Accueil Blog Page 1629

L’outsider du cinéma français

Un réalisateur en herbe qui aime le kitsch, le sang, le bizarroïde, mais aussi David Lynch et Stephen King, se sent forcément à l’étroit dans l’univers du cinéma français. «Les drames familiaux dans des appartements parisiens», comme il le résume, ce n’est pas son dada. Qu’à cela ne tienne, Julien Magnat, pour son deuxième long métrage, «Faces in the Crowd», s’entiche de Milla Jovovich et de Julian McMahon (le beau chirurgien de la série NipTuck). Il tourne au Canada, 26 jours à Winnipeg, puis s’installe à Hollywood à l’automne dernier. «Je viens de terminer le film il y a 3 semaines», dit-il à la terrasse du Urth cafe, à West Hollywood, où il vit.
Ce film, il nous en montre quelques images: un thriller à première vue bien léché, où Milla Jovovich joue le rôle d’une institutrice trentenaire, victime d’un accident qui fait basculer sa vie. Témoin d’un meurtre sur un pont, elle échappe au tueur mais tombe et se heurte le crâne violemment. Elle se réveille à l’hôpital atteinte de prosopagnosie, c’est-à-dire incapable de reconnaître les visages (de ses proches, du sien, etc.). «La cécité des visages est une maladie qui atteint plus de gens qu’on ne le pense ; dans mon entourage, j’en connais trois», affirme Julien Magnat, qui a fait des recherches et rencontré des gens frappés de ce trouble. «Ca n’avait pas encore fait l’objet d’un film, et j’ai trouvé que c’était un thème parfait pour un thriller». Julian McMahon joue un inspecteur de police, mais l’enquête dépend évidemment davantage du personnage de Milla Jovovich, seul à pouvoir résoudre l’énigme. L’ex muse de Luc Besson (et son épouse pendant deux ans) nous a dit avoir accepté car elle a aimé le scénario et le personnage, différent de ses rôles dans les films d’action à la Resident Evil.
Pour Julien Magnat, il fallait « avoir un nom » associé au film pour obtenir des fonds. Environ 12 millions ont été dépensés, le budget d’un film français comme les Poupées Russes, de Cédric Klapisch, mais pas encore celui d’un blockbuster hollywoodien. Au-delà de la «franchise Jovovich», il vante le professionnalisme de l’actrice, et même son «regard de cinéaste». «Elle s’est donnée à 300%, c’est quelqu’un d’impressionnant, ça m’a changé de mon expérience en France», dit-il. Autre différence majeure, moins agréable: le rythme imposé. «Douze heures par jour, pour produire 8 minutes de film ‘utiles’, c’était un vrai camp militaire». D’autant plus que, en raison du script, il fallait changer les visages constamment, donc les comédiens. «Les maquilleurs et les responsables du casting méritent une médaille. Quant à moi, j’avais l’impression d’être un équilibriste qui jongle avec les contraintes».
Mais pas de quoi le décourager, au contraire. «J’ai pu travailler avec des gens avec qui je rêvais de le faire, tel René Ohashi», chef opérateur canadien réputé. «Je le voulais absolument pour pouvoir faire un thriller un peu classique, stylisé, à la manière de Hitchcock, avec des beaux plans stables, pas de caméra à l’épaule comme on fait aujourd’hui».
De manière générale, ce Français né en Ardèche, de parents qui faisaient «des petits boulots dans l’administration», aime faire les choses à sa façon, souvent pas le goût dominant. Il ne tourne pas en numérique, préférant l’ « âme » du 35 mm. Il idolâtre Xéna la guerrière et Fantômette, qu’il aimerait porter à l’écran. Pas vraiment le must des Cahiers du Cinéma, qu’il dit ne pas lire. Il écrit toujours des personnages principaux en forme de super-héroïnes. «Je suis gamin et second degré, je ne veux pas faire du Godard». On comprend que le petit monde de la Fémis (école de cinéma parisienne qu’il a faite) le « détestait », confie-t-il, mais il le lui rend bien en réalisant son rêve à l’autre bout de la planète.

Comme un air de Provence à Coral Gables

Jumelée à Coral Gables depuis 1997, Aix-en-Provence est à l’honneur en ce moment au musée de la ville de Floride.

