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Les chocolats de Santa Barbara sur Bresse

Jean-Michel Carré aime les aller-retours et les challenges. Après quinze années passées à gérer son restaurant à Semur-en-Auxois, le chef bourguignon a décidé en 2007 de troquer sa toque de cuisinier pour celle de chocolatier. Un pari risqué au moment même où la crise économique éclatait, mais un pari aujourd’hui réussi. En dépit des difficultés rencontrées et des périodes d’angoisse, Jean-Michel Carré ne regrette en rien la création des «Chocolats du CaliBressan» dans la petite ville de Carpinteria, à quelques kilomètres de Santa Barbara.
«J’avais besoin de changer d’air », explique l’intéressé. «En 1996, après avoir travaillé durant 5 ans en tant que chef cuisinier à l’Hostellerie de l’Auxois, ma femme et moi avons acheté une maison que nous avons transformée en restaurant. Nous l’avons baptisé le CaliBressan, en référence à nos deux origines. Durant 10 ans nous avons tout donné à cet établissement, mais nous ne voulions pas y finir notre vie.»
L’idée de créer une chocolaterie s’est imposée d’elle-même. Attiré par cet univers, Jean-Michel Carré confectionnaient d’ailleurs des chocolats qu’il vendait ensuite aux clients de son restaurant : «La préparation me plaisait, mais je manquais de technique. Lorsque nous avons fermé les portes en novembre 2006, j’ai donc décidé de faire des stages en chocolaterie pour me mettre au niveau. J’en ai fait un à l’école Le Nôtre, à Paris, puis j’ai enchaîné sur un autre à l’Ecole nationale supérieure de la pâtisserie, en Haute-Loire. J’ai pu étudier les ganaches, avant de terminer par une nouvelle formation sur les moulages. Cela m’a passionné et j’ai alors compris que c’était réellement ce que je voulais faire.»
En mars 2007, Jean-Michel et Jill Carré franchissent donc l’Atlantique avec un nouveau projet professionnel en poche et le sentiment de vivre un retour aux sources : « En 1987, après avoir travaillé dans divers restaurants en France, en Suisse et en Angleterre, j’avais décidé de tenter une nouvelle expérience aux Etats-Unis», raconte le Bourguignon. «J’avais débarqué à Chicago, avant de trouver un emploi à Newport Beach en Californie. C’est là que j’ai rencontré ma femme. Après notre mariage, j’ai été embauché dans un restaurant français de La Jolla, à San Diego, où j’ai commencé à fabriquer des chocolats en dehors de mon travail.» Chocolats que son épouse vendait ensuite pour les fêtes dans son salon de coiffure.
En 1991, le couple choisit de s’installer en Bourgogne. Avant de faire le chemin inverse 16 ans plus tard. «Je n’ai jamais eu peur des changements», explique Jean-Michel Carré. « C’est même un moteur pour moi. Depuis mon BTH de cuisine à l’école hôtelière de Poligny (Jura) et mon service militaire en Nouvelle Calédonie, j’aime connaître d’autres horizons et relever de nouveaux challenges.»
Depuis son retour en Californie le chocolatier n’est pas déçu. Six mois de préparation ont été nécessaires pour l’ouverture de sa boutique en dépit de la méfiance des banques : «Nous avions des fonds provenant de la vente de notre restaurant, mais nous avions besoin d’acheter une enrobeuse. Les financeurs étaient frileux, d’autant que la création de chocolats fins n’est pas une activité développée. Heureusement, nous avons bénéficié de l’aide financière d’une association locale pour tout finaliser.»
En novembre 2007, l’entreprise est donc officiellement lancée. Tandis que Jean-Michel s’occupe de la réalisation des chocolats, sa femme Jill s’attèle à la vente et au secteur commercial. «Tout a bien démarré, d’autant qu’il existe une vraie demande des hôtels, des restaurants et des particuliers. Mais la crise économique a stoppé notre croissance.»
Un passage difficile, qui a toutefois pris fin au début de l’année 2010. «Nous avons enfin repris notre progression. Les gens commencent à bien nous connaître et nous vendons aussi sur internet,  ce qui nous permet de toucher l’ensemble des Etats-Unis.» Et comme le couple met un point d’honneur à proposer des créations originales ou personnalisées, à l’image du trèfle de la Saint-Patrick ou de gourmandes lèvres rouges pour la Saint-Valentin, les clients ont vite adopté les chocolats du CaliBressan.

Preuve de ce succès, Jean-Michel et Jill Carré ont obtenu, en début d’année, une récompense de la part du “Pacific Coast Business Times”, au titre du meilleur “Small Family-Owned Business” du comté de Santa Barbara. Et comme si cette réussite ne suffisait pas, le couple vient d’ouvrir, ce mardi 3 mai, une deuxième boutique, située dans la galerie piétonne “La Arcada”, le long de State Street, au cœur-même de Santa-Barbara…

Pour en savoir plus :

“Chocolats du CaliBressan”, 4193 Carpinteria Avenue, Suite 4,
Carpinteria, California 93013, USA
www.chococalibressan.com

