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Euzhan Palcy à l’honneur au MoMA

Son cinéma est engagé. Elle a de nombreux combats et dès qu’il y a une injustice, elle se sert de sa caméra pour la mettre en lumière. Souvent il s’agit d’une histoire qui remet l’Histoire à sa place. Petite déjà, elle se passionne pour le grand écran mais est choquée par le sort réservé aux acteurs noirs, souvent ridiculisés et humiliés. Elle part à Paris pour réaliser des études de cinéma et commence sa carrière à la télévision avant de réaliser son premier long-métrage Rue Cases-Nègres, un succès qui remportera de nombreux prix. Elle tentera ensuite sa chance aux Etats-Unis. Son premier long-métrage à Hollywood, Une saison blanche et sèche tiré d’un roman, intéresse Marlon Brando, Susan Sarandon ou encore Donald Sutherland. Tous joueront dans le film. Ce dernier, qui dénonce la ségrégation raciale en Afrique du Sud alors même que Nelson Mandela est encore emprisonné, est également un succès.
D’autres suivront. Toujours animée par une volonté de rétablir la vérité dans l’Histoire, elle réalise notamment un documentaire sur l’oubli du sacrifice des Antillais durant la Seconde Guerre Mondiale.
La rétrospective du MoMA est l’occasion de découvrir son œuvre bien qu’elle soit loin d’être terminée. 9 films et documentaires  à découvrir du 18 au 30 mai 2011.
Et ce mercredi 18 mai, un cocktail est organisé à l’occasion de l’ouverture de cette rétrospective. De 17h45 à 18h45, vous pourrez rencontrer la réalisatrice puis assister ensuite au film Sugar Cane Alley à 19h.
Programme :
Rue Cases-Nègres : Mercredi 18 mai à 19h et dimanche 22 mai à 13h. Au Theater 2, T2
A Dry White Season: Jeudi 19 mai à 20h au Theater 1, et le samedi 21 mai à 16h au Theater 2
Simeon: Vendredi 20 mai à 16h30 au Theater 1, et lundi 30 mai à 19h au Theater 2.
Les mariées de l’Isle Bourbon: Vendredi 20 mai à 18h30 (Part 1) et 20h30 (Part 2) au Theater 2
Ruby Bridges: Samedi 21 mai à 13h30 et Samedi 28 mai à 13h30 au Theater 2
Parcours de dissidents: Jeudi 26 mai à 19h au Theater 2
The Killing Yard: Vendredi 27 mai à 19h et dimanche 29 mai à 13h au Theater 2.
Aimé Césaire—A Voice for History, Part III: The Strength to Face Tomorrow : Lundi 30 mai à 16h au Theater 2
Où? The Lewis B. and Dorothy Cullman Education and Research Center, 4W 54th Street, NY.
Pour plus d’informations, cliquez ici.

