Accueil Blog Page 1612

Notre vidéo du premier Dîner en Blanc à New York

0

Le premier Diner en Blanc de New York organisé à Battery Park City, dans le sud de Manhattan.Une vidéo French Morning (par Axel Tardieu et Sophie Gauthier). LIRE AUSSI ICI
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=IT6n1wfxlKs]
 
 

Electric Zoo 2011, le rendez-vous électronique de la rentrée

“Can’t wait” peut-on lire sur les différentes annonces de l’évènement. L’île de Randall’s Island, située sur l’East River au Nord Est de Manhattan, s’attend à 72 heures de folie musicale ce week-end. Le festival Electric Zoo profite du Labor Day pour créer, encore cette année, l’un des évènements les plus courus des Etats-Unis.

Le festival propose au public un choix de musique électronique allant de la house à la techno. Quatre scènes, plus grandes que les années précédentes, accueilleront des Dj’s internationaux tels que Tiesto, Skrillex ou Armin Van Buuren. Côté français, Joachim Garraud, David Guetta ou encore Busy P seront aux commandes. Au total, plus de cent artistes seront présents dans cette impressionnante line-up.

En à peine trois ans, Electric Zoo a reçu plusieurs nominations telles que « Best U.S. Festival » et « Best Music Event ». Cette année, les amateurs de musique électronique ont droit à un troisième jour de fête puisque, les sessions précédentes, le festival avait lieu seulement le vendredi et le samedi. L’occasion idéale de profiter des beaux jours de septembre, à condition d’avoir dans les 300$ à mettre…
www.madeevent.com/ElectricZoo/

Tout Radio France à New York pour le 11 septembre

Dans le langage Radio France ça s’appelle “délocaliser l’antenne”. En français, cela signifie amener de ce côté-ci de l’Atlantique quelque 120 journalistes, présentateurs et techniciens pour des émissions spéciales “qui n’auront rien d’une commémoration” assure Bertrand Vannier, chargé des opérations spéciales à Radio France. “On ne va pas répéter pour la millième fois ce que tout le monde connait, qui s’est passé il y a dix ans. Ce qui nous intéresse c’est que le 11 septembre a été le départ de quelque chose; que le monde a changé depuis”.
Le monde n’a toutefois pas changé au point de remettre en cause les weekends à la radio publique, du coup, le 11 septembre tombant cette année un dimanche, l’essentiel de l’opération spéciale se déroulera en réalité dans la semaine précédente. Point d’orgue, le vendredi 9 septembre: la quasi totalité de la journée (de 6h du matin à Minuit, heures de Paris) de France Inter sera réalisée et diffusée depuis New York, très exactement depuis le Skyroom du FIAF. Les Audrey Pulvar, Patrick Cohen et Pascale Clarck, entre autres, seront donc du voyage pour présenter leurs journaux et émissions en direct de New York (voir le programme comple ci-dessous). Le jeu des mille euros fera lui aussi le déplacement, évidemment rebaptisé “Jeu des Mille dollars” pour l’occasion…
Une cinquantaine de places seront disponibles pour assister à toutes ces émissions en direct, qui seront, décalage horaire oblige, presque toutes au coeur de la nuit new-yorkaise. Il suffit pour y assister de se rendre au Fiaf.
Le grand évènement culturalo-people aura eu lieu la veille, le 8 septembre: Radio France s’offre un concert avec Patti Smith depuis le Webster Hall. Le concert est gratuit pour les quelque 1300 spectateurs privilégiés (plus la peine de se précipiter malheureusement: toutes les places mises à disposition sur internet se sont envolées depuis longtemps). Le concert sera diffusé le lendemain de son enregistrement, à 20h heure française. “C’est un énorme cadeau que nous fait Patti Smith, raconte Bertrand Vannier. Elle était à New York le 11 septembre 2001 et elle a tout de suite aimé l’idée”.

