Liberté (Korkoro en anglais) de Tony Gatlif relate la persécution de tziganes par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale en France.
Quand une famille arrive dans un village français pour travailler dans les vignes comme chaque année, ils apprennent qu’une nouvelle loi leur interdit de vivre dorénavant en nomade.Persécuté, les membres de la famille bénéficient du soutient du maire du village (Marc Lavoine) et d’une institutrice (Marie-Josée Croze).
Grand Prix et Prix du public au Montréal World Film Festival, Liberté était sorti en février 2010 en France.
Cinema Village – 22 East 12th Street – New York, NY 10003
Horaires des séances ICI.
"Liberté" de Tony Gatlif dans les salles
L'expressionnisme allemand au MoMA
Après l’expressionnisme abstrait, c’est cette fois au tour de l’expressionnisme allemand d’investir le Museum of Modern Art. Première exposition de cette ampleur depuis 1957, « German Expressionism: The Graphic Impulse » explore l’effervescence artistique sans précédent du début du XXe siècle en Allemagne et en Autriche. Au-delà de la richesse et de la variété de leurs styles, de leurs thèmes et de leurs techniques, les figures de proue du mouvement vont partager la même volonté : sensibiliser à la condition universelle d’être humain, par le biais de l’expression individuelle des pensées et des émotions, jusqu’alors réprimées. Et s’ils utilisent affiches, livres et journaux comme supports, ces expressionnistes allemands à la sensibilité exacerbée vont surtout révolutionner la gravure et de la lithographie et repousser les limites de ces procédés. Cette impulsion graphique (« graphic impulse »), qui s’étend de la naissance de l’expressionnisme vers 1905 aux années 20 en passant par la première guerre mondiale, va leur permettre de propager leurs idées plus largement, tout en s’engageant dans les enjeux sociaux et politiques de l’époque.
Organisée par ordre chronologique, la rétrospective débute par trois galeries, respectivement consacrées aux trois centres urbains où le mouvement voit peu à peu le jour : Dresde, où dès 1905 nait le groupe Die Brücke (Le Pont) mené notamment par Kirchner, Heckel et Pechstein; Munich et Der Blaue Reiter (Le Cavalier Bleu) de Vassily Kandinsky et Franz Marc à partir de 1911; et enfin Vienne et les deux figures de la tendance autrichienne, Kokoschka et Schiele.
Le Brücke d’abord, dont les membres remettent au goût du jour la gravure et en font la pierre angulaire de leur pratique. Comme en témoigne le Fränzi Reclining (1910) d’Erich Heckel, ils s’inspirent de l’esthétique primitive, et notamment des sculptures et des masques africains et océaniens. Les artistes du Blaue Reiter, Kandinsky et Marc consacrent quant à eux l’utilisation de la gravure sur bois, comme un outil au service de leur quête de l’abstraction. A l’instar de l’ouvrage de Kandinsky, Klänge (1913), véritable cheminement de la figuration vers l’abstraction. Les Autrichiens Kokoschka et Schiele adoptent un trait encore plus expressif que les peintres allemands, et confirment le potentiel émotionnel du portrait et du corps nu.
Dès 1910, l’expressionnisme commence à se déplacer vers la capitale, Berlin, et l’expérience de la vie urbaine moderne s’affirme alors comme un des thèmes de prédilection des artistes. Les marchands d’arts berlinois vont participer à la promotion du mouvement, qui va se perpétuer jusqu’à la décennie suivante notamment grâce à la propagation de la gravure. Mais le souffle dévastateur de la Première Guerre Mondiale bouleverse cette émulation artistique. Nombreux sont les artistes qui sont appelés sous les drapeaux ou qui décident de se porter volontaires, et que le conflit va traumatiser à jamais. Sur un mur rouge sang monumental, la cinquantaine de gravures d’Otto Dix illustre son expérience dans les tranchées, qu’il tente comme beaucoup d’autres d’exorciser par le biais de l’art.
La proclamation de la République de Weimar éveille la conscience politique des artistes. Ils s’engagent en faveur de la nouvelle démocratie fragile et défendent des causes humanitaires, comme la famine qui sévit alors. Beaucoup optent pour le dépouillement et l’austérité du noir et blanc, symboles du chaos et de la privation qui règnent alors à Berlin. Dès le début des années 1920, le mécontentement commence à se faire sentir dans la société allemande et se répercute rapidement auprès des artistes allemands. Le climat de décadence et de désillusion d’après-guerre engendre un nouveau style, post-expressionniste, le Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité). Entre cynisme et incertitude, le portrait s’affirme alors comme le genre dominant, porté par Beckmann, Dix et Grosz.
