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La french touch en Californie

Ce sont les amateurs de french touch qui vont être contents :
Dimanche soir, Thibaut Berland aka Breakbot fera danser les fêtards du Ace Hotel. Signé en 2009 sur le label français Ed Banger Records (Justice, Mr. Oizo, Uffie, Cassius…), il se fait connaître du grand public avec le morceau Baby I’m Yours. De Charlotte Gainsbourg à Air, en passant par Yuksek et Sébastien Tellier, il a revisité les tubes des artistes français du moment, avec en tête Let There Be Light de ses acolytes de Justice.

Dimanche 17 avril à partir de 20h – Ace Hotel, 701 E Palm Canyon Dr, Palm Springs, CA 92264

Pour un son plus pop, direction Echoplex qui accueillera le duo Jamaica le week-end suivant. Pour premier album “No Problem”, sorti l’année dernière en France et cette semaine aux Etats-Unis, les Parisiens Antoine Hilaire et Florent Lyonnet ont notamment collaboré avec des pointures comme Xavier de Rosnay de Justice. Pas étonnant que la critique les consacre déjà comme la relève de Phoenix…

Samedi 23 avril à partir de 20h30 – 1154 Glendale Blvd, Los Angeles, CA 90026
$12 en prévente, $14 sur place, en vente ici

Romain Duris dans la peau de Molière

Ce film, sorti en 2007 et au casting imposant (Romain Duris, Fabrice Luchini, Ludivine Sagnier, Edouard Baer), retrace le parcours fictif de Jean-Baptiste Poquelin avant qu’il ne devienne l’homme de théâtre fort apprécié de Louis XIV. Une histoire haute en couleurs dans un style proche des pièces de théâtres.
Les Américains se plairont peut-être à voir Romain Duris dans le rôle de ce comédien endetté qui deviendra l’un des géants du théâtre français. Les Français le découvriront (ou redécouvriront) avec plaisir sous le titre Molière’s The would be Gentleman.
Où ? The Lineage Performing Art Center, 89 South Fair Oaks Pasadena CA 91101
Quand ? Vendredi 22 avril à midi, et samedi 23 avril à 19h.
Combien ? Gratuit

The Actor’s Gang joue Tartuffe

Ne tarissant pas d’éloge sur le dramaturge, la troupe de théâtre The Actor’s Gang a souhaité dédier sa 30e saison de représentations à Molière. D’où Tartuffe qu’ils interprètent depuis le 2 avril, et ce jusqu’au 30. Pour eux, la pièce de Molière est “l’œuvre la plus drôle jamais écrite”.
Quand ? Du jeudi au samedi à 20h, et le dimanche à 14h. jusqu’au 30 avril,
Où? THE IVY SUBSTATION, 9070 Venice Bd, Culver City, CA 90232
Combien? De $15 à $25.

