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Technologie 3D et pyramides

Dans le cadre de la série des conférences @934, le Consulat de France accueille ce soir la conférence Reconstructing the Past Using the Tools of the Future : 3D Technologies and the Giza Pyramids(Reconstruire le passé en utilisant les outils du futur : la technologie 3D et les pyramides de Gizeh) en présence de Al Bunshaft, directeur général de Dassault Systèmes USA et Peter Der Manuelian, professeur d’Egyptologie à Harvard University et directeur du project d’archives de Gizeh au Museum of Fine Arts de Boston.
Tous deux discuteront de l’utilisation de la 3D dans tous les secteurs de l’économie comme outil d’apprentissage, de découverte et d’innovation. Ils présenteront notamment la simulation 3D des pyramides de Gizeh qui permet enfin de comprendre comment elles ont été construites.
Quand : Mardi 22 mars 2011 à 18h30
Où : Consulat général de France – 934 Fifth Avenue entre la 74ème et la 75ème rue – New York, NY 10021
Réservation au 212-606-3648 ou ICI.
Renseignements ICI.

Fabrice Grinda, serial entrepreneur

Avant de rencontrer Fabrice Grinda, mieux vaut avoir bien dormi la veille et pris des vitamines. Il faut s’attendre à rencontrer quelqu’un de vif, rapide, curieux de tout et à être bombardé de noms de sites internet. À 36 ans, ce niçois diplômé de Princeton et formé chez McKinsey, dirige sa quatrième entreprise, OLX, un site mondial de petites annonces gratuites qui, selon lui, « a changé la vie de millions de personnes dans le monde ».
Lancé il y a tout juste 5 ans, OLX (à l’origine OnLine eXchange), est directement inspiré de l’américain Craigslist, créé 11 ans plus tôt. « Mais c’est une version améliorée, nouvelle génération » assure Fabrice Grinda. Comme son modèle américain, les petites annonces y sont classées par catégories (immobilier, emploi, autos-motos, produits à vendre, services… ) et répertoriées par pays, régions, villes, et même quartiers. À grand renfort de photos et vidéos, la présentation se veut plus attractive que Craigslist, l’utilisation plus interactive et moins chère car les annonces sont toutes gratuites (OLX se rémunère en publicité et par l’option payante de “mise en avant” des annonces, $2 à $10 selon l’offre et la demande).
Mais la plus grande différence avec Craigslist réside dans l’objectif que s’est fixé, dès le départ, le fondateur: la création d’un site mondial. « On a voulu un lancement dans le plus grand nombre de pays possible, car, avec internet, on ne sait jamais où ça va prendre », remarque-t-il, prenant l’exemple d’Orkut, reseau social de Google. « Orkut est devenu leader au Brésil sans que cela ait été vraiment prévisible. Pour OLX, on savait que ça allait marcher dans les pays en croissance car le placement d’annonce y est très cher, mais on ne savait pas forcément où. » Et ça a très vite pris au Brésil et au Mexique, 2 des 5 pays stratégiques du groupe avec la Russie, l’Inde et le Portugal.
Fabrice Grinda surveille depuis longtemps tout ce qui se passe sur la toile. Il a pris le virus à l’âge de 10 ans, alors écolier au Lycée français de New York, lorsque ses parents lui offrent son premier ordinateur. Adolescent, il passe ses vacances niçoises fourré dans les magasins de matériel informatique – c’est d’ailleurs dans l’un d’eux, à 14 ans, qu’il rencontre William Guillourad, aujourd’hui le VP marketing de OLX. Il est scolarisé en France lorsque naît le Web, au début des années 90. Il s’y intéresse mais se trouve vite absorbé par ses études universitaires à Princeton dont il ressortira Summa Cum Laude. « J’étais avide d’apprendre, j’ai pris tous les cours que l’on m’offrait » se souvient-il. Il y crée sa première société d’export de matériel informatique.
