Si toutes les banques françaises sont représentées sur le territoire américain, elles ne fonctionnent que comme banques d’investissement ou d’affaires. Il est donc indispensable d’ouvrir un compte individuel dans une banque américaine.
Pour ouvrir un compte, on vous demandera votre passeport ainsi que votre numéro de “Social Security” (si vous ne l’avez pas encore, une carte bancaire type Mastercard ou Visa valide suffira), un justificatif de domicile (facture) ainsi que votre permis de conduire. Si vous y pensez avant de quitter la France, n’hésitez pas à demander une lettre de recommandation à votre ancienne banque, elle pourrait faciliter vos démarches.
Les moyens de paiement sont multiples aux Etats Unis, mais c’est surtout le “cash” et la carte bancaire qui sont acceptés dans la majorité des cas. Adeptes du chéquier, vous devrez vous habituer à devoir trouver une alternative. Les rares fois où ils seront acceptés, prévoyez de devoir montrer au moins deux pièces d’identité.
Votre banque peut vous proposer plusieurs types de cartes de paiement. La “debit card” est sans doute la plus courante, elle vous permettra de retirer de l’argent et de payer directement les commerçants. A ne pas confondre avec la “ATM card” avec laquelle vous pourrez uniquement retirer du liquide au distributeur. La “credit card” fonctionne sur la base du crédit “revolving”. Vous remboursez en fin de chaque mois une partie ou l’intégralité de ce que vous avez dépensé à un organisme de crédit. Attention, comme tout crédit, cela induit des intérêts parfois élevés.
Petit conseil, gardez tout de même votre carte bancaire française pour les premières semaines aux Etats Unis pour éviter de vous retrouver sans le sous.
Ouvrir un compte bancaire à New York
Bien se nourrir à New York
Les supermarchés de type Monoprix ou Champion ne courent pas les rues à New York. Si les Duane Reade et autres Wallgreens sont partout, ils ne sont pas les meilleurs endroits pour trouver des produits frais et de bonne qualité. Petit tour des enseignes qui vous offriront tous les produits nécessaires pour vous sustenter.
-Les supermarchés
Whole Foods
Ce temple de la bonne bouffe est connu de tous les New Yorkais. Le rez-de-chaussez est un véritable lieu de perdition pour qui aime bien manger. C’est une sorte d’immense rayon traiteur où vous pourrez trouver de la cuisine du monde entier: plats indiens, français, américains, japonais, salades toutes préparées et bons desserts. L’endroit rappelle un peu l’épicerie du Bon Marché, les prix également malheureusement. Au sous-sol, vous trouverez tout les produits dont vous avez besoin pour faire vos courses.
Il en existe plusieurs à NYC, notamment à Union Square:
4 Union Square South
New York, NY 10003 USA
212.673.5388
Store hours:
8:00 a.m. to 11:00 p.m. seven days a week.
Pour les autres adresses, cliquer ICI.
Trader Joe’s
Pour les budgets plus petits, on conseille la chaîne Trader Joe’s. Un bon compromis pour ceux qui cherchent des produits frais (et bio aussi) à prix raisonnables. Attention, la file d’attente pour accéder aux caisses est très longue, elle démarre dès l’entrée du magasin. Mais elle avance finalement assez vite. On conseille de commencer par les produits qui se trouvent au centre du supermarché (fruits,légumes, pâtes…). Puis placez-vous dans la queue et remplissez votre caddie au fur et à mesure que vous avancez, dans les rayons externes et devant lesquelles vous passerez en allant vers les caisses. Vous gagnerez du temps!
Là encore il existe plusieurs magasins et notamment un à Union Square:
142 E. 14th St.
New York, NY 10003
Phone Number: 212-529-4612
Trading Hours: 8:00 am – 10:00 pm
Pour les autres adresses, cliquer ICI.
Juste à côté vous trouverez aussi un Trader Joe’s Wine.
Et également…
Fairway Market
2127 Broadway (75th St)
Cliquer ICI pour les autres adresses.
Back to the Land
Cliquer ICI pour les adresses.
Basic Foods
204 Washington St
-Les Marchés
Pour ceux qui aiment faire le marché, on trouve des “Green markets” un peu partout dans la ville. Ils ont pour but de soutenir les agriculteurs locaux. Vous trouverez fruits et légumes mais aussi viandes et bons pains, les étals donnent envie de tout acheter. Vous en trouverez un notamment à Union Square, mais il y en a désormais plusieurs dizaines dans tout New York.
Le plus grand, et le plus ancien est à Union Square West sur la 15 St. jusqu’à la 17 St les lundis, mercredis, vendredis et samedis de 8h à 18h.
