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Eurocinema, les films européens à la demande

L’aventure américaine de Sébastien Perioche a commencé en 2005. Alors installé à New York, il se rend rapidement compte que beaucoup de ses amis européens immigrés aux Etats Unis regrettent ne pas avoir la possibilité de visionner des films provenant de leur pays d’origine. Lui vient alors l’idée de lancer une chaîne de télévision consacrée au cinéma européen.
Chose faite. Un an plus tard Eurocinema est née. La première chaîne dédiée au cinéma européen du genre. C’est parce qu’il est conscient de la croissance exponentielle du service «à la demande» et qu’il souhaite rendre Eurocinema accessible à tous et à toute heure, que Sébastien Perioche décide de mettre sa chaîne à la demande. Disponible sur Direct TV, Time Warner, CableVision,  Charter, BrightHouse, Cox et Verizon, Eurocinema  a conquis en l’espace de quatre ans plus de 36 millions de foyers nord américains après avoir démarré en 2005 sur une base de 500,000 foyers. Depuis son lancement sur Comcast en Aout 2010, Eurocinema est maintenant disponible dans près de 90% des foyers américains.
« Eurocinema permet à notre public de voir nos films à tout moment et en quelques secondes en appuyant simplement sur sa télécommande.  Il est rare qu’une salle de cinéma américaine diffuse un film provenant de Suède ou du Danemark par exemple. Grâce à eurocinema, les téléspectateurs n’ont plus à se poser la question de savoir où ils peuvent visionner un film de leur pays d’origine.» affirme Sébastien Perioche.
Depuis son lancement, eurocinema a substantiellement enrichi son offre. Aujourd’hui disponible sur la majorité des câbles et satellites, Eurocinema offre chaque mois 15 films primés venus d’Europe occidentale et orientale avec 4 à 5 nouveaux titres tous les mois.  Chaque film est en version originale sous-titrée et accompagné d’un court métrage sur un thème relatif. Le coût de la location varie de $2,95 à $4,95 selon les opérateurs.
La stratégie générale d’eurocinema consiste à sélectionner les meilleurs films européens, tous salués par les oscars dans leur pays d’origine, n’ayant jamais atteint les écrans américains. «Nous sommes ravis de faire connaître le travail incroyable des meilleurs réalisateurs européens en Amérique du Nord» souligne Sébastien. En effet, sur des centaines de films produits en Europe chaque année, seule une poignée parvient jusqu’au continent nord-américain.
Parce qu’il est pour lui essentiel de promouvoir la culture européenne à l’étranger et qu’il veut faire d’eurocinema un “lifestyle” , plus qu’une simple chaîne de télévision européenne, Sébastien Perioche décide de lancer un festival  du film Scandinave en partenariat avec Nordisk Film & TV Fond. The eurocinema Scandinavian Film Festival est désormais disponible depuis le 1er mai sur eurocinema. 12 films inédits venant de Norvège, Suède et Danemark sont à découvrir jusqu’à fin octobre.
Découvrez Michael Nyqvist, le fameux Mikael Blomkvist, héros de l’adaptation cinématographique de la saga littéraire Millenium, dans SUDDENLY, un drame venu tout droit de Suède. Ne manquez pas non plus KING’S GAME, dont le scénario a été écrit par Nikolaj Arcel et Rasmus Heisterberg (LES HOMMES QUI N’AIMAIENT PAS LES FEMMES, LA FILLE QUI RÊVAIT D’UN BIDON D’ESSENCE ET D’UNE ALLUMETTE, LA REINE DANS LE PALAIS DES COURANTS D’AIR) et qui a remporté 12 prix internationaux.
Si vous êtes curieux de découvrir le monde du cinéma scandinave cliquez dès maintenant sur l’icône “eurocinema” de votre menu « On Demand », puis sélectionnez “ film festival” pour accéder à la sélection de films.
Cinq films français sont également à l’affiche sur eurocinema ce mois-ci:
DIAMANT 13 avec Gérard Depardieu; DANS LES CORDES avec Richard Anconina ; J’INVENTE RIEN avec la délicieuse Elsa Ziberstein et Claude Brasseur; SALE COMME UN ANGE  de Catherine Breillat avec Lio et Claude Brasseur; RIEN DE PERSONNEL, une comédie sombre avec Jean Pierre Darroussin et Mélanie Doutey. Une large sélection de films qui satisfera les amateurs de cinéma français…
Toutes les bandes annonces de nos films sont disponibles sur www.eurocinema.com
Fan de cinéma européen, Sébastien a des idées plein la tête. De nouveaux projets sont en cours et verront le jour d’ici la fin de l’année pour le plus grand plaisir de la communauté européenne établie aux Etats Unis. L’aventure d’eurocinema ne fait que commencer….

