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Lionel Loueke à Santa Monica

Originaire du Bénin, le musicien Lionel Loueke est passé par le National Institute of Art de Côte d’Ivoire, l’American School of Modern Music de Paris et le Berklee College of Music de Boston. Tout en poursuivant ses études au Thelonious Monk Institute of Jazz de Californie où il restera deux ans, il enregistre deux albums avec le trompettiste Terence Blanchard.

Il a collaboré avec les grands noms du jazz et de nombreux artistes de renom comme Santana, Sting, Marcus Miller ou Angelique Kidjo. Installé dans le New Jersey depuis 2008, il est désormais une des figures incontournables de la scène jazz new-yorkaise.

Samedi soir, lui et son trio seront de passage à Santa Monica pour un concert unique : ils y interprèteront à la fois leurs morceaux originaux et des standards du jazz.
Où ? Broad Theatre, 1310 11th St, Santa Monica, CA
Quand ? Samedi 21 mai à 19h30
Combien ? $22, en vente ici.

Le New Beverly Cinema rend hommage à Bertolucci

Le conformiste relate l’évolution de Marcelo Clerici, jeune italien vivant à l’époque du fascisme. L’histoire se veut être une analyse de la mentalité fasciste.
Le Dernier Tango à Paris fut quant à lui très controversé. Réunissant Marlon Brando et Maria Schneider, le film choquera toute l’Europe à cause, entre autres, de sa scène sexuelle pour le moins explicite. De nombreux pays l’interdiront au moins de 18 ans et l’Italie, pays natal du réalisateur, interdira totalement le film dans le pays, allant jusqu’à retirer ses droits civiques au réalisateur
Quand ? Le conformiste : Vendredi 20 mai à 19h30 et samedi 21 mai à 19H.
Le Dernier Tango à Paris : Vendredi à 21h45 et samedi à 21h15
Où ? Au New Beverly Cinema, 7165 West Beverly Blvd, Los Angeles, CA 90036
Combien ? $7, $6 pour les étudiants, $5 pour seniors et enfants de moins de 12 ans.
Un ticket vous donne accès aux deux films.

Pasadena fait sa Nuit Blanche

Depuis maintenant quatre ans, l’Art Night de Pasadena attire des milliers de curieux venus de toute la région. Et la prochaine édition, qui se tiendra vendredi 20 mai de 18h à 22h, risque de ne pas déroger à la règle !
Rétrospective John M. White au Armory Center for the Arts, animations pour les ados à artWORKS, art visuel au Art Center College of Design, danse moderne au Lineage Performing Art Center… Vous n’aurez que l’embarras du choix.

Fidèle à elle-même, l’Alliance Française (34 E. Union Street) organise pour sa part une soirée 100% frenchie. On pourra en effet y admirer Paris et la France sous l’objectif du photo-journaliste John Nelson, au son de l’accordéoniste Nick Ariondo.

Et pour les gourmands, les food trucks les plus populaires de la ville (Komodo, Cool Haus, Feast Truck, Grilled Cheese Truck…) seront aussi au rendez-vous !
PROGRAMME COMPLET ICI
http://www.facebook.com/artnightpasadena
Des navettes assureront la liaison entre les différents lieux.

La chambre de commerce franco-américaine fait son gala

Rendez-vous jeudi dès 19h à l’hôtel Sofitel de Miami pour le 27ème gala annuel de la FACC. Au programme de cette réception, un dîner exceptionnel en présence de l’ambassadeur français aux Etats-Unis et du Consul Général de France à Miami, et les traditionnelles ventes aux enchères et tombola, qui vous permettront peut-être de gagner des séjours à New York ou Paris !
Sofitel Miami, 5800 Blue Lagoon Drive
RSVP à [email protected]
Plus d’infos ici

Vincent Raffard au PAX

Originaire de Paris, l’auteur-compositeur Vincent Raffard s’est imposé comme un incountournable de la scène musicale de Miami, où il vit désormais.
Il fait ses preuves dès la sortie de son premier album en 2006, puis décide, en 2010, de partir à la conquête des Etats-Unis.
Inspirée de sa tournée sur la côte Est et des influences musicales cosmopolites de Floride, sa musique a évolué, pour finalement devenir un savant mélange de folk, de world music et de chanson française. Il n’en fallait pas plus pour conquérir le public américain !
Où ? PAX, 337 S.W 8 St -Miami, FL 33130 – 305.640.5847
Quand ? Jeudi 26 mai à 21h
Combien ? Gratuit