Pour les autres adresses, cliquer ICI.
Photo par Funkyah
Les Gipsy Kings, stars américaines
Ils ont toujours la forme! Vingt cinq ans après leur conquête du monde, les Gypsy Kings continuent de remplir les salles américaines. Aucun groupe français n’a vendu autant d’albums qu’eux aux Etats-Unis (ou dans le monde d’ailleurs) et ils continuent d’être la référence absolue du genre qu’ils ont imposé, la “rumba flamenco”. Et si, comme ils le disent “en France on nous oublie un peu”, ici, c’est d’abord la population latino qui fait leur succès. Eva Longoria (l’ex Mme Tony Parker) ne jure que par eux et dansait sur leur musique pour ses 36 ans le week-end dernier.
Ils étaient récemment en Floride, au Texas, dans le New Jersey et au Radio City Hall de New York où la caméra de French Morning les a rencontrés. (Ils seront de retour en mai et en août. Voir sous la vidéo les prochaines dates aux US)
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=BzXAWSUhC-g]
Les prochaines dates aux US:
Friday, May 13 Westbury, New York Westbury Theatre
Saturday, May 14 Montclair, New Jersey The Wellmont Theatre
Sunday, May 15 Houston, Texas Arena Theatre
Wednesday, May 18 Anaheim, California City National Grove of Anaheim
Friday, May 20 Chandler, Arizona Gila River Casino
Sunday, May 22 Sonoma, California Sonoma Jazz Festival
Tuesday, May 24 Minneapolis, Minnesota State Theatre Sunday,
August 14 Los Angeles, California Greek Theatre Wednesday,
August 17 Arvada, Colorado Arvada Center
Friday, August 19 Vienna,Virginia Wolf Trap
Saturday, August 20 Vienna, Virginia Wolf Trap
Wednesday, August 24 Kennett Square, Pennsylvania Longwood Gardens
Paris vs New York : les dessins du succès
Tour Eiffel ou Statue de la Liberté, colonne Morris ou colonne fumante, façade en pierre de taille ou en brique, … Vous avez sûrement déjà vu sur internet ces dessins qui font l’objet d’un match graphique entre la ville lumière et la Grosse Pomme.
Graphiste et designer français de 31 ans, Vahram Muratyan a lancé mi-octobre dernier le blog Paris Versus New York. De liens en clics, ses dessins ont rencontré un véritable succès sur la toile. Des expatriés français à New York pour la plupart mais aussi des amoureux de ces deux villes mythiques ont été conquis pas ses dessins aux couleurs pures et formes géométriques. Après seulement cinq mois de posts réguliers, son site compte déjà plus de 1,5 millions de visites.
Un succès artistique transatlantique auquel Vahram Muratyan ne s’attendait pas quand il est arrivé ici en septembre dernier pour trois mois. Déjà venu en tant que touriste dans la Grosse Pomme, son séjour avait cette fois un but professionnel. Il a voulu voir si un marché existait aux Etats-Unis pour les livres objets qu’il produit grâce sa société de création graphique Viiz, montée avec une associée il y a cinq ans.
Dans le métro ou dans le café, toujours à l’affût, il met ses idées dans un carnet de croquis. Il a ainsi publié près de quarante dessins depuis le mois d’octobre et une centaine sont toujours dans les cartons. “Au début c’était pour m’amuser, faire marrer les potes, je voulais faire comme un carnet de bord pour montrer mon expérience au jour le jour en image.”
Mais rapidement son simple blog Google fait mouche sur la toile. “Cinq jours après le lancement, coolhunting.com l’a mis en lien sur le site et en un jour je suis passé de 400 à 4000 visites sur le blog. Facebook et Twitter l’ont relayé ainsi que les blogs. Je ne connaissais rien à Twitter ni à la blogosphère. C’est allé super vite.”
Paris versus New York reçoit en moyenne entre 5 000 à 10 000 visiteurs uniques par jour. Les Français adorent le taxi, « peut-être le plus méchant de mes dessins ». Mais pour le graphiste par question de valoriser une ville plutôt qu’une autre. « J’ai appelé cela un match visuel mais je n’ai pas réellement voulu donné un vainqueur ce sont plus des comparaisons, des parallèles, des contradictions et des paradoxes. »
De retour dans la capitale romantique,Vahram Muratyan a moins le temps de publier régulièrement des illustrations. Ce qui lui manque tout de même de New York ? Le ciel bleu et la luminosité.