Du Sofitel à Rikers Island

Après deux nuits aux mains de la police à la «Special Victims Unit», sur la 124e rue à Harlem, une unité spécialisée dans les agressions sexuelles, Dominique Strauss-Kahn a dormi à Rikers Island, la version new-yorkaise d’Alcatraz dans le Queens. Il a dormi dans une cellule individuelle, après un frugal repas constitué d’un sandwich au cheddar.
Lundi, la juge Melissa Jackson a refusé de libérer DSK moyennant une caution d’un million de dollars, deux jours après son arrestation à l’aéroport Kennedy de New York alors qu’il se trouvait dans un avion en partance pour Paris.
Hier devant la salle du tribunal sur 100 Center St, dans le bas de Manhattan, des centaines de journalistes, photographes, cameraman faisaient le pied de grue derrière les barrières sous la pluie. Derrière, des rangées de tentes pour les direct des chaînes de télévision. Les médias du monde entier étaient là pour voir la juge ordonner son maintien en détention.
Matthew Galluzzo, un avocat de Wall Street qui a assisté à l’audience est surpris de la décision de la juge de ne pas lui accorder caution (remend). Celle-ci a refusé (même avec bracelet) craignant qu’il sorte du pays. La défense de Dominque Strauss-Kahn a proposé qu’il remette son passeport à la justice et qu’il s’engage à résider à New York chez sa fille. Rien à faire.
Strauss-Kahn est visé par sept chefs d’accusation, dont acte sexuel criminel, tentative de viol et séquestration, à la suite des accusations d’une femme de chambre de 32 ans, employée à l’hôtel Sofitel sur la 44ème rue.
Dans cet hôtel luxueux du groupe Accor où descendent beaucoup de Français, l’ambiance était encore à la stupeur samedi soir. Tandis que la «Crime Scene Unit», la police d’investigation et la police de New York (NYPD) est à pied d’oeuvre pour enquêter dans la chambre 2806, au Gaby, le bar de l’hôtel, des touristes de l’hexagone apprennent la nouvelle par la télé derrière le bar allumée sur Fox News. Stupeur quand apparaît sur l’écran une photo de DSK et des images de l’hôtel.  «C’est énorme! On remonte dans notre chambre regarder les infos», dit ce couple de Français qui explique qu’ils ont vu la police plus tôt dans le lobby sans savoir pourquoi. «Il n’arrêtera jamais!» lâche ce Normand.
Grand Jury
Dominique Strauss-Kahn fait maintenant face à un long processus judiciaire. Il doit désormais attendre la décision du “Grand Jury”. Celui-ci, composé de seize à vingt-trois grand jurés tirés au sort parmi les électeurs de New York,  va décider si les preuves sont suffisantes pour  pour l’accuser formellement. Il aura le droit de témoigner devant le Grand jury s’il le souhaite, mais en général on choisit de ne pas parler. Dans ce cas, le patron du FMI comparaîtra devant la Cour suprême de l’Etat de New York pour se faire signifier officiellement son inculpation, et un juge sera chargé de composer un jury pour le procès. Le procès formel “trial” peut prendre plusieurs mois avant de démarrer. Ce soir, DSK devrait passer sa deuxième nuit à  Rikers Island.

"La tête en friche" au FIAF

Sorti l’année dernière en France, La tête en friche (My Afternoons with Margueritte en anglais) retrace l’histoire d’une amitié improbable, celle de Germain et de Margueritte, une vieille dame cultivée qui va lui transmettre sa passion pour la littérature.
A l’affiche de ce long métrage du réalisateur Jean Becker (L’Été meurtrier, Élisa, Effroyables Jardins…), Gérard Depardieu, mais aussi Gisèle Casadesus, Maurane et François-Xavier Demaison.
Où ? Florence Gould Hall, 55 East 59th Street, New York, NY 10022
Quand ? Mercredi 18 mai à 19h30. Durée 86 min
Combien ? Gratuit pour les membres FIAF, $10 pour les non membres et $7 pour les étudiants
Billets en vente ici
 

Les crises en question au Consulat

Le cycle de conférences du Consulat Général de France, “CONFERENCES@934” revient ce mardi 17 mai.
La conversation, intitulée “Peut-on prévoir les crises ?”, abordera les enjeux que soulève l’éventuelle anticipation des crises économiques et financières.
La discussion (en anglais) se déroulera en compagnie d’Evariste Lefeuvre (photo), chef économiste pour Natixis Amérique du Nord et de Bashar Azzouz, fondateur et directeur de “2 Rivers Consulting”.

Où ? Consulat Général de France, 934 Fifth Avenue New York, NY 10021 (entre la 74e et la 75e)

Quand ? Mardi 17 mai à 18h30

Combien ? Gratuit et ouvert à tous, inscriptions au 212-606-3648 ou à [email protected]

Ottawa Bach Choir pour la première fois à New York

Unique chœur de chambre professionnel d’Ottawa, l’Ottawa Bach Choir (OBC) donnera cette semaine au public new-yorkais un avant-goût de son disque à paraitre l’année prochaine.
Le Choeur sera pour l’occasion accompagné de trois solistes canadiens (la soprano Agnès Zsigovics, le ténor Jeff Boyd et la basse Jean-Sébastien Kennedy), ainsi que de plusieurs instrumentistes baroques américains (les violonistes Linda Quan et Amelia Roosevelt, l’altiste Jessica Troy, le violoncelliste Allen Whear, la contrebassiste Motomi Igarashi et l’organiste Edward Brewer), le tout sous la direction de la fondatrice et directrice artistique, Lisette Canton.
PROGRAMME
Jeudi 19 mai à 17h30
Cocktail-Party au Consulat Général de France à New York (934 Fifth Avenue)
Dimanche 22 mai à 15h
Série « Arts at the Park » à la Park Avenue Christian Church (1010, Park Avenue)
$20 pour les adultes, $15 pour les étudiants et les 65 ans et +
Lundi 23 mai à 20h
Concert au Carnegie Hall (881, Seventh Avenue)
$40 pour les adultes, $20 $US pour les étudiants et les 62 ans et +
Plus de renseignements au 613-270-1015 et à [email protected]
www.ottawabachchoir.ca