 
 
Le programme complet:
Vendredi 9 septembre sur France Inter: en direct de New-York « Le terrorisme contre la démocratie »:
6h-7h (Minuit-1am heure de NY): Le 6-7 d’Audrey Pulvar
7h-9h (1am-3am) : Le 7-9 de Patrick Cohen avec Robert Malley
9h-10h (3am-4am) : Comme on nous parle de Pascale Clark avec Patti Smith
10h-11h (4am-5am): Service public de Guillaume Erner
11h-12h45 (5am-6h45) : Emission spéciale «Vivre après le 11 septembre» de Pierre Weill. Analyses et invités pour comprendre et savoir comment les américains ont repris leur vie après le 11 septembre
12h45-13h : Le Jeu des 1000 dollars de Nicolas Stoufflet. Seule exception aux directs: deux émissions seront enregistrées (aux services culturels de l’Ambassade de France de New-York le mercredi 7 septembre 2011. Juste avant les enregistrements, les sélections auront lieu le 7 septembre à 17H30 (heure de New-York) aux services culturels).
13h-13h30 (7am-7:30am) : Le Journal de 13h de Claire Servajean
13h30-14h (7h30-8h): La Marche de l’histoire de Jean Lebrun. Les pompiers, héros d’un jour, soldats de toujours.
14h-15h (8am-9am): La tête au carré de Mathieu Vidard: Les attentats du 11 septembre et leurs conséquences par le prisme de la physique des neurosciences et de la psychologie.
15h-17h (9am-11am): Emission spéciale «La vie artistique après le 11 septembre » de Didier Varrod. Deux heures pour analyser la création artistique new-yorkaise depuis ces 10 dernières années.
17h-18h (11am-Midi): Le boulevard – de Philippe Collin avec Jay McInerney et Dick Award.
18h-18h20 (Midi-12:20pm): Le Journal de 18h d’Angélique Bouin
18h15-19h (12:15-13h): Grand débat – Terrorismes et Libertés de François Busnel et Matthieu Aron. Table ronde pour traiter du terrorisme et des libertés avec Pierre Joxe et le juge Stephen Breyer.
19h-19h20 (13h-13h20): Le Journal de 19h d’Alain Passerel
19h20-20h (13h20-14h): Grand débat (suite) – A quoi ressemble le monde après le 11 septembre ? de François Busnel, Luc Lemonnier.
20h-22h: Concert de Patti Smith (enregistré la veille au Webster Hall) [email protected]
22h-00h : Soirée présentée par Alexandre Hérault et Tania de Montaigne
Sur les autres antennes:
-France Bleu en partenariat avec le Mémorial de Caen: le mercredi 7 septembre. France Bleu Midi de 12h à 13h  (6am-7am heure de NY), spéciale en direct de New York. Anne Orenstein accueille, entre autres, Philipe Duron (Député Maire de Caen), le Président-directeur général du Mémorial de Caen. Toute la journée, diffusion sur les 43 antennes, de témoignages : où étiez-vous le 11 septembre 2001 ?
Mardi 6 septembre remise de documents rassemblés par France Bleu Basse-Normandie à la Fondation du 11 septembre à 19h (heure de New York). Ces documents (dessins, messages, lettres…) avaient été rassemblés il y a 10 ans à l’initiative de France Bleu Basse-Normandie et viennent de toute la France.
-France Culture: Journée spéciale mercredi 7 septembre : « New-York / Le Caire : Le choc des civilisations est-il derrière nous ? » 10 ans après le 11 septembre, les programmes et la rédaction de France Culture s’interrogent toute la journée sur l’état du dialogue entre les civilisations à travers un échange radiophonique entre New York et Le Caire.