Poésie cubaine à l'Alliance Française

Ouverte en 2006 par Manny Lopez dans Little Havana, la Zu Gallery accueille les travaux d’artistes notamment sud-américains. La galerie a aussi participé à la promotion d’écrivains de Floride et du monde entier, avec son Zu Project, une série de soirées dédiées à la poésie.
Depuis décembre dernier, c’est désormais l’Alliance Française qui organise ces évènements littéraires de qualité. Le prochain aura lieu la semaine prochaine, avec une invitée d’honneur, Odette Alonso, qui présentera son dernier ouvrage, une anthologie de poésie cubaine, Antología de la poesía cubana del exilio.
Où ? Alliance Francaise South FLorida, 618 SW 8 St, Miami – FL 33130
Quand ? Jeudi 26 mai à 19h
Combien ? Gratuit !
Zu Galería Fine Arts – 2248 SW 8th Street
786 443-5872
http://www.zugaleria.com/

Euzhan Palcy à l’honneur au MoMA

Son cinéma est engagé. Elle a de nombreux combats et dès qu’il y a une injustice, elle se sert de sa caméra pour la mettre en lumière. Souvent il s’agit d’une histoire qui remet l’Histoire à sa place. Petite déjà, elle se passionne pour le grand écran mais est choquée par le sort réservé aux acteurs noirs, souvent ridiculisés et humiliés. Elle part à Paris pour réaliser des études de cinéma et commence sa carrière à la télévision avant de réaliser son premier long-métrage Rue Cases-Nègres, un succès qui remportera de nombreux prix. Elle tentera ensuite sa chance aux Etats-Unis. Son premier long-métrage à Hollywood, Une saison blanche et sèche tiré d’un roman, intéresse Marlon Brando, Susan Sarandon ou encore Donald Sutherland. Tous joueront dans le film. Ce dernier, qui dénonce la ségrégation raciale en Afrique du Sud alors même que Nelson Mandela est encore emprisonné, est également un succès.
D’autres suivront. Toujours animée par une volonté de rétablir la vérité dans l’Histoire, elle réalise notamment un documentaire sur l’oubli du sacrifice des Antillais durant la Seconde Guerre Mondiale.
La rétrospective du MoMA est l’occasion de découvrir son œuvre bien qu’elle soit loin d’être terminée. 9 films et documentaires  à découvrir du 18 au 30 mai 2011.
Et ce mercredi 18 mai, un cocktail est organisé à l’occasion de l’ouverture de cette rétrospective. De 17h45 à 18h45, vous pourrez rencontrer la réalisatrice puis assister ensuite au film Sugar Cane Alley à 19h.
Programme :
Rue Cases-Nègres : Mercredi 18 mai à 19h et dimanche 22 mai à 13h. Au Theater 2, T2
A Dry White Season: Jeudi 19 mai à 20h au Theater 1, et le samedi 21 mai à 16h au Theater 2
Simeon: Vendredi 20 mai à 16h30 au Theater 1, et lundi 30 mai à 19h au Theater 2.
Les mariées de l’Isle Bourbon: Vendredi 20 mai à 18h30 (Part 1) et 20h30 (Part 2) au Theater 2
Ruby Bridges: Samedi 21 mai à 13h30 et Samedi 28 mai à 13h30 au Theater 2
Parcours de dissidents: Jeudi 26 mai à 19h au Theater 2
The Killing Yard: Vendredi 27 mai à 19h et dimanche 29 mai à 13h au Theater 2.
Aimé Césaire—A Voice for History, Part III: The Strength to Face Tomorrow : Lundi 30 mai à 16h au Theater 2
Où? The Lewis B. and Dorothy Cullman Education and Research Center, 4W 54th Street, NY.
Pour plus d’informations, cliquez ici.