Frenchie festival cherche artistes

Le festival aura lieu sur la terrasse du Novotel, 52ème rue. Ambition: “montrer le meilleur de la culture française et francophone” dit Caroline Haddad, de French Culture Nights. Les organisateurs espèrent réunir plus de quarante artistes et lancent donc un appel aux candidatures.
Contact:
Caroline Haddad. French Culture Nights.
Tel:  646-255-4196
Plus d’informations

A quoi servent les indemnités des élus de l'AFE?

Comment les Français de l’étranger peuvent-ils s’assurer que les indemnités de leurs représentants sont utilisées à bon escient? Réponse : C’est impossible. La question prend pourtant encore plus d’importance alors que le rôle même de ces élus risque d’être encore amoindri avec l’élection l’an prochain de députés représentant directement les Français vivant à l’étranger.

Aucun des élus de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), un aéropage purement consultatif de 179 membres qui représente les intérêts des deux millions de Français hors de France, ne publie le détail de ses dépenses. Les sommes sont pourtant conséquentes. Les indemnités en question peuvent varier de 20.000 à 34.500 euros l’année pour les élus des circonscriptions américaines suivant leur appartenance ou non au bureau de l’Assemblée. « C’est sûr,  la façon dont cela fonctionne est opaque, concède Corinne Narassiguin, élue du groupe Français du Monde – ADFE. Il y a beaucoup d’opacité dans la démocratie en France. On a beaucoup de choses à ameliorer. »

La grille d’indemnisation des élus des Français de l’étranger figure en annexe de l’arrêté du 6 juillet 2006 « fixant les modalités de versement des indemnités attribuées aux membres de l’Assemblée des Français de l’étranger». Ces enveloppes servent à couvrir les dépenses liées à l’exercice du mandat de l’élu (voyages à Paris pour participer aux réunions de l’Assemblée,  participation aux travaux des commissions, meetings avec les électeurs…). Le montant de ces indemnités est déterminé par l’éloignement de Paris et l’étendue de la circonscription. Ainsi, les cinq élus de la circonscription de Washington, qui comprend en outre les consulats d’Atlanta, Boston, Miami et de New York, perçoivent une indemnité de 6.022 euros chaque semestre.

Depuis le 1erjuillet 2007, tous les membres de l’AFE touchent en complément une indemnité mensuelle fixe de 1.000 euros (elle était de 800 euros, mais elle a été augmentée par un arrêté de février 2007). Soit une enveloppe totale, pour les élus de l’Est américain, de 24.044 euros par an (ou environ 34.424 dollars au cours euro-dollar au 20 juin).

En cas d’absence aux réunions auxquelles les membres de l’AFE sont convoqués, les indemnités semestrielles font l’objet de minorations de 20 à 40% suivant la nature de la réunion.

L’opacité qui entoure l’utilisation effective de ces indemnités est d’autant plus surprenante qu’elles représentent un montant de plus en plus important au sein des dépenses de l’Assemblée. En 2009, elles s’élevaient à 3 129 000 euros contre 3 105 921 en 2008, selon le rapport annuel du Directeur des Français à l’étranger et des étrangers en France. Après une légère baisse en 2010, les prévisions pour 2011 font état d’une nouvelle hausse, à 3 185 000 euros soit 93,4% du budget de l’Assemblée, qui compte 155 membres élus, 12 sénateurs et 12 Personnalités qualifiées désignées par le ministre des Affaires étrangères.