L'inégalable Gainsbourg, l'armée française admirée et DSK tout sourire

L’inégalable Gainsbourg
La vie de Gainsbourg, revue et corrigée par Joann Sfar, est sortie dans certains cinémas sur le continent américain. « Gainsbourg : A Heroic Life », qui a dépassé le million d’entrées en France et reçu trois Césars, est ici mentionné dans un article du New York Times. Les Américains connaissent surtout de Serge Gainsbourg la chanson « Je t’aime… Moi non plus », enregistrée en 1969 avec sa petite-amie de l’époque, Jane Birkin. L’article retrace le parcours du réalisateur Joann Sfar et du film mais, surtout, tente de comparer notre Gainsbourg à une figure culturelle américaine. La journaliste Sylviane Gold arrive vite à la conclusion que c’est impossible. Elle décide donc d’associer un personnage américain à chaque signe distinctif du chanteur-compositeur français. Gainsbourg ressemblerait à Bob Dylan pour sa consommation excessive de cigarettes et d’alcool, au poète canadien Leonard Cohen pour son talent d’écriture. L’auteur de « Laisse tomber les filles » pourrait également rivaliser avec Warren Beatty (l’acteur de Bonnie and Clyde – titre d’une composition de Gainsbourg – drôle de coïncidence) au vu ses conquêtes féminines. Enfin, le Gainsbourg américain serait le présentateur radio vedette Howard Stern pour son côté sombre et provocateur. L’artiste français est si unique qu’il représenterait donc, à lui seul, pas moins de quatre célébrités américaines. Bel hommage.
L’armée française admirée
Alors que les rebelles libyens font tomber un peu plus, d’heures en heures, le régime de Mouammar Kadhafi, tous les regards se portent sur la France qui a poussé l’Otan à mener des opérations militaires sur place. L’Hexagone a été le leader des forces aériennes engagées. Huit ans après la guerre en Irak, durant laquelle les médias anglophones qualifiaient les Français de « singes capitulards mangeurs de fromage », l’armée américaine arrête les blagues concernant l’armée française et la prend plus au sérieux. « Something has happened » durant cette bataille en Libye. En jouant un rôle majeur, la France a « gagné le respect du Pentagone » annonce Elisabeth Bumiller, journaliste au New York Times. Elle parle même d’admiration pour Paris en citant un gradé de l’armée Américaine expliquant que la France est « un exemple très fort pour le reste de l’Alliance ». Dans ce conflit, les Etats-Unis ont été dans une position inhabituelle de non-leader. Pourtant, selon la journaliste, le Pentagone n’aurait « jamais voulu être dans les premiers rangs de cette guerre et se serait senti entrainé dans l’exubérance du président Nicolas Sarkozy ». France-Amérique, étrange relation… Une sorte de « love-hate feeling » ressenti par le Pentagone pour la France, selon les mots de Heather A. Conley, un spécialiste du Centre des études Stratégiques et Internationales de Washington. Les Américains admireraient notre contribution dans la révolution libyenne mais détesteraient certaines confusions créées par la France dans les premiers jours au niveau logistique. Ou peut-être est-ce de la frustration ? En tout cas, il est clair que la France a créé la surprise.
Toujours dans le New York Times, un editorial ajoute que les Alliés de l’Ouest, particulièrement les forces britanniques et françaises soutenues par les Etats-Unis, peuvent « être fiers à juste titre ». Selon cet article, les dirigeants de ces différents pays ont eu raison d’ignorer les défaitistes qui affirmaient que la Libye était un bourbier et que « la bataille ne vaut pas le combat ».
Enfin, un article de The New York Sun évoque également la façon « admirable » qu’a eue Nicolas Sarkozy de s’engager pour le respect des droits de l’Homme et des minorités en Lybie. La chute de Kadhafi a décidément redorer le blason de la France dans le domaine militaire.
DSK tout sourire s’en sort (trop) bien