La photographe Alice Goldhagen, amoureuse de la Provence, exposera ses clichés en forme d’ode à cette région, du vendredi 6 mai au mardi 28 juin. En plus de cette exposition “En route pour Aix-en-Provence”, l’artiste tiendra deux conférences. Le musée projettera aussi deux adaptations cinématographiques des oeuvres de Marcel Pagnol.

PROGRAMME

Vendredi 6 mai de 18h à 22h
Vernissage : Hors d’oeuvres, apéritif et musique live.
Gratuit
Jeudi 12 mai à 19h
Conférence (en anglais) d’Alice Goldhagen : “En route pour Aix-en-Provence”
$5. Gratuit pour les membres du musée et/ou de l’Alliance Française.
Jeudi 19 mai à 19h
Conférence (en anglais) d’Alice Goldhagen : “Cezanne’s Trail”
$5. Gratuit pour les membres du musée et/ou de l’Alliance Française.

Projections : Le temps des amours et Le temps des secrets, respectivement les dimanche 15 et dimanche 22 mai à midi au Coral Gables Art Cinema.
$5. Gratuit pour les membres du musée et/ou de l’Alliance Française.

Tous les évènements ont lieu au Coral Gables Museum
285 Aragon Avenue
Coral Gables / 305.603.8067

Ben Laden est mort, pas Al-Qaida

Cette semaine la mort d’Oussama Ben Laden n’est pas seulement dans tous les esprits mais bien évidemment dans toute la presse aussi. Quand on parle de la France c’est donc encore et toujours pour parler du leader d’Al-Qaïda.
La presse américaine a en effet les yeux rivés sur les réactions internationales et les termes de Nicolas Sarkozy saluant la « ténacité américaine » et cet «évènement majeur de la lutte mondiale contre le terrorisme» sont donc repris à la fois par le New York Times et le Washington Post. Dans leur enthousiasme les deux quotidiens lui attribuent aussi les propos d’Alain Juppé avertissant que le combat contre le terrorisme n’est cependant pas terminé. Le New York Times évoque aussi les propos de Dominique Moïsi de l’institut français des relations internationales estimant que la mise a mort avait été faite “de la manière la plus classique et virile possible,” “ce n’était pas un drone, ce n’était pas de la technologie c’était d’homme à homme.”
Le Los Angeles Times souligne lui les inquiétudes, en France, de l’impact que la mort de Ben Laden pourrait avoir sur les otages français d’Al Qaeda au Maghreb Islamique. Leur sort, note le LA Times, “souligne à quel point la menace d’Al Qaeda est diffuse” et que les divers groupes qui s’en revendique agissent en réalité en toute indépendance depuis bien longtemps.
Terrorisme toujours : l’attentat à Marrakech a bien sûr lui aussi retenu l’attention de la presse américaine. Le Washington Post titre : « La France compte la moitié des seize morts de l’attentat de Marrakech au Maroc » et rappelle – tout comme Forbes – que neuf français furent aussi blessés dans l’attentat, selon le porte parole du ministère des affaires étrangères Bernard Valero.
La recherche de la vérité quant au crash du vol AF 447 Rio-Paris est – deux ans après le drame – plus que jamais au cœur de l’actualité. Le New York Times résume les divers rebondissements qui rythmèrent la semaine : à commencer par la découverte mercredi dernier du couvercle cylindrique censé contenir les boîtes noirs mais qui se révéla alors vide. Dimanche toutefois une des deux boîtes noires a été retrouvée, une heureuse surprise pour les charges des recherches qui s’attendaient à une longue quête, pensant que ces dernières auraient échouées sur une plage environnante.
Quant à savoir si cette boîte noire révèlera les raisons du crash, c’est bien là le cœur du problème car personne ne peut encore parier sur son fonctionnement deux ans après le drame. Le Wall Street Journal rebondit donc sur la décision de l’Organisation Internationale d’Aviation Civile qui suite au crash de juin 2009 souhaite mettre au point des boites noires plus faciles à localiser après un accident.
Dans un article résumant l’affaire en long et en large, le Washington Post conclut sur l’aspect financier des recherches, qui font appel à des technologies coûteuses et sophistiquées.
Selon eux,  la dernière fouille aurait coûté 12, 5 millions de dollars à Air France et Airbus tandis que 28 millions de dollars auraient été dépensés pour les trois premières opérations de recherches de l’épave cette fois-ci à la charge de l’Etat français.

