilibre entre autonomie et contrôle sur une filiale US ?
– Quels sont les indicateurs de succès d’une intégration réussie ?

👉 Inscription ici

Avec:
🎙️ Remi Forgeas, basé à New York depuis plus de 25 ans. Associé, il dirige le France Country Practice pour RSM, 5e cabinet d’audit et de conseil aux Etats Unis. Il accompagne les groupes français dans le développement de leurs opérations aux USA.

🎙️ Valérie Demont, associée au sein du Corporate Practice Group du bureau de New York et dirigeante du French Desk du cabinet Sheppard Mullin.

🎙️ Didier Choix, Fondateur et Managing Partner de DDA & Company, a réalisé avec succès de nombreuses opérations – représentant acquéreurs ou vendeurs -, dans une grande variété de secteurs, notamment dans les services financiers, l’industrie, l’aéronautique et la défense.

🎙️ Brigitte Andréolis-Clavier, ex-CFO de STACI, leader du secteur de la logistique de niche. Recrutée par le fonds Astorg en 2009, elle a accompagné la croissance et les 4 changements successifs d’actionnaires en mettant en place et faisant grandir la « sphère Finance au sens large ».  De 120 m€ de CA et 12 m€ d’EBITDA en 2009 réalisés à 97% en France, le groupe a atteint une taille de presque 800 m€ de CA pour environ 100m€ d’EBITDA réalisés dans 9 pays dont 40 % en France et 20% aux USA.

Vous aurez l’occasion de poser vos questions en direct.

Retrouvez tous les webinaires de la série “Acquisition d’une société américaine” ici.

La check list du retour en France : ce qu’il faut préparer avant de rentrer

Le retour en France après une période d’expatriation peut être une étape complexe et émotionnellement chargée. Le salon Retour en France, organisé par French Morning Media Group, est là pour aider les expatriés, futurs impatriés, dans cette transition.

Notre seconde conférence, “La check-list du retour en France”, qui a eu lieu lundi 5 mai à 2pm ET a permis de dresser la liste des conseils pratiques et des stratégies pour faciliter le retour.

[Retrouvez le replay de la webconférence ici]

Avec :

Delphine Brière est une entrepreneure spécialisée dans la chasse d’appartements, la relocation et la conciergerie haut de gamme à Paris. Fondatrice de MyParisTouch, elle accompagne une clientèle internationale dans leur installation et leurs projets immobiliers. Avec une approche sur mesure alliant expertise et sens du détail, elle facilite la transition de ses clients dans la capitale française.

Lors de la présentation, Delphine abordera les démarches essentielles (logement, fiscalité, couverture sociale, scolarité, etc.), les défis à anticiper et les solutions pour une transition en douceur. Grâce à des conseils pratiques et des retours d’expérience, elle aidera à mieux organiser ce changement et à se réadapter sereinement à la vie en France.

Me Laura Michl abordera notamment les sujets de la négociation de départ et du package de retour d’expatrié, ainsi que les autres problématiques potentielles lors d’une mobilité internationale.

Eurécole est une école privée internationale/bilingue (maternelle, élémentaire et collège) située à Paris qui enseigne 3 langues dès la petite section de maternelle (français, anglais, allemand/espagnol)

« Neuilly-Poissy », la comédie qui fait fi des conventions sociales et de la religion

Si vous avez besoin d’une parenthèse de détente, ne manquez pas la nouvelle comédie réalisée par Grégory Boutboul, « Neuilly Poissy » ! À l’initiative de PIAFF, qui produit de nombreux artistes et événements francophones en Amérique du Nord, le film sera projeté sur plusieurs écrans californiens, avec en prime, la présence de Max Boublil, qui incarne le personnage principal du film, et du réalisateur, qui répondront aux questions du public.

Le film suit l’histoire de Daniel, un entrepreneur qui a tout pour lui : une entreprise qui cartonne, une famille au top et un appart de luxe à Neuilly. Bref, la belle vie ! Mais voilà, un petit souci financier vient tout chambouler. Du jour au lendemain, Daniel doit dire adieu à son confort et bonjour à une cellule de 9m2 à la prison de Poissy. Finis les costumes, place au survêt-claquettes ! Loin de se laisser abattre, Daniel tente de s’adapter comme il peut à son nouvel environnement, où son passé et sa judaïté ne sont pas forcément les bienvenus. Avec sa tchatche légendaire, son humour à toute épreuve et son sens de la débrouille, il affiche une belle résilience.

