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Quatuor Ebène au Town Hall

Ces quatre jeunes musiciens français sont dans le vent. Plébiscité par le New York Times, couronné disque de l’année par Grammophone magazine, Quatuor Ebène est un groupe de musique de chambre peu ordinaire capable de passer d’un genre musical à l’autre. Leur dernier album “Fiction” sorti fin 2010 en est la preuve dans lequel se mêlent jazz, pop et musiques du monde.
Depuis mars 2009, ils se sont déjà produits à Boston, Seattle et Washington DC ainsi qu’au prestigieux Carnegie Hall de New York. Dimanche, ils viendront conquérir le public du Town Hall dans la Grosse Pomme.
Les deux violons (Pierre Colombet et Gabriel Le Magadure), l’alto (Mathieu Herzog) et le violoncelle (Raphaëlle Merlin) interprèteront Dissonanzen Quartet KV 465 de Mozart, Quartet No. 3 de Bartók et Quartet in G minor, Op. 10 de Debussy. Et qui sait, peut-être joueront-ils leur fameuse reprise de Pulp fiction…
Quand : Dimanche 3 avril à 15h.
Où : Town Hall– 123 West 43rd Street- New York, NY 10036
Informations et réservation ICI.

Michel Legrand au Blue Note

Musicien, chanteur, compositeur, arrangeur, chef d’orchestre…autant de facettes du talentueux Michel Legrand qui se produit en trio pour douze concerts sur six soirées au Blue Note. Un musicien inclassable, connu pour ses talents de jazzman, autant que pour ses  musiques de films ou classiques.
A bientôt 80 ans, Michel Legrand connait bien New York. Il y est venu pour la première fois en 1958 travailler en studio sur son album Legrand Jazz avec la crème de la crème du monde du jazz comme Miles Davis, John Coltrane ou encore Bill  Evans.
Quand : du mardi 29 au dimanche 3 avril 2011 à 20h et à 22h30.
Où : Blue Note Jazz Club -131 W. 3rd St-New York, NY 10012
Informations et réservation ICI.

French food truck

Le froid n’a pas arrêté les gourmets ou gourmands jeudi midi à Times Square. Entre 12h30 et 14h une file ininterrompue de passants ou de curieux de la cuisine française attendait devant le Air France’s Gourmet Food Truck. Pour faire la publicité de ses services en vol, la compagnie a choisi de distribuer gratuitement pendant cinq jours des amuse-bouches concoctés par le chef étoilé Joël Robuchon. Une première pour la compagnie aérienne française. « C’est une façon de faire connaître Air France aux New-Yorkais tout en étant au fait des dernières tendances », explique une porte-parole d’Air France USA.
Succès garanti auprès des Américains. « C’est gratuit et en plus c’est de la cuisine française, comment résister ? », s’exclame Yani. Certains deviennent même adeptes comme Andy qui travaille dans le quartier : « J’étais là pour le petit déjeuner et je vais peut être revenir pour le dîner ».

Six cents assiettes sont prévues pour chacun des trois repas proposés par jour : le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner. A l’intérieur du truck, des cuisiniers en toques blanches dressent devant ces clients peu communs les assiettes contenant plusieurs petits hors d’oeuvres selon les repas: saumon fumé et crevette en rondelle, bœuf grillé à la sauce truffe au vin mais aussi macarons ou tout simplement pain au chocolat.
Des mets aux saveurs raffinées, fruits de la collaboration entre Air France et Joël Robuchon depuis novembre 2009. Sans vouloir divulguer le coût de cette action, la porte-parole consent à dire que cette campagne publicitaire d’un nouveau genre représente un « investissement significatif ». Si l’expérience s’avère convaincante, le truck pourrait poursuivre sa route jusqu’à Washington DC.
Quant à déguster la cuisine de Joël Robuchon en vol, cela a un coût : un billet en business class.
> Le programme des déplacements du truck :
Vendredi 25 mars
5th Ave between 49th St. and 50th St.
Breakfast – 7:30am-9:30am
Lunch – 12pm-2pm
Dinner 4:30pm-6:30pm
Samedi 26 mars
Park Ave and 15th St
Breakfast – 9am-11am
Lunch – 12pm-2:30pm
Dinner – 4:30pm-6:30pm
Dimanche 27 mars
Prince St. and Broadway
Breakfast – 10am-12pm
Lunch – 1pm-3pm
Dinner – 4pm-6pm
Lundi 28 mars
Wall Street between William and Hanover
Breakfast – 7:30am-9:30am
Lunch – 12pm-2pm
Dinner 4:30pm-6:30pm

