Cherchez Sophie. C’est apparemment le dernier défi en date des parents de nouveaux-nés aux quatre coins de l’Amérique. Sophie, c’est une petite girafe en caoutchouc que l’on peut apercevoir régulièrement sur les photos des magazines people : dans les mains des bébés de Sandra Bullock, de Nicole Richie, de Naomi Watts et Liev Schreiber, ou encore du jeune garçon de Kate Hudson, l’un des premiers à avoir popularisé l’animal «made in France».
En quelques sortes, la vraie star, c’est elle. Sophie la Girafe, qui fête cette année ses 50 ans, est devenue numéro un des ventes de la catégorie «bébé» sur Amazon.com. Elle s’est vendue à 400 000 exemplaires l’année dernière aux Etats-Unis, une performance qui aurait pu être battue en l’absence des grèves dans l‘Hexagone.
Qui se cache derrière ce succès phénoménal (et relativement inexplicable pour un simple jouet qui se vend en moyenne à plus de 20 dollars) ? Une parfaite self-made-woman française de Orange County, Hélène Dumoulin-Montgomery. “Cela fait dix ans que je m’acharne à importer Sophie aux Etats-Unis. Cela été très difficile au début, mais le déclic a été le rappel des jouets chinois révélés toxiques en 2007. Face à la panique, les mamans se sont misent à recommander Sophie sur leur blog, car c’est un produit sûr pour les enfants». Parce qu’elle est fabriquée avec du caoutchouc naturel et des peintures à base de produits alimentaires (contrairement aux peintures classiques qui contiennent des métaux lourds), les nourrissons peuvent la mastiquer sans risque pour faire leurs dents. Cet aspect écolo, c’est en partie ce qui justifie le prix de cette girafe blanche aux grands yeux noirs et tachetée de marron. Mais, pas seulement.
Hélène Dumoulin-Montgomery dit avoir été sensible au fait que la figurine soit confectionnée par ses compatriotes. «Je suis allée à l’usine de Rumilly (près d’Annecy) et la vie de village qui tournait autour de ces ouvrières m’a touchée», se souvient-elle. L’entreprise Vulli commercialisait alors le jouet en France uniquement, et ce depuis 1961. Année où elle est sortie de son moule le jour de la Sainte-Sophie, d’où son nom. Mme Dumoulin se souvient avoir elle-même torturé les oreilles de la girafe, comme ses cousins.
Cette quarantenaire originaire de Denain (Nord) fut la première à faire voyager Sophie à l’étranger (désormais vendue dans 35 pays). Il y a dix ans, sa fille naît aux Etats-Unis. «Je me souvenais de ce jouet, j’en voulais un pour elle mais ne le trouvais nulle part. J’ai décidé de l’importer, et l’aventure a commencé». D’obstacle en obstacle, elle n’a pas baissé les bras. Alors divorcée avec un enfant à charge, elle ne vivait de pas grand-chose, raconte-t-elle, en tant qu’assistante d’une agent immobilier à Dana Point. Par chance, celle-ci s’est montrée encourageante, la laissant de temps en temps quitter le bureau pour démarcher des clients. «Cet esprit américain de la réussite personnelle, j’aime ça», dit-elle avec gratitude. Pourtant fille de médecin et d’une mère «qui s’occupait de ses enfants», elle savait toute petite qu’elle désirait monter sa propre entreprise. «J’ai vu un reportage sur les femmes PDG quand j’avais 10 ans. Je me souviens de celle de Bénéteau ; elle me fascinait».
Hélène Dumoulin ne jette donc pas l’éponge quand on lui rétorque : «c’est trop cher», ou «essayez dans les magasins pour animaux». Elle se rend avec audace dans une boutique de luxe de Beverly Hills, Elegant Child, qui ne reçoit ses clients que sur rendez-vous. La patronne, visionnaire ou prise de pitié face à cette jeune femme qui avait parcouru tout le chemin de Orange County à L.A. avec ses six jouets, lui achète le tout pour 60 dollars. Peu de temps après, on voit la bête dans les mains de célébrités. « Ca a été un succès immédiat, elle m’en commandait par centaines », se souvient Mme Dumoulin. L’étiquette « made in France » a ce côté chic qui justifie, en dernier lieu, le prix.