Les chocolats de Santa Barbara sur Bresse

Jean-Michel Carré aime les aller-retours et les challenges. Après quinze années passées à gérer son restaurant à Semur-en-Auxois, le chef bourguignon a décidé en 2007 de troquer sa toque de cuisinier pour celle de chocolatier. Un pari risqué au moment même où la crise économique éclatait, mais un pari aujourd’hui réussi. En dépit des difficultés rencontrées et des périodes d’angoisse, Jean-Michel Carré ne regrette en rien la création des «Chocolats du CaliBressan» dans la petite ville de Carpinteria, à quelques kilomètres de Santa Barbara.
«J’avais besoin de changer d’air », explique l’intéressé. «En 1996, après avoir travaillé durant 5 ans en tant que chef cuisinier à l’Hostellerie de l’Auxois, ma femme et moi avons acheté une maison que nous avons transformée en restaurant. Nous l’avons baptisé le CaliBressan, en référence à nos deux origines. Durant 10 ans nous avons tout donné à cet établissement, mais nous ne voulions pas y finir notre vie.»
L’idée de créer une chocolaterie s’est imposée d’elle-même. Attiré par cet univers, Jean-Michel Carré confectionnaient d’ailleurs des chocolats qu’il vendait ensuite aux clients de son restaurant : «La préparation me plaisait, mais je manquais de technique. Lorsque nous avons fermé les portes en novembre 2006, j’ai donc décidé de faire des stages en chocolaterie pour me mettre au niveau. J’en ai fait un à l’école Le Nôtre, à Paris, puis j’ai enchaîné sur un autre à l’Ecole nationale supérieure de la pâtisserie, en Haute-Loire. J’ai pu étudier les ganaches, avant de terminer par une nouvelle formation sur les moulages. Cela m’a passionné et j’ai alors compris que c’était réellement ce que je voulais faire.»
En mars 2007, Jean-Michel et Jill Carré franchissent donc l’Atlantique avec un nouveau projet professionnel en poche et le sentiment de vivre un retour aux sources : « En 1987, après avoir travaillé dans divers restaurants en France, en Suisse et en Angleterre, j’avais décidé de tenter une nouvelle expérience aux Etats-Unis», raconte le Bourguignon. «J’avais débarqué à Chicago, avant de trouver un emploi à Newport Beach en Californie. C’est là que j’ai rencontré ma femme. Après notre mariage, j’ai été embauché dans un restaurant français de La Jolla, à San Diego, où j’ai commencé à fabriquer des chocolats en dehors de mon travail.» Chocolats que son épouse vendait ensuite pour les fêtes dans son salon de coiffure.
En 1991, le couple choisit de s’installer en Bourgogne. Avant de faire le chemin inverse 16 ans plus tard. «Je n’ai jamais eu peur des changements», explique Jean-Michel Carré. « C’est même un moteur pour moi. Depuis mon BTH de cuisine à l’école hôtelière de Poligny (Jura) et mon service militaire en Nouvelle Calédonie, j’aime connaître d’autres horizons et relever de nouveaux challenges.»
Depuis son retour en Californie le chocolatier n’est pas déçu. Six mois de préparation ont été nécessaires pour l’ouverture de sa boutique en dépit de la méfiance des banques : «Nous avions des fonds provenant de la vente de notre restaurant, mais nous avions besoin d’acheter une enrobeuse. Les financeurs étaient frileux, d’autant que la création de chocolats fins n’est pas une activité développée. Heureusement, nous avons bénéficié de l’aide financière d’une association locale pour tout finaliser.»
En novembre 2007, l’entreprise est donc officiellement lancée. Tandis que Jean-Michel s’occupe de la réalisation des chocolats, sa femme Jill s’attèle à la vente et au secteur commercial. «Tout a bien démarré, d’autant qu’il existe une vraie demande des hôtels, des restaurants et des particuliers. Mais la crise économique a stoppé notre croissance.»
Un passage difficile, qui a toutefois pris fin au début de l’année 2010. «Nous avons enfin repris notre progression. Les gens commencent à bien nous connaître et nous vendons aussi sur internet,  ce qui nous permet de toucher l’ensemble des Etats-Unis.» Et comme le couple met un point d’honneur à proposer des créations originales ou personnalisées, à l’image du trèfle de la Saint-Patrick ou de gourmandes lèvres rouges pour la Saint-Valentin, les clients ont vite adopté les chocolats du CaliBressan.