La chasse aux sacs plastiques de Sandrine Cassidy-Schmitt

«Sois le changement que tu veux voir en ce monde»: c’est avec cette fameuse citation de Gandhi que nous sommes accueillis sur l’une des pages du site Internet de June Fifteen. Sandrine Cassidy-Schmitt, la CEO de la société, décrypte en nous racontant le jour où est survenu le «déclic». C’était il y a un peu plus de trois ans, à la caisse d’un Target local: elle observe alors l’employée mettre un article par sac plastique, puis doubler ce dernier d’un second sac plastique.
C’en est trop pour cette Franco-américaine, née à Paris et élevée à Los Angeles.  Résidente du quartier de Ballona Creek à Culver City, elle a maintes fois assisté au sordide défilé de sacs de supermarché et autres ordures de la crique vers l’océan. Elle décide donc d’agir et, soutenue par ses proches, elle se tourne vers le Small Business Development Center local, y suit une formation, et crée sa propre entreprise verte. «J’ai voulu participer au changement dans nos habitudes quotidiennes en proposant une alternative chic au sac jetable» dit-elle. Elle choisit le nom «June Fifteen», date de son anniversaire, qui symbolise aussi pour elle l’équilibre (moitié du mois, et de l’année), et le renouveau que nous apportent ces derniers jours de printemps.
Pour s’assurer de l’intégrité de ses fournisseurs, Sandrine part en Inde pour visiter les lieux de production certifiés du label «commerce équitable». Comme matériaux, elle choisit le coton et, principalement, la toile de jute, qu’elle apprécie pour son caractère durable et écologique. «La France est bien plus avancée qu’ici et nous voyons tout doucement (mais sûrement!) la législation et les gens changer. Avant tout, il s’agit de responsabiliser les consommateurs pour réduire les déchets plastiques», nous dit Sandrine. L’objectif de la diplomée du Lycée Français de Los Angeles, c’est donc  de mobiliser et de sensibiliser. Certains de ses modèles, comme le blue bag et le khaki bag, sont unisexes, et les prix tournent en moyenne autour des $10.
«Tous nos sacs ne sont pas entièrement biodégradables», dit-elle en se référant à certains modèles dotés d’une doublure imperméable en plastique, « mais il sont totalement recyclables.» June Fifteen organise son propre programme de recyclage pour ses sacs une fois usés, en les offrant aux centres artistiques de la ville. Et l’engagement écologique ne s’arrête pas là : «Nous sommes également membres de 1% for the Planet, où l’on contribue sur chaque vente au soutien d’organisations environnementales.» Les lettres d’informations de la compagnie sont aussi truffées d’astuces et de conseils « éco-malins ».
Pendant son temps libre, Sandrine participe aux efforts de l’association Ballona Creek Renaissance, qui organise un grand événement de nettoyage de la crique de Ballona ce samedi 23 avril, participe au festival EarthFestLA le même jour, et organise la projection gratuite du remarquable documentaire Bag It à Loyola Marymount University à West LA, le mardi 27 avril.
De quoi faire plaisir à Gandhi.
Plus d’infos sur ces trois évènements gratuits.

La France -mal- masquée en Côte d'Ivoire

La diplomatie française, Alain Juppé en tête, a beau multiplier les efforts pour assurer que ce n’est pas la France qui a arrêté Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, le message est quelque peu brouillé pour la presse américaine. Quelques instants après l’arrestation de l’ex président le Wall Street Journal cite le porte-parole de l’armée rebelle, qui souligne de lui-même l’aide de la France qui a permis d’affaiblir les troupes gbagbistes «Il y a eu d’importants combats impliquant les troupes françaises, l’ONU et nos forces armées contre celles de Gbagbo. Une fois que toutes les armes lourdes ont été détruites, Gbagbo était la et nous l’avons arrêté.»
«L’homme fort de la Cote d’Ivoire arrêté après l’intervention des troupes françaises» titre lui le Washington Post. Le quotidien pointe donc le débat entamé pour savoir qui des forces d’Alassane Ouattara ou de l’armée française a porté le coup décisif. Le représentant des forces rebelles à l’ONU, Youssoufou Bamba annonce clairement : «ce sont les forces républicaines ivoiriennes qui ont conduit les opérations». Un débat d’autant plus virulent dans un contexte de légitime ressentiment post colonialiste, un argument que les fidèles de Gbagbo n’hésitent pas à avancer : «cette opération, l’assaut final, a été lancée par les troupes françaises. La manière dont Gbagbo a été déposé laissera un profond sentiment de ressentiment parmi ses supporters qui percevront ces évènements comme un nouvel exemple de l’utilisation d’une armée supérieure par un ancien pays colonisateur pour décider qui dirigera un pays».
Le New York Times s’amuse lui de l’embarras du conseiller de Nicolas Sarkozy, Franck Louvrier, refusant de répondre si l’assaut fut oui ou non l’objet d’une coordination franco-ivoirienne ou si l’armée française était au fait des opérations. Toutefois Mr. Louvrier admet que Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara furent régulièrement en contact ces derniers jours.
La loi interdisant le port du niqab et l’arrestation de deux femmes lors d’une manifestation non autorisée passionnent le  New York Times. Alors que les journaux rappellent que la raison officielle de l’arrestation des deux femmes demeure indéfinie – est-ce le port du niqab qui est en cause ou la participation à une manifestation non autorisée ? – tous regardent avec étonnement «le premier pays au monde a bannir le port du voile intégral en public».
Le Washington Post insiste sur les contradictions françaises: entre culture de la laïcité –dans un pays qui interdit le port de signes religieux ostentatoires dans les écoles publiques– et risques des dérives islamophobes, à l’heure où l’argument de la laïcité est utilisé à des fins pour le moins douteuses. The Huffington Post en profite pour publier un panorama des différentes législations européennes, rappelant entre autres l’interdiction du port du voile par les fonctionnaires et dans les universités en Turquie.
Enfin, espionnage, ministres, gros sous et revanche : l’affaire Carlos Ghosn ou l’espionnage qui n’en était pas a tout pour séduire les Américains. Bloomberg évoque les pressions de l’état français sur la direction pour faire en sorte que les responsables ne soient pas laissés impunis. Tandis que le New York Times commente de son côté le dénouement d’une tortueuse épopée : Carlos Ghosn reste à son poste.

