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agnès b. allie photographie française et mode dans son nouvel espace

agnès b., éternelle mécène des arts, a ouvert la semaine dernière l’exposition “Certain Young French Photography and Drawings” dans sa Galerie Boutique récemment ouverte à SoHo. L’exposition présente des photographes et artistes dénichés par agnès b. ; c’est l’opportunité de découvrir à la fois de nouveaux artistes et la très belle boutique de Howard St. : 1000 mètres carrés dans lequel on trouve aussi bien de l’art contemporain que la collection agnès b.
“Certain Young French Photography and Drawings”
L’exposition est ouverte, de 18h à 21h jusqu’au 31 Août.
agnès b. Galerie Boutique, 50 Howard Street, New York

Johnny plutôt que DSK

Peu de choses cette semaine sur l’affaire DSK, si ce n’est ce petit bout d’information relayé par le New York Post selon lequel DSK aurait eu des relations sexuelles avec trois femmes différentes au cours du fameux week-end du 14 Mai. Un détail peu intéressant, mais dont le tabloïd se délecte, relevant ainsi qu’Anne Sinclair « pense que son mari en rut n’utilise que son charme pour attirer les femmes ».
La presse américaine semble vouloir redécouvrir un autre pan de la société française cette semaine. Trois articles différents s’intéressent à trois personnalités “phares” de la société française.
Le New York Times publie un article sur Johnny Hallyday. Le journal précise, en plaisantant, que « son article Wikipédia en Français est plus long que celui de Jésus Christ. » Complètement inconnu aux États-Unis, Johnny Hallyday est présenté dans cet article comme une pierre angulaire de la culture française, « aussi Français que la baguette. » Ce qui intéresse le journal dans cette personnalité, c’est la manière dont Johnny Hallyday, une espèce d’Elvis français selon eux, a popularisé en France la musique américaine tout en demeurant un monument de la culture populaire française.
Si Johnny Hallyday est un symbole fort d’une certaine culture française, d’autres journaux s’intéressent à des personnalités très différentes. Dans le Los Angeles Times, c’est Rachida Dati qui est à l’honneur : un portrait tout à fait surprenant, étant donné son manque de popularité en France. Pour le journal, Rachida Dati est « ce que la France a de plus proche de Barack Obama ». L’ex-Ministre de la Justice est en effet souvent perçue aux États-Unis – et cet article ne fait pas exception – comme un symbole : elle incarne pour les Américains un réussite typiquement américaine, dans un pays qui n’accorde pas assez d’opportunités aux minorités, selon eux. Rachida Dati apparaît comme le mélange accompli de la méritocratie américaine et du « je ne sais quoi » que les Américains attribuent aux Français : « Ajoutez à cela son attitude fougueuse et pleine de suffisance, son ambition dont elle n’a aucunement honte, sans oublier son goût pour des talons à vous donner le vertige et pour les robes Dior et Dati apporte un certain je ne sais quoi à sa version gauloise du rêve Américain »
Le New Yorker, quant à lui, dresse dans son prochain numéro le portrait d’Élisabeth Badinter. Selon un sondage téléphonique conduit par Marianne l’été dernier, Badinter est « la plus influente des intellectuels » du pays. « En France », explique le journal, « les intellectuels ont un statut de star ». L’article montre en quoi Elisabeth Badinter est « vénérée par ses partisans et réprimandée par ses critiques pour les mêmes raisons » et présente et analyse son opposition au mouvement de parité ainsi que ses arguments en faveur de « l’interdiction française du foulard », phénomène tout à fait surprenant pour les américains. L’intellectuelle française apparaît pour le journal comme un cas de féminisme typiquement français, à contre-courant du féminisme américain.
Trois portraits qui montrent que, en dépit de (ou peut-être grâce à ?) l’affaire DSK, la France est pour les Américains un pays dont les coutumes – si différentes – demeurent fascinantes.

