Sorti en France en mars 2010, le film de Rose Bosch aborde un moment historique et noir de la Seconde guerre mondiale : la rafle du vel’ d’hiv’ du 16 juillet 1942. Joseph a onze ans et vit dans un Paris occupé. Un matin tout bascule lorsqu’il est amené avec sa famille, comme beaucoup d’autres juifs, au Vélodrome d’Hiver où 13 000 raflés sont entassés puis amenés au camp de Beaune-La-Rolande. Ce long-métrage émouvant suit les destins des victimes et des bourreaux à travers leur voyage forcé. Tous les personnages du film ont existé, ce qui rend cette réalisation encore plus touchante et saisissante.
La Rafle de Rose Bosch avec Jean Reno, Mélanie Laurent, Gad Elmaleh. Le 20 septembre à 19h00 à l’Alliance Française de Los Angeles. 10390 Santa Monica Blvd., Suite 210. Los Angeles, CA 90025-6964.
Gratuit pour les membres sinon 8$. Contact : [email protected]
La Rafle de Rose Bosch sur les écrans de l’Alliance Française
Olivia Ruiz en concert
L’ancienne candidate de la “Star Academy” est désormais une chanteuse accomplie, et bien établie sur la scène française. En 2009, elle sortait son 3 ème album “Miss Météores”, et le présente depuis sur les scènes françaises, européennes et même internationales puisqu’elle est en concert pour deux jours à Los Angeles. Pour ces représentations exceptionnelles, Olivia Ruiz chantera en acoustique des titres de ses trois précédents disques, et sera accompagnée de 4 musiciens. Inspirée par les Têtes Raides, les VRP, Dionysos ou encore les Rita Mitsouko, cette femme chocolat (nom de son 2ème album) jongle entre l’espagnol, l’anglais et le français dans ses titres. Chanson rebelle, tango sensuel, rock ou yéyé, Olivia Ruiz vous présentera, avec le sourire, un mélange de tout ces genres, dont seule elle a le secret.
Vendredi 16 septembre à 20h. Cocktail avant le spectacle à 19h. Adulte $45, étudiant $30. Samedi 17 septembre à 19h30. Adulte $35, étudiant $25. Théâtre Raymond Kabbaz, 10361 W. Pico Blvd, Los Angeles. Réservations et infos, cliquez ici, ou téléphonez au (310) 286-0553
Pierre Truyoo vante le vin français auprès des Californiens
Plus de trente ans après avoir posé ses valises en Californie, Pierre Truyoo, 59 ans, conserve l’amour des produits du terroir français. Depuis 2002, ce Palois installé à Los Angeles en fait d’ailleurs commerce, et est même devenu l’un des plus grands importateurs de vins de toute la Californie du Sud. Un succès qui ne doit rien au hasard. Dès son plus jeune âge en effet, Pierre Truyoo songeait à franchir l’Atlantique : «A 5-6 ans, mon grand-père m’a offert une petite voiture américaine, une Studebaker. Je suis sorti dans la rue Lavigne, devant chez moi, et je l’ai comparée à celles qui étaient garées. C’était un autre univers ! Je me suis dit que l’Amérique devait être un pays formidable.»
Fasciné par les Etats-Unis, le Palois tente même, à 16 ans, de partir à Bordeaux pour s’engager sur un cargo et traverser l’océan. Son entreprise n’est pas couronnée de succès, mais ce n’est que partie remise. Après l’obtention de son bac, puis de son brevet hôtelier, Pierre Truyoo est engagé pour travailler sur les paquebots de croisières. La chance veut qu’il soit affecté à Miami, port d’attache des voyages vers les Caraïbes. «Je me suis immédiatement plongé dans la culture américaine. J’étais fasciné.»