Ben Laden est mort, pas Al-Qaida

Cette semaine la mort d’Oussama Ben Laden n’est pas seulement dans tous les esprits mais bien évidemment dans toute la presse aussi. Quand on parle de la France c’est donc encore et toujours pour parler du leader d’Al-Qaïda.
La presse américaine a en effet les yeux rivés sur les réactions internationales et les termes de Nicolas Sarkozy saluant la « ténacité américaine » et cet «évènement majeur de la lutte mondiale contre le terrorisme» sont donc repris à la fois par le New York Times et le Washington Post. Dans leur enthousiasme les deux quotidiens lui attribuent aussi les propos d’Alain Juppé avertissant que le combat contre le terrorisme n’est cependant pas terminé. Le New York Times évoque aussi les propos de Dominique Moïsi de l’institut français des relations internationales estimant que la mise a mort avait été faite “de la manière la plus classique et virile possible,” “ce n’était pas un drone, ce n’était pas de la technologie c’était d’homme à homme.”
Le Los Angeles Times souligne lui les inquiétudes, en France, de l’impact que la mort de Ben Laden pourrait avoir sur les otages français d’Al Qaeda au Maghreb Islamique. Leur sort, note le LA Times, “souligne à quel point la menace d’Al Qaida est diffuse” et que les divers groupes qui s’en revendique agissent en réalité en toute indépendance depuis bien longtemps.
Terrorisme toujours : l’attentat à Marrakech a bien sûr lui aussi retenu l’attention de la presse américaine. Le Washington Post titre : « La France compte la moitié des seize morts de l’attentat de Marrakech au Maroc » et rappelle – tout comme Forbes – que neuf français furent aussi blessés dans l’attentat, selon le porte parole du ministère des affaires étrangères Bernard Valero.
La recherche de la vérité quant au crash du vol AF 447 Rio-Paris est – deux ans après le drame – plus que jamais au cœur de l’actualité. Le New York Times résume les divers rebondissements qui rythmèrent la semaine : à commencer par la découverte mercredi dernier du couvercle cylindrique censé contenir les boîtes noirs mais qui se révéla alors vide. Dimanche toutefois une des deux boîtes noires a été retrouvée, une heureuse surprise pour les charges des recherches qui s’attendaient à une longue quête, pensant que ces dernières auraient échouées sur une plage environnante.
Quant à savoir si cette boîte noire révèlera les raisons du crash, c’est bien là le cœur du problème car personne ne peut encore parier sur son fonctionnement deux ans après l’accident. Le Wall Street Journal rebondit donc sur la décision de l’Organisation Internationale d’Aviation Civile qui suite au crash de juin 2009 souhaite mettre au point des boites noires plus faciles à localiser après un accident.
Dans un article résumant l’affaire en long et en large, le Washington Post conclut sur l’aspect financier des recherches, qui font appel à des technologies coûteuses et sophistiquées.
Selon eux,  la dernière fouille aurait coûté 12, 5 millions de dollars à Air France et Airbus tandis que 28 millions de dollars auraient été dépensés pour les trois premières opérations de recherches de l’épave cette fois-ci à la charge de l’Etat français.

Les French Summer Camp s’occupent de vos enfants pendant l’été

Ces Summer Camp sont une bonne façon de faire s’épanouir vos bambins. Si les camps proposent souvent les mêmes activités mais avec des prises en charge différentes (et des prix très différents eux-aussi !), l’état d’esprit de chacun est souvent déterminant dans le choix des parents. Tandis que certains souhaitent uniquement amuser vos enfants jour après jour, d’autres mettent un point d’honneur à développer leurs capacités artistiques, éveiller leur curiosité culturelle, les faire grandir ou leur inculquer des valeurs qui feront d’eux les hommes et femmes de demain…
Bonjour New York Summer Camp: Le camp véritablement new yorkais
Avec 2 camp d’été (Upper West Side à Manhattan et Carroll Garden à Brooklyn), Bonjour New York propose à vos enfants de s’épanouir dans New York même. Ils feront connaissance tout en jouant et en participant aux diverses activités, via danse, sports d’équipe, jeux, chant, activités aquatiques, théâtre, arts plastiques et audiovisuels, entres autres.  La majeure partie des activités se passe à l’extérieur dans les parcs, mais aussi par des visites comme le musée d’Histoire Naturelle. Vos enfants s’épanouiront en toute sécurité, entourés d’éducateurs.  Selon Bonjour NY, «  les enfants rentrent chez eux satisfaits, fatigués, parfois un peu sales, mais heureux de savoir qu’ils reviendront le lendemain ». Jeux et découverte de New York sont au programme.
Les prix : Environ $425 par semaine. Le coût varie en fonction du nombre de semaines prises.
Les horaires : de 9h à 16h (peut aller jusqu’à 17h30).
Les adresses des camps:  Brooklyn: PS 58 (Carroll Gardens, 330 Smith Street. Manhattan: PS 84 (Upper West Side), 32 92e Street
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site en cliquant ici ou téléphonez au (917) 348-7959.
 
