Dave Days, Mystery Guitar Man, David Choi, Destrom, The Gregory Brothers, Ricky Ficarelli et bien d’autres. Si ces noms ne vous disent rien, sachez que ces musiciens sont des stars sur Youtube et que leurs vidéos ont été visionnées plusieurs millions de fois !
Des artistes inconnus qui rencontrent le succès via la toile : Le rêve de beaucoup de musiciens. Et ce n’est pas fini car le Digitour leur permet de se produire sur scène pour le plus grand bonheur de leurs fans.
La tournée passera par 27 villes durant le printemps 2011 et sera le 15 mai à Miami ! L’ambiance promet d’être vraiment impressionnante vu qu’il s’agira de la première apparition de ces artistes sur une vraie scène.
Quand ? Dimanche 15 mai 2011, à partir de 18h
Où ? The Culture Room, 3045 North Federal Highway, Fort Kauderdale, FL 33306
Combien ? $10
Pour plus d’informations sur le Digitour et réservez vos tiquets, cliquez ici.
Les meilleurs musiciens de Youtube … sur une vraie scène!
Soirée saxo et piano jazzy
Comme tous les 3e mercredi du mois, le duo jazzy composé du saxophoniste Nestor Zurita H et du pianiste Felix Gomeza jouera à l’Alliance Française. Le public appréciera la musique ainsi que du vin français. Qui dit mieux ? Car le saxophoniste joue du jazz mais aime aussi se permettre de dépasser les frontières et s’inspirer de musiques traditionnelles du monde pour composer ses morceaux.
Quand ? Tous les 3e mercredi du mois, à 19h
Où ? A l’Alliance Française South Florida, 618 SW 8th St, Miami, FL 33130
Combien ? Entrée + un verre de vin français : $5
Le "Quotagate" vu par l'Amérique
Révélé par Mediapart, le scandale des quotas compromettant notamment l’entraineur des Bleus Laurent Blanc (finalement mis hors de cause mardi), n’est pas non plus passé inaperçu outre-Atlantique. L’affaire, déjà surnommée par les médias le « Quotagate », a surtout été l’occasion pour les journalistes US de se remémorer avec nostalgie les grandes heures du football français. « Que serait le football mondial sans les Français?» interroge le New York Times, rappelant que c’est bien à Paris que la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) fut fondé en 1904. Et surtout «qu’aurait gagné la France sans» des joueurs comme Thuram, Henry, Desailly, Vieira ou encore Zidane ? L’équipe « black-blanc-beur » qui a fait rêver le monde entier en 1998, outre ses exploits sportifs, était aussi un véritable symbole du « melting-pot ethnique » et l’« exemple même d’une France moderne et multiculturelle », ajoute le Los Angeles Times. Heureusement que les médias américains sont là pour redorer un peu le blason du ballon rond français… dommage qu’il faille remonter près de treize ans en arrière !
Le cliché du Français impoli a encore la vie dure, et à en croire un incident relaté dans le Daily News, ce n’est pas Benjamin Millepied, futur M. Natalie Portman, qui va le contredire. Décoré de la médaille d’honneur de La Maison Française jeudi soir, le chorégraphe de Black Swan, décidément bien susceptible, aurait fait virer une journaliste du NY Times de la soirée organisée à NYU en son honneur. En cause : une question sur la grossesse de sa fiancée, jugée « inappropriée ». De quoi faire regretter aux Américains le temps des « Freedom Fries », va jusqu’à conclure le quotidien !
À la une enfin, la progression de l’enquête sur le crash de l’Airbus d’Air France. Après le repêchage d’une des boites noires, dont on vous parlait dans la revue de presse de la semaine dernière (lire ici), puis de la deuxième le lendemain, c’est cette fois la question de la remontée des corps qui fait parler d’elle. « Une phase peu réjouissante et controversée », lit-on dans USA Today, qui rencontre à la fois des « obstacles techniques et éthiques ». Si cette opération sans précédent « teste les limites de la science » (les corps reposent dans l’épave de l’avion à près de 4000 mètres de profondeur dans l’Atlantique, rappelle CNN), elle ravive aussi de douloureux souvenirs pour les familles de victimes. Pour le PDG d’Air France Pierre-Henri Gourgeon, cité dans le Washington Post, il s’agit tout de même d’une « percée décisive » dans l’enquête sur la « catastrophe la plus meurtrière dans l’histoire de la compagnie » et de l’aviation française, que le New York Times, dans un (très long) article, n’hésite pas à comparer au naufrage du Titanic. Des témoignages sensationnalistes des familles « très divisées », une « mise en examen d’Air France et Airbus pour homicides involontaires » (San Francisco Chronicle), et il n’en fallait pas plus à la presse américaine pour s’en donner à coeur joie.