Depuis, Fabrice Grinda a toujours adopté les idées des autres et ne s’en cache pas. « À 20 ans, j’étais un excellent mathématicien mais sans créativité. C’est en observant ceux qui ont réussi avec de nouveaux concepts que j’ai créé mes entreprises ». À 23 ans, il quitte le cabinet de conseil McKinsey où il a appris « à penser, écrire et communiquer business » pour lancer en France la réplique d’eBay, Aucland.fr, vendu 2 ans plus tard, en pleine bulle internet, à Bernard Arnault; à 27 ans ans, il retourne aux États-Unis créer Zingy, entreprise de contenus mobile inspiré du français Kiwee et acheté 3 ans plus tard $80 millions par le japonais ForSide. Enfin à 32 ans, avec son ami Alec Oxenford, un ancien d’Harvard basé à Buenos Aires, il adapte mondialement le concept américain de Craigslist. $10 millions sont levés la première année, $18,5 millions 2 ans plus tard.
« Nous pourrions être rentables – et nous l’avons été – mais nous préférons investir », précise le boss. OLX, qui emploie 170 personnes, est aujourd’hui utilisé dans 90 pays et 40 langues. Avec 150 millions de visiteurs uniques par mois, le site est leader en Amérique latine, en plein essor en Europe de l’Est et en Asie du Sud.  Mais, si l’entreprise reste toujours basée à New York, OLX n’a pas réussi à concurrencer sur son terrain Craigslist, bien ancré dans le paysage communautaire américain avec ses 55 millions de visiteurs uniques par mois. Même chose en France: Leboncoin.fr reste le numéro 1 des sites d’annonces gratuites, malgré le demi-million de dollars investi par OLX.
PDG « 60 heures par semaine », Fabrice Grinda est aussi business angel « 10 heures par semaine » selon son propre décompte. Il a déjà investi dans 55 entreprises, 26 rien que l’année dernière. Il en a revendues 13, dont une à Google, LabPixies. Il investit moins d’argent qu’avant ($50.000 en moyenne) mais dans davantage de projets, au rythme de 2 par mois. Pratiquement tous ses déjeuners sont consacrés à la rencontre de jeunes entrepreneurs en quête de fonds. Fabrice Grinda semble avoir du flair: sur 10 investissements, il estime à 7 le nombre de success stories. La clé du succès selon lui: « la ténacité et le raffinement perpétuel. La réussite, c’est 1% d’amélioration répété des millions de fois ».
Une recette qu’il dit s’appliquer à lui-même, aussi bien dans le business que dans sa vie personnelle. En lisant son blog, on imagine le chemin parcouru par l’étudiant introverti « qui ne savait pas communiquer, surtout avec les filles! » Il y décrit ses idées, ses rencontres, mais également son quotidien. Le tout illustré en 300.000 photos. « A l’avenir, il n’y aura plus de vie privée, donc autant tout rendre public tout de suite! » considère-t-il. Pour autant, Fabrice Grinda a appris à faire le break: il éteint téléphone et écran d’ordinateur le temps de l’interview (90 minutes), ne répond « qu’à quelques emails » le week-end et prend le temps de dîner dans ses restaurants préférés de Manhattan (La Petite Maison et Il Buco) « car, l’important, c’est de rester focus sur le moment présent ». Un challenge pour le French Webman sans cesse en quête d’idées nouvelles.
 
Credit photo: Anthony Behar/Sipa Press

Le groupe reggae Dub Inc à NY

Avant de poursuivre leur tournée en France, le groupe reggae français Dub Inc s’arrête à New York pour un concert ce soir. L’occasion d’écouter en live les titres phares “Dos à dos”, “Laisse le temps” ou encore “Tout ce qu’ils veulent” issus de leur dernier album Hors contrôle.
Créé en 1997 à Saint Etienne, le groupe s’est fait une place sur la scène française et internationale. Des textes engagés sur des musiques entraînantes et vibrantes aux couleurs reggae et orientale est leur marque de fabrique. Les artistes Brown Rice Family, DJ Gravy et DJ Misbehaviour seront aussi au programme de cette soirée.

Quand : Mardi 22 mars à 20h
Où : Drom – 85 Avenue A entre 5th et  6th Av – New York, NY
Renseignements et réservations au 212-777-1157 ou ICI.