Preuve de ce succès, Jean-Michel et Jill Carré ont obtenu, en début d’année, une récompense de la part du “Pacific Coast Business Times”, au titre du meilleur “Small Family-Owned Business” du comté de Santa Barbara. Et comme si cette réussite ne suffisait pas, le couple vient d’ouvrir, ce mardi 3 mai, une deuxième boutique, située dans la galerie piétonne “La Arcada”, le long de State Street, au cœur-même de Santa-Barbara…

Pour en savoir plus :

“Chocolats du CaliBressan”, 4193 Carpinteria Avenue, Suite 4,
Carpinteria, California 93013, USA
www.chococalibressan.com

Ben Laden est mort, pas Al-Qaida

Cette semaine la mort d’Oussama Ben Laden n’est pas seulement dans tous les esprits mais bien évidemment dans toute la presse aussi. Quand on parle de la France c’est donc encore et toujours pour parler du leader d’Al-Qaïda.
La presse américaine a en effet les yeux rivés sur les réactions internationales et les termes de Nicolas Sarkozy saluant la « ténacité américaine » et cet «évènement majeur de la lutte mondiale contre le terrorisme» sont donc repris à la fois par le New York Times et le Washington Post. Dans leur enthousiasme les deux quotidiens lui attribuent aussi les propos d’Alain Juppé avertissant que le combat contre le terrorisme n’est cependant pas terminé. Le New York Times évoque aussi les propos de Dominique Moïsi de l’institut français des relations internationales estimant que la mise a mort avait été faite “de la manière la plus classique et virile possible,” “ce n’était pas un drone, ce n’était pas de la technologie c’était d’homme à homme.”
Le Los Angeles Times souligne lui les inquiétudes, en France, de l’impact que la mort de Ben Laden pourrait avoir sur les otages français d’Al Qaeda au Maghreb Islamique. Leur sort, note le LA Times, “souligne à quel point la menace d’Al Qaida est diffuse” et que les divers groupes qui s’en revendique agissent en réalité en toute indépendance depuis bien longtemps.
Terrorisme toujours : l’attentat à Marrakech a bien sûr lui aussi retenu l’attention de la presse américaine. Le Washington Post titre : « La France compte la moitié des seize morts de l’attentat de Marrakech au Maroc » et rappelle – tout comme Forbes – que neuf français furent aussi blessés dans l’attentat, selon le porte parole du ministère des affaires étrangères Bernard Valero.
La recherche de la vérité quant au crash du vol AF 447 Rio-Paris est – deux ans après le drame – plus que jamais au cœur de l’actualité. Le New York Times résume les divers rebondissements qui rythmèrent la semaine : à commencer par la découverte mercredi dernier du couvercle cylindrique censé contenir les boîtes noirs mais qui se révéla alors vide. Dimanche toutefois une des deux boîtes noires a été retrouvée, une heureuse surprise pour les charges des recherches qui s’attendaient à une longue quête, pensant que ces dernières auraient échouées sur une plage environnante.
Quant à savoir si cette boîte noire révèlera les raisons du crash, c’est bien là le cœur du problème car personne ne peut encore parier sur son fonctionnement deux ans après l’accident. Le Wall Street Journal rebondit donc sur la décision de l’Organisation Internationale d’Aviation Civile qui suite au crash de juin 2009 souhaite mettre au point des boites noires plus faciles à localiser après un accident.
Dans un article résumant l’affaire en long et en large, le Washington Post conclut sur l’aspect financier des recherches, qui font appel à des technologies coûteuses et sophistiquées.
Selon eux,  la dernière fouille aurait coûté 12, 5 millions de dollars à Air France et Airbus tandis que 28 millions de dollars auraient été dépensés pour les trois premières opérations de recherches de l’épave cette fois-ci à la charge de l’Etat français.

