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Parc national de Grand Teton: Des sommets majestueux et une histoire fascinante

Souvent oublié ou visité à la hâte, toujours dans l’ombre de son célébrissime voisin du Yellowtone, le parc national de Grand Teton, dans le Wyoming, aurait pu jouir d’une plus grande aura s’il se trouvait ailleurs. Prenez le temps d’en apprendre plus sur lui et surtout prenez le temps de le visiter, vous allez découvrir l’un des décors les plus grandioses qu’il soit donné de voir. Des reliefs aiguisés toujours en fond, des lacs à l’eau cristalline, de denses forêts d’où l’on devine une vie sauvage qui donne l’impression de se trouver au milieu d’un reportage animalier. Le parc national de Grand Teton, c’est aussi de vastes prairies où s’observent un troupeau de bisons, une rivière ou un point d’eau qui reflète l’un des sommets de la chaîne de Grand Teton. Ce parc se trouve dans une région spéciale, une région où une pépite en cache une autre. Bienvenue dans ce décor de carte postale.

Snake River

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année (en partie).

➤ Entrée 35$, pass America The Beautiful accepté.

➤ Pas de réservation nécessaire.

➤ Toutes les informations sur le site du parc national.

Carte Grand Teton

Ce que le parc national de Grand Teton a de spécial

Un simple coup d’œil à une carte en apprend déjà beaucoup sur l’emplacement unique du parc national de Grand Teton. Au nord, le Grand Teton est délimité par l’un des plus beaux parcs nationaux au monde : le Yellowstone National Park. Au sud, se déroulent la vallée sauvage de Jackson Hole et la réserve d’Elk National Refuge où évoluent wapitis, bisons et dizaines d’autres espèces autochtones. A l’Ouest, il est encadré par la forêt nationale de Caribou-Targhee National Forest et abrite  les plus hauts sommets de la chaîne de Grand Teton qui a donné son nom au parc. A l’est, c’est la chaîne du Gros Ventre qui cerne le parc, séparée de lui par le cours sinueux de la Snake River.

Le parc national de Grand Teton forme avec le Yellowstone, le Greater Yellowstone Ecosystem, un des derniers grands écosystèmes presque intacts de l’hémisphère nord. Un territoire des plus sauvages qui accueille des espèces rares comme le grizzli ou le loup gris. Le parc national du Yellowstone et celui de Grand Teton se situent à quelques miles l’un de l’autre et partagent un même écosystème protégé. Pourtant, ces deux parcs nationaux sont aussi proches géographiquement que différents dans l’expérience.

Faune du Grand Teton

Pas de phénomènes géothermiques au Grand Teton, pas de cascades de concrétions calcaires, de canyons  ou de geysers ! C’est essentiellement un décor de montagne qui vous y attend, d’alignement de sommets enneigés qui défient la gravité, de l’eau sous toutes ses formes et de verdure. On peut passer des jours dans ce parc comme quelques heures avec déjà la sensation d’en avoir capté son intensité. Théâtre à ciel ouvert, il suffit d’ouvrir les yeux pour s’offrir une décharge d’adrénaline. Le parc dévoile, non pudique, ses plus beaux lacs, ses sommets les plus érodés et ses prairies les plus photogéniques à tous ceux qui franchissent sa porte d’entrée.

Mais ce n’est pas tout. En plus de son décor de carte postale, le parc national de Grand Teton  a un petit truc en plus qu’on adore : une histoire fascinante faite de campements Shoshones l’été venu, de défis d’explorateurs, de récits de trappeurs ou de pionniers assez courageux pour y élire domicile un temps. Elle se raconte à travers les différentes expositions mises à disposition par les visitor centers du parc. On remonte aussi le temps en explorant les vestiges de ranchs, de cabines et autres établissements historiques parsemés dans le parc. Ces icones immortalisées par tant de photographies et de magazines sont la petite touche supplémentaire de ce parc déjà bien spécial.

Ranch Grand Teton

Comment rejoindre le parc national de Grand Teton ?

Le parc national de Grand Teton  se visite exclusivement en voiture, 3 portes d’entrée permettent d’y accéder :

  • Morran Entrance, une entrée peu fréquentée à l’est qu’on emprunte en venant du sud-est du Wyoming.
  • Moose Entrance au sud depuis Jackson.
  • South Entrance au nord depuis le Yellowstone.

On peut aussi accéder au parc par une toute petite entrée non connue au sud-ouest en venant de l’Idaho : Granite Canyon Entrance.

ll faut compter une grosse heure pour traverser le parc national de Grand Teton du nord au sud.

En avion

L’aéroport international le plus proche est celui de Bozeman à 3h45 de route et le plus gros aéroport de la région est Salt Lake City à 4h45. Le petit aéroport régional de Grand Teton se situe à 5min de l’entrée sud du parc.

Route Grand Teton

À quelle saison visiter le parc?

Tout dépend de l’expérience que l’on recherche. L’hiver est assez magique dans cette région mais beaucoup de parties et de routes du parc sont fermées. La saison idéale pour profiter au maximum du parc national de Grand Teton et pouvoir accéder à la totalité du parc (sauf fermetures exceptionnelles pour travaux ou intempéries) est du printemps à l’automne, de mai à octobre.

Automne Grand Teton

Où se loger et où se restaurer dans le parc?

Se loger dans le parc national de Grand Teton 

Plusieurs lodges se situent dans le parc :

  • American Alpine Club Grand Teton Climbers’ Rance : des cabines rustiques ouvertes de  de mi-juin à mi-septembre.
  •  Colter Bay Cabins : des cabines près du Jackson Lake ouvertes de fin juin à fin septembre.
  • Headwaters Lodge & Cabins : un lodge et des cabines à l’entrée nord du parc, accessibles de début juin à fin septembre.
  • Jackson Lake Lodge : un beau lodge en bordure du lac ouvert de mi-mai à mi-octobre.
  •   Jenny Lake Lodge : un charmant petit hôtel en bois ouvert de début juin à début octobre.
  • Signal Mountain Lodge : qui rassemble chambres de motel, appartements et cabines au bord du lac, ouvert de début mai à mi-octobe.
  • Triangle X Ranch : un ranch avec des activités à cheval ouvert de mi-mai à mi-octobre et parfois aussi en hiver.