L’affaire DSK touche à sa fin. Mais pas pour certains médias américains. CBS News titre « Affaire DSK : Déni de justice d’une manière ou d’une autre ». La journaliste Kathryn Jean Lopez explique que Dominique Strauss-Kahn a beau être un homme libre clamant son innocence, il ne faut pas oublier qu’il est question d’un « adultère sordide » qui n’a pas été honnêtement sanctionné. « Ce déni de justice présente toutes les caractéristiques d’une société qui tolère la violence sexuelle en blâmant et humiliant les survivants ». Terry O’Neill, présidente de l’Organisation Nationale pour les Femmes, ajoute que « la véritable honte appartient aux auteurs et aux procureurs ». L’article appelle à la défense des droits de la femme et critique une inégalité dans la protection du sexe féminin dans cette affaire. L’indignation est bien présente pour les défenseurs des droits de la femme.
Pendant ce temps là, Dominique Strauss-Kahn rend visite à ses anciens bureaux du FMI, tout sourire. Durant deux heures, il a fait ses « adieux » avant de préparer son départ pour la France. Cet article du New York Post relate les paroles de DSK à ses anciens collègues : « Je présente mes excuses à ceux qui ont été blessés » par ce scandale. L’atmosphère était très « positive » à en croire un employé du FMI. Beaucoup d’émotion donc dans cet au-revoir solennel qui arrive cinq jours après la décision des procureurs de Manhattan de rejeter toutes les accusations faites par Nefissatou Diallo.

Succès pour le premier Dîner en blanc new-yorkais

C’est sous les regards étonnés des passants qu’une curieuse procession s’est dirigée vers le Winter Garden le jeudi 25 Août.  Plus de 1000 personnes, chargées de tables et chaises d’un blanc immaculé, se sont avancées cahin-caha vers le lieu des festivités.
(VOIR LA VIDEO)
Sur place, une vue à couper le souffle sur l’Hudson River. Les bâteaux amarrés sous le soleil couchant donnent à l’événement un air de sud de la France.  Les invités, plus disciplinés et prompts à respecter l’organisation qu’en France, installent leurs tables tranquillement. Les robes volètent au rythme des coups de vent et on aperçoit dans les assiettes des mets à l’image de New York : contrastés. Si certains dégustent des grandes parts de pizza dans une vaisselle raffinée , d’autres préfèrent jouer la french touch avec baguette, saucisson et camembert.
Dans les rangs, la langue anglaise se fait davantage entendre même si certains Français sont également au rendez-vous. Mais qu’importe les différences de langage, l’avis est unanime des deux côtés de l’atlantique : le premier Dîner en Blanc de New York est une réussite.

Le vice-consul de France à Santa Barbara

Lundi 29 août, le vice-consul de Los Angeles, Rodolphe Le Dref, sera de passage à Santa Barbara pour y rencontrer les membres de la communauté française (estimée à environ 2500 personnes). Pour l’occasion, le représentant de la Chancellerie Consulaire s’installera de midi à 14 heures au « Secret Garden » (1908 Bath Street), un  Bed & Breakfast à deux pas du centre ville, tenu par la Française Dominique Hannaux.
L’objectif de cette visite sera de compléter le recensement des Français expatriés qui ne sont pas encore enregistrés auprès du consulat, mais également de délivrer les passeports, les cartes d’identité ou encore les cartes consulaires. Des entretiens individuels sont aussi programmés pour les personnes qui en auront fait la demande, afin de régler d’éventuelles situations délicates.
Les expatriés qui n’auront pas pu se déplacer  ou prendre rendez-vous à l’avance, peuvent cependant s’enregistrer tout au long de l’année en se rendant sur le site du consulat (www.consulfrance-losangeles.org) ou prendre contact avec Pascale Bassan, chef d’îlot pour les comtés de Santa Barbara, San Luis Obispo, Kern, Kings, Inyo et Mono.
Le consulat accorde une attention particulière à ce recensement, dont le but est de créer un réseau efficace qui, lors d’une rupture des moyens de communication téléphoniques habituels après un tremblement de terre ou une catastrophe majeure, peut se rendre auprès du chef d’îlot afin de bénéficier d’un accès à un téléphone satellite.