Après avoir mis en vente sur le blog douze posters mi-novembre à la demande des internautes, des t-shirts ou autres goodies pourraient venir. En attendant Vahram Muratyan travaille à la publication d’un livre en fin d’année regroupant tous les dessins de son blog mais aussi des inédits. Paris versus New York ne pourrait bien être qu’un début pour ce graphiste plein d’idées. « Pour l’instant c’est ces deux villes, peut-être qu’il y en aura d’autres. »
Rencontre avec Kevin Kline
L’Alliance française célèbre le cinéma français. A la fin de la projection Queen play (Joueuse), le public pourra rencontrer la réalisatrice Caroline Bottaro ainsi que l’un des acteurs principaux, l’Américain Kevin Kline. Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle en 1989, il joue pour la première fois en français dans ce long-métrage sorti en 2008.
Dans ce film, Hélène (Sandrine Bonnaire) est une femme de ménage discrète et effacée qui va se prendre de passion pour les échecs. Dans le petit village corse où elle vit, un mystérieux habitant Monsieur Kröger (Kevin Kline) va l’aider à se perfectionner. Ce jeu va bouleverser sa vie et sa famille.
Quand : Samedi 19 mars à 19h
Où : Alliance française – Florence Goudl Hall – 55 East 59th Street – New York, NY 10022
Réservation ICI.
Mia Hansen-Love invitée
Pour ses mardis du cinéma et dans le cadre de la rétrospective « Cinéma des femmes: Perspectives on Women Filmmakers », l’Alliance française présente cette semaine All is forgiven (Tout est pardonné) de la jeune réalisatrice Mia Hansen-Love. Ce long-métrage sorti en 2007 a été nommé huit fois dans différents festivals et avait reçu le prix Louis Delluc.
All is forgiven est l’histoire de Pamela (Constance Rousseau) une jeune fille de 17 ans élevée par sa mère qui décide de rencontrer son père Victor (Paul Blain) ayant fui ses reponsabilités dix ans avant en partant vivre avec une junkie.
Après la projection, le public pourra poser des questions à la réalisatrice Mia Hansen-Love.
Voir notre article sur le festival des femmes réalisatrices au FIAF ICI.
Quand : Mardi 15 mars
Projection à12h30 et 16h
Rencontre avec la réalisatrice à 19h
Où : Alliance française – Florence Gould Hall- 55 East 59th Street – New York, NY 10022
Renseignements et réservation ICI.
Parlons mode
L’Alliance française lance une série de trois conférences “Fashion talks series” en invitant trois personnalités du monde de la mode : une businesswoman, un créateur de bijoux et un couturier. Chaque entretien sera animée par Pamela Golbin, conservatrice en chef du Musée de la mode et du textile de Paris.
Tory Burch ouvre le bal de ces conférences mercredi. Cette créatrice de mode et business woman a créé en 2004 sa propre ligne de vêtements de sport chics soutenue par Oprah Winfrey.
Elle viendra donc discuter avec le public au FIAF de l’importance d’avoir un style personnel et du développement de son entreprise dans l’industrie de la mode.
Suivront dans les prochaines semaines Lorenz Bäumer et Oscar de la Renta.
Quand : Mercredi 16 mars à 19h
Où : Alliance française – Florence Gould Hall- 55 East 59th Street – New York, NY 10022
Renseignements et réservation ICI.
Accessoires à prix "réduits"
Direction Soho et la boutique Hans Koch du nom du créateur allemand installé ici depuis les années 80. Jusqu’à la fin du mois, le magasin est en fête avec des soldes à 30% de réduction sur les sacs et les ceintures mais aussi des colliers multicolores de $480 à $240 et des sacs de $720 à $504.
Jusqu’au jeudi 31 Mars.
174 Prince St between Sullivan and Thompson Sts (212-226-5385).
Amoureux des bijoux de créateurs direction la boutique pop-up Patricia Brown au Roger Smith Hotel. Cette créatrice a travaillé pendant 20 ans pour différentes marques comme Ralph Lauren, Calvin Klein ou Banana Republic. Elle présente dans cette boutique ses trois gammes de bijoux. La Geo allie métal, chaîne et cristaux, la Botanical avec des colifichets en forme de plantes et la Galaxy, un mélange argent et cristaux de Swarovski. Les prix vont de $128 à $ 428.
Jusqu’au samedi 12 Mars de 10h30 à 19h.
501 Lexington Ave entre 46th and 47th Sts.
Grand coup de balais chez Lee Angel avec 75% de réduction. Si certains articles commencent à $5 d’autres restent plus chers mais toujours intéressants côté prix. Ainsi, un collier Martine en perle de verre et cristaux coûtent $145 au lieu de $180, des bracelets avec crystal et ruban à $100 au lieu de $145 et plus modeste cette fois des boucles d’oreilles en crystal toujours à $38 au lieu de $75.