Toutes les informations sur les logements du parc sont accessibles sur le site officiel du parc national de Grand Teton.

Comme toujours dans les parcs nationaux, les places sont chères dans les hébergements au cœur du parc, dans tous les sens du terme. Si tout est complet ou hors de prix, vous pourrez vous loger à l’extérieur, au sud du parc au niveau de Jackson (mais attention les hébergements y sont aussi rarement donnés non plus) ou vous pourrez camper dans le parc.

Vous trouverez 7 campings dans le parc, certains sur réservations, d’autres sur la base du premier arrivé, premier servi et ouverts en général de mai à fin septembre :

  • Gros Ventre Campground
  • Jenny Lake Campground
  • Signal Mountain Campground
  • Colter Bay Campground
  • Colter Bay RV Park
  • Colter Bay Tent Village
  • Lizard Creek Campground
  • Headwaters Campground

Si tous les campings sont pleins (ils sont souvent réservés des mois à l’avance), il est aussi possible de tenter sa chance au Rockefeller Parkway (sur réservation), au nord du parc.

Toutes les informations sur le site du parc national.

Se restaurer dans le parc national de Grand Teton 

Vous trouverez des restaurants dans les différentes zones du parc :

  • Du côté de Jenny Lake au Jenny Lake Lodge.
  • Du côté de Signal Mountain au Trapper Grill et au Deadmans Bar.
  • Du côté de Jackson Lake Lodge au Mural Room Pioneer Grill et au Blue Heron Lounge.
  • Du côté de Colter Bay  au Ranch House et au Cafe Court.
  • Du côté de Leeks Marina au Leeks Pizzeria.
  • Du côté de Flagg Ranch au Headwaters Lodge.

Plus d’informations sur le site officiel du parc.

Camping Grand Teton

Que voir et que faire dans le parc?

Les randonneurs pourront passer facilement plusieurs jours dans le parc sans s’ennuyer. Pour les pressés qui doivent rejoindre le Yellowstone à quelques kilomètres de là, voilà les principales zones à considérer lors de votre visite. Il y a de fortes chances pour que vous veniez de Jackson et rejoignez ensuite le parc national de Yellowstone, voilà les recommandations de visites dans ce sens (attention ces recommandations se prêtent à une visite estivale) :

Autour de Moose et le quartier historique

Cela sera probablement votre première étape si vous visitez le parc du sud au nord, après très certainement un petit arrêt vers le magnifique point de vue d’Albright View Overlook juste avant. Vous pourrez vous garer et partir à pied explorer le quartier historique où vous ne manquerez pas Menors Ferry Historic District, un magasin historique qui vend quelques babioles, d’autres bâtiments, le hangar de Transportation Barn, la belle chapelle tout en bois avec les montagnes en fond de Chapel of the Transfiguration en passant par Maud Noble Cabin. Pourquoi pas pousser ensuite jusqu’au Murie Ranch pour allonger un peu la balade et découvrir une autre cabine historique.

Mormon Historic Ranch

Cette balade va vous mettre l’eau à la bouche avant de reprendre la voiture pour rejoindre l’un des sites les plus populaires du parc national de Grand Teton : Mormon Historic Ranch. Ne manquez pas en montant le point de vue de Blacktail Ponds Overlook (au bout de Blacktail Butte Road). L’Antelope Flats Road qui permet de rejoindre Mormon Row n’est ouverte que de mai à fin octobre.

Vous y admirerez plusieurs ranchs dont John Moulton barn, célèbre ranch tout en bois devant les reliefs ciselés de la chaîne Teton que l’on voit sur toutes les cartes postales. Sur Gros Ventre Road (la route parallèle), vous pourrez observer d’autres ranchs historiques comme  Andy Homestead, Roy Homestead…

T.A. Moulton Barn

Signal Moutain et l’US 91

Depuis Mormin Row, vous pourrez rejoindre Signal Moutain Road via l’US 191. En chemin, ne manquez pas :

  • Le point de vue de Glacier View Turnout sur les sommets de South Teton, Middle Teton et Grand Teton et 3 glaciers.
  • Les montagnes se reflétant dans l’eau à Schwabacher Landing.
  • Le point de vue sur la Snake River de Snake River Overlook.
  • La cabine de J.P. Cunningham Cabin.
  • Les pairies d’Elk Ranch Flats Turnout, parfois parsemées de bisons.

Une fois à Signal Moutain Road (ouverte uniquement de mai à fin octobre), parcourez cette petite route de 4miles qui vous conduira au sommet de la montagne du même nom. Vous accéderez aux points de vue à couper le souffle de Valley View et Signal Mountain Overlook.  Un peu plus loin au nord de l’embranchement la Signal Moutain Road, ne manquez pas la chapelle en bois de Chapel of the Sacred Heart.

Colter Bay Village & Jackson Lake

En chemin depuis Sigbal Mountain, ne manquez pas les prairies marécageuses de Willow Flats Overlook, terres de prédilection de la faune locale.

A Colter Bay, prévoyez un passage au Visitor Center, flânez dans la marina et prenez le temps de faire des balades au bord du lac sur Hermitage Point Trailhead ou Heron Pond Swan Lake Trail, entre autres.

Jenny Lake est aussi une zone à visiter si vous avez le temps. Notamment, si vous ne poussez pas jusqu’au Yellowstone et revenez sur vos pas après Colter Bay ou Signal Mountain. Vous pourrez alors prévoir une balade autour du lac du même nom et profiter de points de vue le long de la route de Teton Parkway Road (comme Teton Glacier Turnout), autre itinéraire pour rejoindre Moose.

