A peine dites-vous “Hello” qu’on vous répond “Oh, you are French“? Pas de panique, c’est normal: l’accent français est facile à repérer et difficile à perdre. “On reconnaît l’accent français à cause des accents toniques“, explique Jeffrey Davis, coach pour Speak Clear Communication. “Les Français accentuent toujours la deuxième syllabe des mots, alors qu’en anglais, c’est plus compliqué“, affirme-t-il. Le son “th” nous trahit aussi: il semblerait que nous ayons beaucoup de difficultés à le prononcer correctement. Autre particularité des Français: nous bougeons beaucoup notre bouche quand nous parlons. Tous ces détails font qu’il est facile de nous reconnaître. Mais l’accent de l’Hexagone n’est pas pour autant plus fort qu’un autre. “La dureté de l’accent français dépend des régions”, affirme Jeffrey Davis. “Les Parisiens ont souvent un accent assez fort. En revanche, j’ai rencontré de nombreuses personnes qui venaient de la région des Alpes et qui avaient un accent très léger“.
On peut réussir avec un accent
Avoir un accent français n’est pas à un obstacle pour celui qui veut réussir sa carrière à New York… Pour peu tout de même qu’on le comprenne! “Les gens qui viennent nous voir pour réduire leur accent ne veulent jamais le perdre totalement” raconte Jane Latz, présidente de Corporate Speech Solutions. “En général, ils y sont attachés. Ils veulent seulement le diminuer pour être compris par leur entourage“, ajoute la spécialiste de phonétique anglaise. De toute façon, perdre totalement son accent est quasiment impossible pour des adultes. “Pour y arriver, il faudrait travailler environ 10 heures par jour pendant de nombreux mois. C’est ce que font les acteurs quand ils veulent perdre ou acquérir un accent” affirme Jane Latz.
L’accent français, “so pretty” pour les New Yorkais
Quand on interroge les Français et les New Yorkais, on se rend vite compte que ce sont surtout les premiers qui sont gênés par leur accent, alors que les deuxièmes le trouvent généralement “so pretty”. La chanteuse Lady Popcorn, qui chante en anglais avec un accent français, raconte ainsi que ce sont surtout les Français qui notent son accent. “Au début, j’étais gênée quand je chantais, d’autant que les Français me faisaient souvent des remarques sur ma prononciation. J’ai donc voulu perdre mon accent, mais à chaque fois que je demandais à des Américains de m’aider, ils me disaient: pas question, c’est trop joli comme ça, garde ton accent!”. Ce qui a redonné confiance en elle à la chanteuse: “maintenant, je le vis bien“, conclut-elle.
“Agréable et romantique” sont les deux adjectifs qui reviennent le plus souvent lorsqu’on demande aux Américains de caractériser notre cher accent. Dans ce cas, on n’a vraiment pas de souci à se faire… “Ce ne sont pas les Français qui viennent me voir le plus souvent” ajoute Jane Latz. “En général, ils sont fiers de leur accent, ils ne veulent pas le changer”. Et si vous demandez à la “speech therapist” pourquoi, elle répond sans ambage: “Mais parce qu’il est magnifique!”.
Et pour les Français qui n’aiment pas leur manière de s’exprimer, voici quelques trucs pour lutter contre son accent “frenchy”:
1-Parler lentement: les Français s’expriment trop vite!
2-Toujours prononcer la dernière sonorité de chaque parole: il ne faut surtout pas mâcher ses mots.
3- Projeter sa voix: parler dans sa barbe parce qu’on est pas sûr de notre accent n’aide pas à se faire comprendre.
4-Accentuer les mots importants d’une phrase (en français, nous prononçons tout sur le même ton, mais les anglais marquent des différences sur les mots essentiels)
5-Faire attention à prononcer les “h” des débuts de mots, souvent occultés par les Français.
“Le seul moyen d’améliorer son accent, c’est la pratique” affirme Jane Latz. “Ca prend beaucoup de temps!”. Les cours de réduction d’accent sont très souvent efficaces, même s’ils ne font pas de miracle. Mais ils sont chers (entre 40 et 100 dollars la séance, selon la notoriété du ‘therapist’), du coup une solution plus économique consiste à rencontrer un New Yorkais qui cherche à apprendre le français et converser avec lui dans une langue puis dans l’autre. De nombreux New Yorkais proposent ce genre d’échanges. Et si malgré tout vous ne parvenez pas à améliorer votre accent, dites que vous qu’être Frenchy, c’est sexy.