Un retour en France pour effectuer son service militaire, puis le déclin des croisières, n’entament pas sa détermination. La rencontre d’un patron de restaurant français, quelques années plus tôt à Los Angeles, lui ouvre ainsi de nouveaux horizons : «En 1978, j’envisageais de créer un restaurant à Paris. Mais ce patron m’a appelé pour me dire que l’un de ses amis cherchait un maître d’hôtel. J’ai pris le premier billet d’avion et je suis parti le 27 mai, pour commencer le 1er juin.»
Engagé par le restaurant «le Bernard» à Los Angeles, Pierre Truyoo y passe 8 années, avant de se voir proposer la direction du mythique «Château Marmont», hôtel des stars par excellence. «Je travaillais 16 heures par jour, toute la semaine. Je venais de me marier et d’avoir mon fils, ma femme était enceinte de notre fille, je ne voulais pas être un étranger pour mes enfants. Un importateur de vins m’a proposé de venir travailler avec lui et je suis donc devenu indépendant contracteur.»
Fin connaisseur des restaurants de la ville et des cépages français, le Palois étend rapidement sa clientèle et travaille durant 15 ans pour différents importateurs. «J’ai grandi face aux Pyrénées et aux coteaux de Jurançon, je me suis donc facilement adapté à cet univers. Je devais être prédestiné !»
En 2002, fort de son expérience, il décide de se mettre à son compte et de créer «Truwines». Grâce à ses contacts, son fichier clientèle, son activité décolle. Un succès qui ne s’est pas démenti depuis. «J’ai su faire des choix judicieux dans la sélection de mes vins, en mettant en valeur la production française, parfois en pariant sur de petits producteurs, ce qui fait que je n’ai jamais été affecté par la crise. Je suis en constante progression et j’ai 3 personnes qui travaillent pour moi. Pour être en phase avec cette profession j’ai même passé mon diplôme de maître sommelier.»
Pierre Truyoo fait désormais venir de France un container tous les mois. Des vins qu’il stocke ensuite dans un entrepôt aménagé près de Santa Monica. «Des milliers de bouteilles s’y trouvent. C’est une réserve importante, mais le vin français a bonne réputation et il part vite. Je dois donc toujours avoir de quoi satisfaire mes clients.»
Huit ans après avoir lancé son entreprise, le Palois doit encore renforcer son équipe pour poursuivre la croissance de «Truwines». Et pour continuer ainsi à vanter les mérites de la production française, en dépit du fait que sa vie et ses repères «sont désormais, et définitivement, californiens.»
La recette «anti-râleries» de Christine Lewicki
C’est à son retour de Paris où elle a participé en tant que conférencière au Happy Lab 2011 que nous revoyons Christine Lewicki. Ce retour à la mère patrie, c’était aussi pour promouvoir la sortie de son premier livre, un recueil qui explique comment l’auto-entrepreneur expatriée à L.A. a fait pour se sortir du cercle vicieux de la grogne et des jérémiades. Elle nous y explique sa philosophie, et nous refile sa technique pour garder le moral, ne plus se poser en victime, et «arrêter de râler, tout simplement.»
Râler n’est pas constructif, nous dit Christine dans son livre, c’est même contre-productif car on passe son temps à pester et rechigner au lieu d’ouvrir notre esprit aux alternatives, comme la collaboration et la négociation avec autrui. Comme se plaindre ne requiert pas autant d’énergie que de chercher une solution et agir pour véritablement s’en sortir, on tend à privilégier cette attitude. Si l’on mentionne les 18% de Français qui pensent que râler leur fait du bien, celle qui se définit parfois comme une “mampreneur” (voyez « maman » et « entrepreneur ») accomplie nous dit simplement qu’elle ne souhaite pas convaincre ceux-là, «mon livre s’adresse à ceux qui regardent leur journée, et qui se disent : est-ce que j’ai envie d’être et de vivre comme ça ? Est-ce que ma vie serait plus agréable si j’arrêtais de râler? C’est au départ une décision égoïste, mais dont tout le monde profite au bout du compte !»