"Liberté" de Tony Gatlif dans les salles

Liberté (Korkoro en anglais) de Tony Gatlif relate la persécution de tziganes par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale en France.
Quand une famille arrive dans un village français pour travailler dans les vignes comme chaque année, ils apprennent qu’une nouvelle loi leur interdit de vivre dorénavant en nomade.Persécuté, les membres de la famille bénéficient du soutient du maire du village (Marc Lavoine) et d’une institutrice (Marie-Josée Croze).
Grand Prix et Prix du public au Montréal World Film Festival, Liberté était sorti en février 2010 en France.
Cinema Village – 22 East 12th Street – New York, NY 10003
Horaires des séances ICI.

L'expressionnisme allemand au MoMA

Après l’expressionnisme abstrait, c’est cette fois au tour de l’expressionnisme allemand d’investir le Museum of Modern Art. Première exposition de cette ampleur depuis 1957, « German Expressionism: The Graphic Impulse » explore l’effervescence artistique sans précédent du début du XXe siècle en Allemagne et en Autriche. Au-delà de la richesse et de la variété de leurs styles, de leurs thèmes et de leurs techniques, les figures de proue du mouvement vont partager la même volonté : sensibiliser à la condition universelle d’être humain, par le biais de l’expression individuelle des pensées et des émotions, jusqu’alors réprimées. Et s’ils utilisent affiches, livres et journaux comme supports, ces expressionnistes allemands à la sensibilité exacerbée vont surtout révolutionner la gravure et de la lithographie et repousser les limites de ces procédés. Cette impulsion graphique (« graphic impulse »), qui s’étend de la naissance de l’expressionnisme vers 1905 aux années 20 en passant par la première guerre mondiale, va leur permettre de propager leurs idées plus largement, tout en s’engageant dans les enjeux sociaux et politiques de l’époque.

Organisée par ordre chronologique, la rétrospective débute par trois galeries, respectivement consacrées aux trois centres urbains où le mouvement voit peu à peu le jour : Dresde, où dès 1905 nait le groupe Die Brücke (Le Pont) mené notamment par Kirchner, Heckel et Pechstein; Munich et Der Blaue Reiter (Le Cavalier Bleu) de Vassily Kandinsky et Franz Marc à partir de 1911; et enfin Vienne et les deux figures de la tendance autrichienne, Kokoschka et Schiele.

Le Brücke d’abord, dont les membres remettent au goût du jour la gravure et en font la pierre angulaire de leur pratique. Comme en témoigne le Fränzi Reclining (1910) d’Erich Heckel, ils s’inspirent de l’esthétique primitive, et notamment des sculptures et des masques africains et océaniens. Les artistes du Blaue Reiter, Kandinsky et Marc consacrent quant à eux l’utilisation de la gravure sur bois, comme un outil au service de leur quête de l’abstraction. A l’instar de l’ouvrage de Kandinsky, Klänge (1913), véritable cheminement de la figuration vers l’abstraction. Les Autrichiens Kokoschka et Schiele adoptent un trait encore plus expressif que les peintres allemands, et confirment le potentiel émotionnel du portrait et du corps nu.