Inflation puis hyperinflation dévaluent la monnaie allemande, l’impression atteint son apogée et rend les gravures plus abordables, faisant finalement de l’art l’un des investissements les plus fiables. Mais quand en 1924 le gouvernement prend des mesures pour stabiliser la monnaie, le marché de l’art allemand s’écroule et emporte avec lui l’une des périodes artistiques les plus prolifiques et novatrices du XXe siècle et de l’histoire.
German Expressionism: The Graphic Impulse
Du dimanche 27 mars au lundi 11 juillet
The Museum of Modern Art
11 West 53rd Street, New York, NY 10019
(212) 708-9400
Pour un panorama très complet du mouvement artistique, visitez le site dédié du musée qui recense plus de 3000 oeuvres (classées par artistes, dates, thèmes, techniques) et comporte un plan interactif et une chronologie de l’époque. MoMA.org/germanexpressionism
photo : Vassily Kandinsky, Watercolor No. 13 (1913)
Affaires éphémères
- Les soldes
Pour les accros de Dolce and Gabbana, c’est votre week-end. La marque italienne propose pendant plusieurs jours des soldes monstres sur toute une sélection de sa collection homme et femme.
Jusqu’au dimanche 27 mars. Horaires ICI.
Metropolitan Pavilion, 123 W. 18th St., 4e étage.
Idem pour la collection printemps-été de Cecilia de Bucourt. Les robes et les accessoires s’arrachent à plus de 50% de réduction. C’est l’occasion de refaire votre garde-robe avec par exemple des mini jupes en cuir et incrustations de métal à $80 au lieu de $268.
Jusqu’au dimanche 27 mars de 11h à 19h.
694 Tenth Ave., près de 48th St. (212-380-1615)
Grand coup de balais pour les soldes de printemps chez Hayden-Harnett. Fourre-tout, portefeuilles, vêtements, joailleries sont à moins 80%. Parmi les bonnes affaires, des vestes en laines motif chevron à $56 au lieu de $278, un pochette en cuir italien soldée $22 au lieu de $110…
Jusqu’au jeudi 31 mars.
Franklin St., près de Freeman St. (718-349-2247)
Chez Suite Orchard dans le Lower East Side, les marques de designers ou d’indépendants sont à moins 70%. Les pochettes de maquillage Sonia Rykiel sont vendues moitié prix ($50), les vestes courtes Alexander Wang sont soldées $285 au lieu de $575.
Jusqu’au vendredi 1er avril.
145A Orchard St at Rivington St (212-533-4115, suiteorchard.com)
Différentes collections couture sont soldées à plus de 70%. Les vestes pour hommes Costume National à $299 au lieu de $995, des jeans denim Just Cavalli à $95 au lieu de $320.
Jusqu’au mercredi 30 mars.
20 W 36th St entre 5e et 6e avenues, 6e étage (646-257-2666, cpsamplesale.com).
- Les boutiques pop-up
Avis aux fans de the Missing Piece. Pour une et unique soirée, ce site de e-commerce propose dans une boutique éphémère des robes en soie et motif foral Dolce & Gabbana soldées $295 au lieu de $350, des mules Prada $75 au lieu de $165 ou encore une jupe Marc Jacobs de $65 au lieu $250. Au programme de cette soirée, musique mixée par DJ Josh Z et apéritif offert. Comment refuser ?
Jusqu’à mardi 29 mars.
50 Ave B entre 3e et 4e rues (914-450-4223, affairenyc.com).
La boutique vintage General & Fine de Carrol Gardens propose à moitié prix la collection printemps Butter by Nadia. Les robes de satin passe de $268 à $100, les robes courtes sont jusqu’à $100 au lieu de $246.
Jusqu’au 31 mars.
518 Court St entre Huntington et Nelson Sts, Carroll Gardens, Brooklyn (646-256-5041), store518.com
Des articles de la collection printemps de Tom Scott et en édition limitée sont présentées au Projectno8 tout ce week-end. Vous trouverez ses cardigans, jupes ou pulls en mode rétro car il s’est inspiré des albums de promotion universitaires datant de 1915.
Jusqu’au dimanche 27 mars.
186 Duane St entre Greenwich and Hudson Sts (212-966-3904), projectno8.com
Enfin, ce week-end en plus du shopping vous pourrez aussi participer à une action en faveur des femmes victimes de violences domestiques. Dans le cadre du mois de l’histoire des femmes, PPF Consignment reversera 10% du prix de ventes de chaque article à l’association New York Asian Women’s Center. Une paire de stiletto en cuir verni Louboutin seront à $249 au lieu de $770 ou un collier Vera Wang à $299 au lieu de $995.