Des grands noms au Williamsburg Waterfront

Initiative de l’organisation à but non-lucratif OSA (Open Space Alliance for North Brooklyn), le Williamsburg Waterfront revient cette année avec une programmation alléchante. A l’origine, l’événement avait lieu au McCarren Park, mais après la fermeture de sa piscine en 2008, tous les concerts ont été déplacés dans l’East River State Park. L’association OSA cherche depuis plusieurs années à mettre en valeur les parcs et les espaces publics de Brooklyn ; le Williamsburg Waterfront, pierre de touche de cette initiative, est devenu depuis trois ans le festival musical à ne pas manquer. Cette semaine, vous pourrez découvrir Death From Above 1979, un duo de dance-punk/noise-rock qui s’est reformé cette année après s’être séparé en 2006.
Williamsburg Waterfront Park Addres
93 Kent Avenue
Brooklyn, NY 11211

Ara (Starck) et David (Jarre), deux prénoms pour un duo

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Ara et David forment le duo folk The Two. Respectivement peintre et magicien, il se sont rencontrés il y a 7 ans alors qu’ils rentraient tous deux de voyage, elle de New York où elle expérimentait une nouvelle approche picturale, lui des quatre coins de la planète où il réalisait ses tours. Tombés dans la marmite de l’art quand ils étaient petits (elle est la fille de Philippe Starck, il est le fils de Jean-Michel Jarre), David a le déclic sur la chanson “I wanna be with you again” et décide de faire chanter Ara. S’ensuit une autarcie de plusieurs mois dans un studio du quartier Ménilmontant à Paris qui débouche sur un album de dix chansons aux rythmes tantôt mélancoliques tantôt enfantins. Leurs influences multiples (de Gréco à Pearl Jam) trouvent écho dans des morceaux d’une étonnante fraicheur.
The Two étaient à New York pour une représentation au sein de l’espace musical collaboratif Nublu dans l’East Village. Ils en ont profité pour marcher sur les pas de leurs idoles. French Morning les a rencontré.
The Two
En concert au Brussels Summer Festival le 20 août, au Momo à Londres le 15 septembre, au Festival les Muzik’elles à Meaux le 25 septembre et le 14 octobre au Bois d’Arc à l’occasion de l’Abri Blues.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=MzJarK4c770]

Kapitall.com, le Mac de l’investissement boursier

De meilleurs amis dans la vie à associés dans les nouvelles technologies… C’est le pas qu’ont franchi Serge Kreiker et Gaspard de Dreuzy, vingt ans après s’être rencontrés sur les bancs du lycée Stanislas à Paris. Après des études à l’université canadienne de McGill, Serge avait entamé une carrière de programmeur informatique à New York chez Bloomberg, le leader mondial du trading électronique, et Gaspard monté trois sociétés de production de jeux vidéos à Paris, avant d’être rattrapés par un rêve: celui de créer une boîte ensemble. Gaspard a déménagé à New York en 2006 ; Serge a démissionné peu après. En 2008 naissait kapitall.com, un site de trading d’actions en ligne pour les particuliers que le magazine Wired a qualifié “d’interface à la Minority Report pour votre portefeuille”.
Kapitall.com combine l’efficacité d’une plate-forme financière à la Bloomberg avec l’aspect ludique et interactif du jeu vidéo. “Trop de gens, notamment s’ils sont jeunes et inexpérimentés, pensent que le trading en ligne est ennuyeux, compliqué, intimidant. Nous avons voulu casser cette convention en leur proposant une plate-forme plus intuitive et plus ludique. Là où les sites existants jouent la surenchère d’outils, d’infos et de produits, nous avons pris le parti de simplifier les choses au maximum. Nous sommes un peu le Mac de l’investissement boursier”, explique Gaspard, Président et CEO.
La comparaison n’est pas fortuite, puisque les deux Français ont recruté un ancien directeur créatif d’Apple, Cordell Ratzlaff, pour élaborer le design du site. Résultat : avec ses icônes colorés, son système de « dossiers », son ergonomie conviviale et ses applications mobiles, kapitall pourrait presque passer pour le dernier bébé de Steve Jobs.
Mis en ligne à l’automne 2008 dans sa version bêta, le site est encore en stade de test, mais compte déjà 35.000 utilisateurs. Le lancement grand public est prévu pour cet automne. Le temps de mettre au point les derniers détails techniques, et d’obtenir l’autorisation des instances de régulation pour déployer la plate-forme de ‘brokerage’ – autrement dit, l’interface qui permettra aux utilisateurs d’acheter et vendre des actions en direct sur leur site (pour l’instant, cette fonction est sous-traitée à TD Ameritrade).
Dès lors, leur société pourra commencer à gagner de l’argent sous forme de commissions prélevées sur les ordres passés par les Internautes. Pour l’instant, elle en dépense beaucoup, phase d’investissement oblige. Au total, kapitall a levé 14 millions de dollars, en bonne partie auprès de business angels à Paris. “Ceux qui disent que lever de l’argent en France est compliqué ont tort, affirme Gaspard. Les gens qui nous ont fait confiance au tout début, ce sont des Français. Ils ont plongé sur rien, il n’y avait même pas une ligne de code écrite ! Ils voulaient faire partie de cette aventure américaine. »
Grâce à leur approche innovante, les deux amis espèrent bien pouvoir croquer une petite part de l’énorme gâteau que représente le trading d’actions en ligne aux Etats-Unis – un marché de 50 milliards de dollars dominé par des géants comme TD Ameritrade, schwab.com ou encore Fidelity. Et si le lancement américain est concluant, ils envisagent de franchiser leur modèle en Europe, en Amérique latine et en Asie dès 2012, voire de se lancer sur d’autres marchés comme le Forex. Mais d’ici là, il va falloir qu’ils lèvent encore 10 à 15 millions de dollars pour financer la phase d’acquisition de clients. Au total, près de 30 à 40 personnes travaillent sur le projet. «Ma plus grosse peur, indique Gaspard, c’est de manquer d’argent. Nous nous sommes lancés sur un marché qui nécessite énormément de temps, de moyens et de compétences techniques. Avec Serge, nous pensions nous embarquer pour un sprint. En l’occurrence, c’est plutôt une course de fond.»
Mais les deux amis ont appris qu’il faut savoir risquer gros si on veut gagner beaucoup. Un principe qu’ils partagent avec les joueurs et les traders.