Dès 1910, l’expressionnisme commence à se déplacer vers la capitale, Berlin, et l’expérience de la vie urbaine moderne s’affirme alors comme un des thèmes de prédilection des artistes. Les marchands d’arts berlinois vont participer à la promotion du mouvement, qui va se perpétuer jusqu’à la décennie suivante notamment grâce à la propagation de la gravure. Mais le souffle dévastateur de la Première Guerre Mondiale bouleverse cette émulation artistique. Nombreux sont les artistes qui sont appelés sous les drapeaux ou qui décident de se porter volontaires, et que le conflit va traumatiser à jamais. Sur un mur rouge sang monumental, la cinquantaine de gravures d’Otto Dix illustre son expérience dans les tranchées, qu’il tente comme beaucoup d’autres d’exorciser par le biais de l’art.

La proclamation de la République de Weimar éveille la conscience politique des artistes. Ils s’engagent en faveur de la nouvelle démocratie fragile et défendent des causes humanitaires, comme la famine qui sévit alors. Beaucoup optent pour le dépouillement et l’austérité du noir et blanc, symboles du chaos et de la privation qui règnent alors à Berlin. Dès le début des années 1920, le mécontentement commence à se faire sentir dans la société allemande et se répercute rapidement auprès des artistes allemands. Le climat de décadence et de désillusion d’après-guerre engendre un nouveau style, post-expressionniste, le Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité). Entre cynisme et incertitude, le portrait s’affirme alors comme le genre dominant, porté par Beckmann, Dix et Grosz.

Inflation puis hyperinflation dévaluent la monnaie allemande, l’impression atteint son apogée et rend les gravures plus abordables, faisant finalement de l’art l’un des investissements les plus fiables. Mais quand en 1924 le gouvernement prend des mesures pour stabiliser la monnaie, le marché de l’art allemand s’écroule et emporte avec lui l’une des périodes artistiques les plus prolifiques et novatrices du XXe siècle et de l’histoire.

German Expressionism: The Graphic Impulse

Du dimanche 27 mars au lundi 11 juillet

The Museum of Modern Art
11 West 53rd Street, New York, NY 10019
(212) 708-9400

Pour un panorama très complet du mouvement artistique, visitez le site dédié du musée qui recense plus de 3000 oeuvres (classées par artistes, dates, thèmes, techniques) et comporte un plan interactif et une chronologie de l’époque. MoMA.org/germanexpressionism

photo : Vassily Kandinsky, Watercolor No. 13 (1913)

Affaires éphémères

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  • Les soldes

Pour les accros de Dolce and Gabbana, c’est votre week-end. La marque italienne propose pendant plusieurs jours des soldes monstres sur toute une sélection de sa collection homme et femme.
Jusqu’au dimanche 27 mars. Horaires ICI.
Metropolitan Pavilion, 123 W. 18th St., 4e étage.

Idem pour la collection printemps-été de Cecilia de Bucourt. Les robes et les accessoires s’arrachent à plus de 50% de réduction. C’est l’occasion de refaire votre garde-robe avec par exemple des mini jupes en cuir et incrustations de métal à $80 au lieu de $268.
Jusqu’au dimanche 27 mars de 11h à 19h.
694 Tenth Ave., près de 48th St. (212-380-1615)

Grand coup de balais pour les soldes de printemps chez Hayden-Harnett. Fourre-tout, portefeuilles, vêtements, joailleries sont à moins 80%. Parmi les bonnes affaires, des vestes en laines motif chevron à $56 au lieu de $278, un pochette en cuir italien soldée $22 au lieu de $110…
Jusqu’au jeudi 31 mars.
Franklin St., près de Freeman St. (718-349-2247)

Chez Suite Orchard dans le Lower East Side, les marques de designers ou d’indépendants sont à moins 70%. Les pochettes de maquillage Sonia Rykiel sont vendues moitié prix ($50), les vestes courtes Alexander Wang sont soldées $285 au lieu de $575.
Jusqu’au vendredi 1er avril.
145A Orchard St at Rivington St (212-533-4115, suiteorchard.com)
Différentes collections couture sont soldées à plus de 70%. Les vestes pour hommes Costume National à $299 au lieu de $995, des jeans denim Just Cavalli à $95 au lieu de $320.
Jusqu’au mercredi 30 mars.
20 W 36th St entre 5e et 6e avenues, 6e étage (646-257-2666, cpsamplesale.com).


