Voilà dix ans que les New Yorkais et les touristes n’avaient pas mis les pieds à Ground Zero. Depuis le 12 septembre dernier, une partie de l’enclos qui entoure le site des attentats a été levée pour leur permettre de fouler les pavés gris du nouveau Mémorial national du 11-Septembre. Cet espace situé au coeur du World Trade Center 2.0 compte deux cascades épousant l’empreinte des tours jumelles, des pelouses, des arbres, ainsi que le Musée du 11-Septembre qui doit ouvrir ses portes l’an prochain.
Pour accéder au Mémorial, il faut réserver son billet en ligne (prévoyez de vous y prendre plusieurs semaines à l’avance compte-tenu de la forte demande) et séléctionner l’heure de la visite en fonction des créneaux disponibles. Un groupe de visiteurs est invité à entrer toutes les quinze minutes. Il faut donc veiller à arriver ni trop tard ni trop tôt (pas plus d’une demi-heure à l’avance, précise-t-on sur le site). Passé le contrôle de billets à l’entrée, qui se trouve dans l’angle sud-est de Ground Zero, vous devrez passer la sécurité : les sacs sont scannés et les visiteurs doivent passer au détecteur de métal. Les consignes sont strictes : les sacs trop volumineux sont interdits et le visiteur doit se munir d’une piece d’identité valide (même si celle-ci n’est pas toujours demandée). Il faudra ensuite marcher quelques minutes le long de l’enclos du chantier en suivant les instructions des volontaires.
Le Mémorial surprend à bien des égards. Sa localisation au coeur d’une forêt de gratte-ciel donne au visiteur une perspective surprenante sur le reste de New York. Il a beau être au milieu de la ruche du sud de Manhattan, le bruit des chutes d’eau s’échappant des deux impressionnantes cascades du site transforme le vacarme des rues et des grues voisines en ronronnement. De surcroît, aucun aspect du site n’a été laissé au hasard, de la taille des pavés à la hauteur des arbres. Les pavés sont relativement petits pour « humaniser » la place. L’emplacement des arbres doit permettre à leur branchage de former, quand ils pousseront, un dôme végétal au dessus de la tête du visiteur, agissant comme un bouclier thermique et sonore.
Les pièces maîtresses du Mémorial sont sans conteste les deux cascades géantes conçues pour rendre l’absence des tours jumelles visible. Les noms des 2,983 victimes des attentats du 11-Septembre à New York, Washington et en Pennsylvanie, et du 26 février 1993 au World Trade Center sont gravés dans des plaques de bronze installées autour des cascades. Certains visiteurs passent leur doigt dessus, d’autres y placent une rose ou un drapeau. Les noms de victimes issues d’une même famille ont été regroupés, de même que les collègues de bureau.
Si vous souhaitez trouver le nom d’un disparu, le Mémorial met à disposition plusieurs bornes interactives faciles d’utilisation. Il suffit d’entrer le nom d’une victime ou celui de son employeur. Des volontaires sont sur place pour vous assister. Il se promènent avec des bandes de papier et des crayons pour les visiteurs qui souhaiteraient recopier le nom d’un disparu.
Pour réserver vos tickets, visiter le site du Memorial
Photo : L’une des cascades du Mémorial national du 11-Septembre (crédit : Julien Villa)
Comment visiter le Mémorial du 11-Septembre ?
La fin de l'histoire de France?
Les études sur l’histoire de la France ont-elles un avenir ? A quel stade de connaissance sont-elles, et vers quoi se dirigent-elle ? Tel est le sujet –vaste, vague et ambitieux- de la table ronde “The Past and Future of French History” qui se tiendra mercredi 21 septembre à Columbia (West 116th street et Broadway), dans le Buell Hall (East gallery- Morningside campus). De 18h30 à 20h30, des historiens américains spécialistes de l’histoire française et professeurs à Columbia discuteront en public de ce sujet.