Mercredi 16 de 11h à 19h et jeudi 17 Mars de 10h à 17h.
524 Broadway, at Spring St., 6e étage (212-334-6573)
Boucles d’oreilles, bracelets, colliers aux influences indiennes et orientales sont soldés entre 50 et 70% dans la boutique de la créatrice Roberta Freymann toute cette semaine.
Du mercredi 16 Mars au samedi 19 Mars.
260 Fifth Ave., nr. 28th St.
Sara’s Vintage fête la Saint Patrick et propose entre 25 à 50% de réduction sur sa collection de joaillerie irlandaise et celtique. Dans cette boutique de l’East village, il y a en a pour toutes les bourses, des médaillons vintage entre $50 et $250 au lieu de $75 à $325, de la bijouterie mosaïque entre $20 et $350 (au lieu de $35 à $425). A noter aussi 10% de soldes sur toute la joaillerie montée à la main.
Jusqu’au vendredi 25 Mars.
65 E. 4th St.,(212-533-2307) Plus de renseignements ICI.
Le printemps ne commence que le 21 Mars, mais chez Society of MSKCC ce sont déjà les soldes. Il y a des vêtements vintage de créateurs pour tout le monde. Les chaussures pour femmes sont entre $100 et $175, les manteaux Dior, Gucci entre $200 et $350.
Jusqu’au samedi 12 Mars.
1440 Third Ave., nr. 81st St. (212-535-1250).
Avec ses collections Haute-Couture, Luca Luca n’est pas à la portée de tout le monde. Alors c’est le moment ou jamais de profiter des soldes jusqu’à 80% sur les classiques de la boutique de ce créateur italien. Les robes de cocktail coûtent de $490 à $1 450, les trench en laine de $590 à $2,590 et enfin tout un choix de jupes en soie de $250 à $1 250.
Jusqu’au dimanche 13 Mars.
19 W 36th St between Fifth and Sixth Aves, fourth floor (212-755-2444).
A ne pas manquer ce week-end The Pier Antiques Show, un événement qui rassemble deux fois par an 500 exposants d’art, mode et objets antiques. Vous pourrez y trouver un chapeau beige année 1930 pour $75, une robe style années 50 à $325. A ne pas manquer la Fashion Alley consacrée à l’habillement vintage.
Le samedi 12 et 13 Mars. Entrée à $15, plus de renseignements ICI.
Pier 94, 711 Twelfth Ave et 55th St (973-808-5015).
Loverdose sonore
John Banzaï est à la fois poète, écrivain, chanteur et parolier.
Artiste anglo-polonais, il aime à dire qu’il chante en français dans une langue étrangère. Banzaï comme un cri de guerre, une guerre de roses, car John ne pense qu’à l’amour. La sensibilité à fleur de peau de son écriture nous plonge dans un univers feutré et sensuel. Libre drôle et charismatique, John est un personnage, sans doute un des plus grands poètes de sa génération…
John Banzaï, mieux connu pour son brillant travail avec Les Nubians (Veuillez Veiller Sur Vos Rêves), est à New York la promotion de la sortie de son premier album Loverdose.
Quand ? Mardi 15 mars de 21h à 23h45
Où ? Bubble Lounge, 228 West Broadway, New York
Un yogi new-yorkais tu deviendras
New York ne sait plus quoi inventer pour faire du yoga, tradition indienne millénaire, une avant-garde. Mais revenons à l’essentiel : le yoga est une hygiène de vie, englobant tant des principes philosophiques que des méthodes de respiration et des mouvements physiques. Si la partie philo vous gonfle, ce n’est pas un problème, à New York, on se concentre surtout sur l’exercice physique voire sur le régime végétarien. Difficile de lister et de classer les milliers de cours disponibles dans la ville, mais voici quelques repères pour trouver le yoga qui vous corresponde et le pratiquer entre de bonnes mains.
Impossible de faire l’impasse sur l’empire Jivamukti, le plus grand centre américain. Cette école installée dans une tour d’Union Square a été fondée en 1984 par deux soixante-huitards revenus de leur périple indien avec le yoga dans leurs valises. Inspirés par le yoga ashtanga, un yoga dynamique né du côté de Mysore, Sharon Gannon et David Life brevètent une version américaine de la chose. Il s’agit d’un enchaînement de postures différent à chaque cours, pratiqué de manière dynamique en rythme avec sa respiration. Les cours suivent le même schéma : un chant en sanskrit, les postures et un moment de relaxation.
