Ce vaste rassemblement d’auteurs venus de tous les points du globe “ne doit pas faire illusion”, selon Télérama. Dans un récent article intitulé “La Forteresse américaine”, le magazine évoque le profond désintérêt (“l’incuriosité absolue”, citant Anne-Solange Noble de Gallimard) des éditeurs américains pour les auteurs non anglophones : la traduction ne représente que 3% de la production littéraire américaine. Alors le PEN Festival, l’arbre qui cache la forêt? Quoiqu’il en soit, on ne peut que se réjouir de la robustesse de l’arbre!
Environ cent vingt écrivains (dont la moitié ne sont pas américains) convergent à New York pour ce festival organisé par le PEN American Center, branche américaine de PEN. L’association internationale d’écrivains a été fondée en 1921 afin de «rassembler des écrivains de tous pays attachés aux valeurs de paix, de tolérance et de liberté».
Salman Rushdie, Jonathan Franzen, Malcolm Gladwell, seront aussi parmi les têtes d’affiche de cette nouvelle édition. A ne pas manquer, la soirée d’ouverture à Chelsea Piers coorganisée par les services culturels de l’ambassade de France, le 25 avril. On va aussi se régaler avec la série de conversations littéraires à l’heure du déjeuner à la Maison Française de NYU (gratuites et ouvertes au public). La sélection :
-Lectures et concert à la soirée d’ouverture “Ecrit sur l’eau” porte bien son nom puisqu’elle aura lieu au bord de la rivière Hudson à Chelsea Piers, coorganisée par les services culturels de l’ambassade de France. Avec entre autres Malcolm Gladwell, Amélie Nothomb, Salman Rushdie, Wallace Shawn, Deborah Eisenberg.
Quand : lundi 25 avril,19h30
Où: le lighthouse de Chelsea Piers, Pier 61, W. 23rd St. & Hudson River, New York City
$30/$20 pour les membres du PEN et étudiants. (866) 811-4111 ; ovationtix.com
– The Public Intellectual
Quand : lundi 25 avril,17h30-19h
Où: A l’hôtel Standard, High Line Room, 848 Washington St., New York City
Avec Pierre Guyotat, Hervé Le Tellier, Manuel de Lope, Peter Godwin, Thomas Lehr, Linda Polman
$15/$10 pour les membres du PEN et étudiants. (866) 811-4111 ; ovationtix.com
-Conversations littéraires à l’heure du déjeuner :
Ludovic Debeurme et Kjersti Annesdatter Skomsvold le mardi 26 avril, midi–13h30
Laurence Cossé et Hervé Le Tellier, le mercredi 27 avril, midi–13h30
Où: La Maison Française, 16 Washington Mews, New York City
gratuit et ouvert au public
–Auteurs et audiences
avec Mario Bellatin, Laurence Cossé, Yael Hedaya, Manuel de Lope, Asaf Schurr
Quand: mercredi 27 avril, 15h30–17h
Où : Cultural Services of the French Embassy, 972 5th Ave., New York City
gratuit et ouvert au public
-Révolutions dans le monde arabe
Avec Abdelkader Benali, Abdellah Taia, Rula Jebreal, Ghassan Salamé
Quand: mercredi 27 avril, 19h30
Où: 92nd Street Y, Unterberg Poetry Center, 1395 Lexington Ave., New York City
$20/$15 PEN Members, students with valid ID. Call (866) 811-4111 or visit ovationtix.com
-Translating America
Quand : vendredi 29 avril, Midi–13h30
Où: Scandinavia House, 58 Park Ave., New York City
Avec Emmanuelle Ertel, Asaf Schurr, and Sandro Veronesi
gratuit et ouvert au public
A noter, la conversation entre Abdellah Taїa et Dale Peck le 1er mai est à 13h au lieu de 15h.