Le modérateur de la conférence n’est autre que Robert Paxton, historien spécialiste de la deuxième guerre mondiale. Son nom vous dit peut-être quelque chose : il est très connu en France pour avoir été le premier, dans les années 70, à parler du rôle du régime de Vichy dans la Shoah. Un épisode qui était alors occulté de tous les manuels d’histoire… Ne ratez pas cette conférence qui réunira les pointures américaines de l’histoire de France.
Infos pratiques: The Past and Future of French History Mercredi 21 septembre
Hugo Becker, le Gossip Boy
Enfilant le costume du prince de Monaco, Louis Grimaldi, dans la série à succès “Gossip Girl”, le jeune homme de 25 ans fait des ravages dans les coeurs de la jeunesse dorée de l’Upper East Side.
On a pu l’apercevoir aussi dans le dernier film de Julien Leclerc “L’Assaut”. Il vient également de terminer le tournage du film de Whit Stillma “Damsels in Distress” qui vient de clôre la 68eme Mostra de Venise.
De passage à New York pour le tournage de la nouvelle saison de “Gossip Girl” (la 4eme et la 5eme dont il fera aussi partie), French Morning a rencontré le jeune premier plein d’ambition et de projets pour une corner interview décalée.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=dMQ0OU8q_ZU]
Exposition de la série "Nudes" par Sophie Delaporte
La photographe française de mode Sophie Delaporte expose à partir de jeudi 22 septembre sa nouvelle série de photos « Nudes », dans la galerie Sous les étoiles, au 560 Broadway (NoLita). Le vernissage, de 18 heures à 21 heures, aura lieu en présence de l’artiste.
La série «Nudes» présente de grands portraits de corps totalement nus ou à moitié dissimulés, saisissants et colorés, au décor souvent simple et minimaliste. Sophie Delaporte excelle dans l’art de magnifier le corps humain, et elle le prouve une fois encore. L’artiste, qui travaille pour Le Bon Marché, Hermès ou encore Dior, captivera les amateurs d’art et de mode. Vous avez jusqu’au 5 novembre pour découvrir l’exposition.
New York enfourche (enfin) son Vélib'
«Ça a marché à Paris, ça marchera forcément à New York !» a assuré le Département des transports à propos de son dernier projet : des vélos en libre-service à Manhattan et à Brooklyn. La semaine dernière, Janette Sadik-Khan, commissaire des transports, a ainsi révélé que 10.000 vélos seraient disponibles à New York à partir de l’été 2012. Les 600 stations qui les accueilleront seront situées au sud de 79ème rue de Manhattan ainsi que dans certains quartiers de Brooklyn, et toutes seront alimentées à l’énergie solaire.
Pour accéder à ce moyen de locomotion écologique, il suffira de posséder une carte de crédit. Ceux qui voudront profiter d’un usage illimité de la petite reine devront payer la somme de 100$ par an. «C’est moins qu’une carte de métro mensuelle» précise Janette Sadik-Khan. Néanmoins, après un trajet de 45 minutes, les utilisateurs à l’année devront tout de même s’acquitter d’un supplément. Mieux vaut pédaler vite ! Les vélos seront disponibles tous les jours, 24h/24. Un bon plan le soir, le week-end ou a fortiori les soirs de week-end, quand la recherche d’un taxi tourne à la guérilla urbaine ou que les métros se font attendre.
Un projet interactif
La direction des transports compte sur les conseils avisés des futurs cyclistes pour mener à bien son entreprise. C’est à eux de déterminer où les 600 stations de vélo devront être implantées, grâce à la carte que la DOT a mis à leur disposition. Quelques heures après la mise en ligne de cette carte, 1.000 sites avaient déjà été suggérés. Afin d’expliquer le fonctionnement des vélos en libre-service aux New Yorkais – selon Janette Sadik-Khan, ils ne sont pas du tout habitués à ce genre d’opération-, de nombreuses démonstrations ont lieu en ce moment. Les néophytes peuvent ainsi essayer les vélos et en apprendre plus sur le projet. La prochaine démonstration est programmée pour mercredi 19 septembre, à Bowling Green, dans Lower Manhattan, de midi à 15 heures. Après Bowling Green, une démonstration aura lieu à Brooklyn Flea, dans le quartier de Fort Greene, le 24 septembre, de midi à 16 heures au 176 Lafayette Avenue. D’autres se dérouleront à Union Square le 29 septembre ou encore à Atlantic Antic le 2 septembre.