9/11 : Des policiers français à New York

Il existe bien une amitié policière franco-américaine. Surtout depuis les attentats du World Trade Center. Le soir du 11 septembre 2001, Laurent Juste (alors Gardien de la Paix en Ile-de-France) est consterné et rentre en contact, sur internet, avec Wilton Sekzer, policier new-yorkais à la retraite, qui vient de perdre son fils Jason dans la tour nord. Les deux hommes partagent leur tristesse et une amitié se crée. Laurent Juste, aujourd’hui Brigadier au commissariat de Bordeaux, entretient le lien avec son homologue américain et décide de créer, en mars 2004, une association.
911-17 compte aujourd’hui 43 adhérents. Tous sont policiers, gendarmes ou policiers municipaux et ont voulu soutenir leurs collègues new-yorkais après les séquelles du 11 septembre 2001. Laurent Juste, président de l’association, ressent un réel intérêt des Français dans cette cause. Par la suite, un policier suisse a été coopté et des policiers américains ont même été nommés membres d’honneur.
« Dès que j’ai appris que 23 policiers de la NYPD et 37 de la PAPD (Police du port de New York et du New Jersey qui s’occupent des tunnels, ponts, aéroports et du World Trade Center, NDLR) sont morts dans les tours, je me suis dit que ça aurait pu nous arriver et que nous aurions apprécié être soutenu » explique Laurent Juste. 911-17 a permis de créer un contact et un échange avec les policiers new-yorkais pour mieux les soutenir.
Du 8 au 18 septembre, huit policiers français membres de l’association seront sur place. Au programme : visite du mémorial du 11 septembre, de l’Académie de police de la NYPD et rencontres avec des policiers new-yorkais. Depuis trois ans, les membres de 911-17 sont reçus par un des chefs de la police de la ville pour lui présenter la délégation et lui remettre les messages de soutiens reçus. « Notre travail est reconnu et nous sommes encouragés à continuer dans ce sens là » déclare-t-il avec fierté. « On est très bien accueilli à chaque visite et nos collègues américains sont toujours contents de nous recevoir » ajoute Laurent Juste.
Ce projet, intitulé cette année « God Bless Ours Souls 2011 », prend une importance toute particulière en ce 10ème anniversaire. « La cérémonie va être extrêmement prenante, notamment avec la présence du mémorial cette année. On va enfin pouvoir se rattacher à quelque chose » explique Laurent Juste. Il espère que sa délégation aura, comme pour le 5ème anniversaire, l’autorisation de descendre dans Ground Zero, à l’endroit même où se dressait la tour Nord. « De vous en parler, j’ai encore la chair de poule » dit-il, ému.
Fin mai 2011, l’association 911-17 a lancé la vente de t-shirts et d’écussons dont la majorité de l’argent sera reversée à une association qui s’occupe des enfants de policiers américains touchés en cours de service. Depuis la création de l’association, ce sont plus de 50 policiers français qui ont pu partir à la rencontre de leurs homologues américains. Vous pourrez retrouver des résumés quotidiens des rencontres faites sur place sur le site de l’association dès le 9 septembre.
Crédit photo: Nadège Petrucci

BHL marque des points alors que Depardieu perd son pantalon

Qui a vraiment gagné en Libye? Crime de lèse-Sarkozy: le Huffington Post assure que c’est Obama. Heureusement, Mahmoud Jibril -et le NY Times– sont là pour rétablir la vérité historique, le chef politiques des rebelles félicitant le président Sarkozy pour “avoir tenu ses promesses”. Mais le magazine Foreign Policy pense lui avoir trouvé le vrai vainqueur de la bataille de Tripoli: BHL, qui passe la meilleure semaine de sa vie. Celui qui avait pris position de façon très médiatique, à la fois dans son soutien envers DSK mais aussi dans sa volonté d’intervenir en Lybie, doit se frotter les mains selon le magazine, face à la tournure des événements de ce début de semaine. Autrefois détesté, maintenant acclamé ? Ce n’est pas de l’avis du journaliste qui rappelle que rien n’indique que les propos de BHL étaient pertinents tant que les deux situations ne sont pas complètement réglées. L’auteur ajoute même cette pique incive : « Et ses détracteurs peuvent toujours considérer comme légitime que c’est un auto-promoteur éhonté, un auteur surfait et un chercheur qui manque ridiculement de rigueur ” avant de tempérer « mais il a quand même marqué des points cette semaine. »
L’incontinence de l’acteur Gérard Depardieu fait la Une du journal gratuit Metro. L’acteur, en proie à une envie pressante alors qu’il était à bord d’un avion vers l’Irelande, a été prié d’attendre les 15 minutes requises après le décollage pour aller aux toilettes. Mais Depardieu, pas vraiment du genre à patienter, a préféré directement uriner sur le sol. Si pour son ami Edouard Baer, cet incident serait dû à un problème de prostate, il n’en va pas de même pour une hôtesse qui assure avoir vu l’homme saoul. La compagnie CityJets a en tout cas réagi avec humour en postant sur twitter «comme vous avez dû le voir dans les journaux, nous sommes assez occupés à nettoyer le sol d’un de nos avions aujourd’hui » puis dans la même journée «nous voudrions également rappeler à nos passagers que nos avions sont pleinement équipés de lieux d’aisance».
Autre faux pas concernant la sexualisation des enfants pour le Time qui , après le scandale des photos de Thylane Loubry-Blondeau s’offusque du lancement d’une ligne de lingerie française pour bébés, enfants et adolescents. L’auteur s’interroge sur la nécessité pour des bambins de 8 ans de porter des sous-vêtements affriolants avec dentelle et petits noeuds. « Certaines collections mettent en scène des enfants dans de délicats ensembles deux-pièces qui sont loin de ressembler à ceux d’Agent Provocateur mais se rapprochent de Victoria’s Secret. »
 