J'ai un accent français: c'est grave, docteur?
Les Français d'Amérique préfèrent Aubry
Les Français d’Amérique du Nord préfèrent Martine Aubry, en tout cas la poignée qui s’est déplacée lors des primaires organisées à leur intention samedi. Sur les 624 personnes qui se sont déplacées aux Etats-Unis et au Canada, la maire de Lille remporte 260 voix (41,6%). Elle est suivie par François Hollande, qui obtient 184 voix (29,5%). Vient ensuite Arnaud Montebourg avec 76 suffrages (12,2%), puis Ségolène Royal avec 52 (8,3%). Manuel Valls remporte 46 voix, et Michel Baylet 4.
Les chiffres du bureau de New York reflètent ces tendances: sur les 131 votants, 53 ont voté pour Aubry (40,4%), 48 pour Hollande (36,6) et 12 (9,1%) pour Montebourg. La différence new yorkaise réside dans le très bas score de Royal, avec 5 suffrages. Elle arrive après Valls, qui obtient 12 voix. Personne n’a voté pour Baylet. Julien Ducourneau, secrétaire de la section de New York du parti socialiste, nuance les divergences entre la France, les Etats-Unis et le Canada: “Il y a quelques différences entre les votes des Français d’Amérique du Nord et ceux de l’Hexagone, mais dans l’ensemble on retrouve les mêmes résultats: on a deux leaders qui se détachent du reste, François Hollande et Martine Aubry, et un candidat qui arrive en troisième position, Arnaud Montebourg.”
Une participation décevante
Les primaires socialistes en Amérique du Nord n’ont pas connu un franc succès: les 624 personnes qui ont voté dans les différents bureaux représentent 0,62% des inscrits sur les listes électorales. “Un résultat un peu en-deçà de nos espérances”, concède Julien Ducourneau. Le militant rappelle toutefois que ce résultat ne tient pas compte des votes par correspondances qui concernent près de 400 personnes aux Etats-Unis et au Canada, et dont les bulletins ont été dépouillés en France. “En tout, le taux de participation était environ de 1%”, affirme-t-il.
Pour le secrétaire de la section de New York, si la participation a été plutôt faible dans la grosse pomme, c’est en raison de l’éloignement du bureau de vote par rapport au domicile de certains sympathisants. “Il y avait 21.800 inscrits au bureau de New York, mais il ne faut pas oublier que ce bureau englobe entre autres l’Etat de New York et celui du New Jersey. Pour quelqu’un qui habite à Philadelphie, par exemple, ce n’est pas évident de faire tout ce trajet pour voter”, explique le militant. Autre raison qui explique la participation décevante d’après Julien Ducourneau: le vote pour les primaires s’est tenu le jour de Yom Kippur, une fête religieuse. “Tout cela, ajouté au fait que les inscriptions pour les votes par correspondance se sont terminées très tôt, le 13 juillet, explique le faible nombre de votants”. Mais le militant ne perd pas espoir: “on attend plus de monde pour le deuxième tour. On aimerait se rapprocher de la participation en France, qui est d’environ 6%”, affirme Julien Ducourneau.
Samedi prochain, le 15 octobre, on recommence: les sympathisants de gauche doivent choisir entre François Hollande et Martine Aubry pour le deuxième tour. Pour y participer, les conditions sont les mêmes que pour le premier tour: être inscrit sur les listes électorales au consulat de New York avant le 31 décembre 2010 et addhérer à la charte des valeurs de la gauche.
Vote le samedi 15 octobre à l’hôtel W Times Square, au croisement de Broadway et de la 47ème rue. L’adresse exacte: 1567 Broadway, au 5ème étage. Le bureau sera ouvert de 9h à 19h.