« Les vélos en libre-service n’ont pas rencontré de problèmes de vandalisme dans les autres villes » a affirmé Janette Sadik-Khan. Les transports New Yorkais se sont néanmoins préparés à cette possibilité : chaque vélo comporte un système GPS qui permet de le localiser au cas où celui-ci disparaitrait. La société qui s’occupera de fournir vélo et stations est Alta Bicycle Share, de Portland, qui prend déjà en charge les vélos de Boston et de Washington. Si le système fonctionne, des bornes de vélo en libre-service seront mises en place dans d’autres quartiers. Reste à savoir si les New Yorkais accepteront de délaisser leurs fameux taxis jaunes, au moins pendant les beaux jours.
Pour le programme complet des démonstrations de vélo, cliquez ici
Sortir de l’ombre du Lycée français
Demandez à Laurent Bonardi d’où il vient, il vous répondra « vaste question ». Né en France, où il passé les trois premiers mois de sa vie, le proviseur du Lyceum Kennedy a fait, élève, la tournée des lycées français de l’étranger. Il énumère ses maisons successives : « Argentine », « Italie », « Espagne », « Russie », « Etats-Unis ».
Plus tard, pour ses expériences universitaires et professionnelles, ça sera le sud de la France, Tours (ville du français sans accent), la Polynésie et la côte Est des Etats-Unis, à Harvard, dont il a conservé un « mug », placé sur son nouveau bureau à côté d’un bonzaï. « C’est un circuit un peu itinérant » concède-t-il.
Pour son premier poste de chef d’établissement, le jeune proviseur a l’enthousiasme des débuts. L’ancien directeur du secondaire au lycée français de Washington trouve dans le Lyceum un établissement en pleine mutation. Le campus de Manhattan – l’école en compte un autre à Ardsley dans le Westchester – est en cours de rénovation. Cette année, les classes sont « presque pleines » et le nombre d’inscriptions n’aurait jamais été aussi élevé depuis la création de l’école. De bons chiffres que Laurent Bonardi explique par « une appétence pour les programmes français » à New York et sa région mais aussi « un travail quantificatif et qualitatif qui est fait dans l’établissement ». « Il y a un dynamisme structurel qui fait que les parents trouvent leur compte » dit-il.
Créé en 1964 par un professeur de français du nom d’Eliane Dumas, le Lyceum Kennedy a été repris en 1986 par un linguiste japonais francophile. L’établissement se compose d’un programme japonais et d’une école franco-américaine, qui représente « 90% des effectifs de l’école ». Homologuée par le ministère de l’éducation nationale français, cette école bilingue et biculturelle offre un programme scolaire à cheval entre celui des écoles françaises et new yorkaises.
Malgré ses presque quatre décennies d’existence, le Lyceum reste aux yeux de beaucoup de parents expatriés un “Lycée français bis”. « C’est quelque chose qu’on entend assez souvent. On va travailler pour l’entendre moins souvent » assure Mr. Bonardi, un ancien du LFNY. « L’identité du Lyceum tourne autour du bilinguisme. Nous essayons de prendre le meilleur des deux curriculums (français et américains, ndlr) en respectant l’homologation française jusqu’en troisième et en y joingnant les programmes américains à partir de la maternelle (…)»
« Mais nous rejoignons le LFNY dans la volonté d’apporter le meilleur à nos élèves et de ne pas être figé. »
« Un 12th Grade »
Parmi les chantiers que le nouveau directeur souhaite ouvrir, il évoque la création d’un 12th Grade – pour l’heure, les cours proposés vont du Kindergarten au 11th Grade (Première) – auquel il veut y adjoindre un diplôme, un baccalauréat français voire international (IB).