  • Les boutiques pop-up

Avis aux fans de the Missing Piece. Pour une et unique soirée, ce site de e-commerce propose dans une boutique éphémère des robes en soie et motif foral Dolce & Gabbana soldées $295 au lieu de $350, des mules Prada $75 au lieu de $165 ou encore une jupe Marc Jacobs de $65 au lieu $250. Au programme de cette soirée, musique mixée par DJ Josh Z et apéritif offert. Comment refuser ?
Jusqu’à mardi 29 mars.
50 Ave B entre 3e et 4e rues  (914-450-4223, affairenyc.com).

La boutique vintage General & Fine de Carrol Gardens propose à moitié prix la collection printemps Butter by Nadia. Les robes de satin passe de $268 à $100, les robes courtes sont jusqu’à $100 au lieu de $246.
Jusqu’au 31 mars.
518 Court St entre Huntington et Nelson Sts, Carroll Gardens, Brooklyn (646-256-5041), store518.com

Des articles de la collection printemps de Tom Scott et en édition limitée sont présentées au Projectno8 tout ce week-end. Vous trouverez ses cardigans, jupes ou pulls en mode rétro car il s’est inspiré des albums de promotion universitaires datant de 1915.
Jusqu’au dimanche 27 mars.
186 Duane St entre Greenwich and Hudson Sts (212-966-3904), projectno8.com

Enfin, ce week-end en plus du shopping vous pourrez aussi participer à une action en faveur des femmes victimes de violences domestiques. Dans le cadre du mois de l’histoire des femmes,  PPF Consignment reversera 10% du prix de ventes de chaque article à l’association New York Asian Women’s Center. Une paire de stiletto en cuir verni Louboutin seront à $249 au lieu de $770 ou un collier Vera Wang à $299 au lieu de $995.
Jusqu’au jeudi 31 mars.
Ludlow St entre E Houston and Stanton Sts (212-677-7973), ppfconsignment.com)

Laurent Garnier au Poisson rouge

Le DJ Laurent Garnier passe par New York pour un concert Live Booth Sessions (LBS). Le principe ? Laurent Garnier sera sur scène pendant 5 heures avec Benjamin Rippert au clavier et Stephane “Scan X” Dri aux platines, pour improviser des mix de ses tubes élecro.
Le DJ français fut l’undes premiers européens à mixer de la house américaine en Angleterre et aussi ailleurs dans le monde. Un vrai globe-trotter de la musique électro qui avait posé ses valises trois ans à Paris pour ouvrir le Wake Up club dans les années 90. Depuis, il se consacre davantage à la production.
Quand : Samedi 26 mars de 22h à 4h
Où : Le Poisson rouge -158 Bleecker St
Infos et réservation  ICI ou au 212.505.3474
 

"Potiche" dans les salles new-yorkaises

1977, Nord de la France. Femme au foyer soumise, Suzanne Pujol (Catherine Deneuve) va devoir prendre les rênes de l’usine de parapluies familiale à la place de son mari, le tyrannique et misogyne Robert Pujol (Fabrice Luchini).

Judith Godrèche, qui interprète Joëlle, la fille Pujol, évoque cette première expérience devant la caméra de François Ozon : « Il est directif et rapide, il sait ce qu’il veut ». Quant à son personnage, derrière son allure moderne à la Farrah Fawcett, elle se révèle finalement plus conservatrice que sa mère. Prisonnière des conventions, Joëlle n’évolue pas, ne s’émancipe pas : « en fait c’est elle la potiche de l’histoire », analyse l’actrice.