Programme complet : http://www.pen.org/page.php/prmID/1096
Les auteurs francophones convergent à New York
Le Young Concert Artists célèbre son 50ème anniversaire
De nombreux musiciens ont passé les portes du Young Concert Artists International Audition avant de connaître le succès. Depuis un demi-siècle l’organisation cherche la perle rare et lui donne sa chance. Mercredi 20 avril est l’occasion de célébrer son succès à travers un concert donné par d’anciens lauréats et désormais musiciens de talent et respectés à travers le monde.
Le quatuor Modigiliani se fait connaître en 2004, année où il est repéré par le YCA, et remporte prix sur prix depuis. Composé de 2 violons, un alto et un violoncelle, il est désormais l’une des formations de chambre les plus demandées et réalise des tournées dans toutes l’Europe mais également aux Etats-Unis et au Japon. Jean-Efflam Bavouzet connaît quant à lui un grand succès depuis 1986. Le pianiste donne régulièrement des récitals dans des opéras de par le monde et s’est également enrichi de ses nombreuses collaborations, entre autres avec l’Orchestre National de France pour des tournées à l’étranger.
Quand ? Mercredi 20 avril 2011, 19h30
Où ? Au Florence Gould Hall, 55 East 59th Street, New York, NY 10022
Combien? $40, $30 pour les membres du FIAF
Pour réserver vos tickets, cliquez ici.
"Write about now" regroupe quatre écrivains pour parler littérature et art
Selon les différents sujets abordés, Yannick Haenel, Laurent Numez, Vicotira Patterson et Siva Vaidhyanathan expliqueront leurs points de vue et échangeront avec leurs confrères. L’occasion également d’échanges entre écrivains de différents pays et donc, de différentes cultures.
Quand ? Jeudi 21 avril 2011, à 19h30
Où ? Au Skyroom, 22 East 60th Street, New York, NY 10022.
Combien? $15, $10 pour les membres du FIAF et les étudiants.
Nouveau regard sur l'identité nationale
Alors que la nécessité – ou non – d’un débat sur l’identité nationale déchaine notre scène politique, la Maison française de Columbia se penche sur la question en invitant deux chercheurs : Patrick Simon directeur de recherches à l’INED et Angéline Escafré-Dublet chercheuse à Sciences-Po.
Profitez du recul d’un océan pour prendre le temps de porter un regard nouveau sur cette seconde génération d’immigrants qui peinent à se sentir français malgré un passeport bel et bien en poche.
Où ? Maison Française, Buell Hall Columbia University, 515 West 116th Street, New York 10027.
Quand ? Mercredi 20 avril de 18h à 20h.
Combien ? Gratuit.
Yannick Haenel rencontre son public new-yorkais
Yannick Haenel a plusieurs ouvrages à son actif. Tous sont marqués par son style peu ordinaire et furent plusieurs fois salués par la critique. Son dernier roman, Le Sens du Calme, est un autoportrait retraçant 13 épisodes marquant de sa vie et qui conduisent le lecteur à mieux comprendre l’écrivain en quête d’identité littéraire. Jeudi 21 avril, ses lecteurs pourront l’écouter s’expliquer sur ses œuvres et la perception qu’il en a.
Où ? Hadkell Library, 22 East 60th Street, New York, NY 10022
Quand ? Jeudi 21 avril 2011, à 18h.
Combien? $10, gratuit pour les membres du FIAF
Le petit monde de Jessica
Si vous avez posté une annonce de baby-sitting quelque part, vous recevrez peut-être un email de Jessica Schinazi. A 21 ans, cette étudiante française de Columbia surfe sur les forums à la recherche de baby-sitters français. La garde d’enfant est en effet l’activité principale de son réseau d’étudiants francophones, « Un Petit Monde », dont elle est la présidente et la co-fondatrice. A New York, 150 membres en ont font déjà partie, dit-elle. Le réseau propose également des animations d’anniversaire, des préparations aux examens et des sorties en VF aux familles francophones et francophiles de la Grosse Pomme. «On essaye vraiment de s’installer comme un petit bout de France dans la vie des familles françaises ici», souligne Jessica, qui termine un double-diplôme en économie et langues hispaniques.