Les flops du coaching

Cher Nicolas : Je lis vos rubriques tous les mois dans French Morning avec intérêt et grand plaisir. À chaque fois, vos histoires se finissent bien. Vous est-il déjà arrivé de faire un constat d’échec avec l’un de vos clients, et si oui, pourquoi ?
Cher Gérard,
Les gens qui font appel à moi ont une chose en commun. Ils se retrouvent, malgré eux et souvent pour la première fois, incapables d’avancer sur un dilemme important dans leurs vies. Ils sont frustrés et en colère contre eux, parfois angoissés ou en panique totale. Mon rôle est de les accompagner vers leurs objectifs, en les épaulant, en les écoutant, en les guidant parfois, le regard toujours tourné vers la solution qui est en eux. Parfois, il m’arrive de me sentir désarmé, dans l’impossibilité de faire mon métier correctement. Je n’hésite pas à le faire savoir et, s’il n’y a plus d’autres solutions, à mettre fin à une collaboration sur laquelle on portait beaucoup d’espoir. Personne n’est fautif. Comme pour une relation amicale, amoureuse ou professionnelle, il y a des principes, des valeurs et des règles à suivre si l’on veut en faire une réussite. Le coaching est loin d’être la solution-miracle, celle qui marche à tous les coups, en voici les principales raisons.
Jeanne en a marre. Je le vois sur son visage, cette quatrième séance, va être intense. « Je n’ai pas du tout aimé ton email Nicolas, c’est tout de même moi la cliente ». Je lui avais écrit qu’il fallait qu’elle descende de sa tour d’ivoire et qu’elle s’ouvre à moi pour que je puisse la découvrir, et ainsi l’aider. Sans la matière qu’elle seule peut me donner, je ne suis rien, je n’existe pas, mon intuition et ma sensibilité sont au point mort. Mes efforts pour être honnête ne génèrent qu’une réaction hautaine et sur la défensive qui m’agace. Un coach est l’allié, et l’égal, de son client. Je travaille avec elle, pas pour elle. Si Jeanne ne le comprend pas, notre relation va avoir du mal à exister. « Pour me dévoiler, je dois te faire confiance » me dit-elle. « Pour me faire confiance, tu dois te dévoiler » suis-je obligé de lui répondre. Qu’elle me laisse faire mon métier, après elle pourra juger. Elle est en lutte contre moi, bornée et sans humour, dans un schéma employeur-employé qui ne peut finir que dans une impasse. Nous ne sommes pas en phase, ce cercle vicieux me fatigue, elle m’ennuie. Pour un coach, perde sa curiosité c’est comme perdre la vue. Je n’ai plus envie d’en savoir plus, de creuser et de la mettre à nu pour mieux saisir là où est le cœur du problème. La vérité est que l’on ne s’apprécie guère. Nous ne sommes pas compatibles. Lorsqu’elle suggère d’arrêter notre collaboration, c’est bien la seule fois où nous sommes sur la même longueur d’ondes.