Quand on lui demande si elle se sent un petit peu comme à la tête d’une révolution culturelle (86 % des Français avouent être râleurs), la résidente de Culver City à Los Angeles répond: «Je ne suis pas là pour donner des leçons à qui que ce soit, mais juste partager aux autres de quelque chose dont je profite, et que j’ai avant tout appliqué à moi-même.» Le ton est donné : Christine ne parle que pour elle-même, et aux autres râleurs qui, comme elle, se sentent submergés par leurs propres ruminations. Le déclic pour elle, c’était il y a un an : «Tout à coup, j’ai eu un flash» raconte Christine dans l’introduction de son livre, « j’ai pris conscience que j’étais en train de râler sur les râleurs ». Elle décide donc de passer à l’action et de se poser le défi de changer ses habitudes. Mais pourquoi passer le pas ?
Entre autres, parce que râler nourrit notre attitude pessimiste, et ce n’est pas que Christine qui le dit : en janvier 2011 un sondage BVA-Gallup International montrait dans le journal le Parisien que 61% des Français pariaient sur des difficultés économiques pour la nouvelle année ; avec une moyenne mondiale de 28%, nous sommes les champions d’Europe. «Râler, c’est tirer tout le monde vers le bas en portant notre attention sur ce qui ne va pas», nous dit l’écrivain philosophe Laurent Gounelle dans la préface du livre de Christine, qu’il qualifie de précieux et de nécessaire.
Lewicki, qui est coach professionnel pour les auto-entrepreneurs s’adresse aux lecteurs avec simplicité, elle montre comment nous libérer de nos automatismes, comme par exemple éviter de dire à tout va «Je suis fatigué(e)» ou encore «Ca me saoule». Le mot est souvent juste, et rehaussé d’un zeste de psychologie, de spiritualité, et plein de bon sens. En guise d’encouragements, des témoignages prélevés du blog du même nom que Christine avait tenu, tel un journal de bord virtuel, pendant la durée son défi. Un petit coup de pouce pour aborder la rentrée sans (trop) râler.
Le blog de Christine : http://jarretederaler.com/
Crossing the line 2011
Pour marquer l’ouverture de “Crossing the line 2011”, l’Alliance française a préparé un grand évènement portes ouvertes. Même si les expositions ne commenceront qu’à partir du 17 septembre, c’est l’occasion de découvrir un peu avant ce qui nous attend pour cette 5ème édition. Pendant la soirée, les visiteurs pourront assister à quelques numéros du cirque du Soleil, à des mini cours de la langue de Molière, ou encore au visionnage des meilleurs courts-métrages français (dont l’oscar 2010 Logorama). Mais bien d’autres surprises attendent les curieux. En bref, le FIAF propose une rencontre convivial autour de charcuterie et de vin frais afin de débuter au mieux ce festival.
Rendez-vous mardi 13 septembre de 16h à 20h dans le bâtiment des beaux-arts du FIAF, 22 East 60th Street, NY, NY.
Retrouvez nos précédant articles sur le sujet :
– “Le FIAF dévoile son festival Crossing the line 2011″
–“Un guide audio gratuit vous fait redécouvrir le museum mile”
Et le programme complet ici.
FIAF: le chorégraphe Xavier Le Roy pour deux représentations
Dans « More Mouvements für Lachenmann », le biologiste français devenu chorégraphe reconnu, Xavier Le Roy, s’unit au compositeur allemand Helmut Lachenmann et huit musiciens. Ensemble, ils dissocient et explorent la relation entre le concert musical et ses interprètes en mettant en évidence ce qui peut être entendu, vu, déplacé et imaginé. Xavier Le Roy détache les sons des mouvements, les actions de l’immobilité. Ainsi, c’est la façon dont nous percevons la musique qui est mise en avance. «Explorer la manière dont l’écoute participe à ce que nous voyons, et vice versa» résume Xavier Le Roy.
Xavier Le Roy’s More Mouvements für Lachenmann, le lundi 19 septembre à 19h30 au FIAF’s Florence Gould Hall. 55 East 59th Street (between Park and Madison Avenues), NYC.