Le Summer Camp du Lycée Français: Bilingue et citoyen du monde.
Le camp franco-français n’est pas forcément là où on l’attend. Au Lycée Français de New York, on a choisi le monde…  L’objectif principal de ce camp est de faire de vos enfants « des citoyens du monde » via différentes activités.  Il y a donc un accompagnateur français mais également un américain pour chaque groupe d’étudiant. Vos enfants y parleront donc français ET anglais. Les étudiants des autres lycées sont également acceptés, la langue de Molière n’étant même pas forcément demandé : un véritable mélange de culture.
En fonction du nombre de semaines (5 maximum), les prix vont de $600 à $2600.
Les horaires : De 9h à 15h.
Le Lycée Français organise aussi un autre type de camp pendant l’été. Il est réservé aux non français désireux d’apprendre la langue de l’Hexagone. Durant le mois de juillet, les cours et activités permettront aux jeunes d’améliorer leurs niveaux. Théâtre, chant, cuisine, littérature, … : Tout est réalisé en français. Immersion totale dans un environnement francophone.
Pour davantage d’informations :  212-439-3825
Le FIAF : La culture et la langue française
Ouverts aux enfants de 5 à 17 ans, l’Institut français propose une variété d’ateliers allant du théâtre à la cuisine en passant par la musique, entres autres. Vos enfant peuvent venir à mi-temps (10h-13h) ou à temps plein (9h30-16h) du lundi au vendredi. Le camp se divise en deux parties en fonction de l’âge des jeunes. Les 5-11 ans participeront au Summer Fun in French : Paris et ses secrets (27 juin – 26 juillet), tandis que les 12-17 ans participeront au Summer immersion Program (20 juin – 28 août) et au Summer French cultural Fun and Discoveries (20 juin au 29 juillet).
L’occasion pour ces jeunes de faire le plein de culture française et de s’amuser tout en apprenant ou en perfectionnant la langue.
Le FIAF recommande tout spécialement le Summer Fin in French : Paris et ses secrets. Vos enfants découvriront ce qui fait le charme de la capitale française.
Les sessions du FIAF summer camp durent 2 semaines. Comptez :
$535 pour le Summer immersion program
Entre $590 et $1100 pour le Summer Fun in French
$750 pour le Summer French cultural Fun and Discoveries
Pour davantage d’informations, téléphonez au 646 388 6612 ou cliquez ici.
French Institute Alliance Français : 22 East 60th Street, New York
Le French Heritage Language Program : Imprégner vos enfants de culture française.
Durant 3 semaines (deux à New York et une au Québec) et à partir du 7 juillet, les enfants du camp sont plongés dans une atmosphère française. En plus d’activités comme la danse, l’art, le théâtre, les jeux dans les parcs et divers ateliers, les jeunes pourront visionner des films, visiter des musées et institutions politiques, totalement en français.  Chaque instant de détente est considéré comme une opportunité d’apprendre, et ce en français. Ce camp est adapté aux jeunes francophones de 13 à 19 ans. La possibilité de se rendre au Québec est dû à la collaboration avec le Centre de la francophonie des Amériques.
Le camp étant organisé par le French Heritage Language Program en partenariat avec l’Ambassade de France et les communautés francophones de NY, le coût est faible. Comptez $150 pour 3 semaines, dont celle au Québec.  (Pour le voyage au Québec, votre enfant doit posséder un passeport).
Horaire pour la partie new yorkaise : de 10h à 16h.
Pour plus d’informations, cliquez ici.
French Woods Festival of the performing arts: Développer ses compétences
Il s’agit ici d’un véritable village permettant de faire évoluer vos enfants dans un environnement artistique propice à leur développement. Théâtre, danse, cirque, sport, aventure, cuisine, magie, natation, ordinateur, voile, ski nautique, tennis, musique ou encore équitation sont disponible dans ce camp gigantesque situé près de Hancock, à 2h30 de NY. Pour preuve cette vidéo montrant les possibilités de créations si vos enfants veulent jouer aux acteurs ou réalisateurs. Et il en est de même pour les différentes activités. Un camp d’été de haute qualité donc, qui permettra à votre enfant de s’épanouir en tant qu’artiste. Bien sûr, un tel camp coûte … un certain prix : comptez entre $4000 et $5000 les trois semaines, en fonction des dates. Votre enfant peut y être accueilli de début juin jusque fin août.
Rendez-vous sur le site Web en cliquant ici.
Dans le Maine, le camp Tékakwitha : la montagne, ça vous gagne.
Ce camp se veut à dimension humaine. Partagé entres groupes de 8 à 13 ans et 14 à 17 ans, vos enfants évoluent dans un camp en plein site naturel avec un lac. Il est question d’union avec la nature, d’expérience de groupe et de trekking pour les plus âgés.
Situé à 250 km de Boston et ouvert du 25 juin au 17 août, le camp permet aux jeunes de partager multiples activités tant à la plage que dans les montagnes ou la forêt. Encadrés par des professionnels, ils partagent ensemble des moments forts en fonction de leurs âges.
Les jeunes âgés de 14 à 17 ans pourront réaliser des marches pédestres d’un niveau plus intense. Ils seront confrontés à la nature pour une expérience unique à travers la fameuse Piste Appalache. Egalement, ces mêmes jeunes pourront réaliser un projet littéralement de leurs propres mains tout au long du séjour. Un défi de groupe qui forge le caractère.
Comptez $1100 et $2200 en fonction de l’âge et de la durée (de 14 à 27 jours).
Pour vous rendre sur le site Web, cliquez ici.
Au Québec, le Camp Kodiak : Devenir grand
Ce camp grandeur nature est situé au 4069 Pheasant Run Mississauga, Ontario, Canada, L5L 2C2, à 2h30 de Toronto en voiture. Ouvert aux jeunes de 6 à  18 ans, ce camp met en avant l’enseignement de l’habileté, de la construction de la confiance en soi et l’amélioration du respect de soi. Lors des différentes activités du camp, un ordre est suivi afin de permettre au jeune d’évoluer et de s’améliorer. Les organisateurs insiste sur le fait que l’enfant y grandira tant au niveau scolaire que socialement. Les aides scolaires peuvent, en outre, déboucher sur des crédits universitaires plus les campeurs plus âgés. D’ailleurs, à partir de 16 ans, le camp est adapté différemment aux jeunes.
Pour les jeunes de tout âge, de nombreuses activités sont disponibles, comme le théâtre, la danse jazzy, les arts martiaux, karting, natation, ski nautique, musique, cours de rock, pêche, golf, équitation, et bien d’autres encore. Les organisateurs insistent également sur le fait que vos enfants sont véritablement intégrés dans un camp de développement « non compétitif ».
Concernant les prix, comptez $4700 pour 4 semaines, $3700 pour 3 semaines et $7800 pour 7 semaines.
Pour vous rendre sur le site Web, cliquez ici.
 
Et bien sûr, partagez vos bons plans en la matière en postant des commentaires ci-dessous.

Une oeuvre d'art s'écoute aussi

Artiste multidisciplinaire mais principalement spécialisée dans la vidéo et la performance sonore, elle « expose » sa nouvelle œuvre à New York en commençant dans un lieu mythique de l’art contemporain international. Le vernissage sera l’occasion de voir Tania Mouraud réaliser une performance sonore dans l’espace de la galerie. Une expérience unique servie par une artiste de talent dans un lieu particulier.
Quand ? Du 5 mai au 16 juin 2011. Vernissage: 5 mai, de 18h à 20h
Où ? Au Cueto Project, 551 West 21st Street, NY 10011.
Combien ? Gratuit
Pour plus de renseignements sur l’artiste, cliquez ici.