Balades à vélo sur la Delaware River

Partir en weekend dans le Delaware n’est pas la première chose à laquelle on pense le vendredi soir et pourtant cet Etat ne manque pas d’arguments. Les produits sont détaxés, les forêts abondent et les belles plages, avec leur vue panoramique sur l’Océan, n’ont rien à envier aux autres plages de la côte Est. En été, beaucoup d’américains venus de Pennsylvanie, du Maryland ou même de Virginie profitent du climat continental tempéré qu’offre le Delaware.
Au nord de l’Etat, une rivière marque la frontière entre le New Jersey et la Pennsylvanie. Et c’est dans cette région que certains amateurs de balades en vélo vont pour pédaler en pleine nature. De plus en plus de pistes cyclables ouvrent et mettent à disposition des touristes des parcours très agréables à explorer en toute sécurité. Les chemins sont souvent plats, parfois pavés, mais toujours facile à sillonner. Le parcours principal qui longe la Delaware River est le Delaware and Raritan Canal State Park. Avec ses 112km, il propose de belles promenades entre amis ou en famille à seulement une heure de New York en voiture ou deux heures en train. Villages, flore et faune seront visibles tout le long pour le plus grand plaisir des amateurs de photographie.
Il est aussi très agréable de parcourir à vélo la Delaware River en suivant son cours vers la Delaware Bay. Les plus sportifs apprécieront The Delaware Bicycle Route 1 qui traverse tout l’Etat du nord au sud, de Montchanin à Fenwick Island (240km). De quoi se prévoir un weekend complet avec des haltes dans les différentes villes traversées.
Quant à votre moyen de transport principal de votre week-end (le vélo), il est assez simple de trouver des établissements qui en louent dans les alentours. Si vous hésitez à apporter le votre pour des raisons pratiques ou économiques sachez que, le weekend, les trains régionaux les acceptent sans frais supplémentaires.
Le Delaware a beau être le deuxième plus petit état des Etats-Unis, il offre une diversité de paysages très appréciables et de nombreuses stations balnéaires au sud de l’Etat, la plus célèbre étant Rehoboth Beach, souvent appelée « Nation’s Summer Capital ». C’est plutôt vendeur.