En outre, rien dans les textes de loi consultés par French Morning n’oblige les élus à reverser les crédits non utilisés. Certains disent les utiliser pour financer leurs campagnes, mais faute de transparence, difficile pour les citoyens de déterminer que l’argent n’est pas utilisé pour des dépenses étrangères au mandat des élus.

Les trois élus de la circonscription de Washington qui ont répondu à nos appels pointent eux vers une réalité différente. Ils affirment que les indemnités ne sont pas assez élevées et disent devoir parfois puiser dans leurs ressources personnelles pour exercer leurs fonctions.

«Les indemnités sont maigres. Ca n’intéresse pas les gens de savoir comment on les dépense. Les députés ne disent pas pour quoi ils les utilisent, pourquoi serions nous différents d’eux », affirme Richard Ortoli, élu du groupe de l’Union de la Majorité, majoritaire à l’AFE.

« Jusqu’à présent, on a fait confiance aux élus. Il n’y pas de raison pour que cela change. Le mandat d’élu de l’AFE est un travail volontaire qui demande beaucoup de temps, de prendre des disponibilités professionnelles, insiste Christiane Ciccone du groupe Français du Monde – ADFE, qui comme les autres élus, exerce un emploi à plein temps. Bien sûr, la triche est possible, comme pour tous les élus. Mais si quelqu’un triche, cela sera de sa responsabilité personnelle.

« Je ne suis pas défavorable à plus de transparence. Je ne suis pas opposée à ce que les élus fassent un rapport sur leurs dépenses, souligne pour sa part Corinne Narassiguin. Mais il ne faut pas prendre le problème sous l’angle: ‘ l’AFE coûte trop cher.’ A l’étranger, il est logique que nous coûtions plus cher qu’un conseiller général. Il faut faire attention à ne pas stigmatiser les élus. »

Sarkozy et les spéculateurs

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La croisade de Nicolas Sarkozy contre les spéculateurs de matières premières attire l’attention du Wall Street Journal, qui s’attarde sur le plan défendu par le gouvernement français avant le G20 pour tenter de contrôler les prix des denrées alimentaires. Les accents populistes du président français qui s’attaque “à cette mafia” que seraient les speculateurs n’échappent pas non plus au Journal. Les éditorialistes de la bible des banquiers ne se sont pas -encore- emparés de l’affaire, mais les lecteurs s’empressent, pour la plupart, de critiquer cette drôle d’idée française selon laquelle plus de régulation ferait baisser les prix…
Le pessimisme à l’égard de l’euro continue d’occuper les pages des journaux économiques. Forbes explique  pourquoi le plan Sarkozy-Merkel va échouer… . Jeffrey Sica, investisseur et éditorialiste sur Forbes.com prédit l’effondrement de l’Union Européenne et se lamente de voir Angela Merkel abandonner sa position de fermeté pour se rallier à un plan de sauvetage de la Grèce qui, pense-t-il, n’apportera rien de bon. Sur les raisons de ce revirement d’Angela Merkel, le New York Times n’a aucun doute: c’est Nicolas Sarkozy qui l’a fait changer d’avis.
L’affaire Strauss-Kahn ne fait plus la une aux Etats-Unis, mais le New York Times s’intéresse à un autre couple influent au coeur de la tempête: celui que forment Marc Agnifilio et son épouse Karen Friedman Agnifilo. Le premier est un des avocats de DSK (il est associé de Ben Brafman). La seconde est un des procureurs les plus expérimentés du bureau du “District Attorney” qui poursuit l’ancien chef du FMI. Elle aurait dû superviser le cas mais, son mari étant impliqué, elle s’est désistée. “Pas question, dit la porte-parole du procureur citée par le New York Times, de laisser subsister même l’apparence du conflit d’intérêt”.
Dans la série: les médias observent les médias qui observent les médias, les réactions françaises à l’affaire Anthony Weiner ont attiré l’attention des journalistes américains. CNN assure que l’affaire DSK ‘n’a rien changé’ en France. La démission du Représentant coupable d’avoir envoyé des photos de lui en sous-vêtement à des inconnues suscite, dit le site de la chaîne d’info, “l’habituelle dérision gauloise”. Que viol et envoi de photos licencieuses soient deux choses différentes n’a visiblement pas effleuré le commentateur…