Le génie des lampes de Marine Breynaert

C’est dans l’usine de son grand-père à Bordeaux que le projet de cette ancienne étudiante aux Arts Déco est né. Autour d’elle des moteurs défectueux et des machines à polir, poncer, souder. Un coup de coeur puis une idée: redonner une seconde vie à ces matériaux industriels en les transformant en lampe.Un pari audacieux pour la jeune fille au visage poupon qui s’était auparavant lancée dans le textile et se destinait à davantage travailler dans des bureaux de mode qu’au milieu d’ouvriers.
Et Marine Breynaert n’hésite pas à mettre les mains dans le cambouis. Du début jusqu’à la fin, elle officie seule: sélection des pièces défectueuses, démontage et nettoyage des moteurs avant leur remise en état. “J’ai appris à apprivoiser le métal. C’est un matériau subtil et compliqué à travailler. Il y a tellement d’alliages différents qu’on ne sait jamais sur quoi on va tomber, surtout quand on fait de la récupération”.
Après être passées entre les doigts de Marine, les pièces d’acier perdent de leur austérité et trouvent des courbes architecturales d’une étonnante délicatesse. Les formes arrondies donnent aux lampes une silhouette féminine, d’autant plus renforcées par les abat-jours dont le côté grillagé rappelle la texture des collants résille. La designer met un point d’honneur à ne pas altérer l’authenticité des pièces qu’elle récupère, un devoir de sincérité qu’elle admet retrouver aussi dans sa personnalité.
Les créations de Marine Breynaert sont de celles qui ne peuvent laisser indifférent tant le résultat obtenu avec de tels matériaux est étonnant. Le contraste entre l’aspect brut des pièces et la douceur générale de l’objet intrigue et invite le visiteur à jouer avec les parties du pied dont certaines tournent. Un ludisme qui se manifeste également dans l’approche qu’a Marine de son travail : “Redonner vie à des objets m’amuse. C’est ce qui m’a guidé au début. Je trouve ça très amusant de transformer des matériaux voués à être jeter . C’est ludique et techniquement, il y a un vrai challenge. “
Ses créations vont de 400$ à 5000$ et dans sa clientèle se trouvent aussi bien des amateurs d’art contemporain que des collectionneurs plus classiques, car les lampes surprennent ici encore en s’adaptant à des intérieurs très divers. À la fois rétro et modernes, nul doute que ces lampes vont aussi conquérir le coeur des New-Yorkais. Prochaine étape : Beyrouth.
Lampes Marine Breynaert