Plusieurs visitor center sont situés dans le parc :

  • Thomas Discovery & Visitor Center, au niveau de Moose au sud du parc.
  • Jenny Lake Visitor Center au centre du parc national de Grand Teton.
  • Colter Bay Visitor Center plus au nord, au niveau de Colter Bay Village.
  • National Elk Refuge & Greater Yellowstone Visitor Center est un visitor center situé avant l’entrée sud au niveau de Jackson.

Vous trouverez aussi d’autres points de renseignement dans le parc comme le musée de Jenny Lake Ranger Station ou le centre d’exposition de Laurance S. Rockefeller Preserve Center.

Bisons Grand Teton

Conseils pour une expérience authentique

Quand on débarque dans cette région, on peut se sentir un peu déboussolé face à tous les incroyables sites naturels à découvrir en un temps non extensible. Si vous venez au Grand Teton pour la première fois, vous allez surement ensuite au Yellowstone et votre temps sera d’autant plus compté. C’est normal !

Premier conseil : essayez donc d’optimiser votre temps dans le parc national de Grand Teton et commencez déjà votre journée très tôt. Vous éviterez la foule et vous aurez plus de temps pour profiter sur place.

Deuxième conseil : sortez de votre voiture. Votre visite du parc national de Grand Teton va vous conduire de points de vue spectaculaires en points de vue grandioses. Sans vous lancer dans de grandes randonnées, essayez de marcher dès que possible. Du côté de Moose, laissez votre voiture au Craig Thomas Discovery and Visitor Center et partez explorer le quartier historique de Menors Ferry à pied. Essayez de vous enfoncer dans la végétation dès que vous en avez l’occasion, de nombreux départs de balades se situent près des points de vue ou vous allez forcément vous arrêter. Prendre le temps de marcher sur les rives de la Colter Bay vous offrira aussi une belle immersion nature dans le décor sauvage du lac.

Enfin, essayez de découvrir l’histoire de ce parc et de sa faune à travers l’une des expositions mises à disposition gratuitement par les visitors centers du parc. Ce n’est pas ça qui manque, vous trouverez un centre d’information dans chaque partie principale du parc.

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Lac Grand Teton

FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter le parc?

    Non, le parc est en accès libre.

  • Peut-on dormir dans le parc?

    Oui, en camping ou dans l’un des lodges du parc.

  • Peut-on visiter le parc en un jour?

    Oui, mais prévoyez plus pour de plus longues randonnées.

  • Peut-on accéder au parc toute l’année?

    Oui, une partie du parc reste ouverte tout au long de l’année mais de nombreuses routes ferment de novembre à fin avril/début mai.

Prairie Grand Teton

Enfants expatriés: Conseils pour une rentrée scolaire réussie

[Article partenaire] La rentrée des classes est un moment crucial dans la vie des jeunes élèves du primaire. Et elle peut être d’autant plus impressionnante – ou excitante – lorsqu’elle se passe dans un pays étranger, loin des repères de la France.

Un soutien proactif et bienveillant de la part des familles et des éducateurs est essentiel au cours de ces premières semaines et tout au long de la scolarité. Il s’agit tout d’abord d’aider les enfants à surmonter l’anxiété qu’ils peuvent ressentir à l’idée de commencer l’école, et de s’efforcer d’établir une communication positive entre les parents, les enseignants et les élèves.

Vannina Boussouf, Assistant Head of School/Directrice de l’école Primaire du Lycée Français de New York, partage ici quelques conseils pour accompagner au mieux votre enfant.

Garder ses anciens amis et s’en faire de nouveaux

L’une des principales inquiétudes des jeunes élèves lors de la rentrée est celle de ne pas se faire de nouveaux amis ou de perdre ceux qu’ils ont déjà. Cette peur est décuplée pour les élèves qui découvrent une nouvelle école ou arrivent de l’étranger.

Pour les parents, il est indispensable de rassurer l’enfant sur sa capacité à forger des liens amicaux. Discutez avec lui de l’importance de la convivialité et de l’ouverture envers les autres.

Votre enfant se liera d’amitié avec de nouvelles personnes, mais cela ne veut pas dire qu’il perdra ses anciens amis. Même si votre enfant est placé dans une classe ou une école différente de celle de ses amis, il y a de multiples façons d’entretenir ces relations !

Planifiez des rencontres en dehors de l’école pour maintenir ces liens; ou incitez votre enfant à continuer de communiquer avec ses amis à l’étranger via lettres et le partage de ses expériences.

Crédit photo : Da Ping Luo for Lycée Français de New York

Le lien essentiel entre parents-élèves-enseignants

Il est parfaitement compréhensible que certains enfants puissent exprimer des craintes ou des inquiétudes au sujet de leur enseignant en début d’année scolaire. Un enseignant est une nouvelle personne qui s’inscrit dans la vie quotidienne d’un élève, il est donc naturel pour celui-ci de ressentir une certaine appréhension. En tant que parent, il est nécessaire de communiquer ouvertement avec son enfant et de lui permettre de partager ses possibles préoccupations concernant l’enseignant. 

Écoutez attentivement ce qu’il a à dire et montrez-lui que ses sentiments sont valides et compris. Il est important de ne pas minimiser ses craintes, mais plutôt de les prendre en compte et de lui offrir un espace sûr pour les exprimer.

Ensuite, il est fortement recommandé aux parents de prendre contact avec l’enseignant en question. Cette communication ouverte vous permettra d’obtenir des informations sur la façon dont l’enseignant gère sa classe, son approche pédagogique et son interaction avec les élèves. Cela peut également aider à dissiper certaines inquiétudes fondées sur des malentendus ou des informations incomplètes.

Lorsque les parents ont eu l’occasion de parler à l’enseignant et de mieux comprendre sa façon de travailler, ils peuvent ensuite transmettre positivement cette information à leur enfant. Soulignez les qualités et l’expertise de l’enseignant, en mettant l’accent sur les aspects positifs de sa personnalité et de son enseignement. Encouragez l’enfant à aborder cette nouvelle expérience avec une attitude ouverte et curieuse.