Depuis, Sophie la Girafe a dépassé le circuit des boutiques pour être commercialisée par les géants de la distribution américaine : Amazon, mais aussi Nordstrom ou Babies ‘R’ us (filière de Toys ‘R’ Us). Résultat, il en sort de l’usine environ 5 millions de pièces par an. Evidemment, ces géants font pression sur les prix. Mais Mme Dumoulin espère maintenir son prix de vente. «Je ne suis pas pour que les petits commerçants disparaissent sous le poids des gros», dit-elle. Après tout, ce sont ces «petits» qui ont d’abord cru en elle… elle leur doit une fière chandelle, et un chiffre d’affaires qui s’élève désormais à 6 millions de dollars. «C’est sûr qu’à Beverly Hills, ils auraient préféré garder une exclusivité sur Sophie». Les stars vont-elles continuer à lui dérouler le tapis rouge ? Rien n’est moins sûr, tant Sophie la Girafe est passée de « marqueur social » à un objet de masse.
Hélène, Sophie la Girafe et l'Amérique
"Marcel, tu tires ou tu pointes ?"
Pétanque, nf, de l’occitan pès (pieds) et tancar (fermer) est un jeu de boule dérivé du jeu provençal. Répandu du nord au sud de la France, le célèbre cochonnet a pourtant conquis le monde entier… A Los Angeles, le club de pétanque propose des compétitions plusieurs fois par mois. Les tournois se déroulent dans les tribunaux Park Rancho et sont limités aux membres du club ou sont des rencontres de niveau régional ou national. Toute personne appartenant à un club, ou détenant une licence peuvent participer à ces tournois.
Au programme au mois de mars: un tournois en triplette (trois contre trois). Il ne manque plus que le chant des cigales et la jolie Fanny pour se sentir comme chez nous, en Provence…
Quand ? Le dimanche 20 mars à 10h
Où ? Rancho Park Golf Club
P.O. Box 64266
Los Angeles, CA 90064
Olivier Pojzman à l'Arty Gallery
Cette fois encore l’Arty Gallery participe au “Downtown Los Angeles Art Walk”, et convie pour l’occasion le photographe français Olivier Pojzman, que nous vous présentions il y a quelques mois (voir ici).
Stephen Rowe assurera quant à lui l’ambiance musicale. Vins et hors d’oeuvres seront proposés.
Où ? Arty Gallery, 634 South Main Street, Los Angeles, CA 90014; Tel: (310) 467-7896
Quand ? Jeudi 10 Mars de 19h à 23h30
Combien ? Gratuit !
Site web: www.iriswork.com
La colonisation française en question
Professeur au département francophone de UCLA, Sara Melzer est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques sur les femmes et la Révolution française (“Rebel Daughters: Women and the French Revolution”), le rôle des arts dans la politique des XVIIe et XVIIIe siècle (“From the Royal to the Republican Body: Incorporating the Political in Seventeenth and Eighteenth-Century France”) ou encore sur les Pensées de Pascal (“The Discourses of the Fall: A Study of Pascal’s Pensées”).
Sa conférence, intitulée “The Hidden Colonial Story of the Seventeenth-Century and its Relevance for Understanding Contemporary France”, se basera sur son prochain essai, “Colonized or Colonizer? The Hidden Stories of Early Modern France”.
Où ? Alliance Française de Los Angeles, Ste 210, 10390 Santa Monica Blvd, Los Angeles, CA 90025-6964; (310) 652-0306
Quand ? Vendredi 11 mars de 19h à 20h30
Combien ? Membres $15, non-membres 25$. RSVP recommandé au (310) 652-0306 ou à [email protected].