"Wine on the Roof" avec la French-American School of Music
Après son gala de fundraising à l’occasion de son vingtième anniversaire en décembre dernier au Consulat de France, la French-American School of Music réitère !
Printemps oblige, la soirée a cette fois lieu sur un rooftop. Au programme, une vente aux enchères silencieuse et une dégustation de vins (sponsorisée par Vitikulte, vinoteria.com, et Jerome Selection).
Les bénéfices seront reversés à la fondation de l’école, le Gabriella Lengyel Financial Aid Fund, qui soutient notamment les élèves défavorisés.
Et pour en savoir plus sur la FASM, lisez notre article ici !
Où ? William Beaver House – 15 William Street, New York City
Quand ? Jeudi 12 mai de 18h30 à 20h30
Combien ? Sponsor $60, Benefactor $100. En vente ici
The French-American School of Music
244 West 54th Street, Suite 602 New York, NY 10019
212-246-7378 ; [email protected]
Broadway, me voilà!
Il n’avait jamais mis les pieds à New York. Aux Etats-Unis guère plus: son premier voyage date de 2010, lorsqu’il fit le déplacement d’Hollywood pour participer à la cérémonie des Oscars, auxquels il avait été nommé pour une chanson de “Faubourg 36”, de Christophe Barratier. Cette fois, le voyage new-yorkais est purement exploratoire. Il vient recontrer, au hasard des recommendations, des réalisateurs, des confrères musiciens. Et des agents bien sûr: lui qui “travaille à la poignée de main” en France sait bien que s’il veut s’implanter dans le paysage américain il lui faudra en passer par là.
De ce côté de l’Atlantique, Reinhardt Wagner est un inconnu et un débutant. Et c’est peut-être ce qu’il vient chercher. Car en France, sa réputation est faite. A 55 ans tout juste sonnés, avec plus d’une quarantaine de musiques de films à son actif (pour Jean-Jacques Beineix, Philippe Labro, Pascal Thomas, Roland Topor…), des musiques de scène et comédies musicales (“René l’énervé”, de Jean-Michel Ribes, au Théâtre du Rond Point à Paris fin 2011…), des chansons (pour Guesh Patti…), le compositeur a croisé tous les genres.
Il y a d’ailleurs a obtenu un Prix Charles Cros en 2004 (pour “Joséphine et les ombres”, opéra écrit avec Roland Topor), une Etoile d’or du cinéma en 2009 (prix de la critique), entre autres nomination aux César pour la BO de “Faubourg 36”. Sans oublier l’incontournable médaille en chocolat pour grandes personnes, un insigne de chevalier des Arts et Lettres en 2009.
De LA à NY
Mais revenons une mesure en arrière : “Faubourg 36”. Le film de Christophe Barratier (par ailleurs réalisateur du phénoménal succès “Les Choristes”) a valu à Reinhardt Wagner une distinction aussi inattendue (par lui !) que prestigieuse. Sélectionné aux Oscars en 2010, catégorie meilleure chanson, pour “Loin de Paname”, il n’a finalement pas remporté l’encombrante statuette. Mais quand on a pour challengers Randy Newman ou Maury Yeston (“Nine”)… on se console sans trop de peine !
A défaut de récompense ce détour par LA lui a donné des idées de conquête de l’Amérique et des envies d’inscrire ses notes là où, hier, Maurice Jarre a brillé, rejoignant ainsi le petit cercle des Français qui font leur miel à Hollywood, tel Alexandre Desplat, pour ne citer que le plus visible d’entre eux.
Le compositeur n’a ni appréhension ni complexe. Il sait bien que le balancier… balance ! Mauvais élève revendiqué ayant quitté le lycée en 4e, il allait ensuite rafler tous les prix : d’harmonie, de contrepoint, de composition… au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, complétant sa formation au Collège de France à l’écoute des cours d’un Maître un peu marteau, Pierre Boulez. Rien ne peut donc plus lui faire peur…
Au détour d’un bar de Greenwich…
Compositeur protéiforme dont les influences sont peut-être à chercher du côté de l’Italie (Nino Rota, Nicolas Piovani, Ennio Morricone…), amoureux de Stravinski et de Ligeti, Reinhardt Wagner est un insatiable gourmand de musique, qui s’est essayé à tous les styles… Car il n’y a pour lui de genre ni majeur ni mineur, rien que de la musique.
Ajoutons que ce musicien tout-terrain est également, à la ville, un joyeux compagnon de fort aimable humeur, doué de la rare capacité de ne jamais se “prendre la tête”.
Dans les jours qui viennent, guettez du côté du piano dans les bars de Greenwich. Vous pourriez bien l’entendre, poussant la chansonnette au débotté.
Ne serait-ce que pour cette formidable décontraction, l’Amérique est à sa portée!