Jusqu’au jeudi 31 mars.
Ludlow St entre E Houston and Stanton Sts (212-677-7973), ppfconsignment.com)
Laurent Garnier au Poisson rouge
Le DJ Laurent Garnier passe par New York pour un concert Live Booth Sessions (LBS). Le principe ? Laurent Garnier sera sur scène pendant 5 heures avec Benjamin Rippert au clavier et Stephane “Scan X” Dri aux platines, pour improviser des mix de ses tubes élecro.
Le DJ français fut l’undes premiers européens à mixer de la house américaine en Angleterre et aussi ailleurs dans le monde. Un vrai globe-trotter de la musique électro qui avait posé ses valises trois ans à Paris pour ouvrir le Wake Up club dans les années 90. Depuis, il se consacre davantage à la production.
Quand : Samedi 26 mars de 22h à 4h
Où : Le Poisson rouge -158 Bleecker St
Infos et réservation ICI ou au 212.505.3474
"Potiche" dans les salles new-yorkaises
1977, Nord de la France. Femme au foyer soumise, Suzanne Pujol (Catherine Deneuve) va devoir prendre les rênes de l’usine de parapluies familiale à la place de son mari, le tyrannique et misogyne Robert Pujol (Fabrice Luchini).
Judith Godrèche, qui interprète Joëlle, la fille Pujol, évoque cette première expérience devant la caméra de François Ozon : « Il est directif et rapide, il sait ce qu’il veut ». Quant à son personnage, derrière son allure moderne à la Farrah Fawcett, elle se révèle finalement plus conservatrice que sa mère. Prisonnière des conventions, Joëlle n’évolue pas, ne s’émancipe pas : « en fait c’est elle la potiche de l’histoire », analyse l’actrice.
Car Potiche, c’est surtout la chronique d’une émancipation féminine. S’il a souvent fait la part belle au beau sexe, François Ozon confirme avec ce dernier long métrage son statut de cinéaste français le plus féministe du moment. Mais ce n’était pas vraiment volontaire : « Je n’en ai pris conscience qu’à la sortie du film, quand les femmes m’ont remercié», confie-t-il.
D’ailleurs, si Potiche se déroule dans les années 70, ce n’est pas un hasard. Pour Judith Godrèche, l’esthétique rétro participe indéniablement du comique du film. Mais surtout, le « recul historique permet plus facilement de rire » de la société de l’époque, de la position de la femme à la relation entre bourgeois et prolétaires. « Si l’intrigue avait été contemporaine, le film n’aurait pas été une comédie », confirme le réalisateur.
Mais cela n’empêche pas les allusions au climat politique français contemporain, et notamment aux élections présidentielles de 2007, quitte à faire quelques anachronismes. Si certains ont vu dans Potiche un film de gauche, François Ozon émet quelques réserves : « je joue surtout avec les clichés, j’assume le côté très caricatural ». Le réalisateur a d’ailleurs ajouté un troisième acte à la pièce de théâtre originale de Barillet et Grédy, dans lequel l’héroïne se lance en politique. Mais point trop n’en faut : il a refusé le film sur Nicolas Sarkozy, La Conquête, finalement réalisé par Xavier Durringer et prévu pour mai prochain. «Je le vois tous les jours à la télé, je n’ai pas envie de payer 10€ pour le voir au cinéma! ».
Beaucoup de références franco-françaises donc, pas toujours évidentes à saisir pour le public américain. Cela ne semble pas poser problème au réalisateur, qui défend « différents niveaux de compréhension ». Et puis « l’histoire, celle d’une femme qui veut prendre le pouvoir, qui veut trouver sa place, reste quand même universelle! ». Judith Godrèche, qui avait cartonné outre-Atlantique avec Ridicule (1996), approuve : « De toute façon, les spectateurs américains adorent les films qui font très français ». Surtout quand on retrouve à l’affiche deux icônes incontournables du cinéma hexagonal, Catherine Deneuve et Gérard Depardieu.
S’il espère évidemment un succès comparable à celui de Swimming Pool (2003), François Ozon reste lucide : « le public américain n’aime pas les sous-titres » et les films étrangers restent souvent destinés à une élite…
La tarte au chèvre de Pierre Landet
Serves 4
PÂTE BRISÉE
2 cups all purpose flour
1 cup salted butter
½ cup water
1 egg
In a mixing bowl, mix flour and butter until crumbly. Add water and egg, knead about 2 or 3 minutes until ingredients are well incorporated. Wrap in plastic and let rest for 30 minutes in the refrigerator.