Les Services Culturels célèbrent Haïti

A partir de 17h, les Services Culturels de l’Ambassade de France seront à la fête façon Haïti avec une rencontre animée intitulée Une soirée Haïtienne.
Au cours de cette soirée, un groupe d’artistes et de professionnels haïtiens de différentes disciplines célébreront leur pays en présence de Antonin Baudry, Conseiller culturel auprès de l’Ambassade de France aux Etats-Unis.
Où ? Aux Services Culturels de l’Ambassade de France : 972 Fifth Avenue, New York
Quand ? Le vendredi 15 avril 2011, à 17h.
Combien? Gratuit
Information et réservations au 516 338-1151 ou 718 651-1598

Deux sites de rencontre français au pays du dating

Les deux services ont des tons différents, sobre et rassurant chez Smartdate, qui propose une «rencontre sérieuse et smart entre célibataires», plus jeune et déluré chez Adoptaguy, qui se présente comme un «supermarché de l’amour» où les hommes sont des «produits».
Tous les deux ont débuté leur aventure américaine en novembre dernier, et Smartdate compte déjà 500 000 membres, contre 30 000 pour Adoptaguy, qui marche pourtant bien en France, avec trois millions d’inscrits. Plus international, Smartdate (lancé l’été dernier) est implanté en France et en Europe, où il compte environ 1 million de membres.
Adoptaguy, qui est pour l’instant entièrement gratuit, prend le cliché des Français romantiques à contre-pied, avec une approche plutôt cynique de l’amour. Le site est inspiré par le shopping en ligne, avec panier à remplir et promos du jour. «Les femmes parcourent notre catalogue de produits (les hommes), qui sont soigneusement rangés par rayon» explique Sébastien Sikorski, le fondateur. En quelques clics, vous pourrez peut-être prendre rendez-vous avec un cadre imberbe et végétarien ou un aventurier hippie non-fumeur (oui, ce sont des critères de recherches possibles).
Le site revendique aussi un certain féminisme, car seules les femmes peuvent y faire le premier pas. Les hommes doivent sagement attendre d’être mis dans le panier d’une cliente pour pourvoir la contacter. L’idée est de mettre fin aux pénibles messages envoyés par des prétendants trop insistants.
Smardate se veut simple et efficace, et met l’accent sur les innovations techniques, comme la possibilité de se connecter via Facebook et de flirter virtuellement avec les amis célibataires de vos amis. La connexion est gratuite au départ, mais payante pour envoyer un nombre illimité de messages. C’est à la télévision que Fabrice Le Parc, le fondateur du site, a fait ses premiers pas dans l’univers commercial de la drague, tout d’abord avec Opération Séduction sur M6, puis The Bachelorette sur ABC, un show qu’il a quitté de son plein gré après avoir avoué qu’il ne s’intéressait pas vraiment à la promise. En France, il vient d’obtenir 5 millions de dollars en investissements, et compte installer un bureau marketing à New York cette année.
Si le concept provocateur d’Adoptaguy a fait couler de l’encre dans les blogs cet hiver, Smartdate parvient à faire parler de lui grâce aux études «sociologiques» publiés par son «Lab». Il y a quelques mois, les “savants” du labo ont ainsi découvert, en sondant plus de 17 000 utilisatrices, que les femmes avec des prénoms finissant en «a» (Laura, Jessica…) avaient plus de partenaires sexuels que les autres, une nouvelle qui a permis à Smartdate d’être cité dans des dizaines d’articles.
Mais attention, le dernier site français à s’être aventuré sur les terres américaines, Meetic, a fini par renoncer à ses ambitions et à faire équipe avec Match. En 2009, Meetic a racheté Match Europe, et Match est entré dans le capital de son ancien concurrent. Un mariage de raison franco-américain qui a permis aux deux compagnies d’économiser en temps de crise. Côté amour, si l’on croit les données du Smartdate Lab, les alliances franco-américaines sont aussi à la mode : 37% des Français trouvent que les Américains sont la nationalité la plus sexy (deuxième après les Italiens) et 38 pourcent des Américains pensent que ce sont les Français (toujours deuxième après les Italiens)…