Les French Summer Camp s’occupent de vos enfants pendant l’été

Ces Summer Camp sont une bonne façon de faire s’épanouir vos bambins. Si les camps proposent souvent les mêmes activités mais avec des prises en charge différentes (et des prix très différents eux-aussi !), l’état d’esprit de chacun est souvent déterminant dans le choix des parents. Tandis que certains souhaitent uniquement amuser vos enfants jour après jour, d’autres mettent un point d’honneur à développer leurs capacités artistiques, éveiller leur curiosité culturelle, les faire grandir ou leur inculquer des valeurs qui feront d’eux les hommes et femmes de demain…
Bonjour New York Summer Camp: Le camp véritablement new yorkais
Avec 2 camp d’été (Upper West Side à Manhattan et Carroll Garden à Brooklyn), Bonjour New York propose à vos enfants de s’épanouir dans New York même. Ils feront connaissance tout en jouant et en participant aux diverses activités, via danse, sports d’équipe, jeux, chant, activités aquatiques, théâtre, arts plastiques et audiovisuels, entres autres.  La majeure partie des activités se passe à l’extérieur dans les parcs, mais aussi par des visites comme le musée d’Histoire Naturelle. Vos enfants s’épanouiront en toute sécurité, entourés d’éducateurs.  Selon Bonjour NY, «  les enfants rentrent chez eux satisfaits, fatigués, parfois un peu sales, mais heureux de savoir qu’ils reviendront le lendemain ». Jeux et découverte de New York sont au programme.
Les prix : Environ $425 par semaine. Le coût varie en fonction du nombre de semaines prises.
Les horaires : de 9h à 16h (peut aller jusqu’à 17h30).
Les adresses des camps:  Brooklyn: PS 58 (Carroll Gardens, 330 Smith Street. Manhattan: PS 84 (Upper West Side), 32 92e Street
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site en cliquant ici ou téléphonez au (917) 348-7959.
 