L’aventure commence en 2006, à son arrivée au Lycée français de New York (LFNY). Jessica poste une simple annonce de baby-sitting sur le site de l’école et reçoit… «70 réponses». Elle décide de mobiliser ses copines au Lycée pour partir à la conquête de cette demande orpheline.
Aujourd’hui, «petit» ne semble plus l’adjectif approprié pour décrire le monde que Jessica a bâti avec sa camarade du LFNY Rocio de Palacio: outre New York, le réseau est présent dans huit villes, dont Paris, Washington, San Francisco et Saint-Germain-en-Laye. Partout où Jessica a vécu, elle a ouvert une antenne – c’est le cas à Barcelone et Londres. Les autres ont été lancées par des membres d’ «Un Petit Monde» partis étudier à l’étranger et désireux d’importer le concept dans leur pays d’accueil. Et rien ne les arrête : “Un Petit Monde” Brésil, Chine et Canada sont déjà dans les cartons, précise Jessica. « La vision, c’est d’être présent là où il y a des familles françaises et des lycées français.»
A New York, Jessica explique que le réseau s’est étendu par bouche-à-oreille et que six cent familles, parmi lesquelles de plus en plus d’Américains, ont bénéficié de ses services depuis sa création. Récemment, elle a inauguré “les Après-midis d’Un Petit Monde”, des «sorties type centre aéré» en français. La première aurait rassemblé les enfants de cinq familles, à Central Park.
« Quand on a des enfants relativement jeunes, la langue est le premier repère à l’étranger. Les parents français se sentent plus à l’aise de confier leur enfant à des Français. C’est plus rassurant pour l’enfant que de se retrouver avec une personne qui ne parle pas la langue» analyse-t-elle.
Pour l’heure, Jessica ne pense pas à transformer son petit monde en petite entreprise. L’animation du réseau ne lui prend qu’«une à deux heures par jour» (elle répond aux messages des parents, les fait suivre et rencontre les futurs membres du réseau pour un « screening » de leurs qualifications). Elle assure que le caractère informel de son opération est une des clefs de son succès. «On ne sait pas où ça va nous mener. On n’a pas un plan précis à 5 ou 10 ans. Nous ne touchons ni frais d’agence ni ‘fees’. Je fais ça comme un service à la communauté française de New York ». Dans un mois, elle aura fini Columbia. Alors, qui sait ?
Pour le site d’ “Un Petit Monde”, cliquer ici
Vincent Delecroix à NYU
Diplômé de l’ENS et de Sciences Po, Vincent Delecroix a signé quelques essais sur le philosophe danois Kierkegaard ainsi que plusieurs romans remarqués : Retour à Bruxelles; Ce qui est perdu (Prix Valéry Larbaud); La Chaussure sur le toit; Tombeau d’Achille (Grand Prix de Littérature de l’Académie Française)
Il sera lundi soir de passage à New York pour une conversation avec , Olivier Barrot, écrivain et journaliste pour l’émission littéraire de France 3 Un Livre un jour.
Où ? La Maison Française de NYU, 16 Washington Mews, NYC, NY, 10003; Tel: (212) 998-8750
Quand ? Lundi 25 avril à 19h
Combien ? La conférence est gratuite et ouverte à tous.
HOME sur CUNY TV
A sa sortie le film Home de Yann Arthus-Bertrand avait été diffusé simultanément dans 181 pays créant un véritable buzz international à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement.
Deux ans plus tard et pour cette même journée CUNY TV vous propose de retrouver l’émotion et la réflexion portée par ce film dévoilant notre planète vue du ciel. Loin d’un simple constat alarmiste Home propose aussi une lueur d’espoir pour l’avenir dont il est bon de prendre et reprendre conscience, notamment à la lumière des récentes catastrophes nucléaires. Le film sera suivit par une interview exclusive de Yann Arthus-Bertrand.