Jean-Louis DERENNE
Achetez des nuages pour l'Afrique
Les nuages sont le symbole de l’eau dépassant les frontières. C’est le message que Vicky Colombet qui a offert ces oeuvres au service de l’ONG About Water qui aide les populations pauvres à accéder à l’eau.
Quand ? Le jeudi 12 mai 2011, de 19h à 21h.
Où ? Haim Chanin Fine Arts Gallery, 121 W 19th Street, 10B, New York, NY 10011
Combien? Gratuit
Pour plus d’informations sur l’association, cliquez ici.
La fondation Jérôme Lohez choisit ses lauréats
Fondée par sa veuve Dening Lohez, la fondation Jérôme Lohez oeuvre à l’amitié franco-américaine en encourageant les collaborations uninversitaires. Cette année, la fondation récompensera trois jeunes gens au parcours impressionnant:
- Paula Henin (France, London School of Economics – Université Paris I Panthéon-Sorbonne – Columbia University Law School)
- Hélène Franchineau (France, Sciences Po – Columbia University Graduate School of Journalism)
- Alban Pétré (France, Ecole Pour L’Informatique et Les Techniques Avancees – Stevens Institute of Technology)
La Fondation récompensera également deux institutions pour leurs efforts dans les échanges franco-américains : L’Ecole pour l’Informatique et les Techniques Avancées (EPITA) à Paris et Stevens Institute of Technologiy à Hoboken aux Etats-Unis.
Se tiendra ensuite un cocktail avec un concert des étudiants de la Juilliard School of Music. L’occasion de rencontrer des personnalités attachées aux collaborations scolaires et économiques entre la France et Les Etats-Unis.
Quand ? Le jeudi 12 mai 2011, à 18h30
Où ? Aux Services Culturels, 972 5th Avenue, New York
Combien ? $75 ($35 déductible), étudiants $40
Des inconnus vous ouvrent leur maison au nom de l'art
7 maisons de particuliers d’un même quartier regroupent différentes œuvres d’art en fonction des styles. Ne soyez pas timide et parcourez-les pour découvrir les artistes de l’association de Westchester Accueil. Le côté chaleureux d’un tel événement permet d’être plus réceptif aux œuvres que dans un musée parfois froid. On se sent presque chez soi et la discussion avec les artisans et artistes est plus facile.
De plus, chaque année 15% du bénéfice des ventes est reversée à diverses associations. L’année dernière, la Promenade des Artistes a versé plus de $9000 grâce aux nombreux visiteurs.
Quand ? Le vendredi 13 (de 10h à 15h) et samedi 14 mai 2011 (de 11h à 18h)
Où ? Au Larchmont Village, dans le comté de Westchester (Nord de Manhattan)
Combien ? Gratuit
Pour plus d’informations, cliquez ici.
Pour voir les adresses exactes des maisons, cliquez ici.
Luc Hardy, venture capitalist avec une âme
Il vous parle de ses investissements dans des start ups de la Sillicon Valley avec la même passion discrète qu’il met à raconter ses aventures au bout du monde. D’ordinaire, un capital-risqueur (venture capitalist) n’a guère de cicatrices à montrer. Mais ces jours-ci, les mains de Luc Hardy portent encore les traces de son dernier voyage, en avril: quelques engelures contractées pour avoir enlevé ses gants et prendre des photos de son arrivée au Pôle Nord. « C’était sans doute l’expédition la plus difficile physiquement que j’ai jamais faite », explique-t-il. Près de 250 kilomètres à pied, depuis la base russe de Barneo, par des températures de -45° C, accompagné d’un guide professionnel et de quatre autres compagnons dont un adolescent de 16 ans. Et tout ça pour quoi? « Pour voir le Pôle, cet endroit magique, mythique ».
Luc Hardy n’en était pas à son coup d’essai. « Aventurier amateur » depuis des années, il est allé dans tous les endroits lointains et inhabités qu’il a pu trouver. Mais il y a une dizaine d’année, sa quête a pris une dimension supplémentaire. D’abord avec l’équipe Cousteau, puis désormais avec Green Cross International, (l’ONG fondée par Michael Gorbatchev et dont Luc Hardy est le secrétaire général pour la France) il utilise ses voyages pour sensibiliser le monde, et d’abord la jeunesse, à l’état de la planète. « On n’est pas là pour pleurer, se lamenter, mais pour dire ce qui se passe“. Et ce qui se passe, il l’a vu dans cette dernière expédition au Pôle: « on a vu des changements dans la période de reproduction des oiseaux, on a mesuré l’épaisseur des glaciers et vu à quel point la fonte est rapide. Dans vingt ou trente ans, on ne pourra même plus marcher au Pôle Nord en été, car il n’y aura plus de glace ! »
L’aventure a un prix : jusqu’à 200.000 dollars pour une expédition dans l’Arctique… Luc Hardy trouve des sponsors, mais il en est à chaque fois de sa poche. « Finalement, c’est ça le lien entre mon activité professionnelle et les expéditions : l’une finance les autres ». Pour le reste, contrairement à d’autres venture capitalists avec une conscience verte, qui investissent massivement dans les énergies alternatives par exemple, lui se méfie du mélange des genres. « Je ne veux pas faire de business pour de mauvaises raisons vertes ».