Du Sofitel à Rikers Island

Après deux nuits aux mains de la police à la «Special Victims Unit», sur la 124e rue à Harlem, une unité spécialisée dans les agressions sexuelles, Dominique Strauss-Kahn a dormi à Rikers Island, la version new-yorkaise d’Alcatraz dans le Queens. Il a dormi dans une cellule individuelle, après un frugal repas constitué d’un sandwich au cheddar.
Lundi, la juge Melissa Jackson a refusé de libérer DSK moyennant une caution d’un million de dollars, deux jours après son arrestation à l’aéroport Kennedy de New York alors qu’il se trouvait dans un avion en partance pour Paris.
Hier devant la salle du tribunal sur 100 Center St, dans le bas de Manhattan, des centaines de journalistes, photographes, cameraman faisaient le pied de grue derrière les barrières sous la pluie. Derrière, des rangées de tentes pour les direct des chaînes de télévision. Les médias du monde entier étaient là pour voir la juge ordonner son maintien en détention.
Matthew Galluzzo, un avocat de Wall Street qui a assisté à l’audience est surpris de la décision de la juge de ne pas lui accorder caution (remend). Celle-ci a refusé (même avec bracelet) craignant qu’il sorte du pays. La défense de Dominque Strauss-Kahn a proposé qu’il remette son passeport à la justice et qu’il s’engage à résider à New York chez sa fille. Rien à faire.
Strauss-Kahn est visé par sept chefs d’accusation, dont acte sexuel criminel, tentative de viol et séquestration, à la suite des accusations d’une femme de chambre de 32 ans, employée à l’hôtel Sofitel sur la 44ème rue.
Dans cet hôtel luxueux du groupe Accor où descendent beaucoup de Français, l’ambiance était encore à la stupeur samedi soir. Tandis que la «Crime Scene Unit», la police d’investigation et la police de New York (NYPD) est à pied d’oeuvre pour enquêter dans la chambre 2806, au Gaby, le bar de l’hôtel, des touristes de l’hexagone apprennent la nouvelle par la télé derrière le bar allumée sur Fox News. Stupeur quand apparaît sur l’écran une photo de DSK et des images de l’hôtel.  «C’est énorme! On remonte dans notre chambre regarder les infos», dit ce couple de Français qui explique qu’ils ont vu la police plus tôt dans le lobby sans savoir pourquoi. «Il n’arrêtera jamais!» lâche ce Normand.
Grand Jury
Dominique Strauss-Kahn fait maintenant face à un long processus judiciaire. Il doit désormais attendre la décision du “Grand Jury”. Celui-ci, composé de seize à vingt-trois grand jurés tirés au sort parmi les électeurs de New York,  va décider si les preuves sont suffisantes pour  pour l’accuser formellement. Il aura le droit de témoigner devant le Grand jury s’il le souhaite, mais en général on choisit de ne pas parler. Dans ce cas, le patron du FMI comparaîtra devant la Cour suprême de l’Etat de New York pour se faire signifier officiellement son inculpation, et un juge sera chargé de composer un jury pour le procès. Le procès formel “trial” peut prendre plusieurs mois avant de démarrer. Ce soir, DSK devrait passer sa deuxième nuit à  Rikers Island.

"La tête en friche" au FIAF

Sorti l’année dernière en France, La tête en friche (My Afternoons with Margueritte en anglais) retrace l’histoire d’une amitié improbable, celle de Germain et de Margueritte, une vieille dame cultivée qui va lui transmettre sa passion pour la littérature.
A l’affiche de ce long métrage du réalisateur Jean Becker (L’Été meurtrier, Élisa, Effroyables Jardins…), Gérard Depardieu, mais aussi Gisèle Casadesus, Maurane et François-Xavier Demaison.
Où ? Florence Gould Hall, 55 East 59th Street, New York, NY 10022
Quand ? Mercredi 18 mai à 19h30. Durée 86 min
Combien ? Gratuit pour les membres FIAF, $10 pour les non membres et $7 pour les étudiants
Billets en vente ici
 

Les crises en question au Consulat

Le cycle de conférences du Consulat Général de France, “CONFERENCES@934” revient ce mardi 17 mai.
La conversation, intitulée “Peut-on prévoir les crises ?”, abordera les enjeux que soulève l’éventuelle anticipation des crises économiques et financières.
La discussion (en anglais) se déroulera en compagnie d’Evariste Lefeuvre (photo), chef économiste pour Natixis Amérique du Nord et de Bashar Azzouz, fondateur et directeur de “2 Rivers Consulting”.