Advance Tickets: $15 FIAF Members; $20 Non-Members. Day-Of: $20 FIAF Members; $25 Non-Members
Dans un deuxième spectacle, intitulé « Product of Circumstances », Xavier Le Roy utilise la “lecture illustrée” pour toucher le public à travers son parcours professionnel. Le chorégraphe utilise son corps pour le raconter. « La biographie comme une théorie. Un exposé autobiographique qui devient une performance. Mon corps devient une matière première » synthétise Xavier Le Roy.
Product of Circumstances, le mardi 20 septembre à 19h30 au FIAF’s Tinker Auditorium. 55 East 59th Street (between Park and Madison Avenues), NYC.
Advance Tickets: $10 FIAF Members; $15 Non-Members. Day-Of: $15 FIAF Members; $20 Non-Members
www.fiaf.org/crossingtheline 212 355 6160 |
Découvrez des artistes français émergents de l’art contemporain
Les galeries Artemisia et Monkdogz Urban Art coorganisent une exposition d’art international du 9 au 10 septembre et du 12 au 13 septembre. Intitulée Nowhere@150, l’évènement rassemblera des artistes émergents et confirmés venant aussi bien de France, des Pays-Bas ou du Japon.
Beaucoup des oeuvres présentées ont été réalisées par des artistes français comme Jean-Marc Calvet, Juliette Clovis ou Fabienne Cuter. L’objectif pour ces deux galleries est, notamment, de créer un lien dans l’art contemporain entre la France et les Etats-Unis.
Artistes présentés :
Esther Barend, Jean-Marc Calvet, Juliette Clovis, Fabienne Cuter, Anne de Villemejane, Joyce DiBona, Jean Mehdi Grangeon, R. d. H, Yuichiro Shibata, Hans Meertens, Karin Perez, Aurélie Roustan, Charles Schindler.
Nowhere @150 – 150 East 52nd street New York NY 10022 – 5th floor
Vendredi 9 de 11h à 21h, samedi 10, lundi 12 et mardi 13 de 11h à 18h. PROLONGE JUSQU’AU 15 SEPTEMBRE à 18H
www.monkdogz.com – www.visitartemisia.com
Boissons gazeuses et banques sous pression
Que faisait Nicolas Sarkozy le 11 septembre 2001 ? Le Washington Post rapporte vendredi 9 septembre la parole du président de la République française s’exprimant sur les attentats du World Trade Center. A l’époque Maire de Neuilly-sur-Seine, il vient juste de rentrer de déjeuner lorsqu’il voit les images qui l’ont « horrifiées ». Il se souvient avoir été « frappé ». « Ce ciel bleu, ces images sans son… J’étais abasourdi ». L’article précise que Nicolas Sarkozy conserve dans son bureau un petit bloc d’acier récupéré dans les décombres des tours jumelles, «comme un rappel». Le Président français rajoute que le 11 septembre 2001, «chaque Français s’est senti touché». Mais le papier n’oublie pas de mentionner que Nicolas Sarkozy est «vu comme l’un des présidents français les plus pro-américains». C’est bien connu, le cœur de notre chef de l’Etat penche pour l’Outre-Atlantique. Le 11 septembre aurait converti toute la nation à en croire ces quelques mots de l’Ambassadeur américain à Paris : «Ce jour-là, le journal Le Monde a dit «On (les Français) est tous américains», et je pense que c’est toujours le cas».