FILLING
¼ cup extra virgin olive oil, divided in half, plus extra for drizzling
2 medium spanish onions, thinly sliced
2 tbsp black olive paste
2 – 3 sprigs fresh thyme
salt and pepper
1 log (approx 11 oz) goat cheese
2 tbsp heavy cream
1 tomato, thinly sliced
Heat half the olive oil (2 tbsp) in a frying pan, add onions and sauté over medium-high heat until soft and golden. Add olive paste and a pinch of fresh thyme, stirring until mixed. Season with salt and pepper to taste. Remove from heat and let cool.
Place goat cheese in a food processor with the heavy cream, remaining olive oil and a pinch of fresh thyme. Season with salt and pepper and blend until creamy.
Preheat the oven to 350ºF.
Roll out the dough to about an 11-inch circle and place into a 10-inch tart pan. Press the corners lightly to shape the dough to the pan. Spread sautéed unions evenly on the bottom and fill with the cheese mixture (this can be done with a spoon, but is easier with a pastry bag). Top with tomato slices, drizzle with olive oil and sprinkle with tiny bits of fresh thyme.
Bake tart for about 30 minutes, or until pastry is golden brown and top is very lightly browned.
Bon Appétit !
Restaurant Cercle Rouge – 241 West Broadway, Tribeca, New York, NY 10013. Réservations au 212 226 – 6252.
Edith Piaf en images
Alors qu’il ne fait qu’un remplacement pour le journal à scandales France-Dimanche, le photographe Hugues Vassal rencontre Edith Piaf en 1957. La chanteuse débute une tournée en province avant de monter à nouveau sur les planches de l’Olympia. Leur relation professionnelle va se transformer en relation amicale qui durera 7 ans jusqu’à la mort de la môme Piaf.
Le photographe partagera la vie publique et vie privée de l’artiste. Il la suit partout même jusque dans son appartement parisien au 67 bis boulevard Lannes où Hugues Vassal pouvait parfois rester des heures pour prendre des photos de Piaf. “La valeur de ces images était ce qu’Edith voulait qu’elles soient, même si cela paraissait parfois choquant. Du boulevard Lannes aux récitals, de la province à l’Olympia, de cliniques en cliniques”, écrit le photographe pour présenter l’exposition de ses clichés présentés pendant tout le mois d’avril à la Maison française de NYU.
Quand : du 1er avril au 13 mai 2011
Où : La Maison Francaise de NYU, 16 Washington Mews, New York.
Horaire d’ouverture de 10h à 18h.
Serge Gainsbourg devant l'objectif au FIAF
Après son succès dans une galerie d’Anvers puis chez Sotheby’s à Paris, « Initials L.G. » (référence au véritable prénom de l’artiste, Lucien) s’exporte cette fois outre-atlantique. Pianiste, chanteur, poète, acteur, photographe, peintre, romancier, réalisateur… L’exposition rend hommage à l’artiste caméléon et provocateur disparu en 1991 à travers une sélection de photographies singulières.
Gainsbourg drapé du drapeau tricolore, travesti en femme, sous les traits du peintre Salvador Dali ou brulant un billet de 500 francs à la télévision : certains des clichés exposés ont fait le tour du monde. D’autres, inédits et loin de l’image du Gainsbarre subversif, capturent son quotidien, de son appartement parisien rue de Verneuil à ses moments d’intimité avec Jane Birkin.
Nul besoin de connaître la biographie (et la discographie) de l’artiste sur le bout des doigts pour apprécier « Initials L.G. », qui sans chercher à être exhaustive ou chronologique, ranime l’héritage encore bien vivant de ce personnage captivant.
Serge Gainsbourg: Initials L.G.
Du jeudi 24 mars au samedi 23 avril
FIAF Gallery – 22 East 60th Street (entre Park et Madison Avenues); NYC
La rétrospective correspond d’ailleurs à la publication de Gainsbourg Inside / Vue de l’intérieur, un ouvrage préfacé par Jane Birkin qui à travers photos inédites, notes personnelles et manuscrits explore l’homme derrière l’artiste.
Jeudi 21 avril 2011, à 19h30 : Projection de Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar au Florence Gould Hall (55 East 59th Street – $10; $7 étudiants, gratuit pour les membres FIAF)
Artexpo, l'art fair des retardataires
Tous les ans depuis 1978, ArtExpo fait découvrir aux visiteurs internationaux sa sélection d’artistes émergents. L’édition 2011 accueille plus de 400 exposants.