Show-rom: 231 West 18th street- Suite 3. +1 (646) 719 6450

Une classe bilingue ferme dans le Queens

A la rentrée 2011-2012, PS 151 dans le Queens fermera sa classe bilingue de 3rd grade pour cause d’effectifs insuffisants, a indiqué mardi le directeur de l’école Jason Goldner. En outre, la décision de lancer un after-school en français est suspendue à une décision budgétaire, a-t-il indiqué.
Le programme bilingue de PS 151 a connu des revirements de fortune à répétition depuis son lancement en septembre 2009. Jason Goldner avait indiqué à l’époque que la taille des effectifs d’élèves – “une dizaine” en K et 16 en 1st Grade – permettrait une bonne croissance du programme. C’était sans compter l’ouverture l’an dernier de l’école à charte franco-américaine NYFACS à Harlem. Plusieurs parents d’élèves de PS 151 y ont inscrit leur enfant.
En septembre dernier, PS 151 a été sélectionnée avec d’autres écoles pour recevoir une bourse fédérale destinée à financer de nouveaux programmes et améliorer les résultats de l’école. La bourse devait servir à la mise en place du International Baccalaureate Primary Years Program, un programme pour les enfants de 3 à 12 ans mêlant mathématiques, études sociales, sciences, technologie, art et enseignement d’une seconde langue. L’obtention de la bourse devait servir à la pérennisation du programme.
Aujourd’hui, l’avenir de ce dernier dépend en partie du nombre d’inscriptions en Kindergarten. Jason Goldner précise que les inscriptions sont « très faibles » pour l’instant. Rappelons que PS 151 a le statut de « magnet school », c’est-à-dire que des enfants en dehors du quartier de Woodside, où se trouve l’école, peuvent s’y inscrire.
Pour plus d’informations sur le programme bilingue de PS 151, contacter Jason Goldner au (718) 728-2676. P.S. 151 50-05 31st Ave., Woodside

Warm Up au MoMa PS1

Le MoMa lance, cette année encore, son festival de musique, le Warm Up qui a lieu tous les samedis en juillet et en août. Au programme, le meilleur de la musique expérimentale. Comme chaque année, agnès b. finance en grande partie ce festival ; l’un des samedis du Warm Up est présenté spécialement par agnès b. avec, à l’affiche, des artistes de tous horizons. Une occasion de découvrir de nombreux artistes qui façonnent le paysage musical contemporain.
Ce samedi 16 juillet, ce sont Joakim, Koudlam et Mirror Mirror qui sont à l’honneur – deux têtes de proue d’une scène électronique française complexe et un groupe new-yorkais psychédélique.
Les concerts commencent comme tous les samedi à 14h et durent jusqu’à 21h. Les billets sont à $15 et vous permettent d’accéder à toutes les expositions du MoMa PS1. C’est l’occasion idéale d’aller voir si cela n’a pas déjà été fait les expositions en cours du MoMa PS1 (comme la rétrospective Francis Alÿs, par exemple)  Le MoMa PS1 est une annxe du MoMa qui se trouve au 22-25 Jackson Avenue (46th Avenue) dans le Queens (Long Island City). Grâce au East River Ferry Service, le MoMa PS1 est aussi accessible par bateau !

Piquez une tête en plein New York

Certes,  la plage est au bout du métro. Mais sans quitter votre hood’ préféré, les spots pour piquer une tête abondent.  Attention : nombre de ces lieux ne sont pas accessibles à tous. Tour d’horizon entre spa, hôtels et piscines municipales.
Les plus huppées
Soho House. La très sélect Soho house est une forteresse quasi impénétrable. Si vous souhaitez accéder au saint-graal que représente la fameuse piscine sur le rooftop; mieux vaut faire partie des membres ou dépenser au moins 445$ pour une nuit dans une des 24 chambres que possède l’hôtel.
29-35 Ninth Ave., New York, NY 10014 nr. 13th St
Le Península. C’est sûrement une des piscines où il vous faudra dépenser le plus pour sentir des gouttes d’eau sur votre corps. Des gouttes goût dollar puisqu’il vous en coutera au moins 285$, le prix de leurs 75 minutes de Spa. Et de leur vue imprenable sur la ville.
700 Fifth Ave. at 55th St
Gansevoort Hotel– Plunge. La piscine du Gansevoort se trouve sur le rooftop de l’hôtel et offre une vue imprenable sur New York et le New Jersey. Malheureusement, il est davantage probable que vous profitiez de cette vue côté bar car la piscine est réservée aux membres de l’hôtel. Il vous est toujours possible de contourner la règle en vous acquittant d’une réservation pour une table en bord de piscine. Pour les plus aventureux ou les paniers percés, il vous est toujours possible de prendre un verre sur le roof et de tenter de berner la sécurité. Ah et en passant, le  New York Post aurait découvert des traces de polluants dans la piscine. Mais c’est apparemment un malentendu.
Gansevoort Park Avenue, 420 Park Ave S
Les bons rapports qualité/prix
Wall Street Bath and Spa 88D’inspiration Russe, le lieu dispose d’une grand surface occupée par une piscine intérieure, trois différents types de sauna, un jacuzzi, une piscine d’eau froide, un restaurant , une salle à cigares et une salle de bronzage. Des massages, manucures et autres services sont également proposés, sur rendez-vous uniquement. L’entrée pour une journée est de 32,50$.
88 Fulton St., nr. Gold St
Body by Brooklyn. Le lieu est un mélange de cultures russe, française et turque, conséquence des plusieurs mois de voyage des propriétaire. Situé dans une usine de chocolat rénovée et immense, il regroupe à peu près tous les moyens de plonger dans l’eau, hormis celle de la mer évidemment, le tout dans une ambiance design recherchée. Leur credo : “have a massage and a martini !“. Le prix à la journée est de 45$.
275 Park Ave., at Washington Ave., Brooklyn Heights
Grace Hotel. Anciennement hôtel QT, le Grace Hotel est équipé d’un petit spa avec sauna et hammam et d’une piscine attenante  au bar. Vous pourrez déguster un cocktail les pieds dans l’eau, bercé par les sample du DJ. L’entrée est de 10$ pour les visiteurs et il vous est possible d’acheter des maillots de bain à l’entrée, idéal pour un plongeon improvisé.
125 W. 45th St.
Les plus popu’