Car Potiche, c’est surtout la chronique d’une émancipation féminine. S’il a souvent fait la part belle au beau sexe, François Ozon confirme avec ce dernier long métrage son statut de cinéaste français le plus féministe du moment. Mais ce n’était pas vraiment volontaire : « Je n’en ai pris conscience qu’à la sortie du film, quand les femmes m’ont remercié», confie-t-il.

D’ailleurs, si Potiche se déroule dans les années 70, ce n’est pas un hasard. Pour Judith Godrèche, l’esthétique rétro participe indéniablement du comique du film. Mais surtout, le « recul historique permet plus facilement de rire » de la société de l’époque, de la position de la femme à la relation entre bourgeois et prolétaires. « Si l’intrigue avait été contemporaine, le film n’aurait pas été une comédie », confirme le réalisateur.

Mais cela n’empêche pas les allusions au climat politique français contemporain, et notamment aux élections présidentielles de 2007, quitte à faire quelques anachronismes. Si certains ont vu dans Potiche un film de gauche, François Ozon émet quelques réserves : « je joue surtout avec les clichés, j’assume le côté très caricatural ». Le réalisateur a d’ailleurs ajouté un troisième acte à la pièce de théâtre originale de Barillet et Grédy, dans lequel l’héroïne se lance en politique. Mais point trop n’en faut : il a refusé le film sur Nicolas Sarkozy, La Conquête, finalement réalisé par Xavier Durringer et prévu pour mai prochain. «Je le vois tous les jours à la télé, je n’ai pas envie de payer 10€ pour le voir au cinéma! ».

Beaucoup de références franco-françaises donc, pas toujours évidentes à saisir pour le public américain. Cela ne semble pas poser problème au réalisateur, qui défend « différents niveaux de compréhension ». Et puis « l’histoire, celle d’une femme qui veut prendre le pouvoir, qui veut trouver sa place, reste quand même universelle! ». Judith Godrèche, qui avait cartonné outre-Atlantique avec Ridicule (1996), approuve : « De toute façon, les spectateurs américains adorent les films qui font très français ». Surtout quand on retrouve à l’affiche deux icônes incontournables du cinéma hexagonal, Catherine Deneuve et Gérard Depardieu.

S’il espère évidemment un succès comparable à celui de Swimming Pool (2003), François Ozon reste lucide : « le public américain n’aime pas les sous-titres » et les films étrangers restent souvent destinés à une élite…

Dès vendredi 25 mars au Paris Theatre, à l’Angelika Film Center et au Clearview Chelsea (cliquez pour les horaires).

La tarte au chèvre de Pierre Landet

Serves 4
PÂTE BRISÉE
2 cups all purpose flour
1 cup salted butter
½ cup water
1 egg
In a mixing bowl, mix flour and butter until crumbly.  Add water and egg, knead about 2 or 3 minutes until ingredients are well incorporated.  Wrap in plastic and let rest for 30 minutes in the refrigerator.
FILLING
¼ cup extra virgin olive oil, divided in half, plus extra for drizzling
2 medium spanish onions, thinly sliced
2 tbsp black olive paste
2 – 3 sprigs fresh thyme
salt and pepper
1 log (approx 11 oz) goat cheese
2 tbsp heavy cream
1 tomato, thinly sliced
Heat half the olive oil (2 tbsp) in a frying pan, add onions and sauté over medium-high heat until soft and golden.  Add olive paste and a pinch of fresh thyme, stirring until mixed.  Season with salt and pepper to taste.  Remove from heat and let cool.
Place goat cheese in a food processor with the heavy cream, remaining olive oil and a pinch of fresh thyme.  Season with salt and pepper and blend until creamy.
Preheat the oven to 350ºF.
Roll out the dough to about an 11-inch circle and place into a 10-inch tart pan.  Press the corners lightly to shape the dough to the pan.  Spread sautéed unions evenly on the bottom and fill with the cheese mixture (this can be done with a spoon, but is easier with a pastry bag).  Top with tomato slices, drizzle with olive oil and sprinkle with tiny bits of fresh thyme.
Bake tart for about 30 minutes, or until pastry is golden brown and top is very lightly browned.
Bon Appétit !
Restaurant Cercle Rouge – 241 West Broadway, Tribeca, New York, NY 10013. Réservations au 212 226 – 6252.