Gaspard Ulliel sur les écrans américains

Sorti à l’automne en France, “La Princesse de Montpensier” mêle habilement film d’époque et modernité des sentiments. Dans la France du XVIème siècle, en pleine guerre de religions, Marie de Mézières (future Montpensier, jouée par Mélanie Thierry) est tiraillée entre passion et raison. Une passion qui la lie depuis son enfance à Henri de Guise (Gaspard Ulliel), une raison qui la veut mariée au Prince de Montpensier (Grégoire Leprince-Ringuet).
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=pHrCOzSitfE]
Bertrand Tavernier signe une œuvre dans laquelle la femme prend une place considérable. «J’ai pris le parti de Marie parce que j’aime les femmes, j’étais d’accord avec son combat, j’étais d’accord  avec la manière dont elle a essayé de survivre avec ce destin qu’on lui avait collé» a-t-il expliqué à French Morning lors de son passage à New York en mars dernier à l’occasion du festival Rendez Vous with French Cinéma.
Un film féministe sans aucun doute, mais avec de très forts rôles masculins. Et une concentration de belles gueules. Mélanie Thierry a confié au réalisateur être troublée par autant de présence masculine… «Elle avait beaucoup de chance d’avoir des jeunes gens aussi sexy autour d’elle» ajoute Tavernier. Grégoire Leprince-Ringuet, Lambert Wilson, Raphaël Personnaz, et donc Gaspard Ulliel dans le rôle du Duc de Guise.
The Princess of Montpensier sort à New York et Los Angeles le 15 avril. Disponible en “Video On Demand” à partir du 20 avril.

La "Shoah par balle", par le Père Desbois

Le Père Desbois préside l’association Yahad-In Unum et est également Directeur du Service National pour les Relations avec le Judaïsme, service rattaché à la Conférence des Evêques de France. Avec l’association Yahad-In Unum il mène depuis 2004 des recherches sur les victimes juives des Einsatzgruppen (groupes d’engagement) en Europe de l’Est, afin de compléter les histoires incomplètes.
Le Père Desbois participe à la 16e Convention annuelle mondiale ASN “Charting  the Nation between State and Society” ayant lieu à l’Université de Columbia du 14 au 16 avril 2011. Cette conférence sera l’occasion de mieux connaître les travaux du Père Desbois sur les exécutions massives de Juifs et de Roms en Europe de l’Est entre 1941 et 1944. Plus de 1,5 million de personnes ont ainsi été tuées en dehors des camps de concentration et d’extermination, par les “Einsatzgruppen”.
Quand ? Jeudi 14 avril, de 18h à 20h.
Où ? Columbia University, International Affairs Building (IAB) – 15e étage. 420 West 118th Street (Amsterdam Avenue & 118th Street), New York.
RSVP: Robin Massee – (917) 968-5695 – [email protected]
Combien? Gratuit.