Bretagne en couleurs

Jean Duquoc trouve son inspiration dans les paysages de Bretagne. La terre, la mer et le ciel sont omniprésents dans ses peintures. Les couleurs vives et chaudes de ses toiles font penser à des Van Gogh ou des Gauguin. Né en France en 1937, il a appris à peindre seul tout d’abord en mémoire de son frère, un écologiste convaincu. L’artiste a déjà été publié dans de nombreux livres et magazines. Ses oeuvres ont également été exposées dans toute l’Europe et aux Etats-Unis.

Quand : jusqu’au 3 avril 2011
Où : Canfin Gallery – 39 Main Street – Tarrytown, NY 10591
Renseignements au 914-332-4554 ou ICI.

Les Pintades passent à la… French Culture Night

Mercredi soir, Layla Demay sera à l’Opia Lounge pour une séance de dédicace de son dernier ouvrage (co-écrit avec Laure Watrin) Les Pintades passent à la casserole. Paru en France aux éditions Calmann-Lévy l’année dernière, cet ethno-guide culinaire recense des bonnes adresses parisiennes et new-yorkaises, des chroniques mais aussi des recettes, toujours sur le ton léger qui a fait le succès des Pintades.
Toute la soirée, l’artiste d’origine marocaine Pierre-Henry Guérard présentera aussi ses sculptures en papier, toujours sur le thème du volatile. Fidèle au poste, le percussioniste Manu Leger assurera l’ambiance musicale, cette fois-ci en compagnie de DJ Madi. De 18h30 à 19h30, ne manquez pas l’apéro happy hour, sponsorisé par Ricard et Kronenbourg. Et pour l’after-party, direction le Chelsea Lounge – plus d’infos sur  www.europeannightlife.com
Où ? Opia Lounge & Restaurant du Renaissance Hotel – 130 E 57th St (et Lexington Avenue).
Quand ? Mercredi 23 Mars de 18h30 à 1h
Combien ? $10 à l’entrée, gratuit pour ceux qui s’enregistrent préalablement sur le site avec le code FRENCHMORNING ! Le livre sera en vente pour 29 (moins 5% si vous le réservez sur le site internet).
Mercredi 30 Mars de 18h à minuit, le Plates restaurant (121 Myrtle Boulevard, Larchmont, NY) accueillera aussi l’auteur que vous pourrez rencontrer autour d’un dîner sur le thème de la pintade, spécialement concocté par le chef Matthew Karp.
Pour plus d’informations, visitez le site www.FrenchCultureNights.com

Marie Zamora, Broadway à la française

« J’ai vraiment un parcours atypique, à la base je ne suis pas chanteuse, mais actrice » confie Marie Zamora. Pour concilier ses deux passions, le théâtre et la chanson, elle se dirige cependant vers la comédie musicale et devient alors rapidement une habituée des adaptations françaises des « musicals » américains.

Après avoir joué le rôle de Cosette au Théâtre Mogador dans Les Misérables, adaptés entre autre par son mari, le parolier et librettiste Alain Boublil, elle participe au côté de Hugh Jackman, Judi Dench et Julie Andrews à “Hey Mr. Producer” (1998), le concert en l’honneur de la carrière du producteur Cameron Mackintosh.

Après avoir passé quinze ans à Londres, elle s’installe à New York, il y a maintenant quatre ans. Elle fait ses débuts new-yorkais sur la scène du Joe’s Pub, avec un concert-cabaret rapidement sold out. Elle revient mercredi soir au Lycée Français, accompagnée au piano par Gerry Steichen. Elle y interprètera des extraits de « Comédies Musicales: Musiques De Films », son album paru en 2000, ainsi que des inédits, des medleys et quelques morceaux du compositeur oscarisé Michel Legrand.

Des Misérables à My Fair Lady, de Chicago aux Parapluies de Cherbourg, cette soirée qui se veut « chaleureuse » vise à « proposer un éventail le plus large possible au public, quel qu’il soit ». Un véritable best-of d’1h15, qui sera rythmé par des interventions, notamment des « deux stars de Broadway » Stephen Buntrock (Le Fantôme de l’Opéra) et Peter Lockyer (Les Misérables). Entre ses projets d’écriture, elle envisage d’ailleurs peut-être de lancer une série de concerts sur le même modèle… Affaire à suivre !