DJ Greg Caz, le son du Brésil

Mars est le mois des Carnavals : à Rio, en Nouvelle-Orléans ou en Martinique, l’occasion d’interviewer DJ Greg Caz, incontournable de la musique Brésilienne à New York et DJ résident des fameuses soirées « Forro in the Dark » à NuBlu le mercredi.
Greg se décrit avant tout comme collectionneur et amoureux de la musique en général. Il possède plus de 10 000 vinyles qu’il a collectionnés au fil des années. Une passion qui lui vient principalement de son père, lui aussi passionné de musique et grand amateur de Jazz, de Soul, de musique cubaine ou caribéenne, et de musique Brésilienne.
Greg est un vrai New Yorkais, «born and raised», mais il est aussi francophone par ses parents qui sont Haïtiens, originaires de Port au Prince. Il grandit dans le Queens, passe son bac puis étudie le journalisme. Après un stage à High Times magazine il est embauché pour écrire des articles sur la musique. Il y restera pendant 8 ans.
Le métier de DJ est venu naturellement, comme une extension de sa passion, de sa vaste culture musicale, une façon de partager sa collection et ses meilleures sélections. Il mixe pour la première fois en Haïti à l’âge de 12 ans : sa mère voulait qu’il reste un peu plus longtemps «au pays» avant de retourner à NY; il s’ennuie et décide de se pointer avec ses disques à Radio métropole qui le laisse faire sa première apparition.
Greg mixe à NY depuis environ 18 ans. Il commence à Soho pour une soirée organisée par des amis, et travaille en parallèle à Tower Records. Son style est très 70s, 80s, il mélange les morceaux Funk, Soul, Disco ou même Rock, et bien sûr beaucoup de musique brésilienne rare et groovy. Son rêve à l’époque est de travailler pour une maison de disque mais les portes ne s’ouvrent pas facilement. Il a néanmoins beaucoup de succès comme DJ et arrive à exercer ce métier à plein temps depuis 4 ou 5 ans.
Greg a été pendant 8 ans DJ résident des soirées légendaires «Brazilian Beats Brooklyn» du dimanche soir à Black Betty, soirées que beaucoup d’endroits essayent aujourd’hui de reproduire depuis la fermeture du club. Il a également beaucoup joué à Bembe qui n’a malheureusement plus qu’un seul étage. Il est d’ailleurs déçu par la scène nocturne actuelle ; il trouve qu’il n’y a plus vraiment d’originalité, que tout est très commercial, et sa musique n’est plus autant appréciée qu’avant. Il est par contre très demandé en dehors de New York où les gens sont plus ouverts et amateurs de bonne musique. Il va donc mixer régulièrement au Mexique, à LA, à Chicago ou même en Turquie. Il rentre tout juste d’une semaine au Mexique, un endroit qu’il décrit comme paradisiaque, et qui restera un de ses meilleurs souvenirs comme DJ. Il se souvient d’autres moments mémorables comme le festival LLAMA en Angleterre où il a mixé aux cotés de 18 autres DJs et des membres de Belle & Sebastian, et le passage de Jorge Ben en personne à Black Betty !
Greg souhaite aujourd’hui devenir consultant pour mettre sa grande culture musicale au service du cinéma, de la télé ou de la pub.
Il sera le 31 mars à NuBlu avec DJ Nu-mark & Rich Medina pour la sortie du CD « Take me with you » (Un CD mix de cumbia, salsa, samba & musique africaine)
 
www.facebook.com/gregcaz
 

Ses bons plans & endroits favoris

–       NuBlu – pour la musique, les groupes et l’ambiance conviviale
–       Sub mercer – un bel endroit dans les caves de l’hôtel Mercer avec toujours d’excellents DJs
–       Trophy Bar – un autre endroit sans prétention avec une bonne ambiance et de la musique de qualité
–       Von Bar sur Bleecker & Bowery – pour les vins, les cocktails, le décor et la musique bien sûr !
 