Los Angeles vote comme la France
“A Los Angeles, les primaires socialistes ont donné quasiment les mêmes résultats qu’à l’échelle de la France. Le hasard est assez étonnant pour un petit échantillon de 26 votants!” s’exclame Guillaume Forget, président du bureau de vote de Los Angeles. Samedi 8 octobre, les Français des Etats-Unis ont voté pour désigner le candidat socialiste qu’ils voulaient voir se présenter à la présidentielle. A Los Angeles, 13 personnes ont voté pour François Hollande, 8 pour Martine Aubry et 5 pour Arnaud Montebourg. Un résultat similaire à celui général: 39% des Français ont choisi François Hollande, 30% Martine Aubry et 17% Arnaud Montebourg.
Pour Guillaume Forget, la participation aux primaires de Los Angeles est “assez faible”, mais le militant reste optimiste: “ces primaires nous ont permis de prendre contact avec des militants de Los Angeles que nous ne connaissions pas, puisque tous les organisateurs du bureau de vote venaient de San Francisco”. Car à Los Angeles, il n’y a pas de section du parti socialiste: “les primaires vont peut-être permettre d’en ouvrir une”, commente Guillaume Forget. Pour le militant, la journée de samedi s’est “bien passée”: l’ambiance était “décontractée” et beaucoup de gens étaient venus pour discuter.
Samedi prochain, le 15 octobre, on recommence: les militants doivent choisir entre François Hollande et Martine Aubry pour le deuxième tour. Pour y participer, les conditions sont les mêmes que pour le premier tour: être inscrit sur les listes électorales au consulat de Los Angeles avant le 31 décembre 2010 et addhérer à la charte des valeurs de la gauche. Pas la peine de redonner $2, la première participation suffit.
Le vote pour le second tour aura lieu le samedi 15 octobre au Los Angeles Lesbian and Gay Center’s Village at Ed Gould Plaza, 1125 N McCadden Pl. Le bureau sera ouvert de 9h à 19h.
Retrouvez les résultats pour le reste de l’Amérique du Nord sur French Morning NY
Les Français d'Amérique préfèrent Aubry
Les Français d’Amérique du Nord préfèrent Martine Aubry, en tout cas la poignée qui s’est déplacée lors des primaires organisées à leur intention samedi. Sur les 624 personnes qui se sont déplacées aux Etats-Unis et au Canada, la maire de Lille remporte 260 voix (41,6%). Elle est suivie par François Hollande, qui obtient 184 voix (29,5%). Vient ensuite Arnaud Montebourg avec 76 suffrages (12,2%), puis Ségolène Royal avec 52 (8,3%). Manuel Valls remporte 46 voix, et Michel Baylet 4.
Les chiffres du bureau de New York reflètent ces tendances: sur les 131 votants, 53 ont voté pour Aubry (40,4%), 48 pour Hollande (36,6) et 12 (9,1%) pour Montebourg. La différence new yorkaise réside dans le très bas score de Royal, avec 5 suffrages. Elle arrive après Valls, qui obtient 12 voix. Personne n’a voté pour Baylet. Julien Ducourneau, secrétaire de la section de New York du parti socialiste, nuance les divergences entre la France, les Etats-Unis et le Canada: “Il y a quelques différences entre les votes des Français d’Amérique du Nord et ceux de l’Hexagone, mais dans l’ensemble on retrouve les mêmes résultats: on a deux leaders qui se détachent du reste, François Hollande et Martine Aubry, et un candidat qui arrive en troisième position, Arnaud Montebourg.”
Une participation décevante
Les primaires socialistes en Amérique du Nord n’ont pas connu un franc succès: les 624 personnes qui ont voté dans les différents bureaux représentent 0,62% des inscrits sur les listes électorales. “Un résultat un peu en-deçà de nos espérances”, concède Julien Ducourneau. Le militant rappelle toutefois que ce résultat ne tient pas compte des votes par correspondances qui concernent près de 400 personnes aux Etats-Unis et au Canada, et dont les bulletins ont été dépouillés en France. “En tout, le taux de participation était environ de 1%”, affirme-t-il.