J’aime beaucoup Pierre, un personnage passionnant et touchant à la fois. Cela fait deux mois que l’on travaille ensemble sur son installation à New York qui ne se passe pas aussi bien que ce qu’il pensait. Après un départ sur les chapeaux de roues, je trouve qu’il perd pied avec ce que je lui ai enseigné sur le coaching et sur la façon bien spéciale de communiquer entre nous. Axées sur le présent, les réponses doivent être concises et précises. Il a maintenant tendance à s’éparpiller, à s’écouter parler, à reporter la faute sur les autres et sur son éducation, ou à me demander mon avis comme si j’étais son ami. Je dois l’interrompre souvent pour le remettre dans le droit chemin. L’effort que je lui demande de faire est nécessaire pour qu’il continue d’avancer vers son objectif. Il a du mal et son manque de discipline ne fait rien pour arranger les choses. Il est souvent en retard, ou en avance. J’ai de moins en moins l’impression qu’il « pense à nous » entre chaque séance, il se souvient rarement ce dont nous avons parlé la semaine précédente, alors que le coaching est un travail continu, une marche après l’autre. Il se laisse porter par les événements, et accessoirement par son coach, au lieu de se prendre en main en s’appuyant sur moi. Pour pouvoir tirer tous les bénéfices d’un bon coaching, il faut s’engager à fond dans le processus, c’est un vrai travail, porté vers l’avant, vers l’action. Il faut savoir, et oser, se faire violence. Je n’ai pas réussi à recadrer notre relation qui, hélas, devenait de plus en plus stérile. Pierre fut très déçu de ma décision de ne pas poursuivre la route avec lui. Il m’a téléphoné dernièrement, pour me remercier. « Avant d’être prêt pour un coaching de A à Z, j’ai compris que j’avais besoin de faire un gros déblayage personnel avec un thérapeute ».
Steven a tout du client idéal. Non seulement, je me sens capable de l’aider à prendre le tournant qu’il désire faire dans sa vie professionnelle, mais c’est aussi un jeune homme de trente ans qui m’épate par ses valeurs morales et son envie de se dépatouiller d’un dilemme pas facile à gérer. Après cinq mois d’un beau travail en commun, nous voila au pied du mur. Il s’est redécouvert en prenant tous les risques, en osant tout me dire et même encore un peu plus. Il n’y a rien d’autres à discuter, on tourne en rond, la prochaine étape est l’action. Il faut plonger, mais il est paralysé tout en haut du plongeoir. Lui seul peut prendre la décision qui l’épanouira et dont il a toujours rêvé, démissionner de son job de banquier et reprendre l’entreprise familiale avec son frère aîné. Plus il attend, plus la peur augmente, plus je suis inefficace. Je ne peux que le challenger sur son vrai désir de changer. Il convient qu’à son age, il peut se permettre de tenter quelque chose, de le rater et, au pire, de reprendre le même job qu’avant. Il n’a donc aucune raison valable pour ne pas faire le grand saut. Je sens qu’il aimerait que je le pousse dans le vide, mais ce n’est pas mon métier. Au contraire, je décide de le laisser seul face aux fausses excuses dont il se gargarise encore et encore. Quand il sera prêt, j’espère pouvoir l’aider à prendre l’action qui changera sa vie. Alors, comme pour la grande majorité des gens qui viennent me voir, il découvrira à quel point « ailleurs », c’est beau.
Être compatible, être engagé pleinement dans le processus et avoir vraiment envie de changer sont les éléments incontournables pour un coaching réussi. Ne perdez pas votre temps, et votre argent, dans la mauvaise démarche ou avec le mauvais coach. Laissez parler votre intuition, au final, c’est bien vous l’expert de votre vie.
Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com