Au stand 752, vous trouverez les oeuvres de deux des artistes de la petite galerie parisienne Lili-Ubel, qui vise à promouvoir des artistes-artisans.
Ne manquez pas non plus la section “SOLO”, où des artistes indépendants présentent leurs travaux.
Où ? Pier 94 711 12th Ave New York, NY 10019-5399
Quand ? Du vendredi 25 au dimanche 27 Mars,
Combien ? $15 pour les adultes, $10 pour les seniors et les étudiants, gratuit pour les moins de 12 ans. Billets en vente ici
Plus d’informations sur le site http://artexponewyork.com/
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le fromage
Affineur au Artisanal Premium Cheese (APC) Center de New York, Max McCalman animera lundi une soirée « Cheese tasting » au FIAF. Il vous apprendra à distinguer et savourer les différentes variétés de fromages et vous livrera ses secrets pour les marier aux vins.
Du Pays Basque à la Vallée de la Loire, en passant par l’Auvergne et la Savoie, il vous fera voyager au coeur des régions productrices de fromages où vous découvrez la richesse et la diversité du terroir français.
Max McCalman dédicacera aussi son dernier ouvrage, Mastering Cheese: Lessons for Connoisseurship from a Maître Fromager, sacré “Best in the World Book on Cheese” de 2011 par les Gourmand International World Cook Book Awards.
Sélection : Président® Sainte Maure, Le Châtelain® Brie, Istara™ Ossau-Iraty, Boule d’Or Mimolette, Pont de la Pierre Cantal, Pochat & Fils Beaufort, Société® Roquefort.
Où ? FIAF- Le Skyroom, 22 East 60th St, New York, NY 10022
Quand ? Lundi 28 mars à 19h
Combien ? $95 pour les membres FIAF, $115 pour les non-membres. En vente au 800 982 2787 ou ici.
L’évènement est gratuit pour ceux qui ont souscrit au Wine Tour de France.
Une boom qui ne manque pas de chiens
Chez George Orwell, les animaux avaient leur ferme. Chez Emeline Rouvre, ils ont leur boom. La Tourangelle organise dimanche 27 mars la première boom animalière sur le sol new-yorkais. L’événement, «Yes Disco Pet You Can Boogie» se déroulera au parc McGolrick de Greenpoint, dans le nord de Brooklyn. «L’idée est simple et simpliste : faire en sorte que les gens soient ensemble, souligne Emeline Rouvre, fondatrice de « Love Your Pet », le groupe à l’origine de l’événement. On prend un espace public, on y fait une fête et on y ajoute l’élément «chien»: tous ces paramètres rassemblés donnent une boom animalière qui créé du lien.»
Emeline Rouvre, qui dit avoir grandi «dans une Arche de Noé» avec son chien, ses chats, ses tourterelles, ses tortues et hamsters, a inauguré le concept en 2010 lors du festival de musiques électroniques «les Nuits sonores» à Lyon. Selon le site de «Love your Pet», l’événement a attiré 400 personnes autour d’un défilé animalier, d’un doggy bar avec des gâteries pour chien et des DJs pour animer la piste de dance. L’objectif pour l’édition 2011 est t’atteindre le seuil des 1.000 personnes. Même si le concept semble davantage tourné vers les chiens, chacun est libre de venir avec l’animal de compagnie de son choix. A Lyon, la fête a rassemblé des chats et un lapin en plus des toutous, se souvient Emeline. Il n’y avait ni poissons ni hamsters.
Pour la version made in Brooklyn, la Française table sur un environnement culturel dans lequel le rapport aux animaux de compagnie est «plus décomplexé» qu’en France et donne lieu à une économie florissante. Le marché américain dit du «chien du millénaire», ces chiens du 21ème siècle dorlotés par leurs maîtres, pesait à lui seul près de 44 milliards de dollars en 2008, selon l’American Pet Product Association. Dimanche, il n’y aura pas de défilé animalier précise Emeline Rouvre, mais des «treats» seront distribués et les DJs seront de la fête. Espérons que chiens et chats enterreront la hache de guerre pour l’occasion.
« Yes Disco Pet You Can Boogie » proposé par Love Your Pet, Unleash :Brooklyn et Dog Habitat Rescue – Dimanche 27 mars de 4pm à 7pm à McGolrick Park (entre Driggs Avenue et Russell St.) – Arrêts Nassau/Greenpoint Ave sur la G, Graham Ave sur la L . Visiter le site ici