Apprenez la marionnette

A seulement 23 ans , Nicola McEldowney est en charge du département sur les marionnettes à l’université de Columbia. C’est à Paris cependant qu’elle est venue chercher matière pour sa thèse intitulée “La marionnette en France dans les années 1930 et regards sur aujourd’hui” où elle s’est faufilée dans les dédales des théâtres parisiens, du théâtre de la Ville à celui de la Villette. La période de l’Entre-deux guerres, tiraillée entre les Années Folles et la crise de 29, a fourni un terreau fertile au développement des spectacles de marionnettes, véritables exutoires satiriques pour des populations européennes en mal de contestation.  “Les marionnettes présentent le monde en miniature. On peut exprimer tout ce qui est caché, même ce qui est coincé dans l’inconscient” explique Nicola McEldowney.
Sa passion pour les marionnettes, elle la tient depuis l’enfance quand à 5 ans elle découvre, puis regarde en boucle, les émissions de PBS et notamment Storytime, présentée par des marionnettes “Muppet-Style”. Une passion qui ne la quittera pas puiqu’aujourd’hui, Nicola ne se contente pas de théoriser le rôle sociétal des marionnettes, elle en fabrique également à base de différents matériaux et écrit même des pièces comme The Golden Stoat, l’histoire d’une princesse contrainte de de soumettre à un mariage forcé . Elle se veut toujours visible durant ses shows car selon elle “c’est la synergie avec la marionnette qui est la plus importante”.
Son atelier est prévu ce samedi 27 août au Into This City International Acting School, une école de théâtre international. Au programme : création d’une marionnette, choix du personnage, choix des moyens de s’exprimer à travers celui-ci, invention d’une histoire et représentation du spectacle. 3h30 d’initiation complète où les enfants pourront laisser libre court à leur imagination et les plus timides ne seront pas lésés, car selon Nicola “c’est la marionnette qui permet au marionnettiste de se détendre avant le spectacle. À leur contact, les acteurs deviennent plus extravertis”.
Et si les marionnettes permettent également aux plus jeunes de prendre du recul face à des situations compliquées et de les analyser, Nicola McEldowney se défend de réserver leur usage aux enfants : “c’est un préjugé culturel, les marionnettes ne sont pas réservées aux enfants, autrement il n’y aurait pas Les Guignols de l’info“. Les adultes sont donc également conviés à venir voir le monde en miniature eux aussi.
Quand on interroge la jeune fille sur son étonnante passion un brin décalée pour son âge, c’est en riant qu’elle nous répond : “un jour, un garçon que j’aimais bien m’a demandé si j’avais de vrais amis”.
Consulter le site de l’International Acting School et le blog de Nicola McEldowney
Informations pratiques
 

Série noire pour le Dîner en Blanc

« Ça a été un peu le désastre, le chaos !» Aymeric Pasquier, organisateur du Dîner en Blanc, voit noir, ou rouge. Et pour cause, l’événement culinaire de l’été accumule les pépins. Tout avait pourtant bien commencé. Institution parisienne depuis 1991, le Dîner en Blanc avait massivement séduit les New Yorkais puisque la liste d’attente comptait plus de 30.000 personnes à la clôture des inscriptions. Sur le mur Facebook de l’événement, les messages d’excitation s’entassaient : « Le suspens est insoutenable ! J’espère que je vais être sélectionné», écrivait un internaute. À présent, ce sont de tout autres types de messages qui s’amoncellent : « Donc on doit ramener notre propre nourriture, table et chaises et payer $25 chacun ? Je pense que je ferais mieux d’aller au restaurant ». De quoi donner des cheveux blancs aux organisateurs qui semblent pourtant faire preuve de bonne volonté.
«Le Dîner en Blanc est une organisation à but non lucratif. On va même perdre de l’argent sur celui-ci. Je vais mettre $15.000 à $20.000 de ma poche mais je suis prêt à le faire pour conquérir New York» explique Aymeric Pasquier, en réponse à l’étonnement de certains invités face aux $50 requis pour participer. Le prix prend en charge la sécurité, les assurances, la sonorisation et le permis d’occupation d’un espace public, payant à New York. «On rêverait de ne faire payer personne mais à New York, ce n’est pas possible. » Pas possible, tout comme les feux de bengale, interdits, et l’alcool, dont la distribution reste incertaine.
Autre casse-tête, la tradition de l’alternance homme-femme autour de la table observée par le Dîner en Blanc depuis sa création. Jusqu’à présent, chaque participant était invité à venir accompagne d’un(e) ami(e) du sexe opposé. Une coutume aristocratique mal comprise à New York, qui, en plus, se remet tout juste d’un débat à couteaux tirés sur la légalisation du mariage homosexuel. Le 11 août, la fronde sur la page Facebook de l’événement était devenue telle que les organisateurs ont cru bon de d’envoyer une note à l’attention des participants indiquant: « En reconnaissance du monde d’aujourd’hui et de la récente victoire de New York dans l’obtention de la légalisation du mariage entre personnes de même sexe, le Dîner en Blanc est ravi d’accommoder tous les arrangements de placements».
Malheureusement, l’histoire ne s’arrête pas là. Le 12 août, alors que ceux placés sur la liste d’attente peuvent commencer à s’inscrire, le système informatique fait des siennes. Résultat : 1.800 inscrits payent la cotisation alors que seulement 200 places sont disponibles. Les organisateurs ont présenté de plates excuses et assuré aux lésés qu’ils seraient remboursés.
Des incidents en série qui ne nuisent pourtant pas au succès mondial du Dîner en Blanc dont le concept ne cesse de franchir les frontières, avec ou sans le contrôle des fondateurs. “Il faut arriver à contrôler ce qui se passe à droite à gauche pour garder une bonne image. À terme, notre objectif est de créer un réseau mondial du Dîner en Blanc où tout le monde pourra interagir” annonce Aymeric Pasquier. Rendez-vous le 25 août à New York et on l’espère, à l’année prochaine.