Le Summer Camp du Lycée Français: Bilingue et citoyen du monde.
Le camp franco-français n’est pas forcément là où on l’attend. Au Lycée Français de New York, on a choisi le monde…  L’objectif principal de ce camp est de faire de vos enfants « des citoyens du monde » via différentes activités.  Il y a donc un accompagnateur français mais également un américain pour chaque groupe d’étudiant. Vos enfants y parleront donc français ET anglais. Les étudiants des autres lycées sont également acceptés, la langue de Molière n’étant même pas forcément demandé : un véritable mélange de culture.
En fonction du nombre de semaines (5 maximum), les prix vont de $600 à $2600.
Les horaires : De 9h à 15h.
Le Lycée Français organise aussi un autre type de camp pendant l’été. Il est réservé aux non français désireux d’apprendre la langue de l’Hexagone. Durant le mois de juillet, les cours et activités permettront aux jeunes d’améliorer leurs niveaux. Théâtre, chant, cuisine, littérature, … : Tout est réalisé en français. Immersion totale dans un environnement francophone.
Pour davantage d’informations :  212-439-3825
Le FIAF : La culture et la langue française
Ouverts aux enfants de 5 à 17 ans, l’Institut français propose une variété d’ateliers allant du théâtre à la cuisine en passant par la musique, entres autres. Vos enfant peuvent venir à mi-temps (10h-13h) ou à temps plein (9h30-16h) du lundi au vendredi. Le camp se divise en deux parties en fonction de l’âge des jeunes. Les 5-11 ans participeront au Summer Fun in French : Paris et ses secrets (27 juin – 26 juillet), tandis que les 12-17 ans participeront au Summer immersion Program (20 juin – 28 août) et au Summer French cultural Fun and Discoveries (20 juin au 29 juillet).
L’occasion pour ces jeunes de faire le plein de culture française et de s’amuser tout en apprenant ou en perfectionnant la langue.
Le FIAF recommande tout spécialement le Summer Fin in French : Paris et ses secrets. Vos enfants découvriront ce qui fait le charme de la capitale française.
Les sessions du FIAF summer camp durent 2 semaines. Comptez :
$535 pour le Summer immersion program
Entre $590 et $1100 pour le Summer Fun in French
$750 pour le Summer French cultural Fun and Discoveries
Pour davantage d’informations, téléphonez au 646 388 6612 ou cliquez ici.
French Institute Alliance Français : 22 East 60th Street, New York
Le French Heritage Language Program : Imprégner vos enfants de culture française.
Durant 3 semaines (deux à New York et une au Québec) et à partir du 7 juillet, les enfants du camp sont plongés dans une atmosphère française. En plus d’activités comme la danse, l’art, le théâtre, les jeux dans les parcs et divers ateliers, les jeunes pourront visionner des films, visiter des musées et institutions politiques, totalement en français.  Chaque instant de détente est considéré comme une opportunité d’apprendre, et ce en français. Ce camp est adapté aux jeunes francophones de 13 à 19 ans. La possibilité de se rendre au Québec est dû à la collaboration avec le Centre de la francophonie des Amériques.
Le camp étant organisé par le French Heritage Language Program en partenariat avec l’Ambassade de France et les communautés francophones de NY, le coût est faible. Comptez $150 pour 3 semaines, dont celle au Québec.  (Pour le voyage au Québec, votre enfant doit posséder un passeport).
Horaire pour la partie new yorkaise : de 10h à 16h.
Pour plus d’informations, cliquez ici.
French Woods Festival of the performing arts: Développer ses compétences
Il s’agit ici d’un véritable village permettant de faire évoluer vos enfants dans un environnement artistique propice à leur développement. Théâtre, danse, cirque, sport, aventure, cuisine, magie, natation, ordinateur, voile, ski nautique, tennis, musique ou encore équitation sont disponible dans ce camp gigantesque situé près de Hancock, à 2h30 de NY. Pour preuve cette vidéo montrant les possibilités de créations si vos enfants veulent jouer aux acteurs ou réalisateurs. Et il en est de même pour les différentes activités. Un camp d’été de haute qualité donc, qui permettra à votre enfant de s’épanouir en tant qu’artiste. Bien sûr, un tel camp coûte … un certain prix : comptez entre $4000 et $5000 les trois semaines, en fonction des dates. Votre enfant peut y être accueilli de début juin jusque fin août.
Rendez-vous sur le site Web en cliquant ici.
Dans le Maine, le camp Tékakwitha : la montagne, ça vous gagne.
Ce camp se veut à dimension humaine. Partagé entres groupes de 8 à 13 ans et 14 à 17 ans, vos enfants évoluent dans un camp en plein site naturel avec un lac. Il est question d’union avec la nature, d’expérience de groupe et de trekking pour les plus âgés.
Situé à 250 km de Boston et ouvert du 25 juin au 17 août, le camp permet aux jeunes de partager multiples activités tant à la plage que dans les montagnes ou la forêt. Encadrés par des professionnels, ils partagent ensemble des moments forts en fonction de leurs âges.
Les jeunes âgés de 14 à 17 ans pourront réaliser des marches pédestres d’un niveau plus intense. Ils seront confrontés à la nature pour une expérience unique à travers la fameuse Piste Appalache. Egalement, ces mêmes jeunes pourront réaliser un projet littéralement de leurs propres mains tout au long du séjour. Un défi de groupe qui forge le caractère.
Comptez $1100 et $2200 en fonction de l’âge et de la durée (de 14 à 27 jours).
Pour vous rendre sur le site Web, cliquez ici.
Au Québec, le Camp Kodiak : Devenir grand
Ce camp grandeur nature est situé au 4069 Pheasant Run Mississauga, Ontario, Canada, L5L 2C2, à 2h30 de Toronto en voiture. Ouvert aux jeunes de 6 à  18 ans, ce camp met en avant l’enseignement de l’habileté, de la construction de la confiance en soi et l’amélioration du respect de soi. Lors des différentes activités du camp, un ordre est suivi afin de permettre au jeune d’évoluer et de s’améliorer. Les organisateurs insiste sur le fait que l’enfant y grandira tant au niveau scolaire que socialement. Les aides scolaires peuvent, en outre, déboucher sur des crédits universitaires plus les campeurs plus âgés. D’ailleurs, à partir de 16 ans, le camp est adapté différemment aux jeunes.
Pour les jeunes de tout âge, de nombreuses activités sont disponibles, comme le théâtre, la danse jazzy, les arts martiaux, karting, natation, ski nautique, musique, cours de rock, pêche, golf, équitation, et bien d’autres encore. Les organisateurs insistent également sur le fait que vos enfants sont véritablement intégrés dans un camp de développement « non compétitif ».
Concernant les prix, comptez $4700 pour 4 semaines, $3700 pour 3 semaines et $7800 pour 7 semaines.
Pour vous rendre sur le site Web, cliquez ici.
 
Et bien sûr, partagez vos bons plans en la matière en postant des commentaires ci-dessous.

Une oeuvre d'art s'écoute aussi

Artiste multidisciplinaire mais principalement spécialisée dans la vidéo et la performance sonore, elle « expose » sa nouvelle œuvre à New York en commençant dans un lieu mythique de l’art contemporain international. Le vernissage sera l’occasion de voir Tania Mouraud réaliser une performance sonore dans l’espace de la galerie. Une expérience unique servie par une artiste de talent dans un lieu particulier.
Quand ? Du 5 mai au 16 juin 2011. Vernissage: 5 mai, de 18h à 20h
Où ? Au Cueto Project, 551 West 21st Street, NY 10011.
Combien ? Gratuit
Pour plus de renseignements sur l’artiste, cliquez ici.