Il est essentiel de créer un climat de confiance entre l’enfant, les parents et l’enseignant. En soutenant positivement l’enseignant auprès de l’enfant, les parents envoient un message clair selon lequel ils croient en la capacité de l’enseignant à prendre soin de leur enfant et à l’accompagner dans son apprentissage. Cela permet à l’enfant de se sentir en sécurité et compris à l’école, ce qui est fondamental pour son épanouissement académique et émotionnel.

Rassurer son enfant face à des craintes concernant l’enseignant est un aspect crucial de la relation parent-enfant-enseignant. L’écoute active, le dialogue ouvert avec l’enseignant et le soutien positif envers celui-ci permettent d’établir une relation de confiance entre l’enfant et l’enseignant. Cette relation saine favorise un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement de l’enfant tout au long de l’année scolaire.

Crédit photo : Da Ping Luo for Lycée Français de New York

Venez découvrir le Lycée Français de New York

Fondé en 1935, le Lycée Français de New York offre une éducation bilingue française et américaine de très haut niveau de la Petite Section à la Terminale.

Pour en découvrir plus sur la philosophie de l’établissement, rendez-vous sur le site internet du LFNY ou inscrivez-vous à une sessions d’information : lfny.org/portes ouvertes. Retrouvez les différentes dates ci-dessous :

  • Mardi 3 octobre 2023 à 6pm au LycéeThe Lycée Difference
  • Samedi 21 octobre 2023 de 10am à 12pm au Lycée : Bienvenue Chez Nous ! 
  • Mardi 7 novembre 2023 à 6pm au Lycée : Présentation du Cycle Primaire

Crédit photo de couverture : Da Ping Luo for Lycée Français de New York

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning London. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Séisme au Maroc: Comment aider les victimes depuis les États-Unis

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Le Maroc a été frappé par un séisme de magnitude 7 dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre, dans la province d’Al-Haouz, au sud-ouest de la ville de Marrakech. Le dernier bilan s’établit à près de 2500 morts et des centaines de blessés. Des milliers de Marocains se retrouvent aujourd’hui sans abri, sans rien.

Aux États-Unis, l’ambassade de France à Washington et les consulats se mobilisent. « Face à cette tragédie, nous avons un devoir de solidarité, déclare à French Morning le consul de France à New York, Jérémie Robert. Les drapeaux sont en berne à l’ambassade à Washington et dans nos consulats généraux. Nous aidons aussi la Fondation de France à lever des fonds aux États-Unis pour les opérations d’urgence. »

Si vous souhaitez venir en aide aux victimes du séisme, vous pouvez envoyer vos dons à :

La Fondation de France, présente au Maroc depuis plusieurs années. L’association indique mobiliser « dès maintenant » 250.000 euros et appelle à la générosité. Pour faire un don (déductible fiscalement aux États-Unis), c’est ici.

Doctors Without Borders/Médecins Sans Frontières (MSF). « Les survivants des tremblements de terre ont souvent besoin de soins médicaux tels que la chirurgie ou la dialyse », rappelle sur le site de l’association médicale humanitaire Avril Benoît, la directrice générale de MSF-USA. Faire un don ici.

L’association FDE Ensemble, fondée en octobre dernier : « Notre relais sur place, nouvelle antenne de FDE Ensemble Maroc, suivra l’utilisation des dons, dont nous vous tiendrons informés au fur et à mesure des évènements », précise Pascal Royer, le président de l’association, dans un communiqué. Pour faire un don, c’est ici.

Sebastian Marx, l’humour à l’épreuve du «wokisme»

Sold out ! Les deux dates de l’humoriste américain Sebastian Marx en Californie, à Menlo Park le mercredi 20 septembre et à San Francisco le lendemain, affichent déjà complet, et le principal intéressé n’en revient toujours pas. « Je suis le premier surpris de cet intérêt. En juillet, j’avais déjà fait salle comble à New York, et maintenant ici, en Californie. Je ne savais pas que j’avais un public aux États-Unis ! » Sebastian Marx se produira en Californie à l’initiative de French Talent USA, une nouvelle organisation à but non lucratif qui aide à promouvoir les artistes francophones sur la côte ouest des Etats-Unis. Le dimanche 8 octobre, les New-Yorkais auront à nouveau l’occasion de le voir sur scène, dans le cadre du French Comedy Social Club : il ne jouera pas son spectacle mais animera un plateau composé de plusieurs humoristes.

Installé depuis dix-neuf ans en France, ce New-Yorkais puise son inspiration dans les différences entre sa patrie d’origine et son pays d’adoption : « Mes spectacles évoluent avec moi. Le premier parlait de mon arrivée en France, confie Sebastian Marx. Le dernier, “On est bien là”, raconte ma vie actuelle, et en particulier des frustrations qui persistent, comme mon accent, ou les mystères de la langue française que j’essaie de surmonter. Le culture clash est toujours présent, mais plus en filigrane. »

La cigale et la fourmi

Son expérience de père de famille jette par ailleurs un autre éclairage sur ces différences :  « Je ne peux m’empêcher de comparer mon enfance à la leur. J’ai récemment emmené son “enfant préféré” à New York, afin de lui faire découvrir les spécialités locales, comme le Dr Pepper, les Lucky Charms et les Twinkies. Il n’a pas été convaincu par le Dr Pepper… ».

Il a construit son spectacle autour du thème de la cigale et de la fourmi, une métaphore qui s’applique parfaitement quand on compare les deux pays : « Aux États-Unis, on est plutôt fourmis : études, assurance santé… rien n’est laissé au hasard. La France est un pays de cigales où l’on mise surtout sur la qualité de vie », constate avec philosophie l’humoriste qui avoue désormais ne plus savoir s’il se sent plus américain ou français.