DSK, DSK et DSK

Les Américains ne font pas dans la dentelle. Tandis que le dimanche était consacré à mettre le visage de DSK en grand sur les Unes (avec entre autres le DailyNews titrant « Le perv » avec DSK se léchant les babines), les journaux américains se penchent désormais sur les anciennes affaires du champagne socialist. Une couverture médiatique que la France semble avoir du mal à accepter.
Le New York Post du dimanche 15 mai assurait déjà qu’il est connu en France que DSK est un « lapin chaud » (en français dans le texte), ou encore un « great seducer » avec un passé de « womanizer » selon Forbes.
La plupart des journaux s’accordent pour dire que les Français sont plus tolérants avec l’infidélité de leurs politiciens, mais insiste qu’il n’en est pas de même pour une agression sexuelle : « rape is rape » explique le New Yorker. Selon ce dernier, cette affaire choque et bouleverse Paris.
Mais le New York Times s’étonne que bien que la presse et l’élite politique s’horrifie d’un tel crime, tous ont l’air peut-être plus choqués encore par la sortie de Dominique Strauss-Kahn menotté ou l’insistance des médias américains. Le journal rapporte les critiques sévères envers la justice américaine de plusieurs personnalités politiques comme Martine Aubry, Elizabeth Guigou, Eva Joly ou Jean-Pierre Chevènement, ou de certains journalistes français citant Stéphane Jourdain de l’AFP : « l’image glaçante de DSK menotté nous a cloué le bec. Pas un journaliste ne lui a demandé une réaction quand il est sorti ».
La France considère la présomption d’innocence comme un droit sacré toujours selon le New York Times et explique qu’exhiber DSK de la sorte revient pour la France à le condamner aussitôt aux yeux du public. Steven Erlanger et Katrin Bennhold, journalistes du New York Times disent des français qu’ils sont choqués d’un tel traitement, aussi insultant qu’injuste. Pour l’historien Max Gallo, la France n’a pas l’habitude de voir ses personnalités politiques traitées comme tout le monde.
Le journaliste du New York Times Dan Bilefsky rapporte quant à lui sur son blog que la presse française parle de l’affaire avec un mélange de mépris, de sympathie, d’humiliation nationale et de conspiration.
Pour la journaliste de Slate, Anne Applebaum, Nicolas Sarkozy est derrière tout ça. Il serait tellement « farfelu, imprévisible et bas dans les sondages » qu’il pourrait faire n’importe quoi pour gagner les prochaines élections, citant le fait que sa femme serait enceinte uniquement pour le rendre plus populaire.  Reuters rapporte aussi que beaucoup pensent au complot. Le New Yorker trouve que l’idée du complot avec la femme de chambre semble improbable elle-aussi, et que les américains savent qu’un homme de pouvoir et d’ « appétit » peut aussi agir de façon improbable et autodestructrice.
Pour la journaliste, cette affaire risque de faire gagner des points à Marine Le Pen. Les Français, fatigués du comportement de leurs représentants, pourraient choisir une voix radicale pour 2012 comme en 2002 explique Slate.  Le Wall Street Journal pense par contre que cette histoire va booster les candidats socialistes pour les primaires, mais que le gagnant sera désormais moins évident à trouver maintenant qu’il ne s’agit plus de DSK.
Enfin, cette affaire révèle l’ « italianisation » de la vie politique française pour le New Yorker par son incapacité à renouveler ses têtes politiques et à voir toujours défiler les mêmes personnes, malgré les scandales, montrant l’exemple d’Alain Juppé entres autres.

Fest noz de la Gouel Breizh à New York City

Cette année sera principalement axée sur une réflexion sur l’histoire et l’intégration de la diaspora Bretonne, son expérience interculturelle et ses échanges avec sa ville d’adoption. Une bonne raison de se retrouver entre francophones et de partager son amour ou son amitié pour une région française bien établie à New York. De plus, lorsqu’une culture s’installe à New York, elle en rencontre d’autres et s’enrichit de cette mixité. La culture Bretonne ne fait pas exception et BZH New York a organisé l’événement dans ce sens.
Mercredi 18 mai au café-concert de Halrem le Shrine, vous pourrez vous rendre compte que la musique Bretonne n’hésite pas à se nourrir des musiques du monde, fruit des cultures avec lesquelles  elle vit dans la Big Apple. Ainsi, ne soyez pas étonnez de voir le son typiquement régional mélangée avec le jazz du fin fond de Harlem ou la musique venue tout droit d’Inde. Un échange musical fort qui forme un mix étonnant. Le côté traditionnel de différentes cultures propose au final une sonorité extraordinaire, jamais entendu. Egalement, le duo Sylvain Barou / Ronan Pellen et le groupe N’Diaz se produiront en concert pour un festival de mélange de musiques du monde.
La semaine de la fête de la Bretagne se conclura par le Fest Noz (fête traditionnelle Bretonne) annuel le samedi 21 mai. Plus de 450 personnes sont attendues pour découvrir 100 ans de vie des Bretons à New York en exposition. Le tout avec la musique traditionnelle en fond sonore bien sûr !
 
Quand ? La fête de la Bretagne, du 16 au 21 mai 2011.
La soirée World Musique Bretagne-Inde : Mercredi 18 mai à 20h
Le Fest Noz le samedi 21 mai à 19h
Où ? La soirée World Musique Bretagne-Inde au Shrine, 2271 Adam Clayton Powell Blvd, Harlem, NY 10030
Le Fest Noz au Connolly’s Times Square, 121 W 45th street (3e étage), New York, NY
Combien ? Gratuit
Pour en savoir plus, cliquez ici.