Entre peinture et photographie, Ron Agam expose

D’abord photographe, il est désormais peintre. Comme tous les peintres, il ne sait pas bien d’où lui vient l’inspiration, si ce n’est des tripes. Il ne cherche pas non plus à créer quelque chose en particulier car «si vous avez en tête ce que vous voulez créer, vous n’y arrivez pas ou cela s’avère rapidement décevant». Il se laisse guider. Entre message et interprétation, les tableaux s’enchaînent dans son immense studio du Queens, à Long Island City. Des œuvres inédites qui seront présentes à la prochaine exposition, des œuvres anciennes, d’autres encore qui sont personnelles et qu’il garde pour lui. Il aime raconter l’histoire de chaque tableau, de la création à l’interprétation possible ou son message.
En constante recherche de nouveauté, Ron Agam essaye assez rapidement de trouver une technique qui lui sera propre, d’autant qu’il a longtemps craint la comparaison. Son père, Yaacov Agam, est peintre également, et Ron aura besoin de temps avant de se lancer.
Aujourd’hui, l’artiste est fier de ses œuvres, fruit de son expérience dans la photographie et dans le dessin. Ayant travaillé pendant longtemps sur ordinateur pour son travail de photographe, il exploitera le filon pour créer un mélange de peinture et d’impression digitale. Il ajoutera ensuite un film en résine d’époxy sur certaines d’entre elles. Le style « Ron Agam » est né. « Avec ce film, le tableau n’est plus statique mais dynamique. Il y a le reflet, la lumière, les ombres ou encore le brillant. L’époxy apporte un mouvement très intéressant à l’œuvre de départ ».
D’autres œuvres aux styles très différents se joindront à l’exposition. Des créations le plus souvent abstraite, qui tranchent avec sa dernière exposition où les fleurs étaient mises en avant : des fleurs photographiées de très près et agrandies en taille humaine, afin de sensibiliser le public à la planète. La beauté surdimensionnée pour prendre conscience.
Cette fois-ci, les œuvres ne permettront pas de sortir un avis unique de la part du public. L’idée est de laisser libre court à l’imagination. « Petit, j’allais à des expositions et je regardais la peinture. Je n’avais pas besoin de titre ou d’explication, j’admirais l’œuvre, tout simplement » raconte-t-il.
L’exposition qui se déroulera sur un mois à la Galerie représente 18 mois de travail intense. Une vie d’ermite au service de la création. La vie sociale sera mise de côté au profil de ses œuvres, « mais ce n’est pas un sacrifice, j’étais attiré ». Une trentaine d’œuvre seront présentées. Son grand studio sera vide. Il en est d’ailleurs un peu effrayé lors de notre visite, prenant conscience qu’il se retrouvera dans de grandes salles sans les œuvres qui l’accompagnent depuis 1 an et demi.
Et si le soir de l’ouverture il semble un peu déprimé, c’est normal, l’artiste a un coup de blues à chaque exposition, à chaque aboutissement. Il ne se l’explique pas, c’est comme ça. Vous pourrez en tout cas discuter sans peine avec cet homme ouvert et désireux de partager sa passion avec le public.
Quand ? Du 5 mai au 6 juin. Ouverture le 5 mai, de 18 à 20h.
Où ? La Galerie Bertrand Delacroix, 535 West, 25th Street, New York, NY 10001
Combien ? Gratuit
Pour réserver une invitation pour l’ouverture ou pour plus d’informations: 212 627 4444

Cédric Klapisch: "J'ai toujours eu envie de tourner à New York"

Instant nostalgie avec Cédric Klapisch, qui a emmené la caméra de French Morning en balade autour de NYU, l’université où il a étudié le cinéma pendant 2 ans. Il nous parle de cette expérience qui lui a inspiré l’Auberge Espagnole, de son dernier film, Ma part du gâteau et de ses envies de tournage dans la Big Apple…
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=13sc17AUJUA]
Cliquez ici pour lire notre article sur le Tribeca Film Festival

Tout sur le droit du travail américain

Le petit déjeuner se veut cordial mais néanmoins sérieux. Un panel d’experts sera présent afin de discuter des changements importants que peuvent conduire certaines modifications de lois. Connaisseurs sur ces questions, ils seront en mesure d’apporter une lumière efficace à vos possibles angoisses législatives.
Les experts : Stuart M. Gerson et Amy Traub, de Epstein Becker & Green. George Harmon, manager / Relations des employés, Deloitte Services LP.
La rencontre sera modérée par Pierre Goerge Bonnefil, de Epstein Becker & Green.
Quand ? Jeudi 5 mai, de 8h à 10h.
Où ? Au Yale Club, 50 Vanderbilt Avenue, NYC.
Combien ? $50, pour les membres FACC : $30
Pour plus de renseignements, téléphonez au (212) 867-9064

Paul Smith et APC, ce week-end les créateurs sont soldés

Cette année les soldes de Paul Smith étaient ouvertes à tous et la foule ne s’est pas faite attendre. Fans des créations colorées et originales du créateur anglais n’attendez plus pour venir rafler vos prochaines pièces fétiches à prix réduits. L’affaire en or de la saison c’est notamment des robes à 100$ venant concurrencer jupes et jeans à 60$. Côté accessoires on opte pour des écharpes à seulement 30$ et des ceintures à 40$. Un grand choix de chaussures sera aussi au rendez-vous du 36 au 40, comptez toutefois 120$ la paire. Les articles sont pour la plupart de la saison actuelle et figuraient au défilé 2011.
Paul Smith, 382 W Broadway entre Broom et Spring Street.
 
Rien de tel que les jeunes créateurs français pour attirer les regards dans les rues de New York. APC nous avait déjà habitué à ses choix d’espaces design et audacieux et une fois encore ne nous déçoit pas à l’occasion d’un week-end de soldes à Brooklyn à l’Invisible Dog Art Center le samedi 30 avril et dimanche 1er mai. Vêtements et accessoires seront soldés à -70%. Et pour plus de choix n’hésitez pas à revenir plus d’une fois : le stock sera renouvelle d’un jour sur l’autre.
APC, 51 Bergen St entre Smith et Court Sts, troisième étage, Boerum Hill, Brooklyn
 
En 2005 le maçon Matt Bernson découvre lors d’un voyage en Inde des chaussures faites a la main qui lui inspire sa propre ligne il n’en faut pas plus pour transformer une ébauche en success-story. Le style brut et minimaliste de ces sandales séduit Kate Moss, les New Yorkaises s’arrachent ce qui devient rapidement un must-have. Si vous ne craignez pas l’émeute rendez-vous jusqu’au dimanche 1er mai à des soldes exceptionnelles pour retrouver ces basics pour seulement 40$.
Matt Bernson, 450 Greenwich St entre Desbrosses et Vestry St.
 