"Les vacances de M. Hulot" de Tati
A une époque où les vacances à la mer commencent à devenir une tradition pour les citadins, Jacques Tati filme en noir et blanc une galerie de vacanciers pittoresques. Parmi eux, le maladroit Monsieur Hulot, qui dans sa vieille voiture perturbe la quiétude de la petite station balnéaire de la côte atlantique.
Le film culte d’une génération, à découvrir ou redécouvrir à l’Alliance Française vendredi prochain !
Où ? 4500 Campus Drive, Suite 120, Newport Beach, CA 92660
Quand ? Vendredi 18 Mars de 19h à 21h
Combien ? Gratuit pour les membres et les étudiants, $5 pour les non-membres. RSVP au (949) 251-1610 ou à [email protected]
Brazz Dance Company sur scène
La compagnie Mistura Fina ne propose pas seulement est un divertissement de qualité mais le résultat de l’énergie, belle et émouvante d’ Augusto Soledade. Ce mélange enivrant de danse afro-brésilienne et contemporaine, est l’un des plus beaux exemples du répertoire de Brazz Dance Company. Au delà de la simple démonstration de danse traditionnelle, Mistura Fina s’est inspiré de tout ce qui caractérise le Brésil: sa culture, sa littérature et son histoire.
Attention, ce spectacle propose partiellement des danses dénudées.
Quand ? Samedi 12 mars à 20h
Où ? Adrienne Arsht Center for the Performing Arts
1300 Biscayne Blvd.
Miami, FL 33132
Prix : 30$
Le MOCA en grand
A l’occasion du 15ème anniversaire de son Joan Lehman Building, le MOCA inaugure deux nouvelles expositions jeudi de 18h30 à 20h30. La première, “At Capacity: Large-Scale Works from the Permanent Collection” (photo) présentera des installations et des travaux à grande échelle issues de la collection permanente du musée, tandis que la seconde, intitulée “Open Process”, regroupe les travaux récents de quatre jeunes artistes de Miami.
MOCA, Joan Lehman Building, 770 NE 125th Street, North Miami, Florida 33161
Gratuit pour les membres, $10 pour les non-membres.
Et pour les membres uniquement, une after party aura lieu de 21h à minuit au Shelbourne Hotel (1801 Collins Avenue, Miami Beach).
RSVP nécessaire pour les deux évènements au 305.893.6211 ou à [email protected]
Photo : Jason Rhoades, More Moor Morals and Morass, 1994
Debussy et Ravel à LA
Deux violons, un alto, un violoncelle, une flûte et une harpe: Cet ensemble de six musiciens d’orchestres différents et aux parcours éclectiques seront réunis dimanche prochain pour un concert de musique de chambre au Dorothy Chandler Pavilion de Los Angeles.
Au programme, la Sonate de Debussy pour le trio flûte, violon alto et harpe L137, la Fantaisie pour harpe et violon opus 124 de Saint-Saëns et Quator pour cordes en Fa Majeur de Maurice Ravel.
Où ? Dorothy Chandler Pavilion-135 North Grand Avenue-Los Angeles, CA 90012-3013
Quand ? Dimanche 20 mars à 16h
Combien ? $65, Réservations ICI ou au (310) 498 0257
Patrick Timsit s’invite à L.A
Après New York en octobre dernier, Patrick Timsit part à la conquête du public de l’Ouest à Los Angeles. Deux soirs de suite, il montera sur scène pour son « One Man Stand-Up Show », spectacle écrit par Bruno Gaccio et Jean-François Halin.
Patrick Timsit s’attaque aux sujets de société avec un humour plus corrosif que jamais. En venant, aux Etats-Unis, il n’hésite pas non plus à adapter ses textes au public.
Où ? Théâtre Raymond Kabbaz – 10361 West Pico Boulevard – Los Angeles, CA 90064
Quand ? Vendredi 25 et samedi 26 mars à 19h30
Combien ? $45-$55, en vente ici
En français sans surtitres.