Ces cours sont bien rôdés et très populaires. Oubliez le petit comité, ici on pratique à 40 et plus, dans des cours « tous niveaux » plutôt bon niveau, à toute heure de la journée de 7h30 à 21 heures. Si vous ne voulez pas venir à Union Square, jetez donc un oeil aux biographies des professeurs dans les centres près de chez vous: l’un d’eux aura sûrement été formé chez Jivamukti; une formation très sérieuse, vous êtes assurés d’avoir un cours de qualité.
Sous cette influence, le « yoga vyniasa » est partout à New York, le nom renvoyant à toute forme de yoga dynamique. Comprenez, un yoga où vous transpirez. Dans Manhattan, les prix tournent autour de 15 à 20 dollars le cours à l’unité et dans les 150 dollars par mois de cours illimités. Citons les cours fluides, presque dansés, du Laughing Lotus qui propose de bons ateliers débutants. L’école Om Yoga de Cyndi Lee est très appréciée pour sa rigueur. A Brooklyn, on trouve des professeurs sérieux, venant de ces différentes écoles, dans les trois centres de Greenhouse. A 80 dollars le mois de cours illimités, ce centre est parmi les moins chers de la ville. Soulignons le bon cours de respiration, « prana yoga », du dimanche soir. Pour les élèves plus avancés, le très cosy Shala Yoga House à Union Square est aussi à découvrir. Ici, on dispense du yoga vyniasa mais aussi le yoga ashtanga traditionnel de Mysore, tous les matins.
Car ce fameux yoga dynamique à l’état pur existe encore à New York. Il s‘agit de séries de postures répertoriées et inamovibles que l’on apprend à enchaîner à son rythme, le professeur n’étant là que pour corriger. Sans musique ni fioriture, ce yoga est plus austère mais il apporte un calme incroyable. On conseillera l’excellent professeur Eddie Stern, enseignant au centre Ashtanga Yoga New York, sur Broome Street.
Du côté de la 23ème et de la 3ème avenue, allez faire un tour chez Dharma Mittra Yoga, une institution depuis les années 70. Le vieux Dharma Mittra vous accueille dans une atmosphère spirituelle forte. Ici, les cours de chant, de méditation et de respiration sont aussi encouragés que les postures. Des cours pour enfants sont même dispensés. C’est aussi un centre, pratique courante à New York, où existent des cours sur donation. Dans les «community class», vous pouvez pratiquer gratuitement !
Un mot enfin pour les excentriques. Le yoga Bikram ou « hot yoga », qu’on ne présente plus, pratiqué à 40 degrés devant miroir. A des années lumières du yoga des origines, mais efficace pour transpirer et avoir la sensation d’être allé à la piscine. Notons aussi l’existence du yoga à poil, carrément. Ou encore le yoga de nuit, le vendredi de 22 heures à minuit au centre Laughing Lotus, en musique bien sûr !
Et si vous ne comprenez toujours pas un tel engouement –on parle de 18 millions de yogis aux Etats-Unis-, sachez que le yoga est tout bonnement addictif. Il donne l’impression de se mouvoir intelligemment, de respirer au point de flotter, et de réfléchir aussi, un peu, dans le calme de sa pratique. Pas de compétition, pas de micro brassière obligatoire, peu de musique qui casse les oreilles. Juste un son OM, auquel on prend rapidement goût.
Dans l’article, cliquez sur les liens pour retrouver les adresses exactes, les horaires et les tarifs. Et partagez vos bonnes adresses en postant un commentaire ci-dessous.
Réception de l'amitié francophone
Promouvoir le bilinguisme et le biculturalisme en offrant des cours de français gratuits, c’est le créneau du French Heritage Language Program (FHLP).
Lancé par le French American Cultural Exchange (FACE) en 2005 dans plusieurs écoles new-yorkaises, le programme concerne aujourd’hui 170 étudiants francophones, de l’école primaire au lycée.
Via un apprentissage de la langue française et de la culture francophone, le FHLP vise à améliorer les compétences (compréhension, écriture, expression orale…) de jeunes francophones expatriés. Le programme permet ainsi aux étudiants de garder contact avec leur héritage culturel tout en augmentant leurs opportunités de succès dans leur nouvel environnement.
Buffet africain, concert d’un groupe haïtien et performances des étudiants seront au rendez-vous mardi soir pour célébrer le succès de ce programme qui n’a pas fini de faire parler de lui.
Où ? Services Culturels de l’Ambassade française, 972 Fifth Avenue (et 79th street).
Quand ? Mardi 15 Mars à 18h30
RSVP à [email protected] avant le 11 Mars