Aeffe Showroom et son choix de stylistes à faire pâlir les fashionistas casse les prix. Même soldés il faudra tout de même compter 695$ pour une robe Moschino ou 831$ pour une veste d’un des fameux smokings pour femme signés Yves Saint-Laurent. Si pour vous l’amour de la mode n’a pas de prix foncez: les soldes durent jusqu’au samedi 30 avril.
Aeeffe Showroom, 30 W 56th Street entre 5th et 6th Av.
 
Envie de relooker votre intérieur ? Le designer norvégien Bo Concept repute pour son élégance adaptée aux appartements modernes vous offre jusqu’au samedi 30 un rabais de 10%. On opte donc pour un design malin grâce a des canapés-lits (1599$), d’ottomanes à transformer en sofas (449$) et de tables a café contenant des espaces de rangement (985$).
Pour trouver le magasin Bo Concept le plus proche rendez-vous sur : http://www.boconcept.us/

Le Met nous désoriente

Ce n’est pas tous les jours que le MET met un artiste contemporain a l’honneur. Le musée a donc choisit à cette occasion celui que l’on considère souvent comme un des plus grands artistes vivants : Richard Serra. Essentiellement connu pour ces plaques d’acier massif aux courbes organiques, le MET nous offre l’occasion de découvrir une facette moins connue de son œuvre, ses dessins.
A la fois plus zen et incisif que ses sculptures, le choix du lin pour certaines pièces sont comme un clin d’œil a l’usage si particulier des matériaux qui a rendu l’artiste célèbre. Ce dernier appelle d’ailleurs les visiteurs à ne pas regarder ses dessins comme tels mais comme une invitation à repenser l’espace physique dans lequel nous nous trouvons.
Où ? 1000 Fifth Ave
Quand ? Jusqu’au 28 août.
Combien ? Donation suggérée 20$.

Le FIAF à l'heure marocaine

Sur le même modèle que les précédentes, cette quatrième édition de World Nomads a été pensée comme un « miroir du multiculturalisme», explique Lili Chopra, directrice de la programmation au FIAF (French Institute-Alliance Française). Et après le Liban en 2010, c’est le Maroc qui est mis à l’honneur cette année. « Le Maroc est un pays clé dans le monde arabe, il s’y passe beaucoup de choses culturellement parlant », ajoute-elle. Un choix pertinent donc qui, même si le festival n’a qu’une vocation culturelle, tombe à pic au vu du contexte politique actuel dans le monde arabe. Et au lendemain de l’attentat de Marrakech, la nécessité de montrer tous ces visages du Maroc n’a en outre jamais été aussi évidente.

Pour Zeyba Rahman, programmatrice du festival, « l’évènement a été imaginé comme un véritable voyage à travers la culture kaléidoscopique du Maroc, une culture entre héritage historique et innovation artistique ». C’est cette ambivalence, ce va-et-vient constant entre culture traditionnelle et contemporaine, qui est d’ailleurs au coeur du festival : « La modernité, et la création artistique, restent toujours très ancrées dans les traditions», confirme Lili Chopra.

Plusieurs milliers de festivaliers sont déjà attendus, ainsi que des dizaines intervenants, certains venus pour l’occasion du royaume chérifien, d’autres issus de la « diaspora marocaine » du monde entier, et notamment des Etats-Unis. En plus d’aborder des enjeux sociaux et culturels comme l’identité ou le développement durable à travers le prisme de disciplines variées (musique, littérature, arts visuels, architecture…), le festival tient aussi à donner la parole aux femmes : les participantes feront notamment entendre leur voix lors de la conférence « Women, Artists in Morocco » et de l’exposition « Senses and Essence ».
Mais, comme le souligne Lili Chopra, ce festival est avant tout une « célébration du Maroc dans sa diversité », comme en atteste la programmation musicale. De la rappeuse Soultana au pianiste classique Marouan Benabdallah en passant par les musiciens Gnaoua et l’expérience audio-visuelle du collectif Soundwalk, le moins qu’on puisse dire c’est que l’affiche est éclectique. A l’image de l’orchestre arabo-andalou de Fès, porte-parle d’une tradition musicale ancestrale et symbole de l’identité religieuse double du pays, qui se produira sur scène au côté de la chanteuse Françoise Atlan lors du concert d’ouverture (malheureusement déjà complet).
Du côté du 7e art, les traditionnels CinémaTuesdays du FIAF font ce mois-ci la part belle à la nouvelle génération de réalisateurs marocains. Au programme, entre autres : le controversé Casa Negra de Nour Eddine Lakhmari, représentant du Maroc aux Oscars l’année dernière; A Thousand Months de Faouzi Bensaidi doublement récompensé au Festival de Cannes 2003; le court métrage de 1935 View of the Main Square and the Small Square de Gabriel Veyre; I Loved You So Much de Dalila Ennadre, un documentaire sur des femmes berbères employées dans l’armée coloniale française; The Man Who Sold the World de Swel et Imad Noury, un récit futuriste inspiré de Dostoïevski et Beckett.
French Morning a sélectionné pour vous les évènements incontournables du festival :

Cliquez sur les titres pour plus d’informations

Concerts
Orchestre de Fès et Françoise Atlan
Samedi 30 avril à 20h30 au FIAF (Florence Gould Hall)
Soultana
Vendredi 6 mai à 21h30 au Joe’s Pub
« Soundwalk: The Passenger »
Lundi 9 mai à 20h30 au FIAF (Florence Gould Hall)
Gnaoua
Samedi 21 mai à 20h au FIAF (Florence Gould Hall)

Conférences

« Women, Artists in Morocco »
Lundi 2 mai à 12h30 au FIAF (Skyroom)
« Regenerating Morocco’s Architecture »
Lundi 9 mai à 19h au FIAF (Tinker Auditorium)

« Essaouira and Fes: Sustaining Cultures » (avec André Azoulay
et Faouzi Skali)
Mercredi 11 mai à 19h au FIAF (Skyroom)
 

Exposition

« Senses and Essence » (par les artistes visuelles Amina Agueznay, Safaa Erruas et Najia Mehadji)
Du jeudi 5 mai au samedi 28 mai à la galerie du FIAF


Cinéma

CinémaTuesdays: Moroccan Cinéma
Tous les mardis du mois de mai

PROGRAMME COMPLET ICI

Sur la route des Présidents (2e partie)