La justice des deux côtés de l'Atlantique

Stanley S. Arkin est un avocat pénaliste, Denis Lacorne un politologue (en photo ci-contre), Daniel Schimmel un avocat spécialiste du droit international. Trois spécialiste pour essayer d’éclairer les différences entre deux systèmes fondés sur deux philosophies du droit fondamentalement différentes.
Quoi?Conférence organisée par la French American Foundation: “Removing the Blindfold: How Justice is Served in France and the United States”.
Quand? Mardi 21 juin, de 6:30 à 8:30PM.
Où? Harvard Club, 35 W. 44th Street (Northwest corner at 5th Avenue), Manhattan. Cravate et veste obligatoires.
Combien? $45. Cocktail compris. Reservations ICI
Conférence en anglais.

Richard Attias vise haut

Le New York Forum de Richard Attias fait son chemin. Pour la deuxième édition, 700 participants sont attendus. Le gratin a répondu présent: Michael Bloomberg, Valerie Jarrett, Edmund Phelps, (Prix Nobel d’économie 2006), des grandes pointures du New York Times, Andrew Sorkin, Thomas Friedman, David Brooks. Anne Lauvergeon qui vient d’être remerciée à la tête d’Areva figure sur la liste des participants.
L’ancien organisateur de Davos, et du Global Clinton Initative, qui compte  plus de 3000 événements à son actif crée sa propre société Richard Attias & Associates à New York il y a deux ans. Il prend son rôle d’entrepreneur très au sérieux “Quand vous regardez le ratio des emplois crées par les petites entreprises, il est supérieur à celui des grandes firmes mondiales. Nous [les entrepreneurs] avons des responsabilités”, a-t-il expliqué lors d’une conférence au Foreign Press Center. L’emploi est l’un des thèmes clés qui sera abordé lors du sommet.
Pourquoi organiser son forum à New York?   “L’ADN de New York est unique.”  Il poursuit : L’Amérique mérite toujours de l’attention. C’est toujours le plus grand réservoir de créativité”.
Pas de concurrence avec Davos, assure-t-il. Outre la différence d’échelle (le forum suisse compte 322 sessions),  le New York Forum est “plus centré sur le contenu” : “70% de Davos se passe dans les couloirs.”

Cette année le forum fait la part belle à la Chine : les conférences seront traduites en Chinois (et certaines en français), et une soirée d’ouverture baptisée “China 360”. Au programme aussi, le thème du déclin de l’emploi (“Emploi, emploi , que peut-on faire?”), le nouveau monde arabe ( “investir dans le changement”), l'”hypertransparence” à l’ère du numérique….
L’an dernier, Cécilia Attias a tenu son propre “Women’s Dialogue for Action” le troisième jour du forum. Cette année, elle participera à une discussion sur la sous-représentation des femmes à des postes clés animée par la rédactrice-en-chef de Glamour.
Qu’est ce qui fait avancer cet increvable entrepreneur?  “La passion”. Il cite les actions réalisées grâce à la Global Clinton Initiative en matière de santé, éducation…“Je prends cet exemple car c’est un modèle de ce qui peut être fait. Bill Clinton est plus qu’un ancien président, il est une icône. J’essaie de contribuer à mon échelle. “
Il veut lancer un forum sur les énergies (“un thème clé qui doit être traité”) en Europe et un autre sur la sécurité alimentaire en Afrique avant la fin de l’année.