Côté piscines municipales, le bon plan reste de souscrire une inscription auprès du New York City Department of Parks and Recreation qui propose un abonnement illimité et gratuit dans ses 54 piscines en plein air.
Celle d’Astoria vaut d’ailleurs le détour. C’est la plus grande piscine de New York et ses murs sont remplis d’histoire puisqu’ils ont accueilli les Jeux Olympiques de natation en 1936 et 1964. Le lieu est souvent bondé en raison de l’admission gratuite.
Astoria Park, 19th St at 23rd Ave, Astoria, Queens
Enfin, déception du côté des Summer Streets qui ne semblent pas réitérer cette année leur concept de “Dumpsters Pools”, ces piscines improvisées dans des bennes. Autrement, il vous reste toujours la baignade désespérée dans l’Hudson River mais French Morning décline toute responsabilité concernant les normes de sécurité et de propreté.

"L'Arbre" de Julie Bertuccelli : un chant australien sur les écrans

Dawn (Charlotte Gainsbourg) est dévastée par la mort subite de son époux. Avec ses quatre enfants, elle lutte pour survivre en son absence. Sa fille de huit ans, Simone (Morgana Davies) croit que son père lui parle à travers les feuilles du figuier qui domine la maison. Elle confie son secret à sa mère. Dawn retrouve du courage La vie reprend peu à peu ; mais l’arbre grandit, et il menace la maison : il faut le faire abattre… Symphonie mélancolique et touchante, l’Arbre traite du deuil et de la vie avec brio. Le film de Julie Bertucelli se passe au cœur de la campagne Australienne ; le drame est porté par Charlotte Gainsbourg et Morgana Davies, une véritable révélation.
Deuxième long-métrage de Julie Bertuccelli après son premier succès, Depuis qu’Otar est parti, l’Arbre arrive aux États-Unis. Le film sera projeté à partir du 15 juillet au Beekman Theatre (1271 2nd Ave. entre les 66è et 67è rues) et au Village East (181 – 189 2nd Ave).

Deux jours de French Culture

Les French Culture Nights, dont nous vous parlions la semaine dernière, commencent ce samedi 16 juillet au Novotel de Times Square. Nous vous rappelons que le festival est gratuit si l’on réserve en ligne. Vendredi est la date limite pour les réservations, précipitez-vous pour profiter de cet événement culturel exceptionnel.
French Culture Nights : Entrée gratuite si réservation en ligne, $10 sur place. Novotel de Times Square (226 W 52 St.)