Tiken Jah Fakoly, une voix libre à New York

Il était déjà venu en 1999. En 2011, le chanteur de reggae Tiken Jah Fakoly fait son retour à New York. Il s’est produit, vendredi, au mythique SOB’s et samedi, à Central Park, dans le cadre du festival de musique gratuit SummerStage. « J’avais eu d’autres propositions mais j’attendais quelque chose de plus gros. Quelque chose qui intéresse la presse. » Et il n’est pas revenu les mains vides : il apporte à ses fans américains un nouvel album : African Revolution. Sortie dans les bacs : le 23 août.
Agitateur de consciences, Tiken Jah Fakoly se démarque à travers ses chansons aux paroles engagées. Dans ses textes, il dénonce l’injustice, l’oppression et la désinformation. Son opposition au régime de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire lui a valu de s’exiler au Mali durant cinq ans. En 2007, il a été déclaré persona non grata au Sénégal après avoir critiqué le Président Abdoulaye Wade. S’il n’est plus en exil aujourd’hui, il continue de mener son combat. Sorti en Septembre 2010 en France, “African Revolution” en est la preuve. Avec des titres comme “Je dis non”, “Il faut se lever”, “Je ne veux pas ton pouvoir” ou encore “Laisse moi m’exprimer”, son album sonne comme une prémonition au Printemps arabe.
Dans cet album, Tiken Jah Fakoly se distance du reggae jamaïcain pour créer un authentique reggae africain. Il utilise des instruments traditionnels maliens comme la kora, composée de cordes reposant sur un grand chevalet de bois ou encore le ngoni, le soukou et le balafon. Cette influence du « blues mandingue » surprend et prouve que Tiken Jah Fakoly sait se renouveler. L’album est entièrement composé par le chanteur hormis la chanson “Je dis non”, écrite par Féfé (Saian Supa Crew).
Après dix albums et une victoire de la musique (en 2003, dans la catégorie reggæ/ragga/monde) les convictions de Tiken Jah Fakoly ne perdent pas de leur force. Aux Etats-Unis, il a l’intention de raconter la « vraie histoire de l’esclavage », sans donner plus de précision. Son engagement pour l’éducation reste intact : dans la chanson « African Revolution », qui a donne son nom à l’album,  il exhorte la jeunesse à opérer une “révolution intellectuelle” : “Va à l’école mon frère, et découvre ce qu’ils sont en train de faire, cela ouvrira tes yeux”. Un combat pour l’éducation que le chanteur mène sur le terrain à travers son association “Un concert, une école”. Trois établissements ont déjà vu le jour au Mali et en Côte d’Ivoire. “C’est quand les gens savent lire et écrire qu’une révolution est possible”.
Voir le site de Tiken Jah Fakoly