Où ? Consulat Général de France, 934 Fifth Avenue New York, NY 10021 (entre la 74e et la 75e)

Quand ? Mardi 17 mai à 18h30

Combien ? Gratuit et ouvert à tous, inscriptions au 212-606-3648 ou à [email protected]

Ottawa Bach Choir pour la première fois à New York

Unique chœur de chambre professionnel d’Ottawa, l’Ottawa Bach Choir (OBC) donnera cette semaine au public new-yorkais un avant-goût de son disque à paraitre l’année prochaine.
Le Choeur sera pour l’occasion accompagné de trois solistes canadiens (la soprano Agnès Zsigovics, le ténor Jeff Boyd et la basse Jean-Sébastien Kennedy), ainsi que de plusieurs instrumentistes baroques américains (les violonistes Linda Quan et Amelia Roosevelt, l’altiste Jessica Troy, le violoncelliste Allen Whear, la contrebassiste Motomi Igarashi et l’organiste Edward Brewer), le tout sous la direction de la fondatrice et directrice artistique, Lisette Canton.
PROGRAMME
Jeudi 19 mai à 17h30
Cocktail-Party au Consulat Général de France à New York (934 Fifth Avenue)
Dimanche 22 mai à 15h
Série « Arts at the Park » à la Park Avenue Christian Church (1010, Park Avenue)
$20 pour les adultes, $15 pour les étudiants et les 65 ans et +
Lundi 23 mai à 20h
Concert au Carnegie Hall (881, Seventh Avenue)
$40 pour les adultes, $20 $US pour les étudiants et les 62 ans et +
Plus de renseignements au 613-270-1015 et à [email protected]
www.ottawabachchoir.ca