Sous le signe de Gainsbourg

Le 21 juin: Les festivités tricolores commencent aux services culturels de l’Ambassade avec le trio pop franco-américain LIPTEASE  (avec vins et fromages évidemment), avant un hommage à Gainsbourg dans Central Park. Tout est gratui.
6 pm: Liptease aux services culturels (972 Fifth Avenue).
A partir de 7 pm: SummerStage “Tribute to Gainsbourg” dans Central Park (entrée par la 69ème rue). Avec:  Ben L’Oncle Soul, Catherine Ringer. Suivra la projection du documentaire Gainsbourg and his Girls, (Pascal Forneri, 2010).
Le 22 juin: concert gratuit au Hiro Ballroom, avec un programme mêlant jeunes artistes et vedettes confirmées: Maia Vidal, Ben L’Oncle Soul, Louis Bertignac ou encore

La fête de la musique débarque à Rikers Island

Avis aux musiciens : ” Il y a près de 12 000 miles de trottoirs à New York, donc il y a de la place pour tous les groupes!“, explique Aaron Friedman, le président de Make Music New York. De 10h à 22h, tout groupe ou artiste pourra pousser la chansonnette où qu’il veuille: rue, parc, jardin, trottoir…
Cet Américain, alors étudiant à Bordeaux fut impressionné lorsqu’il découvrit la Fête de la Musique : “C’était incroyable de voir tant de musiciens prendre autant de place dans la ville explique-t-il. Certains bloquaient même la rue avec leur batterie, et c’était normal!” Il rentre à New York avec cette volonté de mélanger professionnels et amateurs dans un même esprit de fête. Il lance la version new-yorkaise en 2007.
Il lui a fallu une bonne dose de  passion pour faire son porte-à-porte des commissariats des cinq boroughs afin d’obtenir  les permis. Grâce à une détermination sans faille, il mobilise de  joyeuses troupes de stagiaires, bénévoles et son projet a séduit les partenaires (la ville de New York,Time Out, les associations…).
Du coup, la fête a pris de l’ampleur.  La première année, 560 concerts ont eu lieu dont des performances d’importantes institutions de la ville comme le New York Philharmonic, Metropolitan Opera, Carnegie Hall ou encore Jazz Gallery. Chaque année, toujours plus de musiciens s’inscrivent pour participer.Et le 21 juin prochain, plus de 1000 concerts sont organisés.
Parmi eux, des têtes d’affiches mais l’attente est surtout dans les rues, explique Aaron Friedman.”Le mieux est de ne pas trop se poser de questions quant au programmeAllez dans un quartier où il y a beaucoup de concerts et baladez-vous!”. Les styles musicaux seront tout aussi variés. Rock, Hip-Hop, Jazz, classique, pop, musiques africaines….
Le seul regret d’Aaron :”Devoir arrêter la musique à 22h. Si je pouvais changer une chose dans ce Make Music New York, ce serait de pouvoir continuer au moins jusqu’à 2h du matin”. Ca semblerait une évidence dans la ville qui ne dort jamais.
Retrouvez toutes les informations en cliquant ici.
Lire aussi le programme des frenchies de Make Music.