DSK arrêté à JFK pour agression sexuelle

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Les policiers de Port Authority, la police de l’aéroport de JFK ont extrait Dominique Strauss-Kahn quelques minutes seulement avant l’heure prévue du décollage de son avion. Un peu plus tôt dans la journée, le NYPD avait reçu un appel d’employés de l’hôtel Sofitel expliquant qu’une femme de chambre venait d’être victime d’une agression sexuelle.
Cette jeune femme de 32 ans a affirmé qu’elle était entrée dans la chambre de Dominique Strauss-Kahn vers 1h de l’après-midi samedi et qu’elle l’avait vu sortir nu de la salle de bain. Il l’aurait alors jetée à terre et aurait tenté de l’agresser sexuellement, selon le porte-parole du NYPD. La femme de chambre est parvenu à prendre la fuite, puis a prévenu des collègues, qui ont appelé la police.
A son arrivée sur place, la police new-yorkaise a trouvé la chambre vide. DSK aurait laissé derrière lui un téléphone portable et divers effets personnels. “Visiblement il est parti dans la précipitation” explique le porte-parole du NYPD, Paul J. Browne. Soupçonnant un départ du pays (qui était semble-t-il prévu, DSK étant attendu en Europe ce dimanche), les policiers du NYPD ont alors prévenu leurs collègues de l’aéroport qui ont alors procédé à l’arrestation.
 

Le guide 2011 des rooftops new-yorkais

Les rooftops – terrasses sur le toit – spécialité new-yorkaise s’il en est, c’est encore l’endroit idéal pour se prélasser sous le soleil exactement, un cocktail à la main. French Morning s’est lancé pour vous dans un tour d’horizon des « places to be ». Que ce soit pour une fin d’après-midi bronzette ou une soirée dolce vita, relaxez-vous, nous avons ce qu’il vous faut…

Le petit nouveau dont on parle : la location pourrait surprendre mais l’hôtel James semble bien parti pour « branchiser » ce coin encore un peu désolé de Tribeca, à deux pas de la station Canal Street. Son architecture moderne vous laissera peut être indifférent mais il a l’avantage de pouvoir offrir plusieurs espaces à ciel ouvert idéal pour la bronzette. Ainsi donc tout nouveau tout beau pour cet été l’Urban Garden: une terrasse au deuxième étage de laquelle vous n’aurez certes pas le vertige mais qui se veut tout de même un agréable espace pour déguster la cuisine de David Burke, le chef en vogue qui remet la cuisine américaine au goût du jour.
Le repas terminé il ne vous restera plus qu’à prendre de la hauteur en vous rendant au bar Jimmy au dernier étage de l’hôtel, indoor ou outdoor on aime la vue à 360° (en photo ci-contre, avec sa piscine). The James, 27 Grand Street, New York, NY 10013


La terrasse du Library Hotel

Notre chouchou : le très intello Bookmarks Rooftop Lounge du Library Hotel. Ne craignez donc pas Midtown, ce petit coin de paradis est peut être l’ilôt le plus calme de Manhattan: perché au sommet du Library Hotel un ascenseur vous envoie directement sur cette minuscule terrasse enchanteresse aussi silencieuse qu’une salle de lecture de la New York Public Library où il fait bon discuter Philip Roth et John Updike. Confortablement installé dans une chaise en osier ou sur une banquette en bois, un cocktail à la main, vous perdrez bien vite la notion du temps. Leur spécialité ? L’Hemingway. Pour notre part nous avons teste le Pulitzer, un incontournable. On aurait aimé un service plus chaleureux mais une chose est sûre Le Bookmarks est de ces endroits où l’on vous laisse paresser des heures, des heures et des heures durant… Bookmarks Rooftop Lounge, 299 Madison Avenue at 41st Street, New York, NY, 10017
Et aussi: envie de calme tout en gardant les pieds sur terre? Le Crosby Street Hotel cache un adorable jardin interieur. (79 Crosby Street)


Le BCBG : L’hôtel Peninsula s’est forgé sa réputation ces dernières années en mêlant le luxe des palaces de Midtown à la sobriété d’un design « boutique hotel ». C’est à cette image qu’est l’élégant bar du rooftop, Salon de Ning, et son style aux accents asiatiques. L’espace extérieur est limité si vous voulez juste prendre un verre mais admettez que se retrouver niché contre la balustrade d’une terrasse sur le toit d’un gratte-ciel de Midtown en vaut la peine. Un espace spacieux est par contre réservé à ceux qui souhaite venir y dîner, une belle adresse à garder en mémoire. Pensez toutefois à réserver, il est peu probable que vous soyez seul en ces beaux jours. Salon de Ning, 700 Fifth Avenue, New York, NY 10019
 