Pour le secrétaire de la section de New York, si la participation a été plutôt faible dans la grosse pomme, c’est en raison de l’éloignement du bureau de vote par rapport au domicile de certains sympathisants. “Il y avait 21.800 inscrits au bureau de New York, mais il ne faut pas oublier que ce bureau englobe entre autres l’Etat de New York et celui du New Jersey. Pour quelqu’un qui habite à Philadelphie, par exemple, ce n’est pas évident de faire tout ce trajet pour voter”, explique le militant. Autre raison qui explique la participation décevante d’après Julien Ducourneau: le vote pour les primaires s’est tenu le jour de Yom Kippur, une fête religieuse. “Tout cela, ajouté au fait que les inscriptions pour les votes par correspondance se sont terminées très tôt, le 13 juillet, explique le faible nombre de votants”. Mais le militant ne perd pas espoir: “on attend plus de monde pour le deuxième tour. On aimerait se rapprocher de la participation en France, qui est d’environ 6%”, affirme Julien Ducourneau.
Samedi prochain, le 15 octobre, on recommence: les sympathisants de gauche doivent choisir entre François Hollande et Martine Aubry pour le deuxième tour. Pour y participer, les conditions sont les mêmes que pour le premier tour: être inscrit sur les listes électorales au consulat de New York avant le 31 décembre 2010 et addhérer à la charte des valeurs de la gauche.
Vote le samedi 15 octobre à l’hôtel W Times Square, au croisement de Broadway et de la 47ème rue. L’adresse exacte: 1567 Broadway, au 5ème étage. Le bureau sera ouvert de 9h à 19h.
100% pur rock frenchy
Depuis la déférlante French Touch qui a vu littéralement exploser Daft Punk, Air et Phoenix aux Etats-Unis, nos musiciens indé frais émoulus ont sacrément la cote outre Atlantique. Dans un pays ou l’on fait du rock comme on apprend à faire ses lacets, il semblerait que les jeunes français aient un petit quelque chose d’inimitable. France Rocks, “Bureau Export” de la musique indé française en terre new-yorkaise ne s’y est pas trompé. La structure, soutenue notamment par l’ambassade de France s’est donné pour mission depuis 15 ans d’aider les artistes et leurs labels à s’implanter à l’international.
Pour ce faire, elle organisera dans le cadre du CMJ Music Marathon 2011, deux soirées exclusivement dédiées aux meilleurs groupes émergents de la scène hexagonale(rock, pop, folk, electro). Parmi eux, des artistes déjà bien implantés comme Zenzile ou Make the Girl Dance mais aussi des révélations plus récentes comme Hindi Zara, The Lankies ou The Two. L’entrée étant gratuite (mais il vous faut réserver ici) et la programmation pointue, il serait dommage de se priver, d’autant qu’il est bon parfois de remettre un peu ses oreilles d’expat’ à la page. Foncez, les places vont partir vite et emmenez donc vos amis américains, pour une bonne leçon de rock à la française.
France Rock CMJ Nights
Mercredi 19 octobre 2011 – Hiro Ballroom, 371 W. 16th St., de 8pm-12am.
8pm – The Lanskies
9pm – Hindi Zahra
10pm – The Two
11pm – Revolver
12pm – Chateau Marmont
Jeudi 20 octobre 2011- Santos Party House, 96 Lafayette St., de 9pm à 12am
9pm – Stranded Horse
10pm – The Inspector Cluzo
11pm – Zenzile
12pm – Make The Girl Dance
Yann Arthus-Bertrand, la tête dans les gratte-ciels
Le ciel est-il moins haut à New York? Vous pourrez réfléchir à cette très philosophique question en feuilletant l’ouvrage de Yann Arthus-Bertrand. Ses photos sont prises d’hélicoptère évidemment, et pourtant nombre de ces gratte-ciels semblent vus du côté plus que du dessus. Magie du très gros téléobjectif utilisé par le photographe (jusqu’à 500 mm), mais aussi miracle de ce qu’il appelle lui-même “la liberté qu’on a ici“. “J’ai volé des heures au-dessuss de New York, sans avoir à demander des milliers d’autorisations, et sans que personne ne se plaigne, raconte-t-il. A Paris, j’ai pu le faire en tout et pour tout 3 fois, et à chaque fois il a fallu que ce soit le President de la République lui-même qui donne l’autorisation…”
“New York from the air” est une réedition (l’ouvrage était paru en 1998), mais plus de 80 % des photos sont nouvelles. “Cette ville change tellement que ça n’aurait eu aucun sens de publier d’anciennes photos. Et même depuis que j’ai fait ces photos là -les dernières en juin 2010, il y a encore eu de nouveaux immeubles. Sans parler du World Trade Center qui se construit!” Sous-titré “A story of achitecture”, l’ouvrage est autant un livre d’architecture que de photos. Le texte, très complet, a été écrit par John Tauranac, critique et professeur d’architecture. Il a pris l’hélicoptère aux côtés du photographe et guidé le travail avec un souci du détail qui a même étonné le perfectionniste qu’est Arthus-Bertrand. “Il connait chaque rue, chaque immeuble, chaque façade même! Il est passionnant”
Mais c’est d’abord une ville très vivante que montre Yann Arthus-Bertrand. Et c’est pour voir cette fourmillière qu’est Manhattan qu’il a dérogé à sa règle. “D’habitude j’aime photographier tôt le matin ou en fin d’après-midi, parce que la lumière est plus belle. Mais là, on a fait certaines photos à midi, par exemple celle de Bryant Park où les gens sont sur la pelouse, ou celle de Union Square (voir ci-contre)”.