Vers le sud de New York:
*Mount Vernon, Virginie: domaine (500 acres) de George Washington, 1er Président (1789-1797). Le Father of his country (Père de son pays) est certainement le président le plus respecté du pays. Pas étonnant donc que sa propriété, dans laquelle le héros de la Guerre d’Indépendance vécut 45 ans, est l’un des lieux les plus visités des Etats-Unis. Le tour commence par la projection d’un film sur la vie du président au Ford Orientation Center, elle se poursuit par le musée, puis la ferme où sont présentées les techniques agricoles du 18e siècle; puis visite de la maison elle-même, de style géorgien, et ses 21 pièces dont la chambre de Washington et le lit d’acajou (de petite taille pour un homme de 1,90 m!) dans lequel il mourut en 1799. Sur le domaine, à voir également le bâtiment des esclaves, les 2 jardins et leurs buis du 18e, une distillerie, une des plus grandes du pays à l’époque; enfin la tombe du Président et de sa femme Martha. La boutique de souvenirs est conseillée: quantité de jouets en bois et de cadeaux plutôt jolis.
Route: 3200 Mount Vernon Hwy, VA. 240 miles (385 km) de NYC, 4h30 de voiture par I-95S. Un bateau quotidien relie Washington DC au Mount Vernon (25 km) par le fleuve Potomac. Ouverture: tous les jours de 8h à 17h entre avril et août, de 9h à 17h en sept. et oct. et 9h à 16h en hiver. Le week-end des 13-15 mai, dégustation de vins de Virginie. Restaurant sur place.
*Monticello, Virginie: propriété de Thomas Jefferson, 3e Président (1801-1809) et la seule demeure des États-Unis classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco. Principal auteur de la Déclaration d’Indépendance, Jefferson était également un architecte de talent. Il consacra sa vie (entre ses 25 et 65 ans) à bâtir et agrandir cette maison palladienne. Il en a conçu les plans en s’inspirant de l’hôtel de Salm (Palais de la Légion d’honneur) à Paris, découvert quand il était ambassadeur en France. Monticello est un modèle d’innovations: portes doubles pour conserver la chaleur, présentoir à vêtements rotatif ou encore monte-plats camouflés de part et d’autre de la cheminée du salon, permettant d’alimenter discrètement en bouteilles, depuis la cave à vin, les longues soirées de discussions entre Jefferson et ses hôtes, Lafayette notamment. Jefferson cultivait des vignes et le site est reconnu domaine viticole du pays. Les jardins sont magnifiques au printemps. Après leur visite à Monticello, les enfants ne regardent plus les nickel (pièces de 5 cents) de la même façon. On peut poursuivre le séjour à Charlottesville et découvrir l’université de Virginie, fondée par Jefferson et également classée par l’Unesco.
Route: 931 Thomas Jefferson Prkwy, Charlottesville, VA. 340 miles (547 km) de NYC, 6h30 de voiture par l’I-95S, 410 miles (moins de trafic), 6h30 de voiture par l’I-78W et I-81S. Ouverture: toute l’année sauf 25 déc., de 8h à 17h de mars à oct, de 9h à 16h30 de nov. à fév. Pas de restaurant sur place, distributeur de boissons.
*Montpelier, Virginie: domaine (2500 acres) de James Madison, 4e Président (1809-1817), The Father of the Constitution (le Père de la Constitution). Ami et secrétaire d’État de Jefferson avant d’être son successeur à la tête du pays, James Madison s’inspira beaucoup de Monticello, situé 25 miles (40 km) plus au nord, pour aménager Montpelier. Il n’avait que 9 ans quand son père lança, en 1760, la construction de la maison géorgienne de briques rouges. Il ajouta par la suite un porche à 4 colonnes devant la porte d’entrée, une aile de plein pied et transforma les intérieurs pour loger ses parents et sa femme Dolley. Il y mourut en 1836, à l’âge de 85 ans, et fut inhumé dans le caveau familial sur la propriété. Depuis sa mort, Montpelier connu 6 propriétaires différents et de nombreuses transformations, pas toujours heureuses. Des travaux de rénovation ($30 millions investis) sont en cours pour redonner à Montpelier son apparences des années 1820.
Route: 11407 Constitution Hwy. Montpelier Station, VA. 319 miles (513 km) de NYC, 6h de voiture par l’I-95S. Ouverture: toute l’année sauf Thanksgiving, 25 déc. et 1er janv., de 9h30 à 17h30 d’avril à oct, de 9h30 à 16h30 de nov. à mars.
* Sherwood Forest, Virginie: propriété (1200 acres) de John Tyler, 10e Président (1841-1845). Qualifié de président “par accident” car investi à la suite de la mort brutale du Président Harrison, Tyler fut toute sa vie controversé. Aristocrate sudiste, Tyler fut accusé d’avoir rompu le fragile équilibre entre esclavagistes et abolitionnistes en signant la loi d’annexion du Texas et d’avoir déclenché la guerre avec le Mexique. Critiqué de toute part, exclu de son propre parti, le Whig (droite libérale), il se retira dans son domaine de Virginie qu’il rebaptisa “Sherwood Forest” en référence à Robin des Bois, se considérant lui-même comme un hors-la-loi des pouvoirs établis. Il mourut à Sherwood en 1862 et, depuis, la propriété resta dans la famille. Le domaine est réputé pour la variété de ses arbres et leur longévité: s’y trouve le plus vieux Ginko du pays, cadeau du capitaine Matthew Perry à son retour d’Orient dans les années 1850.
Route: 14501 John Tyler Memorial Hwy., Charles City, VA. 365 miles (587 km) de NYC, 6h45 de voiture par l’I-95S. 18 miles à l’ouest de Williamsburg. Ouverture: toute l’année, de 9h à 17h.
Vers l’Ouest de New York:
* Millard Fillmore House à East Aurora, New York: maison de Millard Fillmore, 13e Président (1850-1853). Comme ses prédécesseurs de l’époque, dont Tyler, Fillmore fut confronté à la difficulté d’intégrer de nouveaux États pro et anti-esclavagistes. Ses positions modérées (il apporta son soutien au Compromis de 1850) lui coûta sa carrière politique. Il vécut dans la maison d’East Aurora avec sa femme de 1826 à 1830.  Aujourd’hui transformée en musée, la modeste bâtisse et son jardin (avec sa roseraie d’origine) constitue une halte agréable pour tous ceux qui se rendent aux chutes du Niagara en voiture.