Mais si l’ouverture d’un nouveau « grade » peut se faire dans l’année, il faudra attendre plus longtemps pour que le diplôme soit proposé, indique Mr. Bonardi, au moins trois ans pour le International Baccalaureate (IB). Ce nouveau grade « ne serait pas un 12th Grade en stand by en attendant l’IB, insiste-t-il. On peut l’ouvrir avec des AP et des ‘seniors projects’ affûtés. Ce serait une sorte de sas extrêmement ‘challenging’ autour du bilinguisme et du biculturel pour préparer les élèves à postuler dans les meilleures conditions à NYU, Georgetown et Sciences po.»
« Des parents dont l’enfant est en kindergarten nous posent déjà des questions sur le secondaire. Quand ils nous confient leur enfant, il y a un pacte de confiance. Il faut s’en montrer digne. »
Photo: Laurent Bonardi, nouveau proviseur du Lyceum Kennedy, devant les drapeaux francais, américain et japonais dans l’entrée de l’etablissement.
Le programme des premières performances
– “Jan Karski” par Arthur Nauzyciel.
Spectacle. Les 17 et 18 septembre 2011 à 20h30 au Service Culture de l’Embassade de France, 972 5th Ave, NY NY.
-“A Layer of the #1L” de Chong Gon Byun et “Byun, Objet Trouvé” de Marie Losier.
Expositions. Réception d’ouverture le 17 septembre de 18 heures à 22 heures, exposition jusqu’au 6 novembre. The Invisible Dog Art Center, 51 Begen St., Brooklyn NY.
-“Terra Amata” par Nick van Woert.
Exposition. Du 17 septembre au 29 octobre. FIAF Galery, 22 East 60th Street, NY NY.
-“More Mouvements fur Lachenmann” de Xavier Le Roy.
Spectacle. 19 septembre 2011, 19h30. FIAF, Florence Gould Hall, 55 East 59th Street, NY NY.
Et “Product of Circumstances”
Spectacle. 20 septembre à 19h30 à la même adresse.
-“Les hommes” par Ariane Michel.
Film suivi d’un entretien avec la réalisatrice. 19 septembre à 18h45. Anthology Film Archives, 32 2nd Ave, NY NY. Places en vente ici.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du FIAF.
Retrouvez l'ambiance des salons parisiens
Si l’atmosphère trop bruyante des soirées new-yorkaises vous agace, et qu’un brin de nostalgie parisienne vous assaille, allez profiter de la soirée “vin et musique” préparée par l’école franco-américaine de musique.
Douce mélodie en fond sonore et bon vin, une opportunité de pouvoir enfin entendre ce que votre interlocuteur vous raconte. Une soirée sous le signe des salons parisiens où vous pourrez, seul ou à plusieurs, faire des rencontres et essayer de nombreux instruments de musique.
La French-American School of Music, 244 W. 54th St., NY NY. 18h30. Tickets: donation de $25. Places à réservez ici.
Le programme d’automne de The Brooklyn Waterfront Artists Coalition
Présent depuis plus de 30 ans dans le quartier de Red Hook, The Brooklyn Waterfront Artists Coalition expose le travail d’artistes locaux. Cet automne, 300 artistes et plus de 1 200 œuvres seront exposés. L’exposition Tales of Breukelen prône la diversité des supports utilisés et inclura un espace dédié à la commémoration du 11 septembre. Les travaux d’artistes vedettes comme le photographe Richard Capuozzo, le graveur Richard Lubell et Zane Treimanis seront visibles par le public.
Le vernissage aura lieu le samedi 17 septembre, jour où les visiteurs pourront rencontrer certains artistes présents pour l’occasion.