“New York from the air, a story of architecture”, Yann Arthus-Bertrand et John Tauranac. Abrams Edition. $60.
En 2009, lors d’une de ces visites pour photographier New York, French Morning avait rencontré Yann Arthus-Bertrand et réalisé cette interview en vidéo:
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=v3O_62m809s]
Stars et Haute-Couture dans l'objectif des plus grands
On ne tourne pas les pages du Harper’s Bazaar comme on feuillette un vulgaire magazine de mode. Condensé précieux de ce qui se fait de meilleur en matière de mode avec un grand M, c’est une institution à traiter avec dévotion. Crée en 1867 aux Etats-Unis, la première revue de mode alors publiée au format journal est devenue en un siècle la référence absolue en la matière. S’il est la source d’inspiration des fashionistas de haut-niveau, c’est aussi une vitrine sophistiquée et souvent provocante pour les stars, la Haute-Couture et les photographes les plus fameux. Les pages du magazine ont vu en effet défiler des collaborations prestigieuses. Mark Shaw, Man Ray, Richard Avedon, Hiro, Mario Sorrenti, Peter Lidbergh, Patrick Demarchelier, Nan Goldin ou Jean-Paul Goude sont parmi tant d’autres, les auteurs de nombre de couvertures ou reportages de cette Bible de la mode sur papier glacé.
L’International Center of Photography exposera jusqu’au 8 Janvier 2012 une sélection de 30 clichés issus de la célèbre revue. Un panorama de la mode exigeant, haut en couleurs et en styles, où se rencontrent des stars comme: Julianne Moore, Karl Lagarfeld ou Lady Gaga. L’occasion de revivre en images une folle décennie de mode.
“Harper’s Bazaar, a Decade of Style” International Center of Photography, 11333 Sixth Avenue, $12. Du 7 octobre au 8 janvier 2012.
(Photo d’illustration: Ralph Gibson, Caroline Winberg (Harper’s Bazaar, May 2005)
Chiner à la Grange de Silvermine
Poncer, décaper, décirer, peindre, teindre et patiner… le travail d’Anne-Laure Martyn et de Sybille Campbell exige patience et endurance. « C’est très physique car on déménage beaucoup également! » plaisantent les deux Françaises, installées à une heure de Manhattan, dans le sud-ouest du Connecticut. Depuis 2 ans, Sybille et Anne-Laure sillonnent la campagne à la recherche de meubles et accessoires délaissés ou bradés dans les brocantes pour leur redonner vie. Et c’est dans le charme d’une grange de 1779, dans le quartier de Silvermine en Fairfield County, qu’elles exposent leurs objets relookés.
Armoires, tables, fauteuils, chaises et lits en bois les plus désuets trouvent un nouveau souffle sous leurs mains. « Soit on les garde dans leur jus, on fait de la restauration simple, soit on les rénove en les décalant, par une touche de couleur, une tapisserie inattendue. » Résultat: une collection sobre et élégante, à des prix très abordables. Car Sybille et Anne Laure se sont lancées dans la décoration d’intérieur après s’être posées la même question: comment se meubler avec un budget (très) réduit?