50 ans de cinéma avec Lelouch
La caméra de Lelouch met en scène le quotidien: «Un cinéma de concierge» nous confie-il. «J’adore quand il arrive des choses extraordinaires à des gens ordinaires.» En filmant le frisson, le plus petit instant de bonheur qui permet à l’Homme de s’épanouir, Lelouch donne une vraie couleur à ses héros. «J’ai fait des films avec des gens qui de temps en temps, avaient le droit à cette récompense». 50 ans de passion retracée par un film synthèse, bouleversant par son authenticité et la portée d’un sentiment universel : l’amour.
Ces Amours là, c’est le portrait d’Ilva Lemoine, une jeune femme spontanée et sincère, qui fait évoluer ses amours dans la France de l’occupation et d’après guerre. Ilva, c’est la figure de la femme moderne, qui donne pour remercier, qui aime pour exister. Quel que soit son amant, quels que soient le regard des autres, elle ne triche pas : Nazi, Américains, avocat… Elle aime, un point c’est tout. C’est ce que le metteur en scène voulait nous transmettre: des amours plurielles et sincères, qui résument une carrière menée par cette passion cinématographique. En établissant ses personnages au cœur de la guerre (souvenir traumatisant de son enfance), Ces amours là est un plaidoyer contre la modernité et ses valeurs superflues: «On a créé une société d’enfants gâtés. Aujourd’hui, il n’existe plus la culture de la mémoire personnelle ». Il déplore l’utilisation trop systématique d’internet, «la mémoire ne garde que l’essentiel, internet garde la merde», il revendique la culture du sensible, qu’on savait transmettre avant que l’informatique ne concurrence l’école… Finalement, pour Lelouch, « la culture c’est ce qui nous reste quand on a tout oublié»…
Qu’importe son succès, Claude Lelouch est très heureux de participer à ce festival du film français. Pas seulement pour pouvoir déguster les délicieux pastramis du Midtown, mais parce qu’il s’intéresse de près aux Etats-Unis. «Il est toujours intéressant de venir prendre la température de ce pays. Son rôle est trop important dans le monde pour ne pas aller de temps en temps sur place. ».
Sa carrière américaine, il n’en a jamais rêvé. Tout simplement parce qu’il se considère comme «un homme libre». Les metteurs en scènes aux Etats-Unis ont une situation inconfortable, tiraillés sans cesse entre les exigences des acteurs, des producteurs, des distributeurs… Hollywood donc, adieu : «J’ai eu la chance de pouvoir vivre en ne faisant que des films libres, ça durera comme ça jusqu’à mon dernier souffle. » Cependant, il ne refuserait pas de tourner avec certaines étoiles du cinéma américain, comme Natalie Portman, ovationnée dernièrement aux oscars, une femme universelle à ses yeux.
Et s’il reconnaît les failles du système américain, il reste fidèle à ce devoir de mémoire, véritable signature de ses films, et n’hésite pas à rappeler que sans les troupes alliées, il ne serait pas là aujourd’hui. «C’est un pays qui nous a libérés, je n’oublierai jamais ça”.
A chacun sa « French nanny »
Liz Fuerstman voulait que ses enfants apprennent le francais. Mais dans sa “petite ville” de Chappaqua dans le Westchester, c’est plus facile à dire qu’à faire. Les contacts avec la langue sont limités, surtout quand personne dans la famille n’a le français pour langue maternelle. Et dans cette situation-là, même la francophilie de Liz (ancienne “French major” à Columbia et étudiante à Paris pendant un an) n’y fait rien. « L’alternative était d’aller en France pendant un an mais les enfants sont contre car ils seraient loin de leurs amis » précise-t-elle.
Mais il y a deux ans, elle a sorti l’arme fatale: la jeune fille “au pair” française. Chaque été, Sophie Clary se joint donc à la famille pour enseigner le français de manière ludique. Jeux de société, cahiers de vacances, sorties en VF, sport. Les enfants adorent, et la maman est ravie: “Ils s’habituent au rythme de la langue et apprennent des expressions qu’ils ne verraient pas à l’école, dit-elle. Comme ‘chai pas’ “.