Entre peinture et photographie, Ron Agam expose

D’abord photographe, il est désormais peintre. Comme tous les peintres, il ne sait pas bien d’où lui vient l’inspiration, si ce n’est des tripes. Il ne cherche pas non plus à créer quelque chose en particulier car «si vous avez en tête ce que vous voulez créer, vous n’y arrivez pas ou cela s’avère rapidement décevant». Il se laisse guider. Entre message et interprétation, les tableaux s’enchaînent dans son immense studio du Queens, à Long Island City. Des œuvres inédites qui seront présentes à la prochaine exposition, des œuvres anciennes, d’autres encore qui sont personnelles et qu’il garde pour lui. Il aime raconter l’histoire de chaque tableau, de la création à l’interprétation possible ou son message.
En constante recherche de nouveauté, Ron Agam essaye assez rapidement de trouver une technique qui lui sera propre, d’autant qu’il a longtemps craint la comparaison. Son père, Yaacov Agam, est peintre également, et Ron aura besoin de temps avant de se lancer.
Aujourd’hui, l’artiste est fier de ses œuvres, fruit de son expérience dans la photographie et dans le dessin. Ayant travaillé pendant longtemps sur ordinateur pour son travail de photographe, il exploitera le filon pour créer un mélange de peinture et d’impression digitale. Il ajoutera ensuite un film en résine d’époxy sur certaines d’entre elles. Le style « Ron Agam » est né. « Avec ce film, le tableau n’est plus statique mais dynamique. Il y a le reflet, la lumière, les ombres ou encore le brillant. L’époxy apporte un mouvement très intéressant à l’œuvre de départ ».
D’autres œuvres aux styles très différents se joindront à l’exposition. Des créations le plus souvent abstraite, qui tranchent avec sa dernière exposition où les fleurs étaient mises en avant : des fleurs photographiées de très près et agrandies en taille humaine, afin de sensibiliser le public à la planète. La beauté surdimensionnée pour prendre conscience.
Cette fois-ci, les œuvres ne permettront pas de sortir un avis unique de la part du public. L’idée est de laisser libre court à l’imagination. « Petit, j’allais à des expositions et je regardais la peinture. Je n’avais pas besoin de titre ou d’explication, j’admirais l’œuvre, tout simplement » raconte-t-il.
L’exposition qui se déroulera sur un mois à la Galerie représente 18 mois de travail intense. Une vie d’ermite au service de la création. La vie sociale sera mise de côté au profil de ses œuvres, « mais ce n’est pas un sacrifice, j’étais attiré ». Une trentaine d’œuvre seront présentées. Son grand studio sera vide. Il en est d’ailleurs un peu effrayé lors de notre visite, prenant conscience qu’il se retrouvera dans de grandes salles sans les œuvres qui l’accompagnent depuis 1 an et demi.
Et si le soir de l’ouverture il semble un peu déprimé, c’est normal, l’artiste a un coup de blues à chaque exposition, à chaque aboutissement. Il ne se l’explique pas, c’est comme ça. Vous pourrez en tout cas discuter sans peine avec cet homme ouvert et désireux de partager sa passion avec le public.
Quand ? Du 5 mai au 6 juin. Ouverture le 5 mai, de 18 à 20h.
Où ? La Galerie Bertrand Delacroix, 535 West, 25th Street, New York, NY 10001
Combien ? Gratuit
Pour réserver une invitation pour l’ouverture ou pour plus d’informations: 212 627 4444

Cédric Klapisch: "J'ai toujours eu envie de tourner à New York"

Instant nostalgie avec Cédric Klapisch, qui a emmené la caméra de French Morning en balade autour de NYU, l’université où il a étudié le cinéma pendant 2 ans. Il nous parle de cette expérience qui lui a inspiré l’Auberge Espagnole, de son dernier film, Ma part du gâteau et de ses envies de tournage dans la Big Apple…
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=13sc17AUJUA]
Cliquez ici pour lire notre article sur le Tribeca Film Festival