Où ? CUNY TV est disponible sur la chaine 75 sur Time Warner, la chaine 77 sur RCN et la chaine 30 sur FIOS dans les cinq boroughs de New York.
Quand ? Du 22 au 25 avril. Le vendredi à 9h, 15h et 22h. Le samedi et le dimanche a 21h.
La perfide Albion séduit Broadway
La semaine dernière French Morning vous présentait un spectacle tout droit venu du West End de Londres – War Horse – cette semaine encore c’est une production 100% British qui a retenu notre attention : Jerusalem.
Tout comme ses personnages Jez Butterworth – l’auteur de Jerusalem – ne fuit pas son héritage. Jerusalem est un drame shakespearien. Ou une comédie, comme il vous plaira. Ca commence comme Le Roi Lear, ou comme une des scènes de Benvolio dans Romeo et Juliette: les blagues fusent au sein d’une bande de jeunes et moins jeunes et la pièce tourne à la farce. Kate Moss, les Spice Girls… Seules les références culturelles nous rappellent le changement d’époque.
Ne cherchez donc pas le lien avec le conflit israélo-palestinien : il n’y en a pas. Le titre est en réalité une référence au poème de William Blake. British on vous disait donc. Jerusalem parle de cette frange de la population britannique qui faute de pouvoir s’intégrer la société de consommation opte pour un retour à la nature. Et Jez Butterworth sait de quoi il parle: lui-même a quitté Londres pour élever quelques cochons dans le Somerset.
L’histoire tourne donc autour de Johnny «Rooster» Byron un dealer de substances pas franchement licites et sa bande d’acolytes délurés: un vieux prof qui carbure à l’acide pas toujours pris volontairement, un «best mate» trentenaire un peu paumé et une poignée d’ados comme on en fait aujourd’hui. Au conseil général de la région on aimerait bien se séparer de cet excentrique et de sa bande d’agités qui font fureur au cœur de la forêt. Comme toute drogue qui se respecte la pièce nous embarque dans un enchainement de gags en tous genres et ne reprend son sérieux que quelques minutes avant que le rideau tombe, alors que Rooster se lance dans un monologue final au combien shakespearien.
Ne vous laissez pas abuser par l’apparent délire de la pièce car ce qui fait son intérêt c’est bien la réflexion qu’elle propose sur cette classe plus anglaise que jamais qui a égaré toute forme de culture mais s’est imprégnée des mythes fondateurs du royaume. Pas étonnant donc que ce soit dans les bois que l’on installe sa caravane et alors que le temps passe on parle géants rencontrés au Pays de Galle, ancêtres biens anglais et le fils de Rooster ne cache pas ses faux airs de roi Arthur tandis que les jeunes filles en fleur se déguisent en fées. C’est peut être ca qui rend ces joyeux parasites indélogeables car comme le suggère le rideau qui n’est autre que la croix rouge sur fond blanc du drapeau anglais: l’Angleterre c’est eux.
Mais le charme de la pièce opérerait-il sans l’excellence d’une troupe d’acteurs hors pair ? Marketing oblige Broadway choisit pratiquement systématiquement « ses » acteurs à chaque pièce montée, ici pourtant la troupe anglaise qui avait déjà officié à Londres s’est imposée d’elle-même. La presse anglaise et américaine s’est donc depuis longtemps déjà extasiée sur les mérites de Mark Rylance (« Rooster »), longtemps directeur du Shakespeare Globe Theatre, qui ne serait autre que « le plus grand acteur anglais de sa génération ». Si son énergie irradie la scène le reste de la troupe n’a pourtant rien à lui envier et tous semblent rivaliser de talents pour le plus grand plaisir d’une audience que les applaudissements révèlent conquise.