Adresse : 499 Van Brunt Street. De 13h – 18h, le week-end seulement.
http://bwac.org/
L’Urban Week festival pour améliorer la vie à New York
« Prenez part à l’épanouissement de votre ville ! » aurait pu être le slogan de ce premier Urban Week festival. L’institut Urban Design organise, à travers divers projets artistiques, ce nouveau festival public créé pour engager les New-Yorkais dans la réflexion fascinante mais complexe de la sphère publique. Comment utiliser au mieux la rue, les trottoirs et les espaces publics de New York ? Des artistes et designers se sont attelés pour tenter de répondre à cette question. Grâce à un concours d’appel d’idées, des débats, visites, projections, ateliers et évènements prendront forme jusqu’au 20 septembre dans les cinq quartiers. L’Urban Week festival mettra en évidence le fait que les villes sont faites par l’effort collectif et que chacun de nous peut jouer un rôle.
Parmi les nombreux évènements:
Women & the Brooklyn Bridge, samedi 17 à 10h30, où pendant 90 minutes une marche sera organisée autour du Brooklyn bridge pour mieux comprendre la contribution des femmes dans cette partie de la ville.
High Line at the Kitchen Block Party : Des dizaines d’artistes orchestreront des activités aux côtés de représentations musicales et de spectacles sur la High Line de 11h à 16h samedi 17. Le public sera invité à participer.
Insert your ideas here : Vous avez des propositions à faire pour améliorer et rajeunir la ville de New York ? Venez les soumettre au Bar 2A (25 avenue A).
Retrouvez tout le programme sur le site du festival.
http://www.urbandesignweek.org/
Les meilleurs brunches asiatiques de Chinatown
Envie de pimenter vos dimanches matins? Servi en général tous les jours entre 8h et 14h, le “Dim Sum” est une vraie invitation au voyage. Les traditionnels bloody mary et oeufs bénédictes font place aux dumplings et rouleaux de printemps. De quoi commencer votre journée l’exotisme au ventre. Le “Dim Sum” est composé de petits plats à partager en groupe. Chaque plat coûte entre deux et cinq dollars (aux alentours de dix dollars pour les « specials »). Il y en a pour tous les goûts: végétariens, carnivores, amateurs de fruits de mer et de sucreries.
– Jing Fong: Parfait pour les brunches en groupe. Dans ce palace du “Dim Sum”, le dépaysement est garanti, aussi bien dans l’assiette que dans le décor. Vous bruncherez en plein coeur de Chinatown, dans une gigantesque salle des fêtes décorée d’impressionnants lustres cerclés de néons roses et bleus fluo. Si vous recherchez un endroit calme pour commencer la journée, n’y allez pas. Les clients sont placés autour de grandes tables rondes, parfois avec d’autres personnes. Le service est assuré par des dizaines de serveurs qui se déplacent entre les tables avec des charettes de nourriture dans une ambiance de fourmilière. Les réservations sont recommandées pour les groupes mais pas nécessaires si vous venez après 13h. Le “Dim Sum” est servi jusqu’a 15h30. – 20 Elizabeth Street (entre Canal et Bayard) – (212) 964-5256 - Prix: $6.45 – $20
– Oriental Garden: ambiance plus classe (et peut-être moins authentique?) dans ce restaurant d’Elizabeth Street spécialisé dans les fruits de mer. Le “Dim Sum” est servi tous les jours jusqu’à 16h, avec un accent particulier sur les plats à base de produits de la mer. 14 Elizabeth Street (entre Canal et Bayard) – (212) 619-0085 – Prix : $3- $5 – Voir le site ici
– Golden Unicorn: Selon les critiques d’internautes sur les sites spécialisés, Golden Unicorn sert un des tous meilleurs “Dim Sum” de Chinatown. Dans les horaires de forte affluence, un employé à l’entrée distribue des tickets pour faciliter le placement des clients. Il faut attendre son tour mais l’attente ne durerait pas plus de 15 minutes en moyenne. Les boules de sésame au potiron font partie des plats les plus prisés. 18 East Broadway (entre Catherine St & Market St) – (212) 941-0911 – Prix: $2.25 – $8.25 – Voir le site ici