Réalisé par Grégory Boutboul, « Neuilly Poissy » nous promet une comédie dramatique touchante et amusante, qui ne manque pas de profondeur par moments. On y retrouvera avec plaisir Gérard Darmon, Steve Tientcheu que l’on avait déjà vu dans « Les Misérables » de Ladj Ly, Gérard Jugnot en rabbin, et Claudia Tagbo en surveillante de prison.

Le film sera projeté aux dates suivantes :

  • Lundi 5 mai à San Diego : Dans le cadre du San Diego French Film Festival, organisé par l’Alliance française de San Diego, au Lot, à la Jolla. Billets.
  • Mardi 6 mai à Los Angeles : The Landmark Westwood, 1045 Broxton Ave #2803, Los Angeles, CA 90024. Billets.
  • Mercredi 7 mai à San Francisco : Alliance française de San Francisco, 1345 Bush Street, San Francisco, CA 94109. Billets. Les questions-réponses auront lieu avant le film.
  • Mercredi 7 mai à Palo Alto : Aquarius Theatre, 430 Emerson St, Palo Alto, CA 94301. Billets. Les questions-réponses auront lieu après le film, le temps pour l’équipe d’aller de San Francisco à Palo Alto.

L’humoriste Antonia de Rendinger en tournée sur la Côte Ouest des États-Unis

Révélée en 2012 dans l’émission « On n’demande qu’à en rire » de Laurent Ruquier, Antonia de Rendinger a vu son succès se confirmer, jusqu’à devenir une des humoristes actuelles les plus acclamées en France. On a pu également l’apprécier dans la série « Comme des gosses » diffusée sur M6, et dans les trois derniers longs-métrages réalisés par Dany Boon.

Dans son nouveau spectacle, intitulé « Scènes de corps et d’esprit », la comédienne originaire d’Alsace se revendique comme « une fille de joie » qui se sert de l’humour pour dédramatiser des sujets parfois anxiogènes, comme les questions de genre, l’écologie, ou les réseaux sociaux. Déclinant une galerie de personnages hauts en couleurs, elle s’attaque au cynisme ambiant avec légèreté et bienveillance dans des mises en scènes qu’elle définit comme « à la papa » , très théâtrales et incarnées. Son spectacle, présenté à Avignon, en 2023, a remporté un franc succès.

A l’initiative de French Talent USA, Antonia de Rendinger sera en tournée américaine en mai, sur la côte Ouest des États-Unis :

  • À Palo Alto le jeudi 8 mai à 7:30pm, au Cubberley Theatre, 4120 Middlefield Road. Billets.
  • À San Francisco le vendredi 9 mai à 7:30pm, au Brava Theatre, 2781 24th Street. Billets.
  • À Seattle le lundi 12 mai à 7:30pm, au Stroum Jewish Community Center, 3801 East Mercer Way Mercer Island, WA. Billets.
  • À San Diego le mercredi 14 mai à 6:30pm au Mic Drop Comedy, 8878 Clairemont Mesa Boulevard. Billets.
  • À Los Angeles le jeudi 15 mai à 7:30pm à House of Cocotte, 2028 East 7th Street. Billets.

La réalisatrice martiniquaise Euzhan Palcy invitée au Metrograph

Ce vendredi 4 avril (à partir de 6:35pm), Uptown Flicks organise au Metrograph un événement spécial autour de la cinéaste martiniquaise Euzhan Palcy, avec la projection de « A Dry White Season » (« Une saison blanche et sèche », 1989) et « Simeon » (1992), deux de ses films emblématiques. La réalisatrice participera également à une discussion autour de l’impact de son travail et de son style (billets ici).

Euzhan Palcy est une réalisatrice, scénariste et productrice martiniquaise née en 1958, reconnue pour son engagement dans un cinéma à la fois poétique et militant. Elle s’est imposée sur la scène internationale avec « Rue Cases-Nègres » (1983), adaptation du roman de Joseph Zobel, qui lui vaut le César du meilleur premier film, une première pour une femme. En 1989, elle devient la première réalisatrice noire à diriger un film produit par un grand studio hollywoodien avec « Une saison blanche et sèche », une œuvre engagée contre l’apartheid, mettant en scène Marlon Brando. Son travail explore des thématiques telles que l’histoire coloniale, les injustices sociales et la mémoire africaine et caribéenne, faisant d’elle une figure majeure du cinéma francophone et mondial.