Le bar de plage : Le Skyroom c’est une oasis perchée sur deux étages au Marriott Times Square : tout beau, tout blanc, on sirote un “frozen drink” entre deux palmiers au 34ème étage. Sortez vos lunettes de soleil et vos tenues d’été et venez profiter de quelques heures de farniente bien méritées. Élégant sans être snob, on craque pour la véranda rétractable et le mobilier lumineux. Le Skyroom, 330 West 40th Street, New York, NY 10018
Et aussi: un brin plus snob, l’Ava Lounge garde cet esprit “Miami in New york” (210 West 55th Street)
Le plus design : comment parler des plus beaux panorama sans évoquer Time Square ? Le dernier bar qui déplace les foules branchées vers Midtown West c’est le XVI au Hilton Garden Inn et sa déco qui détonne. Pas de doute on vient ici pour boire et faire la fête (la crème des DJs fait elle aussi le déplacement) et on apprécie d’autant plus les amuse-bouches au foie gras ou au caviar à déguster au cours de la soirée, snobisme oblige. XVI, 790 Eighth Avenue, New York, NY 10019
L’indémodable : la plus belle vue de New York ? L’Empire State ? Top of the Rock ? Que nenni ! La plus spectaculaire est encore celle que l’on trouve du toit du MET.  C’est aussi un endroit agréable et sans prétention pour prendre un verre, en bouquinant entouré des œuvres des expositions temporaires en cours sur le toit. Une bonne occasion aussi de venir visiter les collections, le MET propose cet été quelques superbes expositions. Mieux vaut toutefois ne pas craindre les touristes… Metropolitan Museum, 1000 Fifth Avenue. New York, NY 10028
Le géant : Le 230 Fifth c’est l’endroit incontournable pour ceux de passage à New York : le plus grand rooftop de New York, une vue qui vaut à elle seule le déplacement… Si le 230 Fifth concentre à lui seul toute l’électricité des nuits new-yorkaises, mieux vaut aimer la foule: le rooftop accueille généreusement jusqu’à mille personnes. 230 Fith, 230 Fifth Ave, New York, NY 10001
Et aussi: Le Yotel fait deja le buzz en promettant pour juin l’ouverture de la plus grande terrasse de NYC (570 10th Ave).


Celui qu’on attend : on ne se refait pas à French Morning on adore Eataly, son concept branché et audacieux d’épicerie de luxe et restaurant à la fois et ses produits de qualité qui jamais ne nous déçoivent. Comme le tout Manhattan on attend forcement avec beaucoup d’impatience La Birreria qui devrait ouvrir d’ici la fin du mois. La Birreria : un immense rooftop pour retrouver vos plats préférés à ciel ouvert : tentant, non? Eataly, 200 5th Ave, New York, NY 10010


Le Night of Joy, à Williamsburg

Le Brooklyner: envie d’authenticité? Traversez le pont et rendez vous à Night of Joy au cœur de Williamsburg, un petit bar où l’on vous sert de la bière faite maison et des vins de petites producteurs français, à moins que vous n’optiez pour un cocktail un peu plus coloré (vodka à la betterave et à l’aneth, bourbon au romarin, gin au basilic, tequila au piment jalapeño…) à siroter, affalé sur un canapé en velours. L’ambiance reste cozy sur le rooftop où l’on se retrouve autour d’une frozen Margarita. Night of Joy, 667 Lorimer St, Brooklyn, NY 11211
 
 
 
Et pour d’autres adresses, consultez notre Guide 2010 !