Route: 24 Shearer Ave., East Aurora, NY. 355 miles (540 km) de NYC, 6h30 de voiture par l’I-86W/NY-17/Southern Tier Expy ou 370 miles de NYC, 6h30 de voiture par l’I-80W. Ouverture: de juin à oct. les mercredis, samedis et dimanches de 13h à 16h.
*Eisenhower National Historic Site, à Gettysburg, Pennsylvanie: domaine (690 acres) de Dwight Eisenhower, 34e Président (1953-1961). Texan d’origine, diplômé de West Point, “Ike” Eisenhower reste, aux yeux des Américains et des Français, le héros du débarquement allié en Normandie du 6 juin 1944. Il fut facilement élu à la tête du pays en 1953, puis réélu en 1957. La maison de Gettysburgs fut la seule qu’Eisenhower posséda. Située à 30 km de Camp David, elle accueillit le Général de Gaulle, les Premiers ministres anglais Churchill et indien Nérou ou encore le Chancelier Adenauer.  Elle fut surtout le lieu de rencontres informelles entre Kroutchev et Eisenhower en 1959, en pleine Guerre Froide. “Ike”s’y retira avec sa femme Mamie en 1961 et en fit don au département des Parcs Nationaux en 1967, 2 ans avant sa mort. La visite comprend également les 4 fermes du domaine.
Route: 1195 Baltimore Pike, Gettysburg, PA. 210 miles (338 km) de NYC, 3h30 de voiture par l’I-78W. Ouverture: tous les jours de 9h à 16h sauf Thanksgiving, 25 déc. et 1er janv. Accès par bus à la maison. Cafétéria sur place.
Vers le nord-est de New York:
*Adams National Historical Park, à Quincy, Massachussetts: maisons de John Adams, 2e Président (1797-1801) et de son fils John Quincy, 6e Président (1825-1829). Les 2 bâtisses, construites à une 20aine de mètres l’une de l’autre, sont typiques du style Saltbox colonial du 17e siècle en Nouvelle-Angleterre (en bois, en forme de “boîte à sel” car le toit, très pentu, recouvre la cuisine située à l’arrière et touche le sol). John Quincy Adam y rédigea la Constitution du Massachassutts -toujours en vigueur. À visiter également sur le site une autre maison, Peacefield, surnommée the Old house, achetée par John Adams et qui servit de maison présidentielle d’été à son fils lorsqu’il voulait s’éloigner de Washington. Nombreux meubles et objets d’origine.
Route: 1250 Hancock St., Quincy, MA. 220 miles (354 km) de NYC, 4h de voiture par l’I-95N. Ouverture: du 19 avril au 10 nov, de 9h à 17h.
*Franklin Pierce Homestead State à Hillsborough, New Hampshire: maison d’enfance de Franklin Pierce, 14e Président (1853-1857). La visite de cette demeure de style fédéral en bois blanc transformée en musée, permet d’appréhender l’extension vers l’Ouest des États-Unis: achat des terres mexicaines qui deviendront l’Arizona et le Nouveau-Mexique et construction du chemin de fer jusqu’au Pacifique. C’est aussi sous la présidence de Pierce que les opposants à l’esclavage au sein du parti Whig créèrent un nouveau parti, le 20 mars 1854: le Parti Républicain.
Route: 301 2nd NH Turnpike Hillsborough, NH. 240 miles (386 km) de NYC, 4h30 de voiture par  l’I-91N ou 95N puis I-91N. Ouverture: tous les jours de 10h à 16h du 1er juillet au 1er sept., seulement les week-ends du 24 mai au 29 juin et du 6 sept. au 13 oct. Pas de restaurant sur place, mais tables de pique-nique à disposition.
* Calvin Coolidge State, à Plymouth Notch, Vermont: propriété de Calvin Coolidge, 30e Président (1923-1929). Le site historique est en fait un petit village resté quasiment inchangé depuis près d’un siècle. À visiter: la maison natale de Calvin, la demeure dans laquelle il prêta serment, le 3 août 1923, au lendemain de la disparition brutale du Président Harding (mort d’une pneumonie) ou encore the Dance Hall qui servit de maison présidentielle d’été. Période de l’histoire intéressante précédant la Grande Dépression dont on attribue la responsabilité aux idées non-interventionnistes de Coolidge, fervent partisan de la libre-concurrence. La cérémonie d’investiture pour son 2nd mandat présidentiel fut retransmise en direct à la radio, pour la première fois dans l’histoire des États-Unis.
Route: 3780 Route 100A, Plymouth Notch, VT. 260 miles (418 km) de NYC, 5h de voiture par l’I-95N puis I-91N. Ouverture: de fin mai au 16 oct. de 9h30 à 17h30. Restaurant dans le village.
*John Fitzgerald Kennedy National Historic Site, Brookline, MA: maison natale de John Fitzgerald Kennedy, 35e Président (1961-1963). Le père de JFK acheta cette maison néo-coloniale dans la banlieue bostonienne en 1914, juste avant son mariage avec Rose. John y est né le 29 mai 1917 et y vécut ses 4 premières années avec son frère aîné et ses deux soeurs cadettes. La famille déménagea ensuite dans une maison plus grande quelques rues plus loin. En 1967, Rose Kennedy restaura la demeure et la transforma en musée consacré à son fils assassiné 4 ans plus tôt.
Route: 83 Beals St., Brookline, MA. 215 miles (345 km) de NYC. 4h de voiture par l’I-95N. Ouverture: du 22 mai à l’automne. Visites guidées de la maison de 10h à 15h. Visites libres de 15h30 à 16h30. Compter 1h sur place. Parking gratuit dans la rue. Plusieurs restaurants dans le quartier. Beaucoup de monde attendu pour Memorial Day, week-end de commémorations du 94e anniversaire de la naissance de JFK.
*pour 2011, le gouvernement américain a décrété 17 jours “admission free” dans les parcs nationaux, dont cette semaine du 16 au 24 avril (National Park Week), le  21 juin (1er jour de l’été), le 24 septembre (National Public Lands Day) et le week-end du 11 au 13 novembre (Veterans Day).
RETROUVER LA PREMIERE PARTIE DE CETTE ROUTE DES PRESIDENTS ICI.