“Les enfants m’ont montré certaines leçons scolaires qui étaient remplies de fautes et malheureusement pas axées sur la pratique du français dans des situations précises, et utiles, ajoute Sophie Clary. Mon but n’était pas qu’ils sachent décrire le temps qu’il fait ou qu’ils connaissent tous les mois de l’année en français, mais plutôt qu’ils soient capable de rencontrer des enfants français, de leur parler, sur le vocabulaire du jeu, du sport et des activités quotidiennes et qu’ils sachent exprimer qu’ils se sont fait mal, qu’ils ont soif ou faim avant tout le reste.”
Dans le grand melting pot de New York et sa région, nombreux sont les parents qui, comme les Fuerstman, ont recours à des “nannies” ou “au pair” françaises pour exposer leur enfant à la langue et la culture de Molière. Les raisons citées sont diverses : certains, des Français, veulent encourager la pratique de la langue dans un environnement anglophone, notamment pour reconnecter les enfants à leurs racines. D’autres, des Américains, ont abandonné l’apprentissage de la langue il y a très longtemps et voudraient que leur enfant reprenne le flambeau. D’autres encore espèrent que le français leur ouvrira des portes à l’école et au travail. Résultat : sur les réseaux francophones en ligne comme New York in French et Voila New York, les « recherche French nanny » font florès, et des organismes tels que UnPetit Monde.org ou The Baby Sitter’s Guild, proposent aux parents intéressés les services de baby-sitters francophones.
« J’ai une amie qui paie sa baby-sitter, je crois, 45 dollars de l’heure pour parler deux-trois heures de français à son enfant de sept mois ! » s’exclame Brigitte Saint-Ouen, fondatrice de la galerie Gramercy 32 Fine Arts et organisatrice de « play dates » francophones pour les enfants de moins de cinq ans.
« J’imagine qu’il y a beaucoup de parents qui ont mis leur enfant dans des programmes bilingues et qui aimeraient qu’ils aient un accent parfait, ce qui n’arrive pas toujours quand ils apprennent le français avec un prof américain » avance Alia Farah, la « nounou » que Mme Saint-Ouen a recrutée en février. Ou tout simplement parce que le français fait chic ! »
Le phénomène illustre non seulement la manière dont la mondialisation s’invite dans les familles, mais aussi un changement d’attitude envers le bilinguisme. Il y a vingt ans seulement, une « nanny » étrangère aurait été vue comme une source de confusion pour l’enfant, souligne un article sur la question paru dans le New York Times en aout dernier.
Pourtant, certains parents interviewés disent que la place singulière de la « nanny » ou de l’« au pair » (ni maman ni prof) au sein de la famille les met dans une position de choix pour enseigner le français aux enfants. «Le problème est qu’ils nous entendent parler anglais donc ils nous parlent anglais, souligne Peggy Lavielle à propos de ses enfants de 7 et 4 ans. Ce n’est pas le cas des jeunes filles au pair», qui ne sont pas identifiées comme anglophones.
La “nounou”, plus forte que le prof’? Pas sûr. La mission de nature temporaire et volatile de la “nanny” ne génère pas toujours la continuité nécessaire à l’apprentissage d’une langue étrangère – sauf en cas de tissage de liens durables avec la famille.
Par ailleurs, les parents rencontrés soulignent que rien ni personne ne pourra remplacer le cours de français à l’école. «La nounou est idéale si on veut apprendre les bases, mais si on veut aller plus loin, comme apprendre la grammaire, il faut des cours, affirme Denise El Chaar, maman américaine de trois enfants, dont deux scolarisés au Lycée français.
“Last but not least“, les progrès de l’enfant dépendront de la discipline de la “nounou” et de sa capacité d’adaptation à des niveaux linguistiques et des degrés de motivation variables chez des enfants d’âges différents. La chasse à la “super nanny” peut donc s’avérer longue et coûteuse.