Azrouel, Lepore et Theory : bronzez chic

Yigal Azrouel apporte sa créativité grunge «made in Israël» au monde de la mode. Du mardi 17 au jeudi 19 mai les prix haute couture seront mis de côté pour vous permettre d’arborer ses fameux hauts en jerseys – bradés à 119$ au lieu de 395$ – ou bien un des pantalons qui passeront eux de 360$ à 308$. Mais c’est encore ses robes passées de 1280$ à seulement 360$ qui nous plaisent le plus, incarnant à merveille la patte du créateur.
Yigal Azrouel, 225 W. 39th St
Toujours du 17 au 19 mai mais cette fois dans un esprit plus coloré Nanette Lepore est à l’honneur. Elle fait en effet partie de ces noms qu’on aime garder en tête pendant l’été pour ses imprimés délurés. Tant mieux pour nous les petites robes fleuries sont à 145$ au lieu de 298$ et les vestes en tweed et blouses en soie sont aussi de la partie avec des chutes de prix vertigineuses. Et pour des prix encore plus tendre jetez un œil à la ligne bis Oonagh by Nanette Lepore.
Nanette Lepore, 225 W 35th St
Les people ont fait des sacs de Rebecca Minkoff l’accessoire pratique et incontournable du moment. Des soldes jusqu’au 14 mai vous permettront de trouver celui dont ne vous pourrez bientôt plus vous séparer à prix réduit. Le Matinee passe ainsi de 595$ à 327$, tandis que vous pourrez retrouver le Rocker à 182$. Notre chouchou ? Le très « quirky » Boyfriend a porté en bandoulière (178$).
Rebecca Minkoff, 155 Fifth Ave
Theory est de ces marques qui rendent le fashion faux-pas impossible : on se rue donc du 17 au 21 mai pour des soldes à -65%, où ces messieurs aussi pourront investir dans le « casual chic » de pièces à ne pas manquer. On aime ainsi les vestes à 159 dollars et les pantalons à 99$.
Clothingline, 261 W. 36th St., second fl.
 
Que serait un été sans l’inévitable recherche du maillot de bain parfait ? Lenny est probablement l’endroit idéal pour débuter les investigations. Un très large choix de pièces qui mettent joliment les corps en valeurs et de couleurs comme on en a envie à la plage ou au bord d’une piscine. Que vous soyez plutôt une pièce ou adepte du bikini il ne vous reste plus qu’à choisir le maillot idéal… à -60% du 19 au 21 mai.
Lenny, 580 Broadway

L'Epicerie Boulud

On connaissait Daniel, Cafe Boulud, le Bar Boulud,  DB Bistro, voici les deux nouvelles additions de la galaxie Boulud : l’Epicerie Boulud et Boulud Sud. Adjacente au Bar Boulud, le restaurant de charcuterie ouvert en 2008, en face du Lincoln Center, l’Epicerie est un paradis pour expatriés en mal du pays, et de fromages…”C’est notre petit Eataly”, a plaisanté le chef, en référence au grand magasin de cuisine italienne dans le Flatiron district qui s’étend sur plus de 4 300 m2.
L’Epicerie est nettement plus petite, mais comme la référence transalpine, fait à la fois boulangerie, pâtisserie, saladerie, sandwicherie, charcuterie, fromagerie, glacerie… et se transforme le soir en bar à huîtres. On peut goûter toutes ces spécialités, assis ou debout aux différents comptoirs, à la terrasse, ou bien acheter à emporter.
Des fromages sélectionnés par Saxelby Cheesmongers, les artisans stars de l’Essex St. Market dans le Lower East Side : du Timberdoodle, le cousin américain du reblochon; un autre fromage fabriqué uniquement pour l’Epicerie, explique Franck Coblung, un ancien de la pâtisserie Payard, responsable des opérations.

On trouve des produits de Gilles Verot, le Pierre Hermé de la charcuterie: boudin blanc aux truffes, jambonneau pané, une première aux Etats-Unis. Pour un power petit déj, muesli (un oatmeal onctueux aux agrumes, $3), ou un yogurt parfait au granola, recette maison avec des graines de tournesol (le péché mignon de DB) et le café qui provient du torréfacteur de Seattle Cafe Fonte. A la carte aussi, des salades (niçoise au filet de thon albacore, petits légumes, quinoa, betteraves), sandwiches (saumé fumé, jambon beurre ou plus sophistiqués le “crab roll”), quiches, et des sodas artisanaux (myrtille sauvage, fraise sauvage, fruit de la passion).
Avant un opéra au MET, pourquoi pas un verre de vin  (trois blanc différents; trois rouge; une bière pression) et une douzaine d’huîtres. Finissons sur une note de verveine (autre péché mignon de DB, donc déclinée en bonbons, meringue, infusion…).
A venir prochainement, l’eau Daniel Boulud d’une source de l’Adirondack. La DB Water va couler à flots!
1900 Broadway, sur la 64ème rue.
Ouvert de 7h (8h le week-end) jusqu’à 20h (23h à partir du 25 mai)