Pourquoi les Américains raffolent-ils du cornbread ? (et on vous donne la recette !)

Indissociable du barbecue, tout comme les ribs, le cornbread est l’un des plats emblématiques de la gastronomie du Sud des États-Unis. Servi en petits carrés tartinés de beurre, ce délice à base de farine de maïs s’est imposé comme un incontournable des repas de famille américains. Pourtant, derrière ce « pain » – qui ressemble davantage à un gâteau pour nous, Français – se cache une histoire complexe, marquée par les réalités historiques des plantations et les ségrégations raciales, qui raconte un peu celle de l’Amérique.

Des tribus amérindiennes aux tables de Thanksgiving

Aujourd’hui, le pain de maïs est un incontournable des cuisines américaines, qu’il s’agisse de la gastronomie blanche ou afro-américaine. Pourtant, ce met trouve son origine chez les peuples autochtones d’Amérique. En effet, le maïs, plante endémique du continent, y est cultivé depuis plus de 9 000 ans, bien avant l’arrivée des expéditions de Christophe Colomb.

« Les Amérindiens broyaient le maïs, ou maize, pour en faire une farine qu’ils mélangeaient à des graisses animales afin de créer de petites galettes », explique Adrian Miller, spécialiste de la soul food (gastronomie afro-américaine). « Selon les tribus, elles étaient ensuite bouillies, frites ou cuites sur les braises. »

À leur arrivée, les colons européens, confrontés au manque de nourriture, se tournent vers la farine de maïs, grâce aux enseignements des peuples autochtones. Avec le temps, ils modifient la recette en y ajoutant du lait, du beurre, des œufs et de la levure, donnant naissance à ce que nous appelons aujourd’hui le cornbread. Cette recette, bon marché et nourrissante, est ensuite adoptée par les populations afro-américaines, notamment par les esclaves dans les plantations.

« Les esclaves recevaient des rations limitées, généralement composées de farine de maïs, de viande séchée et de mélasse », raconte Adrian Miller. Les fermiers blancs et les esclaves développent ainsi une multitude de déclinaisons du cornbread : les galettes cuites sur les braises (ash cakes), les versions à la poêle (Johnny cakes) ou encore les beignets frits (hush puppies).

Avec les migrations vers l’Ouest, ce symbole de la cuisine sudiste s’est peu à peu répandu dans tout le pays, devenant un pilier de la culture culinaire américaine et un symbole de convivialité transcendant les différences sociales et raciales.

Le corn bread est devenu un symbole de la culture culinaire américaine. © Melanie Blakely

Le pain de la discorde : sucré ou pas sucré ?

Si le cornbread fait l’unanimité sur les tables américaines, une controverse persiste : doit-il être sucré ? « C’est une grande question », admet Adrian Miller. « Traditionnellement, les Afro-Américains ajoutent du sucre à leur recette, contrairement aux Blancs, qui en utilisent peu ou pas du tout. » Cette différence serait économique : « Les Afro-Américains avaient souvent accès à une farine de maïs de qualité inférieure, moins sucrée naturellement. Pour compenser, ils ajoutaient du sucre. »

Au fil du temps, cette version a conquis de nombreux Américains, friands des saveurs sucrées. Mais selon Adrian Miller, il reste une règle d’or : ne jamais céder à la facilité des préparations industrielles. Auteur culinaire, double lauréat du prestigieux prix James Beard, il partage avec nous sa recette de pain de maïs. Fidèle à la tradition afro-américaine, sa version, légèrement sucrée, est un hommage à ce plat qui raconte à la fois l’histoire des peuples autochtones, des esclaves afro-américains et de la nation toute entière.

« Minnie Utsey’s “Never Fail” Cornbread » – Recette issue du livre « Soul Food : The Surprising Story of an American Cuisine, One Plate at a Time » par Adrian Miller

« Minnie Utsey était l’une de mes nombreuses ” secondes mères ” dans l’église de ma ville natale. Elle était toujours très encourageante et intéressée par mon projet sur l’histoire de la soul food. Malheureusement, elle est déjà partie pour la Gloire, et elle n’a pas eu l’occasion de voir ce livre. J’honore son souvenir affectueux avec ce pain de maïs qui porte bien son nom » confie l’auteur.