Tout sur le droit du travail américain

Le petit déjeuner se veut cordial mais néanmoins sérieux. Un panel d’experts sera présent afin de discuter des changements importants que peuvent conduire certaines modifications de lois. Connaisseurs sur ces questions, ils seront en mesure d’apporter une lumière efficace à vos possibles angoisses législatives.
Les experts : Stuart M. Gerson et Amy Traub, de Epstein Becker & Green. George Harmon, manager / Relations des employés, Deloitte Services LP.
La rencontre sera modérée par Pierre Goerge Bonnefil, de Epstein Becker & Green.
Quand ? Jeudi 5 mai, de 8h à 10h.
Où ? Au Yale Club, 50 Vanderbilt Avenue, NYC.
Combien ? $50, pour les membres FACC : $30
Pour plus de renseignements, téléphonez au (212) 867-9064

Paul Smith et APC, ce week-end les créateurs sont soldés

Cette année les soldes de Paul Smith étaient ouvertes à tous et la foule ne s’est pas faite attendre. Fans des créations colorées et originales du créateur anglais n’attendez plus pour venir rafler vos prochaines pièces fétiches à prix réduits. L’affaire en or de la saison c’est notamment des robes à 100$ venant concurrencer jupes et jeans à 60$. Côté accessoires on opte pour des écharpes à seulement 30$ et des ceintures à 40$. Un grand choix de chaussures sera aussi au rendez-vous du 36 au 40, comptez toutefois 120$ la paire. Les articles sont pour la plupart de la saison actuelle et figuraient au défilé 2011.
Paul Smith, 382 W Broadway entre Broom et Spring Street.
 
Rien de tel que les jeunes créateurs français pour attirer les regards dans les rues de New York. APC nous avait déjà habitué à ses choix d’espaces design et audacieux et une fois encore ne nous déçoit pas à l’occasion d’un week-end de soldes à Brooklyn à l’Invisible Dog Art Center le samedi 30 avril et dimanche 1er mai. Vêtements et accessoires seront soldés à -70%. Et pour plus de choix n’hésitez pas à revenir plus d’une fois : le stock sera renouvelle d’un jour sur l’autre.
APC, 51 Bergen St entre Smith et Court Sts, troisième étage, Boerum Hill, Brooklyn
 
En 2005 le maçon Matt Bernson découvre lors d’un voyage en Inde des chaussures faites a la main qui lui inspire sa propre ligne il n’en faut pas plus pour transformer une ébauche en success-story. Le style brut et minimaliste de ces sandales séduit Kate Moss, les New Yorkaises s’arrachent ce qui devient rapidement un must-have. Si vous ne craignez pas l’émeute rendez-vous jusqu’au dimanche 1er mai à des soldes exceptionnelles pour retrouver ces basics pour seulement 40$.
Matt Bernson, 450 Greenwich St entre Desbrosses et Vestry St.
 
Aeffe Showroom et son choix de stylistes à faire pâlir les fashionistas casse les prix. Même soldés il faudra tout de même compter 695$ pour une robe Moschino ou 831$ pour une veste d’un des fameux smokings pour femme signés Yves Saint-Laurent. Si pour vous l’amour de la mode n’a pas de prix foncez: les soldes durent jusqu’au samedi 30 avril.
Aeeffe Showroom, 30 W 56th Street entre 5th et 6th Av.
 
Envie de relooker votre intérieur ? Le designer norvégien Bo Concept repute pour son élégance adaptée aux appartements modernes vous offre jusqu’au samedi 30 un rabais de 10%. On opte donc pour un design malin grâce a des canapés-lits (1599$), d’ottomanes à transformer en sofas (449$) et de tables a café contenant des espaces de rangement (985$).
Pour trouver le magasin Bo Concept le plus proche rendez-vous sur : http://www.boconcept.us/

Le Met nous désoriente

Ce n’est pas tous les jours que le MET met un artiste contemporain a l’honneur. Le musée a donc choisit à cette occasion celui que l’on considère souvent comme un des plus grands artistes vivants : Richard Serra. Essentiellement connu pour ces plaques d’acier massif aux courbes organiques, le MET nous offre l’occasion de découvrir une facette moins connue de son œuvre, ses dessins.
A la fois plus zen et incisif que ses sculptures, le choix du lin pour certaines pièces sont comme un clin d’œil a l’usage si particulier des matériaux qui a rendu l’artiste célèbre. Ce dernier appelle d’ailleurs les visiteurs à ne pas regarder ses dessins comme tels mais comme une invitation à repenser l’espace physique dans lequel nous nous trouvons.
Où ? 1000 Fifth Ave
Quand ? Jusqu’au 28 août.
Combien ? Donation suggérée 20$.