FreshPlanet: petits jeux entre amis

Mathieu Nouzareth n’est pas un entrepreneur français du genre râleur. Il ne se plaint pas de la situation des créateurs d’entreprise dans l’Hexagone. « Quand on est une start-up dans la high-tech, on n’est pas mal! » assure le Parisien de 39 ans. Il rappelle la mise en place en 1997 du FCPI, Fonds commun de placement dans l’innovation (par Dominique Strauss Khan, alors ministre du Budget), favorisant le capital-investissement. Mathieu a déjà créé 3 sociétés en France. La première à 23 ans avec son frère Romain de 3 ans son cadet: WebConcept, l’une des premières sociétés françaises de conseil e-business, rachetée 3 ans plus tard par le consultant suédois IconMedia. Deux autres entreprises par la suite: Boonty.com en 2001 et Cafe.com en 2006, sites de jeux online. Mais selon Mathieu, l’Europe reste un marché trop fragmenté et étroit, « difficile pour une jeune entreprise d’y dépasser la taille moyenne ».
Pour leur 4e start-up spécialisée dans le social gaming (jeux sur les réseaux sociaux), les deux frères ont donc décidé de quitter Paris l’an dernier pour s’installer à Manhattan. « New York n’est pas encore San Francisco mais l’écosystème internet/pub y est très développé. Il y a eu une explosion de start-ups suite à la bulle financière ». De nombreux informaticiens, préalablement embauchés dans les banques, ont en effet choisi de créer leur entreprise high-tech quand ils ont perdu leur job. « Il y a une concentration ici de gens techniques, de créatifs et une chaîne de financement développée (business angels, investisseurs). » Le bon moment pour les frères Nouzareth de créer leur boîte, baptisée FreshPlanet, avec un logo rigolo: une tranche de pastèque croquée. Un clin d’oeil à Apple? « Non », sourit le CEO de la jeune société. « On cherchait en fait un logo pas cher et disponible, celui-ci l’était. Et la pastèque rappelle le côté Fresh! »
FreshPlanet édite actuellement 2 jeux: Red Fish, du site français d’apprentissage Poisson Rouge pour le 3-5 ans, développé pour l’IPad; et Crazy Cow, un jeu de quiz musical (blind test musical), pour Facebook cette fois. « Le jeu social est en pleine explosion et l’avenir passe par Facebook. On retrouve le principe du jeu de société, on joue avec les “friends” de son compte, bien plus intéressant que de jouer avec des inconnus sur internet ». Le jeu est gratuit au départ, mais l’obtention de biens virtuels (les accessoires de customisation, les pouvoirs supplémentaires…) est payante. C’est d’ailleurs la principale source de financement de l’éditeur… et de Facebook!
Trois jeux vont sortir cet été, le secret est bien gardé. Seuls indices: l’un sera destiné aux femmes, cœur de cible. « Les femmes de 30-40 ans, voire 50 ans, sont les plus grandes joueuses sur les réseaux sociaux ». Celles qui ne sortent plus le samedi soir, dit-on dans le milieu… Un autre jeu “unisexe” consistera à aller sauver des animaux au bout du monde; pas de détail sur le 3e, « trop compliqué à expliquer ». Objectif attendu: 1 million de joueurs à la fin de l’année.
La concurrence est rude dans un marché en pleine expansion, avec, en tête, le leader Zynga – 250 millions d’utilisateurs chaque mois, dont plus de 60 millions pour son gros succès FarmVille -, qui s’apprête à faire son introduction en bourse. « Enfin une IPO intéressante avec une société qui fait à la fois de la croissance, du chiffre d’affaires et du profit!” Un exemple certainement à suivre. « Il y a de la place pour tout le monde. Nous ne faisons pas 1 milliard de chiffre d’affaires comme Zynga mais on a notre place. »
FreshPlanet a le soutien d’investisseurs de poids comme Jeff Clavier et son fonds SofTech VC, Jeremie Berrebi de Kima Ventures ou encore de business angels incontournables comme Xavier Niel (Free.fr), Jacques-Antoine Granjon et Ilan Benhaim (Ventes-Privees.com). En tout 1,5 millions de dollars levés l’an dernier. Cet investissement de départ a permis d’embaucher 20 personnes à New York ainsi qu’une petite dizaine de créatifs en Ukraine, et de créer de nouveaux produits. Le développement coûte cher en temps et en argent: il faut compter 6 mois entre la conception et le lancement d’un jeu, et une facture de 500.000 à 1 million de dollars.
Les frères Nouzareth ont une foi infaillible dans le potentiel de Facebook. Mathieu ne cache pas son admiration pour Mark Zuckerberg, qu’il a rencontré une seule fois. « C’est un homme d’une grande intelligence, avec une vision à très long terme. Facebook va croquer Google et aller très loin ». L’entrepreneur français espère bien que, dans ses bagages, le plus grand réseau social du monde emportera FreshPlanet!