L'Europe défend Lagarde et le Hamster d'Alsace

Christine Lagarde est une femme forte, de pouvoir et considérée comme une rock star dans les meetings économique. C’est l’avis de Business Report, qui réalise un portrait plutôt élogieux de la ministre des Finances française. Mais n’y aurait-il pas un lien trop fort avec l’Union Européenne? C’est ce que craint Augustin Carstens, chef de la Banque Centrale mexicaine et lui aussi prétendant au poste de Directeur du FMI, dans le Washington Post. En tout cas, le match s’annonce définitivement être Carstens-Lagarde selon le New York Times, qui estime la candidature risquée de l’Israélien Staney Fisher comme trop tardive pour être prise en compte.
Boeing ou Airbus? Autre duel mais cette fois pour Air France, qui doit choisir s’il prend le 747 ou l’A380. Mais le Wall Street Journal note que la société française pourrait préférer Airbus pour défendre les emplois européens. Le patriotisme économique est partagé des deux côtés de l’Atlantique.
Et sinon, Serge Gainsbourg: homme à femme? C’est l’opinion de Reuters qui écrit un portrait de l’artiste à l’occasion d’un article relatant l’utilisation de ses chansons dans les publicités, et plus récemment celle de Dior. L’artiste y est décrit comme un séducteur (malgré his ugly face) et une icône qui entraina la France dans un élan de libération sexuelle.
La France ne sait pas prendre soin de ses hamsters selon CNN. Le Hamster d’Alsace peine à se réintroduire dans son environnement, trop longtemps persécuté par les fermiers français. En tout cas, CNN semble intéressé par son sort, tout comme le New York Times qui réalise un long article sur le sujet.
DSK tout de même, avec le Time qui  estime que s’il ne peut revenir en politique en France, c’est davantage à cause de son argent que de son amour pour les femmes. Les Français ne se refont pas …
CBS relève l’avis du rédacteur en chef du Point Franz-Oliver Giesbert quant à l’idée que la France est sexiste et que les médias laissèrent DSK se comporter de la sorte. Dominique Strauss-Kahn ne sera pas à la présidentielle de 2012, mais aura influencé le débat d’une façon que l’on n’ attendait pas explique CBS.
Enfin, le Daily News s’intéresse encore et toujours aux petites histoires politico-sexuelles françaises, et rapporte les dires de Cecilia Attias : le pouvoir attire les femmes. Le journal explique qu’elle fait passer le président français pour un sex-symbol constamment entouré de femmes lui donnant leur numéro de téléphone. Pourtant, il est plus connu pour ses talonnettes que son attrait pour les femmes écrit le journal. L’article est l’occasion de rappeler la fameuse histoire Cecilia-Nicolas période 2007.

 

Jacques Brel in english

 
Quand? Mercredi 15 juin à 20h à 21h15
Où? Au Triad, 158 W. 72nd St, New York, NY 10023
Combien? de $30 à $40.
Pour plus d’informations sur Jacques Brel returns, cliquez ici.
Pour réserver vos places, cliquez ici.
 