Sebastian Marx se produit trois fois par semaine à la Comédie de Paris, et anime par ailleurs un plateau anglophone depuis plus de dix ans. Le milieu du stand up en anglais s’est en effet étoffé, suscitant des vocations aussi bien auprès d’expatriés que de Français anglophones. « La France est en train de rattraper les États-Unis dans le domaine du stand up. Depuis dix ans, ce milieu évolue très vite. »

La peur de ne pas être «assez woke»

Même si l’envie de jouer plus souvent aux États-Unis est bien présente, en particulier grâce au public qui a répondu présent à New York et en Californie, Sebastian Marx constate que la France lui offre une plus grande liberté de ton. « Certains sujets sont devenus très sensibles aux États-Unis, surtout en raison de la cancel culture, qui n’est pas encore aussi poussée en France », estime-t-il. Il reconnaît toutefois que la religion et les questions de laïcité suscitent bien des crispations : « Je fais plusieurs blagues sur les Juifs pendant mon spectacle. Certains spectateurs sont morts de rire, d’autres peuvent aussi se braquer. Quant à la laïcité, on se demande parfois si on ne la prêche pas pour cacher une certaine islamophobie… »

https://www.instagram.com/p/CrNpBEPo3T7/

Fort de ce constat, l’humoriste est impatient de voir si les blagues qui marchent le mieux en France seront celles qui remporteront l’adhésion du public aux États-Unis. « Je vais bien sûr ajouter des blagues qui seront uniques à chaque représentation. Je verrai aussi si certaines sont jugées trop sexistes par le public san franciscain ou new-yorkais. Si c’est le cas, je ne pourrai sans doute plus les faire en France d’ici dix ans… Au final, conclut-il avec malice, j’ai peur de ne pas être assez “woke” ». À vérifier sur scène sous peu…

5 bars et restaurants à découvrir dans le quartier d’Hudson Yards

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Très touché par la pandémie liée au Covid-19, le plus récent des quartiers de Manhattan reprend vie en même temps que les employés retournent au bureau. Voici cinq endroits où boire un verre ou dîner dans les environs.

Ci Siamo

Ouvert en octobre 2021, cet élégant restaurant italien n’est pas le plus facile à trouver. Il faut entrer au niveau de la 33e rue entre les 9e et 10e avenues, puis viser le Manhattan West Plaza. L’intérieur offre un bar et une cuisine ouverte au fond du restaurant, le tout dans un décor contemporain dans des tons de vert et marron. À la carte, une belle sélection de pâtes italiennes comme les rigatoni à la viande fumée et au poivre (27$), les stracci au lapin et sauce au vin rouge (29$). Ci Siamo propose également des spécialités cuites au feu de bois comme la truite (38$) et l’agneau (35$). La carte des vins est tout aussi alléchante, voir ici. 440 west 33rd street, suite 100, (212) 219-6559.

Greywind

Pour une cuisine américaine raffinée, direction Greywind, situé trois blocs plus haut au niveau de la 36e rue. Ce restaurant ouvert en avril reprend la décoration des maisons chics de l’Hudson Valley avec ses boiseries et ses grandes fenêtres du sol au plafond. Le menu concocté par le chef Dan Kluger (déjà derrière ABC Kitchen, Loring Place et Washington Squares) combine des saveurs originales à base de légumes et ingrédients locaux, à l’image du choux-fleur grillé aux abricots et à la menthe (28$), et du saumon à la courge, pistache et tomates cerises (37$). L’établissement dispose également d’une boulangerie mitoyenne ouverte la journée. 451 10th Ave, +1 347-252-4012.

Mercado Little Spain

À l’image d’Eataly, Mercado Little Spain est un food court dédié à la gastronomie espagnole. Situé dans les sous-sols du centre commercial principal d’Hudson Yards (10 Hudson Yards), il offre de nombreux bars, restaurants et kiosques où déguster des spécialités espagnoles sur le pouce. De quoi se régaler avec les meilleures tortillas, patatas bravas, jambon y queso et churros en dessert. L’établissement dispose également de quatre bars à vins et cocktails pour prendre un verre après une longue journée de travail. La liste des kiosques et bars ici. 10 Hudson Yards, +1 646-495-1242.

Peak NYC

Pour prendre un verre avec vue (et quelle vue !), on vous conseille Peak NYC, un bar/restaurant situé au 101e étage de la tour 30 Hudson Yards, l’endroit même où se trouve le fameux observatoire The Edge. Si la cuisine de Peak NYC est quelconque et chère, l’établissement dispose d’un espace lounge où boire un bon cocktail ou un verre de vin. Le panorama à 360 degrés est à couper le souffle. Réservation conseillée ici. 30 Hudson Yards, 101st floor, +1 332-204-8547.

Break Bar

Dans un tout autre style, Break Bar propose de vous passer les nerfs sur vos verres…  À l’intérieur, l’établissement ressemble à un bar normal où commander un cocktail (15$) ou une bière pression (9-10$). Une fois le liquide avalé, rendez-vous dans la « rage room » au fond de la pièce. Équipé(e) de lunettes de sécurité, vous pourrez jeter vos verres contre un mur et ainsi faire sortir toute cette colère qui vous habite. Une expérience originale. Pas de réservation nécessaire pour les groupes de moins de dix personnes. 458 9th Ave, +1 212-933-0929.

Le «French Choir of Washington» recherche des chanteurs adultes et enfants

Pour une deuxième année consécutive, la chorale « French Choir of Washington » recherche des adultes pour rejoindre ses rangs. Dirigé par Simon Charette, près de 45 personnes font déjà partie de ce chœur francophone qui s’est produit plusieurs fois dans l’année dans la région de Washington. L’organisation souhaite lancer un chœur pour enfants (âgés de 8 à 12 ans). Pour plus d’information, il faut contacter la chorale par un formulaire à retrouver ici.

Pour les adultes, les répétitions ont lieu le mardi entre 8pm et 10pm, à North Bethesda United Methodist Church (10100 Old Georgetown, Bethesda) de septembre à mai.

L’organisation précise que les répétitions se passent en français mais peuvent s’adapter pour les anglophones. La rentrée officielle se fera le mardi 19 septembre. Pour s’inscrire, il faut contacter la chorale ici. Le recrutement des nouveaux choristes se fait en passant une audition individuelle avec le directeur artistique Simon Charette avant la première répétition.