« Je n’avais que 10 dollars en poche pour la déco » explique Sybille, évoquant l’arrivée dans sa maison du Connecticut, il y a 5 ans. Elle venait de quitter son appartement new-yorkais et cherchait à aménager ce nouvel espace six fois plus grand. « Les boutiques pratiquent des prix exorbitants ici. Je me suis vite rendue compte que, pour avoir un meuble sympa et pas cher, il fallait le faire moi-même. » Constat similaire d’Anne-Laure, 2 ans plus tôt, lors de son déménagement de Paris dans la suburb new-yorkaise. «Après un stage de patine en France, je me suis mise à retaper des meubles que j’avais mais qui n’allaient plus dans ma maison du Connecticut.»
Cette nécessité de se meubler pas cher s’est doublée d’une envie d’entreprendre. Anne-Laure était prête à quitter le monde de la mode dans lequel elle avait travaillé à Londres et à Paris, et Sybille celui de la pub. «J’ai toujours vu ma mère peindre des meubles, et ma belle-mère revendait des objets chinés dans les vide-greniers de la région. J’avais envie de combiner les deux!» explique Sybille qui a entamé des études à la New York School of Interior Design. De leur rencontre fortuite dans un magasin de leur ville est donc née La Grange de Silvermine, au printemps 2010.
Depuis, les deux Françaises parcourent les tag sales. « Nous sommes vraiment la deuxième chance des meubles et accessoires. » Elles dispensent également des conseils en design. « Les Américains – la moitié de nos clients – ont une certaine timidité face à la décoration intérieure. En les accompagnant chez eux, en les conseillant dans leur espace, ils prennent confiance ».
Une envie de chiner à la campagne des meubles vintage chic dotés d’une French touch, à des prix raisonnables? La Grange de Silvermine, 315 Mill Road, à New Canaan, dans le Connecticut, ouvre ses portes jusqu’à 19h00 ce vendredi 7 octobre et de 10h00 à 17h00 demain samedi. 50 à 70% sur toute la collection de l’an dernier – accessoires à $40 ou $50, fauteuils à partir de $350, tables d’appoint à partir de $100. Le reste de l’année elle est ouverte sur rendez-vous seulement.
Pour vous faire une idée: www.lagrangeds.com.
On peut aussi trouver les meubles d’Anne-Laure et de Sybille chez Hiden Galleries (booth 1352), dans le quartier des antiquaires de Stamford, CT.
La saison d'automne est ouverte
Columbus Day Sales 2011
C’est maintenant et jusqu’au 10 octobre, alors à vos portes-monnaies Mesdames. De Gap à Timberland en passant par Macy’s et autres, de nombreuses marques fêtent l’arrivée de l’automne en cassant les prix.
Gap : TOUS les articles de la marques soldés jusqu’à -50% sur gap.com. L’aubaine.
Macy’s : 15% de réduction sur l’ensemble de vos emplettes. La livraison est gratuite à partir de $99 d’achats.
French Connection : -30 % sur la totalité de vos achats (tout articles confondus) et 30% supplémentaires sur les articles soldés, ce dans les deux boutiques new yorkaises de la marque. French Connection, 700 W. Broadway, Prince Street et 435 West Broadway, entre East 4th St. et Astor Place.
Jusqu’au 10 octobre
Pour plus d’infos : http://www.columbusdaysales2011.com
Erica Weiner : la créatrice de bijoux d’inspiration rétro propose également de belles réduction ce week-end. Ses pièces issues de la récupération de matériaux anciens sont aussi délicates que ludiques et décalés. Les colliers Terrarium passent de $40 à $25, les sautoirs 70’s de $40 ou $45 à $20 ou $25 tandis que les médaillons en or “victoriens” s’affichent àpartir de $50.On adore.
Du vendredi 7 octobre au dimanche 9 octobre. Vend. 15h-21h, sam-dim. 12h-19h., Erica Weiner, 173 Elizabeth St., entre Spring et Kenmare Streets.
Mais aussi ce week-end…
Les créateurs de mode indépendants à l’honneur
Les plus talentueux créateurs indépendants new yorkais font leur show à l’Indépendant Designer Pop Shop du Chelsea Market. Ils seront plus d’une vingtaine à exposer vêtements, bijoux et accessoires pour cette troisième édition. Le lieu où il faut être pour commencer l’automne à la pointe de la tendance et soutenir la jeune création new-yorkaise.