– Vegetarian Dim Sum House: les critiques parlent d’un établissement sans prétention avec un menu solide et pas cher. Comme le nom du restaurant l’indique, le menu se concentre sur les produits végétariens. Le dumpling aux épinards fait l’unanimité chez les internautes qui l’ont essayé. Egalement au menu: le rouleau de printemps à l’aileron de requin et le gâteau de riz aux haricots rouges. 24 Pell St (entre Mott Street et The Bowery) – (212) 577-7176 – Prix: $6 – $15 – Voir le site ici
– Nom Wah Tea Parlor: on ne fera pas plus authentique que ce salon de thé qui a ouvert ses portes en 1920 dans l’une des seules rues de forme perpendiculaire de New York. Nom Wah Tea Parlor propose aussi bien des donuts fris enrobés de nouilles que des dumplings de crevettes fries. Le prix est légèrement plus élevé que dans les autres établissements, mais les critiques sont dans l’ensemble élogieuses. Outre l’ambiance – c’est l’un des plus vieux établissements du quartier – le grand atout de Nom Wah réside dans son service de “Dim Sum” toute la journée. N’oubliez pas de commander une tasse de thé (1 dollar) avant de partir. 13 Doyers Street (entre The Bowery et Mott Street) Prix : $2.50 – $9.95 – Voir le site ici
Chinatown, c’est du chinois pour vous? Regardez notre plan de quartier pour vous y retrouver.
Photo: Jing Fong à Chinatown, un des meilleurs “Dim Sum” du quartier
L’étonnant Spermbar de Prune Nourry
A 26 ans, Prune Nourry étonne par la maturité de son travail et sa réflexion. Cette plasticienne passionnée par la sociologie et les questions d’éthique interagit sans cesse avec des problématiques de notre temps dans sa démarche artistique. Ses recherches s’axent particulièrement sur les questions de l’Humain et de la procréation.
Le jour de l’ouverture du festival d’art Crossing the Line 2011, Prune Nourry collabore avec le French Institute Alliance Française (FIAF) et présente The Spermbar. Inspirée, cette fois-ci, par la banalisation de la reproduction, elle a souhaité organiser une simulation de « donation » de sperme dans un food truck redécorré en banque centrale du sperme et qui sera installé au 972 Fifth Avenue entre 14h et 18h le samedi 17 septembre prochain. Ceci pour mieux faire comprendre la problématique qui découle de la sélection génétique.
Les participants sont invités à remplir anonymement un formulaire en ligne en indiquant leur couleur de peau, leur religion et, entre autres, leur talent. Le jour de l’exposition (gratuite et ouverte à tous), Prune Nourry sera avec Cristian Molina, chef étoilé au Guide Michelin avec le restaurant Rouge Tomate, afin de créer des cocktails sans-alcool contenant des aliments faisant référence aux attributs du donateur. Par exemple, des noisettes s’il a les yeux marrons.
A travers cette installation participative, Prune Nourry attire l’attention sur le système de don de sperme aux Etats-Unis. L’artiste souligne l’abondance et la complexité des options de reproduction de cette industrie en plein essor. Alors que le débat sur la bioéthique et la recherche génétique prend de plus en plus d’importance, Prune Nourry s’interroge sur l’utilité d’avoir accès aux informations sur les donneurs par n’importe qui. ” Est-ce que ces évolutions des processus de procréation signifient que les banques de sperme sont «contre nature»? Ou est-ce que notre société doit redéfinir la «nature» elle-même comme étant entre la procréation traditionnelle et la procréation assistée ? ”
Samedi 17 septembre, de 14h à 18h, au 972 Fifth Avenue (between 78th & 79th streets) NYC. fiaf.org/crossingtheline – www.prune-art.com