Une chose est sûre en cette rentrée : les Américains font plus confiance à Nicolas Sarkozy qu’aux banques françaises et européennes. Selon un éditorial du New York Times, publié le samedi 10 septembre, les Etats-Unis s’inquiètent des fantaisies fiscales européennes. «Les leaders européens croient encore qu’ils peuvent éviter une catastrophe économique sans prendre de mesures concrètes». L’Europe serait-elle en train de rêver ? «Ils prétendent encore qu’ils n’auront pas à faire payer les contribuables, que l’austérité permettra aux économies faibles comme la Grèce de payer leurs dettes et que l’Europe peut continuer à récolter les bénéfices de l’Union monétaire sans partager les responsabilités de l’Union fiscale». Selon l’éditorial, plus personne n’y croit. En tout cas, «pas les marchés de crédit, ni le Fond Monétaire International, ni même l’Organisation de coopération et de développement économique». Le gouvernement américain ne ferait plus confiance aux grandes banques européennes, trop fragiles et pas « saines ». De plus, «une chute des banques européennes endommagerait aussi l’économie américaine». Réponse proposée: trouver une solution sur le long terme. Les banques doivent demander une plus forte régulation et les Etats doivent passer à une politique d’austérité qui mène vers une récession. «Il n’y a pas de temps à perdre».
Le temps, c’est ce qui a manqué à Coca Cola. L’affaire n’aura duré que quelques jours, voir quelques heures, mais a créé un tollé général. La filiale européenne Coca Cola Entreprise (CCE), à travers son président Hubert Patricot, excuse sur LCI « l’erreur de communication » de son collègue Tristan Farabet, responsable France. « Hypocrisie ! Injustice ! » avait alors dénoncé ce dernier auparavant. Il réagissait face aux taxes instaurées par le Premier ministre François Fillon fin août. L’une d’elles concernaient les boissons gazeuses qui allaient voir leur prix augmenter. Un centime de plus environ par litre. Le Financial Times rapporte les faits et explique qu’à la râlerie générale des Français, fidèles aux clichés, Coca Cola Entreprise «a choisi la révolte passant par une campagne de relations publiques et des flux Twitter». Tristan Farabet avait déclaré mettre en suspens les 17 millions d’euros d’investissement annoncés dans son usine de Pennes-Mirabeau. Elus et députés crient au scandale et au chantage. «Nous protestons symboliquement contre une taxe qui sanctionne notre activité et stigmatise nos produits» justifie Tristan Farabet.
Le Financial Times rappelle que «de telles tactiques fonctionnent parfois aux États-Unis». Dans plusieurs municipalités, les magasins alimentaires Walmart ont contourné des règlements locaux en organisant des référendums pour les changer. Amazon.com joue au jeu de la carotte et du bâton avec les législateurs en Californie en promettant des emplois contre l’abrogation d’une taxe sur la vente en ligne. La protestation fiscale à l’américaine de Coca Cola Entreprise a été mal vue par l’Assemblée Nationale et jugée maladroite par Hubert Patricot. «Même si Coca Cola symbolise la vie à l’Américaine, c’était le choc de la semaine quand la compagnie a essayé d’introduire la vie à l’Américaine dans les politiques budgétaires françaises». Mais selon le quotidien britannique «les dirigeants du CCE ont raison de s’inquiéter des conséquences d’être “injustement associé à des produits comme l’alcool et le tabac”, dit-il. Il doit être frustrant d’entendre des ignorants des affaires de l’Assemblée Nationale affirmer que, si la société n’aime pas l’impôt sur le sucre, elle n’a qu’à vendre plus de boissons sans sucre. » La réaction du dirigeant France de CCE a, peut-être, été trop extrême et rapide. Avec 3 000 emplois en France, «ce n’est pas beaucoup en échange des parts de marché» de Coca Cola, qui n’était peut-être pas en position pour négocier. Néanmoins, «l’entreprise a eu raison de voir qu’elle avait fait une bourde en voulant négocier avec l’Etat». Faute avouée, à moitié pardonnée.
Argent VS Morale
Ces deux mots sont rarement associés car on les pense incompatibles. Les grands requins de la finance ne sont pas toujours des enfants de choeur, et pourtant Gretchen Morgenson, du New-york Times, et le Révérend J.Douglas Ousley vont essayer de prouver le contraire. Pendant deux heures, Pierre Gasquet (correspondant à New-York des Echos) animera cette table ronde à la Pace University où ils vont tenter d’explorer le rôle de l’étique dans le commerce et la finance. La discussion sera suivi d’une séance de dédicaces du nouveau livre de Mme Morgenson “Reckless Endangerment: How Outsized Ambition, Greed, and Corruption Led to Economic Armageddon”, (“Mise en danger imprudente: ou comment les ambitions démesurées, l’avidité, et la corruption mènent à une situation économique digne d’Armageddon”) et d’un cocktail.