Ses investissements sont orientés principalement vers l’internet. Sa société Sagax est actionnaire d’une trentaine de petites sociétés, à des stades plus ou moins avancés de développement (Totsy, Producteev ou encore Lending Club, un site d’emprunts entre particuliers, qui a levé 55 millions de dollars d’investissement). Dans la majorité des cas « ces sociétés ont un ADN français, soit parce que la société est à l’origine française, soit parce que le créateur est français », souligne Luc Hardy. Basé à Greenwich (CT), où il habite avec sa femme Mary et leurs deux filles, ce Breton reste « passionnément attaché à la France », même s’il habite aux États-Unis depuis 28 ans.
La prochaine aventure de Luc Hardy n’implique pas de voyage. Mais la nature est encore au cœur du projet. Il s’agit d’importer à New York Nature Capitale, cette spectaculaire « œuvre végétale » conçue par Gad Weill, qui avait l’an dernier transformé les Champs Elysées en champs immenses. Les discussions ont commencé avec la ville de New York. Réponse définitive à la fin du mois, mais si l’obstiné aventurier parvient à ses fins, Times Square aura pendant le week-end de Memorial Day 2012 des allures de champs fleuri.
Retrouver le récit de l’expédition polaire de Luc Hardy.
Le "Quotagate" vu par l'Amérique
Révélé par Mediapart, le scandale des quotas compromettant notamment l’entraineur des Bleus Laurent Blanc (finalement mis hors de cause mardi), n’est pas non plus passé inaperçu outre-Atlantique. L’affaire, déjà surnommée par les médias le « Quotagate », a surtout été l’occasion pour les journalistes US de se remémorer avec nostalgie les grandes heures du football français. « Que serait le football mondial sans les Français?» interroge le New York Times, rappelant que c’est bien à Paris que la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) fut fondé en 1904. Et surtout «qu’aurait gagné la France sans» des joueurs comme Thuram, Henry, Desailly, Vieira ou encore Zidane ? L’équipe « black-blanc-beur » qui a fait rêver le monde entier en 1998, outre ses exploits sportifs, était aussi un véritable symbole du « melting-pot ethnique » et l’« exemple même d’une France moderne et multiculturelle », ajoute le Los Angeles Times. Heureusement que les médias américains sont là pour redorer un peu le blason du ballon rond français… dommage qu’il faille remonter près de treize ans en arrière !
Le cliché du Français impoli a encore la vie dure, et à en croire un incident relaté dans le Daily News, ce n’est pas Benjamin Millepied, futur M. Natalie Portman, qui va le contredire. Décoré de la médaille d’honneur de La Maison Française jeudi soir, le chorégraphe de Black Swan, décidément bien susceptible, aurait fait virer une journaliste du NY Times de la soirée organisée à NYU en son honneur. En cause : une question sur la grossesse de sa fiancée, jugée « inappropriée ». De quoi faire regretter aux Américains le temps des « Freedom Fries », va jusqu’à conclure le quotidien !
À la une enfin, la progression de l’enquête sur le crash de l’Airbus d’Air France. Après le repêchage d’une des boites noires, dont on vous parlait dans la revue de presse de la semaine dernière (lire ici), puis de la deuxième le lendemain, c’est cette fois la question de la remontée des corps qui fait parler d’elle. « Une phase peu réjouissante et controversée », lit-on dans USA Today, qui rencontre à la fois des « obstacles techniques et éthiques ». Si cette opération sans précédent « teste les limites de la science » (les corps reposent dans l’épave de l’avion à près de 4000 mètres de profondeur dans l’Atlantique, rappelle CNN), elle ravive aussi de douloureux souvenirs pour les familles de victimes. Pour le PDG d’Air France Pierre-Henri Gourgeon, cité dans le Washington Post, il s’agit tout de même d’une « percée décisive » dans l’enquête sur la « catastrophe la plus meurtrière dans l’histoire de la compagnie » et de l’aviation française, que le New York Times, dans un (très long) article, n’hésite pas à comparer au naufrage du Titanic. Des témoignages sensationnalistes des familles « très divisées », une « mise en examen d’Air France et Airbus pour homicides involontaires » (San Francisco Chronicle), et il n’en fallait pas plus à la presse américaine pour s’en donner à coeur joie.