Ingrédients pour 8 personnes :

  • 1 tasse de farine tout usage
  • 1/4 tasse de sucre
  • 4 cuillères à café de levure chimique (baking powder)
  • 3/4 cuillère à café de sel
  • 1 tasse 1/4 de semoule de maïs jaune gros grain (coarse yellow cornmeal)
  • 2 gros œufs
  • 1 tasse de lait
  • 1/4 tasse de shortening végétal, fondu et refroidi

Préparation:

  1. Préchauffez le four à 220°C (425°F). Graissez un moule à gâteau carré de 20 cm (8 pouces).
  2. Tamisez ensemble la farine, le sucre, la levure chimique et le sel dans un grand bol. Ajoutez la semoule de maïs et mélangez.
    Dans un petit bol, fouettez ensemble les œufs, le lait et le shortening fondu jusqu’à obtenir un mélange homogène. Versez le mélange aux œufs dans le mélange de farine et remuez jusqu’à ce que la pâte soit lisse. Versez la pâte dans le moule beurré.
  3. Faites cuire jusqu’à ce que le dessus soit doré et que le gâteau soit ferme, environ 20 à 25 minutes. Servez chaud.

Le Bemelmans Bar : Un rendez-vous new-yorkais « select » au décor plein de malice


Si, marchant sur Madison Avenue aux alentours de Central Park, la curiosité vous entraîne à pousser les portes de l’hôtel The Carlyle, vous serez récompensé au-delà de vos attentes. L’hôtel, conçu par les architectes Bien & Prince en 1930, abrite un très surprenant trésor : le Bemelmans Bar. Un bar dont le décor, emprunté aux livres pour enfants, attire, depuis 1947, le haut du gratin new-yorkais. Il se targue d’avoir reçu tous les présidents américains depuis Harry S. Truman mais aussi la plupart des têtes couronnées européennes et d’être resté « the place to be » pour les politiques, acteurs et actrices, business men and women qui comptent.  

Le Bemelmans Bar ©Durston Saylor

Un Dirty Martini au Bemelmans ? 

L’expérience est unique. Il faut s’y préparer puisque le dress code est exigeant. Après 5:30pm, finies les tenues décontractées, bienvenue aux vestes, chemises et tenues élégantes. Alors, nous pouvons descendre les quelques marches à gauche de l’entrée et nous faufiler jusqu’à cet antre indémodable. L’atmosphère est vivante, il n’est pas encore 6pm, le lieu est déjà bondé. Dans la lumière tamisée, les convives installés sur les banquettes en cuir chocolat parlent avec animation, un verre à la main. La moquette épaisse transforme ces conversations enthousiastes en gentil brouhaha.

Les barmen, avec leur veste rouge étincelant, préparent des Dirty Martini, la spécialité du lieu depuis des décennies, et autres cocktails signature très coûteux. Peut-être aurons-nous la chance d’écouter un pianiste de jazz, aux commandes du piano à queue, il faudra alors ajouter quelques dollars à l’addition. On retrouve ici le luxe élégant des grands hôtels reproduit dans un lieu sombre et chaleureux. Un entre-soi où chacun peut se livrer, à l’abri des regards, à un divertissant moment entre adultes, étonnement décontracté.

Couverture et extrait de « Madeline » le premier tome de la série, paru en 1939 aux éditions Simon and Schuster, New York. © DR

Madeline, un grand classique de la littérature jeunesse

Contre toute attente, le décor peint sur les murs est inspiré de Madeline, le livre pour enfants écrit et illustré par Ludwig Bemelmans (1898-1962). Depuis la parution de son premier tome, en 1939, cette série de six livres a marqué des générations de New-Yorkais. L’auteur a d’ailleurs reçu, en 1953, à l’occasion de la sortie du troisième volume, le prestigieux prix de l’American Library Association, la Caldecott Medal

Sur un fond mordoré, l’illustrateur américain a peint, sur les murs du bar du Carlyle, des scènes où Madeline, la célèbre petite fille espiègle, et ses onze camarades de pensionnat, s’activent, non plus dans Paris comme dans les livres illustrés, mais dans Central Park. Le trait alerte et drôle de Bemelmans s’attarde sur une végétation ébouriffée ou sur quelques animaux anthropomorphes comme un singe-serveur, un éléphant-patineur ou des enfants-lapins fabriquant un lapin de neige. 