Pour la rentrée 2023, les auditions auront lieu le mardi 12 septembre à partir de 8pm.

Exposition: André Chervin, l’art au-delà de la joaillerie

Un bouquet de fruits rouges. Des fraises des bois en corail et leurs feuilles de néphrite retombent délicatement au dessus de leur pot. Tellement vraies qu’il suffirait d’approcher la main pour les détacher de leur tige. Cette merveille d’orfèvrerie est signée André Chervin, joaillier français connu dans le monde entier pour ses bijoux vendus par Tiffany, Van Cleef & Arpels, Cartier et autres grandes maisons. Mais son atelier à Manhattan n’a pas produit que des broches, bagues et colliers d’exception. Il y a aussi des lampes, horloges et figurines que la New York Historical Society présente à travers l’exposition Enchanting Imagination: The Objets d’Art of André Chervin and Carvin French Jewelers. Une cinquantaine de pièces uniques jamais révélées au public.

Strawberry Bush,.Carvin French Jewelers. © David Behl 2022

« Ces objets sont issus de collections privées et n’avaient jamais quitté les appartements de leurs propriétaires », explique Debra Schmidt Bach, conservatrice des arts décoratifs. Rassemblés dans une seule salle du musée, « chacun mérite que l’on s’y attarde ». Certaines pièces, les bijoux, étaient des commandes de bijoutiers de renom, comme la broche Stuart Little en or, platine, émail et diamants représentant une souris en habit de marin, réalisée pour Tiffany; d’autres des commandes privées de clients fortunés. D’autres encore, le plus étonnant, des objets fabriqués par André Chervin au gré de ses envies et qui n’ont jamais été vendus. « Il était fasciné par les matériaux », souligne, à voix feutrée, Debra Schmidt Bach. 

Quand André Chervin entend parler d’un morceau de Chrysoprase (pierre de couleur vert pomme) venue d’une mine australienne, d’une taille et d’une pureté rarissimes, il l’acquière. Il prend le temps d’en sortir l’objet le plus adéquat et raffiné. Ce sera une pendulette – jeune, André Chervin voulait être horloger – à la forme boucle peu commune. L’une des pièces maitresse de l’exposition est une lampe de boudoir, Frogs’ Rubies (Rubies des Grenouilles), dont l’abat-jour est composé de 86 rubis. Sans les contraintes imposées par les commandes des clients, André Chervin a laissé cours à sa créativité « Ce sont mes propres expressions. C’est mon art, pur et simple. C’est ma véritable liberté », a confié le joaillier, aujourd’hui âgé de 96 ans, pour l’exposition L’amour du travail la matière.

Loop Pendulette. Carvin French Jewelers. © David Behl 2022

Issu d’une longue lignée de joailliers français, André Chervin est né à Paris en 1927. Après ses études, il immigra à New York en 1951, « à une époque où le savoir faire français était particulièrement recherché, précise Debra Schmidt Bach. De nombreuses manufactures de bijoux recherchaient des artisans formés à Paris. » Notamment les émailleurs – le travail des émaux était rare à l’époque aux États-Unis. Il y prend un poste de joaillier d’établi pour l’orfèvre Louis Feron, d’origine française lui aussi. Il y rencontre un autre compatriote, joaillier comme lui, Serge Carponcy. À eux deux, ils rassemblent 2000 dollars pour ouvrir leur propre atelier, Carvin French, Midtown à Manhattan – Carvin étant l’association des trois premières lettres de Carponcy et les trois dernières lettres de Chervin. 

Lady Ostrich, Carvin French Jewelers. © David Behl 2022

En six décennies, Carvin French est devenu l’un des créateurs de bijoux fait-main les plus connus au monde. Au savoir-faire exceptionnel se marie un humour inattendu  : telle Lady Ostrich, à la fois broche et objet de décoration, une autruche en perles roses arborant fièrement un minuscule nœud papillon pour une soirée à Broadway; une lampe composée d’un petit chien au regard inquiet tourné vers son vieux maître au pied d’un lampadaire. Il faut regarder de près pour comprendre le tourment de l’animal : sa laisse, minuscule filet d’or, est rompue. « Chaque pièce est unique et a une histoire », s’amuse la conservatrice, qui recommande de prendre l’audio tour à l’entrée de l’exposition – il permet d’apprendre tous les secrets, comme la localisation des interrupteurs des lampes – bien souvent insoupçonnable !

En 1983, Serge Carponcy prend sa retraite, laissant André Chervin seul à la tête de l’atelier. Plusieurs membres de la famille Chervin ont rejoint depuis Carvin French et perpétuent le savoir-faire de leurs ancêtres, en toute discrétion : Carvin French a été surnommé « le joaillier des joailliers ». Enchanting Imagination: The Objets d’Art of André Chervin and Carvin French Jewelers à la New York Historical Society du 8 septembre 2023 au 17 mars 2024. « Préparez-vous à être éblouis », prévient Debra Schmidt Bach. Et à être surpris, toutes les heures, à l’heure pile… (on ne révèle rien).

Audrey F.: Après l’expatriation, une nouvelle vie en famille… sur l’eau

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« Dans vingt ans, vous serez plus déçu par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites », écrivait Mark Twain. Dans la vaste fresque de l’existence humaine, certaines histoires se dévoilent avec un charme envoûtant, mêlant désir d’ailleurs et heureux hasards. L’histoire d’Audrey F. est l’une de ces histoires qui traversent les continents et naviguent sur les océans. Le voyage a toujours fait partie intégrante de sa vie: en compagnie de son mari, Audrey a vécu plus d’une décennie entre l’Allemagne, le Gabon et le Cameroun. Cependant, c’est au printemps 2020 que le récit prend un tournant inattendu. De retour en France depuis l’Afrique, la famille d’Audrey s’apprête à affronter la pandémie depuis son pays natal.