L'applesauce picarde s'installe dans le MidWest

Quand les Pom’Potes sont arrivées aux États-Unis en juin 2008, les Américains n’avaient jamais vu de compote de pommes présentée sous cette forme. Ils connaissaient l’applesauce en petites coupes individuelles (cups), en pots grand format ou en conserves. Mais pas en petites gourdes de 90 grammes (3.2 OZ) avec bouchon. Produites depuis 1998 par l’entreprise Materne dans son usine picarde de Boué, les Pom’Potes se sont imposées outre-Atlantique grâce à l’obstination de Michel Larroche (photo), le PDG de MOM, groupe né de la fusion de Mont Blanc – crèmes dessert, desserts céréales et goûters au lait concentré – et de Materne fin 2006. Il était convaincu du succès de sa compote à boire en Amérique du Nord. « Il y a 3 ans, le marché américain était celui de la France 15 ans plus tôt. On apportait un produit sain et facile à emporter. Ça ne pouvait que marcher! » Michel Larroche a simplement changé le nom trop frenchie de Pom’Potes en GoGo squeeZ, plus explicite.
L’aventure américaine a commencé par la porte des magasins Whole Foods du Nord-Est du pays, avant de conquérir les autres régions fin 2008. 400 tonnes de compote ont été ainsi écoulées la première année, 900 en 2009 et plus de 2300 l’an dernier. Aujourd’hui, un peu moins d’un quart de la production de Boué va au marché nord américain, soit 8 à 9.000 tonnes de compote cette année. « Le tournant est arrivé il y a quelques mois, fin 2010, quand Walmart a commencé à nous distribuer aux check out (au niveau des caisses). Puis, depuis février, nous sommes en rayon. » Un immense pas en avant pour la marque, dans un pays où l’organisation de la grande distribution s’avère complexe. « En France, si vous avez les 5 gros distributeurs, vous touchez 100% de la distribution. Aux États-Unis, il y a un gros, Walmart, et quantité de moyens et petits distributeurs. »
Michel Larroche connaît bien la culture “food” américaine pour avoir travaillé 10 ans chez Heinz avant d’entrer dans le groupe MOM en 2003. « Ça m’a donné la compréhension des différences dans le secteur alimentaire ».  Il ne tarit pas d’éloges sur la qualité de ses compotes: « pas de sucre – 60 calories par gourde -, pas de colorant, pas de préservatif. Et pas besoin de conserver au réfrigérateur. » GoGo squeeZ existe en 5 parfums: nature, fraise, pêche, banane et… cannelle évidemment (GoGo squeeZ Cinnamon) pour répondre au goût américain. Un snack sain, arrivé au bon moment aux États-Unis dans la lutte contre l’obésité. « Nous répondons aux recommandations des pédiatres et diététiciens “Five a day” (5 fruits et légumes par jour) et au programme lancé par Michelle Obama, “Let’s move” ».  C’est d’ailleurs après l’accord conclu entre la First Lady et Walmart que les ventes des petites gourdes françaises ont décollé. Le cœur de la cible est, comme en France, les enfants de 3 à 13 ans (d’où un packaging rigolo avec de drôles de pommes sur pattes). Mais MOM compte également toucher les adultes sportifs ou encore remplir les paniers de pique-nique.
Depuis 3 ans, GoGo squeeZ a vu apparaître des concurrents: le géant mondial des fruits et légumes, Dole, a sorti sa gourde Squish’ems! en 2009; Tropicana, du groupe Pepsi, teste depuis janvier Tropolis, une compote à boire dans un emballage toutefois non réutilisable (pas de bouchon à la gourde); et le new-yorkais Mott’s réfléchit au concept. Sans compter les indépendants comme Peter Rabbit organics, distribué notamment par Starbucks.
Pour être compétitives, les gourdes françaises restent les moins chères du marché à l’unité et, ce, malgré la hausse du prix des fruits ces derniers mois. « La tonne de pommes a augmenté de 300 euros et nous n’avons pas répercuté cette hausse sur nos prix en Amérique du Nord. » Et pour mieux s’armer encore face à la concurrence, l’entreprise française a décidé de passer à la production locale. Le groupe MOM a choisi le Michigan, 2e État producteur de pommes derrière celui de Washington, et la ville de Traverse City pour y construire son usine. Une région également productrice de cerises. MOM s’est associée à une coopérative locale afin de partager le coût des investissements. Comme à Boué, l’usine de Traverse City assurera toute la chaîne de production: fabrication des compote et des gourdes, remplissage et emballage. La production devrait commencer en juillet et atteindre une vitesse de croisière de 15 à 20.000 tonnes annuelles à partir de mi-2012. Une 20aine de personnes travailleront sur place au départ, une 100aine quand l’usine tournera à plein régime.
Michel Larroche vise un chiffre d’affaires de $35 à $40 millions cette année – contre 8 millions l’an dernier – et l’Amérique du Nord devrait constituer le 2e marché du groupe, derrière la France. Le groupe MOM s’apprête donc à passer d’exportateur de compotes à producteur local. À quand l’exportation des crèmes dessert Mont Blanc?
 

Conversation sur la séduction

Nous écrivions il y a peu un article sur Elaine Sciolino, correspondante à Paris pour le New York Times, et son nouveau livre: «La séduction». Elle sera ce mercredi au Strand Bookstore pour discuter du sujet de son livre et nous livrer histoires et anecdotes. Même si la France est notre pays et que nous ne connaissons que trop bien ses habitants, il se pourrait que vous y appreniez des choses sur nos célébrités et politiciens. La conversation pourrait se révéler très intéressante. D’autant qu’avec l’affaire DSK, les comparaisons avec les USA seront au rendez-vous.
Quand ? Mercredi 15 juin, de 19h à 20h
Où ? Au Strand Bookstore, 828 Broadway (12th St)
Combien? Gratuit
Pour plus d’informations, cliquez ici.