Yael Naïm et David Donatien au Poisson Rouge

Après un premier album sorti en 2001, elle fut véritablement révélée au public français par la comédie musicale Les 10 commandements.
Mais c’est après un deuxième  album sorti en 2008 et sa collaboration avec David Donatien qu’elle connaît un fort succès en France comme à l’étranger, notamment avec la chanson New Soul. En 2010, Yeal Naïm et David Donatien sortent un deuxième album, I was a boy, qui confirme leur reconnaissance auprès du public avec, entre autres, la ballade Go to the river.
La chanteuse multi-instrumentiste aux influences Indies chante en français, en anglais et en hébreu avec une voix calme et apaisante sur fond de mélodies jazzy et folk.
Quand ? le 9 mai 2011, à 19h.
Où ? Au Poisson Rouge, 158 Bleecker Street, New York.
Combien? $20 avant, $25 sur place.

Le devoir de mémoire dans la culture française débattue à NYU

Impossible de traverser un village français sans remarquer la présence d’un monument aux morts de la première guerre mondiale. Impossible aussi de passer à côté des nombreux jours de congés et célébrations qui rendent hommage aux victimes de nos guerres. Le devoir de mémoire semble donc à l’évidence au cœur de la culture française.
Et c’est précisément ce dont viendront débattre des étudiants en doctorat du CNRS et de NYU dans le cadre d’un programme de collaboration entre les deux institutions universitaires le vendredi 15 et le samedi 16 avril à la Maison française de New York University. Chaque étudiant travaillant sur la mémoire, les mémoriaux ou encore les musées d’Histoire viendra exposer ses recherches au cours d’une table ronde modérée par des professeurs spécialisés dans ce domaine.
Pour plus d’informations, contactez NYU Institute of French Studies au 212-998-8740.

La french touch, du Mercury Lounge au Webster Hall

Cette semaine, les amateurs de french touch devront choisir leur camp :
Vendredi soir, Thibaut Berland aka Breakbot fera danser les fêtards du Webster Hall. Signé en 2009 sur le label français Ed Banger Records (Justice, Mr. Oizo, Uffie, Cassius…), il se fait connaître du grand public avec le morceau Baby I’m Yours. De Charlotte Gainsbourg à Air, en passant par Yuksek et Sébastien Tellier, il a revisité les tubes des artistes français du moment, avec en tête Let There Be Light de ses acolytes de Justice.
Vendredi 15 avril – Webster Hall, 125 E. 11th Street, New York, NY 10003
$15, en vente ici
Pour un son plus pop, direction la Knitting Factory ou le Mercury Lounge qui accueilleront le duo Jamaica respectivement jeudi et vendredi soir. Pour leur premier album “No Problem”, sorti l’année dernière en France et cette semaine aux Etats-Unis, les Parisiens Antoine Hilaire et Florent Lyonnet ont notamment collaboré avec des pointures comme Xavier de Rosnay de Justice. Pas étonnant que la critique les consacre déjà comme la relève de Phoenix…
Jeudi 14 avril – Knitting Factory, 361 Metropolitan Avenue, Brooklyn NY 11211
show à 20h30; $12, en vente ici
Vendredi 15 avril – Mercury Lounge – 217 E Houston St # A, New York, NY 10002
à partir de 22h30; $10, en vente ici