Le décor du bar de l’hôtel The Carlyle, peint par Ludwig Bemelmans ©Brett Wood

Une enfance dans le monde de l’hôtellerie

Si Ludwig Bemelmans a imprimé le lieu de son style illustratif, nous le devons à son lien familial avec l’hôtellerie. Son père et son oncle étaient les propriétaires d’hôtels en Autriche, où il est né. Après avoir émigré aux États-Unis en 1914, il a, en toute logique, travaillé dans ce secteur comme serveur et maître d’hôtel, notamment au Ritz Carlton de New York. Devenu illustrateur, il a d’ailleurs publié Hotel Splendide, en 1941, un livre illustré inspiré de ses propres expériences. À la même époque, il devient ami avec Robert Huyot, le manager du Carlyle. Celui-ci lui confie alors le décor des murs du bar. En échange, l’artiste vit dans l’hôtel, avec sa famille, durant un an et demi. 


Tout commence toujours avec Paris

« In an old house in Paris that was covered in vines, lived twelve little girls in two straight lines…» Ainsi débutent toutes les histoires de Madeline, avérant le lien entretenu par Ludwig Bemelmans avec la Ville Lumière. Il relate dans ses mémoires, publiées en 1958, l’achat d’un hôtel particulier sur l’Île Saint-Louis. « C’était précisément ce que je cherchais – une belle maison, moitié palais, moitié ruine, une vieille maison couverte en partie de vignes », écrit-il.

Le rez-de-chaussée de cette demeure est occupé par un bistrot, La Colombe, dont il peint le décor. Ce sont des scènes de la vie parisienne qu’il dessine. Certaines seront d’ailleurs reprises pour des couvertures du New Yorker. Longtemps passés pour disparus, ces murs peints ont été en réalité déposés et conservés. Ils sont aujourd’hui la propriété des mécènes Charles et Deborah Royce. On peut en voir quelques panneaux à la Bemelmans Gallery de l’hôtel Ocean House dont ils sont les propriétaires, à Rhode Island. 

Les décors peints du bistrot « La Colombe », à Paris, repris en couverture du New Yorker – fragment du décor avec scène de vie parisienne. © DR

« Easter Madeline Tea Party » pour les enfants

Ludwig Bemelmans a réalisé de nombreux décors, tout au long de sa vie. Outre le Bemelmans Bar du Carlyle, en 1947 et La Colombe, en 1953, il a aussi peint les murs du restaurant autrichien la Hapsburg House à New York, en 1934, ainsi que  la salle à manger dédiée aux enfants du yacht d’Aristotle Onassis, le Christina, en 1953. Le décor du Bemelmans Bar, seule trace in situ de cette production, est aussi l’unique œuvre inspirée d’illustrations pour enfant qui siège dans un lieu dédié aux adultes. Ce qui donne une étrange impression quand on le visite. Mais, depuis les années 2000, la direction de l’hôtel développe, pendant la journée, des événements spécialement conçus pour les enfants.

Ainsi, le samedi 19 et le dimanche 20 avril prochains, les plus jeunes pourront y célébrer Pâques en participant à une Easter Madeline Tea Party, un goûter inspiré par les histoires de Madeline… Et par Paris. Une expérience que l’on imagine très raffinée – pour 150$ par enfant – avec un goûter fait sur mesure par les cuisines du Carlyle et la pianiste de jazz et chanteuse de la maison, Tina deVaron, pour entonner les grands classiques de la chanson pour enfants. Le bar Bemelmans retrouvera alors des accents d’innocence et de malice, le temps d’un week-end.

Déborah Laurent (vidéo) : Hollywood Reservoir, une balade qui vaut le détour

Quand on habite Los Angeles, on n’y pense pas forcément, mais c’est une balade pourtant très agréable : parcourir, à pied ou à vélo, les 3,3 miles (2 kilomètres) de promenade tout autour du Hollywood Réservoir.

Lake Hollywood Water Reservoir, dans la banlieue nord de Los Angeles. © Depositphotos/kelpfish https://depositphotos.com/fr/

Déborah Laurent vous emmène dans les collines d’Hollywood découvrir ce lac artificiel créé par le barrage Mulholland, une structure centenaire, et qui offre des vues inhabituelles sur le Hollywood Sign. L’eau de ce réservoir sert aujourd’hui de réserve d’urgence.