La vie d’Audrey prend une nouvelle direction quand elle découvre que dans l’imaginaire de son mari sommeille un rêve d’enfant : entreprendre un tour du monde à la voile en famille. Bien qu’elle n’ait jamais foulé le pont d’un bateau, Audrey accueille ce projet avec un mélange de curiosité et de scepticisme. Elle tente même de le convertir en un périple à travers l’Europe en camping-car, sans succès. Au final, ce sont les exigences du quotidien, la sensation que le temps s’échappe et le constat que leurs enfants grandissent sans qu’ils puissent en être témoins qui ont poussé Audrey et sa famille à se lancer dans une vie nouvelle sur les flots.

Initialement partis pour réaliser un tour du monde, ils découvrent finalement un mode de vie inédit, empreint de simplicité et de liberté. Les vastes étendues océanes deviennent leur terrain de jeu, et les escales leurs fenêtres sur le monde. Chaque jour apporte son lot de découvertes, de défis et de moments de partage en famille. Les couchers de soleil en pleine mer, les rencontres avec des cultures éloignées et la communion avec la nature façonnent désormais le quotidien d’Audrey et des siens.

Alors que cette histoire défile au fil des vagues, une chose est certaine : le voyage est devenu leur mode de vie. Et qui peut dire si un jour, ils regagneront la terre ferme ? Comme l’a si bien exprimé Mark Twain, le regret de ne pas avoir tenté l’aventure peut parfois surpasser celui de ne pas avoir suivi les sentiers battus. Audrey et sa famille en sont la preuve vivante, voguant avec enthousiasme vers l’inconnu, capturant l’essence même de ce que signifie être libre comme le vent.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

TLF: Bis et clap de fin pour la pièce «Rupture à domicile»

Après trois représentations à San Francisco en février dernier, et une tournée à Seattle et New York, la pièce Rupture à domicile sera jouée une dernière fois au TLF le vendredi 8 septembre à 7:30pm. Cette comédie romantique de Tristan Petitgirard, dont on a pu voir la pièce La machine de Turing sur la scène du TLF en novembre dernier, marque les 15 ans de la compagnie la D-Boussole.« C’est l’histoire d’un type qui crée une agence chargée de rompre pour toi, à domicile. Cela donne lieu à toute une série de quiproquo très drôles, décrit Frédéric Patto. Après deux ans de Covid, je voulais absolument mettre en scène une comédie. »

La pièce sera interprétée par Grégory Galin, du cours Florent, et Lionel Rougé, deux comédiens que Frédéric Patto connaît depuis une dizaine d’années, ainsi que Claire Hamard, une enseignante du Lycée français, recrutée grâce aux cours de théâtre pour adultes proposés par le TLF.

Pour cette dernière représentation, French Morning vous fait gagner des places, à remporter sur notre compte Instagram ou en remplissant les champs ci-dessous :


Bien Vivre aux États-Unis : le salon en ligne des expats francophones revient le 11 septembre

REPLAY — Retrouvez toutes les conférences de cet événement en replay ici

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Famille, business, patrimoine, santé, immigration… trouvez les réponses à toutes vos questions pour bien vivre votre expatriation.

Rendez-vous du 11 au 15 septembre 2023 pour un salon en ligne dédié aux Français et francophones expatriés – ou préparant une expatriation – aux États-Unis.

Au programme : de nombreuses conférences d’experts sur les thèmes de l’immigration, de la santé, du patrimoine, mais aussi de la vie quotidienne de l’expatrié, le but étant de vous donner les clés pour vivre votre expatriation de la meilleure manière possible.

Le salon en ligne est 100% gratuit. Nous vous demandons simplement de vous inscrire afin de recevoir les rappels par email.

Aperçu des thèmes des conférences :

  • L’arrivée aux États-Unis : conseils d’expats
  • Acheter un bien immobilier à New York : conseils d’experts
  • S’expatrier en famille : les impacts juridiques
  • Gérer son patrimoine transatlantique
  • Immigrer en 2023/2024
  • Comprendre le crédit à l’américaine : credit score, credit history
  • La couverture santé pour les Français aux États-Unis
  • Entreprendre aux États-Unis
  • Préparer sa retraite entre la France et les États-Unis
  • Bien se nourrir aux États-Unis, sans se ruiner

[Je m’inscris gratuitement]

Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

Autour d’Adjani, le programme ébouriffant de Crossing The Line

L’une est française, l’autre américaine. L’une est brune autant que l’autre était blonde. Mais toutes les deux affichent les mêmes fêlures, laissent entrevoir les mêmes blessures et c’est peut-être pour cela que le metteur en scène Olivier Steiner a voulu les réunir dans un troublant dialogue : Isabelle Adjani, seule en scène, incarne à la fois son propre rôle et celui de Marilyn Monroe. Durant 1h20, elle alterne extraits de plusieurs de ses propres entretiens donnés tout au long de sa carrière, mais ressuscite surtout des passages de la dernière interview accordée par Marilyn Monroe, quelques semaines avant sa mort au magazine Life, qui la publiera le… 3 août 1962, soit deux jours avant le décès de la star américaine.

« Je suis plus prude, plus puritaine, qu’elle », susurre à un moment Adjani, vêtue de la même robe noire que portait Marilyn lors de sa dernière séance photo. Ce dialogue imaginaire est intitulé « Marilyn’s Vertigo » (le vertige de Marilyn) et sera sous-titré en anglais. Il a déjà conquis de nombreux spectateurs en Europe et espère en faire de même aux États-Unis. Il clôturera surtout le festival Crossing The Line du FIAF, qui proposera, du vendredi 8 septembre au vendredi 13 octobre, dans plusieurs lieux de New York, huit événements dont certains gratuits (mais réservations demandées sur le site du festival).