Les flops du coaching

Cher Nicolas : Je lis vos rubriques tous les mois dans French Morning avec intérêt et grand plaisir. À chaque fois, vos histoires se finissent bien. Vous est-il déjà arrivé de faire un constat d’échec avec l’un de vos clients, et si oui, pourquoi ?
Cher Gérard,
Les gens qui font appel à moi ont une chose en commun. Ils se retrouvent, malgré eux et souvent pour la première fois, incapables d’avancer sur un dilemme important dans leurs vies. Ils sont frustrés et en colère contre eux, parfois angoissés ou en panique totale. Mon rôle est de les accompagner vers leurs objectifs, en les épaulant, en les écoutant, en les guidant parfois, le regard toujours tourné vers la solution qui est en eux. Parfois, il m’arrive de me sentir désarmé, dans l’impossibilité de faire mon métier correctement. Je n’hésite pas à le faire savoir et, s’il n’y a plus d’autres solutions, à mettre fin à une collaboration sur laquelle on portait beaucoup d’espoir. Personne n’est fautif. Comme pour une relation amicale, amoureuse ou professionnelle, il y a des principes, des valeurs et des règles à suivre si l’on veut en faire une réussite. Le coaching est loin d’être la solution-miracle, celle qui marche à tous les coups, en voici les principales raisons.
Jeanne en a marre. Je le vois sur son visage, cette quatrième séance, va être intense. « Je n’ai pas du tout aimé ton email Nicolas, c’est tout de même moi la cliente ». Je lui avais écrit qu’il fallait qu’elle descende de sa tour d’ivoire et qu’elle s’ouvre à moi pour que je puisse la découvrir, et ainsi l’aider. Sans la matière qu’elle seule peut me donner, je ne suis rien, je n’existe pas, mon intuition et ma sensibilité sont au point mort. Mes efforts pour être honnête ne génèrent qu’une réaction hautaine et sur la défensive qui m’agace. Un coach est l’allié, et l’égal, de son client. Je travaille avec elle, pas pour elle. Si Jeanne ne le comprend pas, notre relation va avoir du mal à exister. « Pour me dévoiler, je dois te faire confiance » me dit-elle. « Pour me faire confiance, tu dois te dévoiler » suis-je obligé de lui répondre. Qu’elle me laisse faire mon métier, après elle pourra juger. Elle est en lutte contre moi, bornée et sans humour, dans un schéma employeur-employé qui ne peut finir que dans une impasse. Nous ne sommes pas en phase, ce cercle vicieux me fatigue, elle m’ennuie. Pour un coach, perde sa curiosité c’est comme perdre la vue. Je n’ai plus envie d’en savoir plus, de creuser et de la mettre à nu pour mieux saisir là où est le cœur du problème. La vérité est que l’on ne s’apprécie guère. Nous ne sommes pas compatibles. Lorsqu’elle suggère d’arrêter notre collaboration, c’est bien la seule fois où nous sommes sur la même longueur d’ondes.
J’aime beaucoup Pierre, un personnage passionnant et touchant à la fois. Cela fait deux mois que l’on travaille ensemble sur son installation à New York qui ne se passe pas aussi bien que ce qu’il pensait. Après un départ sur les chapeaux de roues, je trouve qu’il perd pied avec ce que je lui ai enseigné sur le coaching et sur la façon bien spéciale de communiquer entre nous. Axées sur le présent, les réponses doivent être concises et précises. Il a maintenant tendance à s’éparpiller, à s’écouter parler, à reporter la faute sur les autres et sur son éducation, ou à me demander mon avis comme si j’étais son ami. Je dois l’interrompre souvent pour le remettre dans le droit chemin. L’effort que je lui demande de faire est nécessaire pour qu’il continue d’avancer vers son objectif. Il a du mal et son manque de discipline ne fait rien pour arranger les choses. Il est souvent en retard, ou en avance. J’ai de moins en moins l’impression qu’il « pense à nous » entre chaque séance, il se souvient rarement ce dont nous avons parlé la semaine précédente, alors que le coaching est un travail continu, une marche après l’autre. Il se laisse porter par les événements, et accessoirement par son coach, au lieu de se prendre en main en s’appuyant sur moi. Pour pouvoir tirer tous les bénéfices d’un bon coaching, il faut s’engager à fond dans le processus, c’est un vrai travail, porté vers l’avant, vers l’action. Il faut savoir, et oser, se faire violence. Je n’ai pas réussi à recadrer notre relation qui, hélas, devenait de plus en plus stérile. Pierre fut très déçu de ma décision de ne pas poursuivre la route avec lui. Il m’a téléphoné dernièrement, pour me remercier. « Avant d’être prêt pour un coaching de A à Z, j’ai compris que j’avais besoin de faire un gros déblayage personnel avec un thérapeute ».
Steven a tout du client idéal. Non seulement, je me sens capable de l’aider à prendre le tournant qu’il désire faire dans sa vie professionnelle, mais c’est aussi un jeune homme de trente ans qui m’épate par ses valeurs morales et son envie de se dépatouiller d’un dilemme pas facile à gérer. Après cinq mois d’un beau travail en commun, nous voila au pied du mur. Il s’est redécouvert en prenant tous les risques, en osant tout me dire et même encore un peu plus. Il n’y a rien d’autres à discuter, on tourne en rond, la prochaine étape est l’action. Il faut plonger, mais il est paralysé tout en haut du plongeoir. Lui seul peut prendre la décision qui l’épanouira et dont il a toujours rêvé, démissionner de son job de banquier et reprendre l’entreprise familiale avec son frère aîné. Plus il attend, plus la peur augmente, plus je suis inefficace. Je ne peux que le challenger sur son vrai désir de changer. Il convient qu’à son age, il peut se permettre de tenter quelque chose, de le rater et, au pire, de reprendre le même job qu’avant. Il n’a donc aucune raison valable pour ne pas faire le grand saut. Je sens qu’il aimerait que je le pousse dans le vide, mais ce n’est pas mon métier. Au contraire, je décide de le laisser seul face aux fausses excuses dont il se gargarise encore et encore. Quand il sera prêt, j’espère pouvoir l’aider à prendre l’action qui changera sa vie. Alors, comme pour la grande majorité des gens qui viennent me voir, il découvrira à quel point « ailleurs », c’est beau.
Être compatible, être engagé pleinement dans le processus et avoir vraiment envie de changer sont les éléments incontournables pour un coaching réussi. Ne perdez pas votre temps, et votre argent, dans la mauvaise démarche ou avec le mauvais coach. Laissez parler votre intuition, au final, c’est bien vous l’expert de votre vie.
Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com