Jusqu’au 10 octobre 2011, de 11h à 20h (de 11 heure à 19h le 9 octobre).
Independant Designer Pop Shop, Chelsea Market, 75 Ninth Avenue, New York, NY 10011. .
http://chelseamarket.com/events
Réouverture de la boutique The Reformation dans le Lower East Side
Venez (re)découvrir la boutique de The Reformation, au 156 Ludlow Street. Une visite qui vaut le détour, tant d’ailleurs pour le nouveau design épuré de cette boutique-atelier gigantesque que pour les créations inspirées et résolument “réformatrices” du fashion tandem formé par Yael Aflalo ( YaYa) et Chi Bui. Leur concept ? Chiner des pièces vintages (vêtements, bijoux, accessoires) pour leur redonner vie après un lifting subtilement inventif. Une démarche originale qui ne compte plus ses fans depuis l’ouverture d’un premier magasin à L.A et un partenariat avec Urban Outfitters. Ça se comprend : chaque pièce étant unique, vous trouverez ici le meilleur moyen de ne ressembler a personne.
Reformation, 156 Ludlow Street, Lower East Side. + 1 646 448 4925.
De la musique sacrée pour adoucir les moeurs
La musique sacrée et spirituelle est à l’honneur à Los Angeles: le “World Festival of Sacred Music”, qui a lieu tous les trois ans, se tient jusqu’au 16 octobre. Le but de ce festival: promouvoir la paix entre les différentes nations et religions à travers la musique. La programmation est internationale et insiste sur le rôle que joue la musique sur l’esprit.
Vendredi 7 octobre, la musicienne Anne Licater jouera de la flûte. Les mélodies de “Sacred song: an evening of meditation” s’inspirent des chants des Indiens et Tibétains. Le but du concert: procurer à l’esprit un “état méditatif profond”. Sacred songs, vendredi 7 octobre de 19h30 à 21h30, au Los Angeles Art of living Center, Yoga Room, 948 W. Adams Blvd. Entrée gratuite.
Samedi 8 octobre, vous pourrez admirer la musique et la danse hawaiennes: les artistes de “Halau O Lilinoe a me Na Pua Me Kealoha” présenteront les chants et danses sacrées de leurs ancêtres. Vous pourrez également apprendre à jouer des instruments hawaïens grâce à un atelier interactif. Halau O Lilinoe a me Na Pua Me Kealoha, samedi 8 octobre de 13h à 14h30, à l’Autry National Center, 4700 Western Heritage Way. Tarif: prix d’entrée du musée.
Dans la pièce “Right here, right now”, le guitariste new yorkais Christian Amigo se joint au groupe Los Angelenos Surrealestate. Cette pièce est centrée sur ce que ressentent les musiciens et le public lorsqu’ils partagent la même musique. Right here, right now: le 8 octobre de 14h à 16h, au Inner-City Arts, 720 Kohler St. Entrée gratuite.
Dimanche 9 octobre, le festival continue avec, entre autres, “Emerging Voices: Spirit of the Child”. La violoniste Lesa Terry dirige une chorale d’enfants de Los Angeles. Emerging Voices, dimanche 9 octobre de 16h à 18h, au Nate Holder Performing Arts Center, 4718 W. Washington Blvd. Plein tarif: $12, tarif réduit: $10.
Place à la musique religieuse avec Envensong&Organ Recital: la chorale de l’église Saint James vous invite à assister à l’expression musicale de la foi anglicane. Envensong& Organ Recital, le 9 octobre de 16h30 à 19h, à St James in the City, 3903 Wilshire Blvd. Entrée gratuite.
A noter également le vendredi 14 octobre l’étonnant duo Sira composé du chanteur et joueur de kora sénégalais Ablaye Cissoko et du trompettiste Volker Goetze. Après leur rencontre à Saint Louis du Sénégal, les deux hommes ont d’abord joué en ouverture de Youssou N’Dour avant développer une collaboration qui n’a depuis plus cessé. Sira, Au théâtre Raymond Kabbaz le 14 octobre à 7:30. Entrée $25.
Vous trouverez le programme complet de l’événement ici.