Enfin mention spéciale à un remarquable décor qui nous bouscule purement et simplement dans ce bout de forêt envahit par une caravane pour le moins précaire et le bazar de tout un chacun. Dans ce romantique chaos poules et poissons rouges (vivants !) semblent les seuls garants d’une raison perdue par les hommes.
Notez toutefois avant d’investir dans des billets pour vous et votre entourage que le jeux sur les accents et l’argot britanniques rendent la compréhension de la pièce souvent complexe, le spectacle s’adresse donc à une audience à l’anglais expérimenté.
Quand ? Soirée d’ouverture le 21 avril, avant-premières ouvertes au grand public d’ici là.
Où ? Music Box Theatre, 239 W. 45th Street, New York
Combien ? De 61,50$ a 226,50$. Plus d’infos et achats des billets ici.
Plein la vue pour pas cher
Entre les réductions qui vont jusqu’à 70% ou les magasins qui réalisent des ventes à moitié prix, vous serez comblés. Surtout qu’une partie de ces offre concerne les lunettes de soleil. Tant mieux, le soleil est revenu !
Chez Vince, pas besoin de se déplacer pour avoir des réductions intéressantes ! Dimanche 17 avril, recevez $50 à partir de $250 d’achat sur place ou en ligne.
Si vous souhaitez acheter en ligne, voici le code pour les réduc’ : VINCE 50SP11.
Pour plus d’informations sur l’emplacement des boutiques et horaires d’ouverture, cliquez ici.
Les beaux jours reviennent et il faut ressortir ses lunettes de soleil. Mais sont-elles toujours en bon état ? fashion ? SI vous avez envie de changer, jusqu’à dimanche les lunettes de vue et de soleil sont à moitié prix à 10/10 Optics. Par exemple, les lunettes de soleil pour homme Ted Beker sont à $124 au lieu de $249, Les Lulu Guiness pour femme sont à $114 au lieu de $229 et les verres avec couleurs passent de $329 à $164. Et quand il ne s’agit pas de diviser les prix de moitié, le magasin vous proposent les lunette ProDesign à 70% !!
50 Madison Ave., at 26th St. (212-366-1010)
Il est encore question de vos yeux avec James Leonard Opticians, où les lunettes de vue et de soleil de chez Armani, Lafont, Dior et Prada (entre autres) sont proposées à partir de $75 jusqu’à demain samedi…
1010 Second Ave., nr. 53rd St. (212-753-7733)
Jusqu’à dimanche, la Fitzroy Gallery vend les accessoires faits mains de la boutique en ligne The Vitrine. Les foulards en soie réalisés par l’artiste Sarah Crowner sont à $135 au lieu de $200, les allumettes fantaisies du créateur Dino Sanchez sont à $15 le lot de 10, et les coussins Statue de la Liberté de Dina Weiss à $75.
77 Mercer St between Broome and Spring Sts; 212-343-8670,
Swarovski Crystallized, le concept store préféré des amatrices de strass et autres brillants organise des soldes jusqu’à lundi : les bagues ornées de pierres passent de $135 à $122, les bracelets à « charms » de $70 à $63, colliers à pierres multicolores de $84 à $76.
499 Broadway entre Broome et Spring Sts; 212-966-3322
Du dimanche 17 au mardi 19 avril, la lingerie de Brooklyn Fox est en réduction de 30 à 70%. Par exemple, le soutien-gorge en soie à pois Mimi Holiday passe de $85 à $53, le soutien-gorge en dentelle Huit est à $39 au lieu de $85, tandis que les chemises fleuries ou rayées Betsey Johnson commencent à $29.
132 N. 5th St., près de. Bedford Ave., Williamsburg (718-599-1555).
Le mercredi 20 et jeudi 21 avril, Inhabit propose des réductions importantes également. Vous pouvez enlever pas moins de $100 sur des vêtements en coton normalement autour de $160. Il en est de même pour les débardeurs qui passent de $127 à $30. Un petit plaisir que de passer de trois à deux chiffres sur le ticket de caisse (si vous ne faites qu’un achat bien entendu …).