 
 

DJ Ol' Stark: New York en mode vintage

Chineur le jour, DJ la nuit. Olivier Stark est arrivé depuis cinq dans la Grosse Pomme où il a enchaîné les mix dans les hôtels, les clubs et les soirées privées après avoir travaillé comme DJ pendant 10 ans en France. «Il y a beaucoup plus de possibilités à New York qu’à Paris qui est devenu mort depuis 6 ans avec des clubs et des bars qui ferment à cause du bruit, la loi sur la cigarette et aussi les conditions prohibitives avec le coût en France des sorties dans les clubs. Avec tout ça, j’ai vu qu’il fallait que j’aille autre part et j’ai donc choisi New York. »
Depuis 4 mois, il est DJ résident au Nublu dans l’East village, tous les 2e vendredi du mois pour sa soirée Let’s Boogaloo. Une soirée qu’il va maintenant poursuivre à Brooklyn où le lieu reste encore à définir.  Il assure avec le DJ barcelonais Turmix une ambiance pré-disco, une combinaison de Rare Groove français « à la Gainsbourg », et de musiques latin, soul, funk, jazz, salsa et musiques brésiliennes. Il organise également des soirées intitulées Disco Futuro, un mélange de disco des années 70 et 80, cosmic disco, italo disco, punk wave jusqu’aux derniers artistes nu-disco. Cette soirée par contre n’a ni lieux ni dates précises et peut aussi bien se dérouler dans un hôtel, un club que pour une soirée privée.
Quand il ne mixe pas le soir, Olivier Stark passe ses journées à chiner des disques vintage japonais, anglais et français des année 60 à 80 mais pas seulement. Il recherche également des vêtements vintage des mêmes périodes qu’il revend une fois par mois sur un flea market new yorkais dans Manhattan (Hester market) ou Brooklyn (Fort Green, Williamsburg). « Je collectionne, je revends pour racheter et étoffer ma collection ».
Une occupation qu’il entretenait déjà à Paris où il faisait des brocantes et où il a collectionné des vespas rétro pendant 15 ans. «J’en ai gardé 5 ou 6 mais j’en ai eu entre 40 et 50».  Quant à sa collection de 3 000 disques vinyles il lui aura fallu cinq voyages pour tout ramener à New York «chargé comme un chameau».
Même s’il a quitté Paris, Olivier Stark y retourne trois fois par an pour mixer lors du Paris Rare Groove festival qui mêle musiques soul, funk, jazz et groove dont il est co-fondateur et organisateur depuis 6 ans. Ce festival propose convention de disques vintage, concerts, défilés, et DJ internationaux. Il revient également dans l’Hexagone pour La nuit de la soul dont il est aussi le créateur. Ces retours en France sont également l’occasion pour lui d’écrémer vide-greniers et magasins de disques qu’il revend ensuite sur New York.

Avant de devenir DJ Ol’Stark, il a travaillé dans le milieu de la nuit. Dans les années 90, il organisait de grosses soirées sur Paris pour lesquelles il devait trouver des DJs. Quand il en a eu marre d’avoir à faire à des Djs trop exigeants et au vue de sa large collection de disques, il a décidé de se lancer dans le djing pour des événements, des clubs, des défilés de mode avant de s’installer définitivement outre-Atlantique où il a pu bénéficier de ses contacts parisiens.
En arrivant à New York, Olivier Stark a aussi pu constater que les hôtels faisaient souvent appel à des DJs, lui permettant ainsi de diversifier ses lieux de mix. S’il y a plus de travail, la compétition est aussi beaucoup plus rude. Il lui a donc fallu se différencier des autres DJs mixant de la musique française. « Ce qui a marché  pour moi, c’était de ramener un son que l’on joue en Europe. J’ai une collection énorme de tout ce qui est années 60, 70, 80 français, tous les groupes qui sortent sur les nouveaux labels français, ça me différencie radicalement des Djs new yorkais qui vont essayer de faire du french avec des gros classiques pour moi. »
DJ Ol’ Stark regrette qu’il y ait tant de musique commerciale qu’il se refuse d’ailleurs à faire, surtout Uptown aussi bien dans les clubs que dans les hôtels. « Par contre, Downtown il y a beaucoup plus la possibilité de faire des choses arty et underground ». Il est très nostalgique du Beatrice Inn dans Greenwich village, fermé il y a deux ans « un endroit à part dans NY, musicalement décalé, l’idée même de l’underground chic ».
Principale différence entre le clubbeurs parisiens et new yorkais : le zapping. « Pour moi à New York le clubbing n’existe pas vraiment, les gens arrivent et repartent au bout d’une heure alors qu’en Europe les gens restent toute la nuit dans un lieu, mouillent leur chemise jusqu’à la fin de la soirée. Les New yorkais aiment bien l’éclectisme ».
Le blog de DJ Ol’Stark ICI.
 
Sa sélection de clubs :
–       Le Nublu dans l’East Village pour son programme qui dénote de la musique commerciale
–       Le Don Hills à Tribeca pour son éclectisme musical, sa programmation décalée qui lui rappelle celle du Beatrice Inn.
–       Tribeca ground hotel et le Soho ground hotel pour le design et parce que ce sont aussi les rares hôtels de New York à proposer une programmation décalée et pas trop commerciale.
Sa playlist favorite :

Cinq morceaux  pré – disco :
– Les 5 Gentlemen : ” Si tu reviens chez moi “
– Serge Gainsbourg : “Un poison violent, c’ est ça l ‘amour”
– Nico Gomez : “Baila chibiquiban”
– Cecilia et ses ennuis : “Les interrogations existentielles”
– Manny Corchado : “Pow wow”
Cinq morceaux Disco – post Disco :
– B.W.H : “Livin’ up”
– Herman’s Rocket : “Space woman”
– Max Berlin’s : “Dance with me”
– Jacques Renault : “Come on y’all”
– Alain Kan : “Nadine , Jimmy et moi”