 

Pour toutes les infos pratiques sur l’évènement, voir notre agenda ici

Cartes de visite et photographies à YellowKorner

Maison d’édition française fondée en 2006 spécialisée dans la photographie, YellowKorner a ouvert en juillet dernier sa première galerie américaine.

Mercredi soir, elle accueille une soirée de la FACC. Vous pourrez échanger votre “business card” avec les autres invités tout en profitant d’un apéro à la française (Vins de Provence, hors d’oeuvres Les Trois Petits Cochons…).

Et peut-être investirez-vous dans l’une des photographies contemporaines exposées, proposées à des prix accessibles.

Où ? YellowKorner Gallery, 100 Wooster Street (près de Spring Street), New York, NY 10012
Quand ? Mercredi 23 Mars de 18h30 à 20h30
Combien ? Membres FACC $45 / non-members $70
Plus d’informations sur www.faccnyc.org et au (212) 867-0123

Sarkozy en chef de guerre

La décision de Nicolas Sarkozy de mener des actions militaires françaises en Libye fait couler beaucoup d’encre outre-Atlantique. Excepté le Wall Street Journal qui déclare clairement dans ses colonnes “soutenir l’action militaire même si elle est très tardive”, les autres médias portent un regard plutôt critique sur les motivations du président français à bombarder la Libye. Sans demi-mesure, Michael Elliott titre dans un éditorial du TimeComment la Libye est devenue une guerre française et anglaise”. Il expose les trois principales raisons qui pourraient justifier la position de la France : les réserves en gaz et pétrole libyennes, une vague d’immigration vers l’Europe consécutive au conflit orchestré par Kadhafi et enfin la nécessité pour Sarkozy de se racheter une légitimité politique nationale et internationale.


Les journaux soulignent avec sarcasme tout le paradoxe du chef d’Etat français très en retrait lors des récentes révolutions mais qui cette fois prend la direction des opérations. “Monsieur Sarkozy motivé par les échecs français à répondre rapidement aux révolutions en Tunisie et en Egypte […]  a amené avec l’Angleterre,  l’Europe et les Etats-Unis vers un engagement militaire dans le monde arabe que même des alliés clés comme Washington et Berlin n’ont jamais voulu”, lit-on dans le New York Times. Nombreux sont les médias à voir dans cette décision de Nicolas Sarkozy une volonté de revenir sur le devant de la scène politique avant les prochaines élections présidentielles alors qu’il est encore au plus bas dans les sondages et que les dernières élections cantonales n’ont pas été brillantes pour l’UMP. Le président français avait désespérément  besoin de renforcer sa stature politique. Et samedi, il l’a fait“, lit-on dans le Los Angeles Times. La France se sent aussi davantage concernée par ces événements du fait de ses relations proches avec les anciennes colonies mais aussi, selon l’Associated Press parce que la France “espère avec les bombardements de samedi effacer des mémoires son passé de complaisance avec les dictateurs.” Le Los Angeles Times n’est pas tendre non plus avec un président français tout en paradoxe, qui ordonne de bombarder la Libye alors qu’il y a 3 ans, il “avait déroulé le tapis rouge à Kadhafi à Paris, l’accueillant les bras ouverts et autorisant même le chef d’Etat libyen à planter sa tente bédouine près de l’Elysée.” La Libye est au coeur des préoccupations françaises du fait de ses pays frontaliers alliés stratégiques de la France (Tunisie, Algérie, Tchad et Niger) et parce que Total contrôle une partie importante du parc pétrolier libyen.
Vague de nostalgie chez Renault. Après la Mini de BMW ou la Fiat 500, le constructeur automobile français pourrait lui aussi relancer la production de l’un de ses vieux modèles : la célèbre et très populaire R5 commercialisée en France en 1972. Cette “iconique mini” selon le site internet de Fox news,  voiture la plus vendue en Europe au moment de sa sortie, avait été exportée aux Etats-Unis au milieu des années 70 sous le nom Le Car, où elle n’était pas exactement devenue synonyme d’excellence automobile… Que les amoureux de la R5 ne s’emballent pas trop. Selon Fow News et Insideline.com qui révèlent l’information,  ce modèle de supermini trois portes revisité ne devrait pas sortir avant 2014 et  “contrairement à Fiat, Renault n’a aucun plan pour réintroduire le marché américain dans un futur proche.”
La méthode de régime alimentaire Dukan fait l’objet de plusieurs articles cette semaine notamment dans le New York Times ou dans le Los Angeles Times. Si cette méthode de perte de poids a fait la fortune du docteur Pierre Dukan en France avec 3,5 millions de livres vendus, elle n’a pas encore traversé l’Atlantique. Ce sera chose faite le mois prochain avec la publication de plus d’un million d’exemplaires de The Dukan diet. Cette méthode, qui fait débat parmi les diététiciens consiste en un régime en quatre phases avec une première période pendant laquelle il ne faut manger que des protéines mais l’avant-dernière étape autorise du vin et un dessert car “le régime est français après tout” souligne avec humour la journaliste du New York Times.