1441 Broadway et 41st St, 28th floor.
Sur la route des Présidents (1ère partie)
Si la région de Washington DC regroupe le plus grand nombre de maisons historiques, les alentours de New York ont vu naître plusieurs présidents restés fidèles à leur terre natale. La plupart des propriétés sont aménagées en parcs nationaux, National Historic Site, ce qui induit le respect d’une certaine discipline, parfois contraignante, mais généralement garante d’une bonne organisation. Les visites guidées sont toujours intéressantes et truffées d’anecdotes, très accessibles aux enfants (les plus jeunes inquiètent toutefois les conférenciers, mieux vaut les laisser courir dehors…) Voici la liste des maisons en région new-yorkaise, des plus proches de Manhattan aux plus éloignées, toutes à découvrir dans la journée:
*Grover Cleveland Birthplace à Caldwell, New Jersey: résidence natale de Grover Cleveland, le 22e (1885-1889) et 24e Président (1893-1897), le seul à avoir connu 2 mandats non consécutifs. Cette maison modeste, construite en 1832 pour y accueillir les pasteurs de l’église presbytérienne de la ville, est typique de l’architecture communautaire locale. Grover, dont le père était révérend, y naquit le 18 mars 1837 et y vécut 4 années avant le déménagement familial dans l’État de New York. Transformée en musée, la maison est l’une des plus anciennes de Cardwell et la seule du pays consacrée à ce président. Après son 2nd mandat, Cleveland retourna vivre dans le New Jersey, à Princeton, dans une maison néo-géorgienne appelée Westland, non ouverte au public.
Route: 207 Bloomfield Ave. Caldwell, NJ. 23 miles (37 km) de NYC, 35 minutes de voiture par I-280W. Ouverture: tous les jours du mercredi au dimanche sauf jours fériés (fermé les mercredis qui suivent un jour férié), de 10h à midi et de 13h à 16h.
*Sagamore Hill à Oyster Bay, Long Island: propriété de Theodore Roosevelt, 26e Président (1901-1909). Theodore Roosevelt, né dans le quartier de Gramercy à Manhattan, fit construire cette vaste maison de style Queen Anne en 1885 et y vécut jusqu’à sa mort en 1919 (il a été inhumé au cimetière Young d’Oyster Bay). La demeure servit de maison d’été présidentielle. Elle est restée quasiment intacte depuis: décoration, bibelots et meubles sont d’origine. Aux murs sont accrochés les animaux chassés par Theodore Roosevelt lors de safaris africains. La visite peut se poursuivre sur les 83 acres de jardin (magnifique au printemps quand les cerisiers sont en fleurs), de forêts et de plages. Finir par Cold Spring Harbor (5 miles, 10 minutes en voiture par la 25A), ancien centre baleinier de Long Island.
Route: 20 Sagamore Hill Rd., Oyster Bay, NY. 36 miles (58 km) à l’est de NYC, 1 heure de voiture par I-495 E. Ouverture: toute l’année, fermé les lundis et mardis durant l’hiver; visites guidées de la maison de 10h à 16h. Pas de restaurant dans le parc.