Instagram will load in the frontend.

Pâques 2025 : Où trouver des chocolats à San Francisco et ses environs ?

La fête de Pâques ne serait pas complète sans une chasse aux œufs récompensée par un panier rempli de chocolats. Pâques approche à grands pas, alors nous avons sélectionné plusieurs enseignes où trouver des chocolats d’ici au dimanche 20 avril.

The Candy Store à San Francisco

© Candy Store

Nichée au cœur de Russian Hill, cette petite boutique est la caverne d’Ali Baba pour les becs sucrés. Pour Pâques, on y trouvera des moulages de lapins, de poussins, de tulipes ou de carottes, des petits œufs en chocolat noir, blanc ou au lait, fourrés au praliné, en encore une jolie boîte d’œufs de caille plus vrais que nature. Les bonbons s’achètent au poids. Candy Store, 1507 Vallejo Street, SF. Site.

Chocolate Covered à San Francisco

Les amateurs de chocolat connaissent bien cette boutique minuscule de Noe Valley qui recèle des trésors de gourmandise venus des quatre coins du globe. Moulages au chocolat noir ou au lait, lapins vegans, œufs de toutes les tailles et petites poulettes à croquer, l’échoppe déborde de friandises pour fêter Pâques. Chocolate Covered, 4069 24th Street, SF. Site

Dandelion Chocolates à San Francisco

© Dandelion

Pour les puristes du chocolat, la meilleure adresse reste Dandelion. Cacao et sucre de canne bio sont les deux seuls ingrédients utilisés par le chocolatier san franciscain pour ses tablettes et pralinés. Pour Pâques, la gamme est restreinte mais ô combien luxueuse : tout d’abord, un oeuf en trompe l’œil, coque en chocolat, blanc en guimauve et jaune au caramel, et pour l’accompagner, des petits oeufs fourrés au praliné. Le prix est à la hauteur de l’émerveillement (42$ pour le trompe l’œil). Dandelion, plusieurs adresses à SF : 2600 16th Street; 740 Valencia Street; Ferry Building; 2115 Fillmore Street; 1837 Union Street. Site.

One65 à San Francisco

© One65

Cette année encore, les chocolatiers de chez One65, sous l’égide du chef étoilé Claude Le Tohic, proposent des moulages en chocolat si artistiques qu’on hésiterait presque à les casser pour les manger. Oursons, pandas, lapins, œufs… tous les chocolats sont aussi beaux que bons. Ils sont disponibles à partir du 1er avril. One65, 165 O’Farrell St, SF. Site.

Ghirardelli à San Francisco

La marque iconique de chocolats san franciscains décline ses carrés au chocolat noir et au lait sur le thème de Pâques, et propose également des petits lapins fourrés au caramel, ainsi des moulages de lapins en chocolat à croquer, au propre comme au figuré. Ghirardelli Square, 900 North Point St F301, SF. Site.

Miette à San Francisco

© Miette

Le petit magasin rose bonbon situé dans Hayes Valley a fait le plein de petits œufs en chocolat, lapins, bonbons pralinés, biscuits et bonbons acidulés. On peut même commander un Easter basket et son assortiment de douceurs spécialement sélectionnées pour fêter Pâques. Miette, 449 Octavia Street, SF. Site

Dans les enseignes World Market

Pour les nostalgiques des lapins et œufs en chocolat que l’on trouve en quantité dans les supermarchés français, direction les magasins de déco et d’alimentation Cost Plus World Market. À Daly City, Corte Madera, ou Redwood City, cette enseigne propose des friandises importées d’Allemagne, principalement du chocolat au lait. On peut aussi acheter de jolies couronnes et plein d’autres accessoires pour décorer votre maison en tons pastels. World Market, 150 Serramonte Center, Daly City; 101 Clay St, Oakland; 2040 Redwood Hwy, Greenbrae. Site

Chez Costco

Une bonne excuse pour aller faire un tour dans ce temple de la consommation : les chocolats de Pâques, notamment les lapins Lindt que l’on affectionne, sont à prix imbattables. On y trouve aussi des paniers garnis de bonbons, chocolats, et peluches pour les petits. Costco, 450 10th Street, SF; 1600 El Camino Real, South SF; 2300 Middlefield Rd, Redwood City. Site.