« Ce festival, consacré aux arts vivants, réunit chaque année le meilleur de la création francophone contemporaine, résume Mathilde Augé, la co-programmatrice, avec Florent Masse, d’un festival qui organise cette année sa 16e édition. Nous sélectionnons des artistes et des œuvres qui ont à la fois quelque chose à dire sur le monde d’aujourd’hui et qui sont pertinents pour être vus à New York. Ces œuvres sont là pour élargir notre vision du monde. »

Illustrer la tension entre nos sociétés modernes et les idées de nature en reproduisant une fontaine prenant feu : l’idée spectaculaire de Julian Charrière. ©Julian Charrière and VG Bild-Kunst, Bonn, Germany, 2019

D’autres moments forts suscitent déjà l’attente. La soirée d’ouverture, ce vendredi 8 septembre (à 6pm, gratuit) au FIAF, permet de découvrir l’installation video spectaculaire de l’artiste franco-suisse Julian Charrière, qui entend illustrer la tension entre nos sociétés modernes et les idées de nature en reproduisant une fontaine prenant feu.

Autre moment très attendu : « Les 5 sens », une expérience immersive de la chorégraphe Tatiana Desardouin (qui vit à New York) et Nubian Néné qui réunira le 14 septembre de 10pm à 4am (gratuit) musique, danse, nourriture et boissons, au Boom Boom Room, ce bar branché du Standard Hotel (sur le même palier que Le Bain). « Cela correspond assez bien à l’ADN de notre festival : des propositions qui changent de ce qu’on a l’habitude de voir, développe Mathilde Augé. On ne vient pas à Crossing The Line pour voir les mêmes choses qu’ailleurs, on vient pour y être bousculé. »

« Never Twenty One », du chorégraphe franco-malien Smaïl Kanouté, rend hommage aux victimes de violence par arme à feu avant d’avoir atteint l’âge de 21 ans. ©Valérie Frossard

Le festival mettra également à l’honneur le soir de l’ouverture au FIAF « Trapped », un spectacle de danse de Tatiana Desardouin et Passion Fruit Dance Company; « Growing Matter », une exposition de Camille de Galbert visible tout au long du festival au Invisible Dog Art Center (51 Bergen St, Brooklyn); « Never Twenty One », du chorégraphe franco-malien Smaïl Kanouté, qui rend hommage aux victimes de violence par arme à feu avant d’avoir atteint l’âge de 21 ans (le 27 septembre au FIAF, 48$); « Once the dust settles, flowers bloom » d’Olivier Tarpaga (du 3 au 8 octobre au Joyce Theater); et dSimon, de Simon Senn et Tammara Leites, autour de l’IA (6 et 7 octobre au FIAF, 30$).

French Business Network: Le collectif des Francophones indépendants fait sa rentrée à Berkeley

French Business Network, le jeune réseau qui rassemble des professionnels francophones indépendants de la Baie de SF, organise son apéro de rentrée. Un évènement ouvert à tous, organisé le jeudi 14 septembre à 6pm, au Skates on the Bay, à Berkeley. Au programme : rencontres, échanges et bonne humeur. Avec, en prime, une vue imprenable sur le pont du Golden Gate. 

Le motto : solidarité, collaboration et coopération. Trois valeurs au cœur du réseau. « C’est une recette gagnante ! » assure Valérie Hirbod, à l’initiative du collectif, avant d’ajouter : « le but, c’est de nous soutenir entre indépendants afin de faire grandir nos business ». 

Réseautage et synergies

Tout part du constat dressé par la Française, installée dans la Baie de San Francisco depuis 2011 et agente immobilière spécialisée dans la vente depuis 2015. « Ici, il existe des réseaux tech ou d’évènements francophones, raconte t-elle. Mais pas de communauté réunissant les indépendants. J’avais envie de combler ce manque. »

L’idée d’un réseau local d’entraide mûrit ainsi de nombreuses années dans son esprit et, en novembre 2022, Valérie Hirbod passe à l’action. Elle constitue d’abord un groupe restreint de Français avec lequel elle organise une réunion en décembre dernier. « Un préambule pour mettre nos idées en commun et avancer avec un noyau dur ». 

Valérie Hirbod, fondatrice de French Business Network © Charlotte Attry

FBN est officiellement né. Et Valérie Hirbod de décliner son identité avec fierté : « pour devenir membre, il faut être un indépendant francophone installé (principalement) dans l’Est de la Baie, être motivé autant qu’impliqué ! ». Les missions ? Faire progresser les carrières respectives de chacun et contribuer à la croissance du groupe. Comment ? En bénéficiant des synergies du réseau, via l’envoi de clients, le partage des connaissances, des ressources, et aussi par le développement des compétences. « Le tout, en brisant la solitude de l’indépendant », précise l’agente immobilière.

Un membre, une profession

Autre spécificité du réseau : pas de concurrence en interne. Les professions ne sont représentées que par une seule personne et il faut attendre son départ pour occuper le siège. « Je me suis inspirée de l’organisation du BNI (ndlr : réseau de networking international) afin d’éviter toute dynamique compétitive. Si on s’élargit, on envisagera de créer des antennes locales »,  explique la Française qui tient à ne « pas diluer les énergies ». 

Le réseau compte aujourd’hui une quinzaine de membres vivant à Berkeley, Oakland, Alameda et San Francisco. Parmi eux, une sage-femme, une professeure d’aquarelle, un courtier en prêt immobilier, un autre en gestion privée, une hypnothérapeute, un vidéographe, une professeure de yoga, un producteur, etc. Un cercle que Valérie Hirbod considère aujourd’hui comme des « collègues ». 

Les premières rencontres ont déjà porté leurs fruits et chacun a pu tester les compétences des autres membres. Séance de groupe d’hypnose, training sur l’intelligence artificielle, nouvelles photos professionnelles, etc. Un auteur a même trouvé une actrice pour sa prochaine pièce de théâtre. En moins d’un an d’existence, à base de deux réunions mensuelles (l’une en ligne et l’autre en personne), Valérie Hirbod s’avoue donc très satisfaite. « FBN a déjà créé de jolies étincelles, l’éventail s’élargit peu à peu et ce n’est que le début ! », sourit la fondatrice.