“Argent et morale: maintenir l’étique en finance”: Mardi 13 septembre 201 de 18h30 à 20h30 à la Pace University, One Pace Plaza, NY, NY. 1 place $35, 2 places $60 pour assister à la conférence et au cocktail. Places limitées à réserver ici. Pour pus d’infos, contactez Patrick Lattin : plattin@frenchamerican.org
Une croisière pour fêter la Mode
Pendant un tour de deux heures, vous pourrez admirer la statue de la Liberté, le pont de Brooklyn, et apprécier une vue imprenable sur Manhattan au coucher du soleil. A bord, un défilé de mode vous permettra de découvrir des jeunes talents français de la mode.
Les mannequins porteront les bijoux de Virginie Millefiori, et des vêtements créés par Yodit Tibebu. Tout en écoutant la musique de DJ MBFM (My Best French Music) vous pourrez aussi admirer des photos de Charlotte Jardat-Katz.
Le bateau proposera à boire et à manger pendant la soirée. Un apéritif autour du pastis sera servi entre 19h et 20h. Puis, pour ceux qui désirent profiter de la vue en dînant, le traiteur français “Le bec fin” proposera ses spécialités ($10 si vous vous pré-enregistrez, ou $15 sur place).
Mercredi 14 septembre 2011. L’embarcation au New-York Skyports Marina, East River & 23rd Street, NY, NY entre 18h30 et 19h45 avec une pièce d’identité. Le bateau part à 20h et rentre à 23h. $30 jusqu’au 14 septembre 16h, $40 à bord.
Pour réserver, cliquez ici.
Le Bernardin rénové ouvre ses portes
Pour GQ Magazine c’est l’un des “sept temples de la cuisine mondiale”; il fait aussi partie du club très fermé des restaurants new-yorkais classés 3 étoiles au guide Michelin (seulement 5). Mais le Bernardin n’avait pas changé de décor depuis des années. Ce très célèbre établissement fondé à Paris en 1972 par Gilbert et Maguy le Croze, a déménagé à Manhattan en 1986. Depuis la mort du chef Gilbert le Coze en 1994, c’est le chef français Eric Ripert qui est passé derrière les fourneaux.
La rénovation du restaurant à été faite par le cabinet d’architecte Bentel & Bentel, qui a allégé la décoration pour rendre l’endroit plus moderne. La clientèle a rajeuni. Fini les chaises caramel, place aux banquettes en cuir chocolat avec des tables beaucoup plus spacieuses. Quand aux murs, les nombreux tableaux ont disparus pour laisser place à une seule peinture de 7 mètres de l’artiste Ran Ortner intitulée “Deep Water N°1”. Pas d’inquiétude pour les habitués du restaurant, malgré le changement d’apparence, le poisson est toujours le centre du menu.
Mais la nouveauté, c’est la création d’un “Bernardin lounge”, où la veste ne sera pas obligatoire, et où l’on pourra découvrir des cocktails (une première) et des petits plats inédits. Dans le menu du bar on trouvera du gavlax (spécialité scandinave à base de saumon cru en filet), des brochettes de thon et des cappuccinos de homard. Des changements qui permettent au Bernardin de “ne pas se figer dans le temps”, ce que Maguy Le Croze veut surtout éviter.
“Le Bernardin”, 155West 51St, New-York, NY 10019, (212) 554-1515
Ouvert pour déjeuner du lundi au vendredi et pour dîner du lundi au samedi. Réservation obligatoire et mieux vaut s’y prendre à l’avance.
Pour plus d’informations et pour consulter le menu: www.le-bernardin.com
Photo: Le Bernardin