Les Français en chute libre en Floride

Le vol relatif, c’est un sport de l’extrême. Imaginez quatre garçons, ou quatre filles, à 3500 mètres d’altitude, qui sautent d’un avion, en grappe, c’est-à-dire accrochés les uns aux autres, et qui vont tomber vers le sol à la vitesse de 200 km/h. En compétition, comme c’était le cas à Deland (au Nord d’Orlando, Floride), ce week-end ils ont à effectuer un maximum de figures imposées pendant les 35 secondes qui les amèneront à l’altitude de 1000 mètres, où ils pourront ouvrir leurs parachutes. Chaque équipe est accompagnée d’un « vidéo-man », qui saute quelques secondes plus tard, et qui va survoler ses quatre co-équipiers pendant toute leur descente. Ce sont les images qu’il rapportera qui permettront aux juges d’établir un classement.
Au total, les Français ont passé quinze jours en Floride, pour un stage puis la compétition du “Shamrock Showdown 2011”, sur l’aéroport de Deland, à quelques kilomètres au nord d’Orlando. Pour cause de météo hivernale en France, ils viennent régulièrement s’entraîner aux USA: en janvier dernier, ils étaient en Arizona.
Mais qui sont-ils, ces fous du ciel? Des passionnés, bien sûr, mais surtout des amateurs, par définition non rémunérés, qui ont souvent du mal à vivre leur passion. Ce sport leur demande en moyenne deux semaines d’entraînement par mois. Comment concilier cela avec une quelconque occupation professionnelle? La plupart d’entre eux travaillent dans la fonction publique, assez conciliante, d’autres sont militaires, d’autres travailleurs indépendants. Ceux qui viennent du privé peuvent espérer obtenir des pouvoirs publics une compensation financière destinée a leurs employeurs. Mais tous s’accordent a reconnaître que la France est plutôt bonne fille quand il s’agit d’aider ses sportifs de haut niveau.
En Floride, mais pas chez Disney!