*Springwood, Hyde Park, NY: domaine (800 acres) de Franklin Delano Roosevelt, 32e Président (1933-1945). Toute sa vie, Franklin Roosevelt considéra Springwood comme son refuge. Il la surnommait “sa Maison Blanche d’été” durant ses mandats présidentiels. Le roi George VI, la reine Elizabeth ou encore Winston Churchill ont séjourné à Springwood. Franklin Roosevelt est né en 1882 dans la propriété achetée 15 ans plus tôt par son père. De nombreux objets de son enfance ont été conservés, notamment ses collections: 200 maquettes de bateaux, 300 spécimens d’oiseaux ou encore plus d’un million de timbres. La chambre qu’occupait Franklin pendant sa présidence, son bureau, le petit ascenseur qu’il actionnait à la force du bras quand, malade, il ne pouvait plus marcher (cela impressionne toujours les enfants)… rien ne semble avoir bougé depuis la mort du président en avril 1945. Franklin et sa femme Eleanor ont été inhumés dans la roseraie du jardin, un sobre monument en marbre blanc indique l’emplacement de la tombe du couple. Sur le domaine, le Presidential Library and Museum retrace la vie du couple et renferme les milliers d’ouvrages collectionnés.
On peut poursuivre la visite 2 miles à l’Est de Springwood avec Val-Kill, le cottage dans lequel la First Lady passa les dernières années de sa vie. Et finir par une balade dans le parc. Durant les 30 dernières années de sa vie, Frankin Roosevelt fit planter 400.000 arbres.
Route: 4097 Albany Post Rd. Hyde Park, NY. 84 miles (135 km) nord de NYC, environ 1h45 de voiture par US-9N. Ouverture: toute l’année sauf Thanksgiving, 25 déc. et 1er janv.; visites guidées de la maison de 9h à 17h. Cafétéria sur place et tables de pique-nique à disposition.
*Lindenwald, Hudson Valley: demeure de Martin Van Buren, 8e président (1837-1841). Martin Van Buren fut le premier président bilingue (anglo-neerlandais) et le premier à être né aux États-Unis d’Amérique, 6 ans après la Déclaration d’Indépendance des colonies (ses 7 prédécesseurs étaient donc tous sujets britanniques). Né dans le petit village de Kinderhook, 2 miles plus loin, Martin Van Buren choisit de se retirer dans la région à la fin de son mandat et acheta cette mansion de briques rouges bâtie en 1797 sur 220 acres de terrain. Les 51 panneaux de papier peint, importés de France, sont une merveille. On peut également visiter la tour aux 91 marches.
Route: 1013 Old Post Rd, Kinderhook, NY. 130 miles (210 km) au nord de NYC, 2h45 de voiture par Tatonic State PKwy. Ouverture: de mi-mai à octobre, de 7h au coucher du soleil; visites guidées de la maison de 9h à 16h. Pas de restaurant sur place mais tables de pique-nique à disposition.
*Wheatland à Lancaster, Pennsylvanie: maison de James Buchanan, 15e Président (1857-1861). Neuf ans avant son élection, James Buchanan acheta 22 acres dans son État natal où il vécu les dernières années de sa vie. La bâtisse de style fédéral vaut la visite car elle permet d’évoquer la période pré-sécessionniste. James Buchanan est souvent peu cité dans les manuels d’histoire car, malgré ses origines nordistes, il a toujours défendu le droit des États du Sud à maintenir l’esclavage. La Guerre de Sécession éclata à la fin de son mandat et Abraham Lincoln le succéda à la Maison Blanche.
Route: 1120 Marietta Ave., Lancaster, PA. 155 miles (250 km) de NYC, moins de 3h de voiture par I-78W et US-222 S, plus de 3h par I-95 S. Ouverture: toute l’année sauf Thanksgiving, 25 déc. et 1er janv. Visites guidées de 30 minutes de 10h à 16h30 (à partir de midi les dimanches). Pas de restaurant sur place.
*pour 2011, le gouvernement américain a décrété 17 jours “admission free” dans les parcs nationaux. Les prochains jours sont: la semaine du 16 au 24 avril (National Park Week), le 21 juin (1er jour de l’été), le 24 septembre (National Public Lands Day) et le week-end du 11 au 13 novembre (Veterans Day).
La suite: d’autres maisons de Présidents à découvrir le temps d’un long week-end, à plus de 4 heures de route de NYC.
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Ceci Cela Patisserie
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