Sa playlist à son image
 
1. JIVA “Sol e Lua”
2. Marcos Valle “Garra”
3. Herbie Hancock “No Means Yes”
4. James Mason “Sweet Power Your Embrace”
5. Antonio Adolfo & Brazuka “Luizao”
6. Dario Boente & Huge In Japan “Sabes Que?”
7. Todd Rundgren “International Feel”
8. Barbara Moore Voices “Fly Me High”
9. Googie & Tom Coppola “Let This River Flow”
10. Michel Fugain Et Le Big Bazar “Vol 00”
 

Edith Piaf en images

Alors qu’il ne fait qu’un remplacement pour le journal à scandales France-Dimanche, le photographe Hugues Vassal rencontre Edith Piaf en 1957. La chanteuse débute une tournée en province avant de monter à nouveau sur les planches de l’Olympia. Leur relation professionnelle va se transformer en relation amicale qui durera 7 ans jusqu’à la mort de la môme Piaf.
Le photographe partagera la vie publique et vie privée de l’artiste. Il la suit partout même jusque dans son appartement parisien au 67 bis boulevard Lannes où Hugues Vassal pouvait parfois rester des heures pour prendre des photos de Piaf. “La valeur de ces images était ce qu’Edith voulait qu’elles soient, même si cela paraissait parfois choquant. Du boulevard Lannes aux récitals, de la province à l’Olympia, de cliniques en cliniques”, écrit le photographe pour présenter l’exposition de ses clichés présentés pendant tout le mois d’avril à la Maison française de NYU.
Quand : du 1er avril au 13 mai 2011
Où : La Maison Francaise de NYU, 16 Washington Mews, New York.
Horaire d’ouverture de 10h à 18h.

Renseignements au 212-998-8750 ou ICI.

Serge Gainsbourg devant l'objectif au FIAF

Après son succès dans une galerie d’Anvers puis chez Sotheby’s à Paris, « Initials L.G. » (référence au véritable prénom de l’artiste, Lucien) s’exporte cette fois outre-atlantique. Pianiste, chanteur, poète, acteur, photographe, peintre, romancier, réalisateur… L’exposition rend hommage à l’artiste caméléon et provocateur disparu en 1991 à travers une sélection de photographies singulières.

Gainsbourg drapé du drapeau tricolore, travesti en femme, sous les traits du peintre Salvador Dali ou brulant un billet de 500 francs à la télévision : certains des clichés exposés ont fait le tour du monde. D’autres, inédits et loin de l’image du Gainsbarre subversif, capturent son quotidien, de son appartement parisien rue de Verneuil à ses moments d’intimité avec Jane Birkin.

Nul besoin de connaître la biographie (et la discographie) de l’artiste sur le bout des doigts pour apprécier « Initials L.G. », qui sans chercher à être exhaustive ou chronologique, ranime l’héritage encore bien vivant de ce personnage captivant.

Serge Gainsbourg: Initials L.G.
Du jeudi 24 mars au samedi 23 avril
FIAF Gallery – 22 East 60th Street (entre Park et Madison Avenues); NYC
La rétrospective correspond d’ailleurs à la publication de Gainsbourg Inside / Vue de l’intérieur, un ouvrage préfacé par Jane Birkin qui à travers photos inédites, notes personnelles et manuscrits explore l’homme derrière l’artiste.
Jeudi 21 avril 2011, à 19h30 : Projection de Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar au Florence Gould Hall (55 East 59th Street – $10; $7 étudiants, gratuit pour les membres FIAF)