L'entraînement au sol

A Deland, en Floride centrale, ils étaient exactement 13 à vivre cette nouvelle aventure: les deux équipes de quatre, les deux vidéo-men, les deux entraîneurs, et… le plieur! Lui, c’est l’homme de l’ombre, dont le rôle est essentiel. Imaginez que durant un stage chaque membre de l’équipe va effectuer en moyenne une dizaine de sauts par jour. Cela veut dire une centaine de pliages à réaliser quotidiennement, sans aucun droit à l’erreur, même si chacun dispose d’une voile de secours.
Chaque jour, durant ce stage, les deux équipes ont sauté de 8 h du matin à 4 h de l’après-midi, avec, après chaque saut, visionnage des séquences et debriefing. Pas trop le temps d’aller s’amuser à Disneyworld, pourtant tout proche! Une vie donc assez spartiate, confinée aux abords de l’aéroport et rythmée par le bruit incessant des avions qui, inlassablement, emmènent par groupe de 10 la centaine d’athlètes venus de 10 nations différentes pour participer à ce challenge.
Que du bonheur!
Perrine Sanchez a aujourd’hui 26 ans. C’est une passionnée à qui la grande sœur, également parachutiste, a transmis le virus. Depuis 2007, elle pratique la chute libre, d’abord en PAC (progression accompagnée en chute), puis toute seule. Elle s’est entrainée du côté d’Avignon, puis au Maroc, avant de rejoindre, en 2010, le pôle Espoir de la Fédération, et d’intégrer, cette année, l’équipe de France. Elle est l’une des deux nouvelles recrues du team français, dans lequel elle dit s’être parfaitement intégrée. N’empêche: il y a un titre mondial à défendre… Mais Perrine refuse de «se mettre une mauvaise pression», et ne confie de sa toute nouvelle expérience que trois mots: «Que du bonheur!».
Au terme de la compétition de Deland, les garçons se sont classés en deuxième position (derrière l’équipe américaine d’Arizona et devant la Belgique). Les filles (qui concouraient dans la même compétition), un peu plus loin, à la 7ème place. Mais, souligne l’un des entraîneurs Jérémie Rolett: «Les prochains championnats du monde ont lieu en 2012. Cela nous laisse le temps de progresser dans la cohésion des équipes».
Les équipes:
Vol relatif féminin: : Sophie Deremaux (capitaine), Laurence Hervé, Perrine Sanchez, Amélie Tirman; Remy Grandcler (vidéo).
Vol relatif masculin: Mathieu Bernier; Guillaume Bernier; Julien Degen; Emmanuel Sarrazin; Olivier Henaff (Video).

La Journée de la Langue Française

L’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Université des Nations Unies et le Département de l’Information des Nations Unies organisent dans le cadre de la célébration de la Journée de la Langue française aux Nations Unies, un Séminaire sur le thème : «Chorus pour les langues: le multilinguisme, des principes aux actes». Le Séminaire a pour but de susciter un débat interactif sur la problématique de la diversité culturelle et linguistique au sein des organisations internationales.

Quand ? Lundi 21 mars, de 13h00 à 14h45

Où ? Salle Secrétariat 8,
Siège de l’Organisation Nations Unies,
New York

Belgian restaurant week

Si votre connaissance de la cuisine belge se réduit aux moules, frites et gauffres, la “Belgian restaurant week” de New York du 23 au 30 mars est l’occasion de découvrir d’autres mets. Sept restaurants ou chaînes de restaurants comme Le Pain Quotidien et Wafels&Dinges, participent à l’événement en proposant des prix plus avantageux sur leurs cartes.
Ainsi, B.Café met son menu à $20, chez BXL Café le brunch est à $13 et le lunch à $15, chez Markt le plat de moules et le verre de bière sont à $20, enfin Rouge tomage offre une bière et des toasts à ses clients.
Les restaurants Petite Abeille proposent des animations pour les enfants avec par exemple un questionnaire sur Tintin (Programme ICI).
Quand : Du mercredi 23 au mercredi 30
Liste des restaurants et adresses ICI.

"Dine in Brooklyn"

Après la New York restaurant week le mois dernier, c’est au tour de Brooklyn d’organiser son événement culinaire pendant 10 jours avec “Dine in Brooklyn”. Du 21 au 31 mars, plus de 200 restaurants proposent un brunch ou un déjeuner à $20,11 et un dîner à $25.
C’est donc l’occasion de tester des restaurants et pourquoi pas quelques français comme le Saint-Germain à Bay Ridge, Bacchus à Boerum Hill, Autour du monde restaurant à Clinton Hill, Ici et Chez Oskar à Fort Green, Moutarde à Park Slope…
Autre avantage de cette fête des papilles, il est également possible dans certains restaurants d’avoir deux brunchs, déjeuners ou dîners pour le prix d’un.
Quand : Du lundi 21 au jeudi 31 mars
Consulter la liste de restaurants ICI.