Accueil Blog Page 1652

William Christie fait son show

Les Arts Florissants débarquent à New York ! Cet ensemble musical français de musique baroque est dirigé par le claveciniste et chef d’orchestre français de naissance américaine, William Christie. Connu dans le monde entier pour son inventivité et son interprétation magistrale de la musique baroque, Christie propose cette fois-ci un concert des actes célèbres de Jean-Phillipe Rameau : Le léger Anacréon. C’est l’histoire d’un poète vieillissant Anacréon – poète de l’Antiquité grecque –  qui se trouve confronté à un terrible dilemme : succomber aux plaisirs bachiques ou bien s’abandonner aux délices qu’offre l’amour…

Quand ? Vendredi 11 et samedi 12 mars à 19h30

Où ? Alice Tully Hall 10 Lincoln Center Plaza, New York, NY(212) 875-5456 ‎

Prix ? voir site: www.lincolncenter.org

 

Sophie la Girafe sauve la réputation de la France

De John Galliano et la liberté d’expression: la triste affaire du designer de Christian Dior tombe à pic pour la presse américaine qui en profite pour faire un peu de pédagogie sur les différences de conceptions radicales entre France et Etats-Unis sur cette question. C’est une décision de la Cour suprême de justice rendue la semaine dernière qui en fournit l’occasion. Saisie des manifestations d’une secte qui a pris pour habitude de huer les enterrements de soldats américains (au motif que ces morts seraient une punition divine pour la tolérance américaine face à l’homosexualité), la haute juridiction américaine a rappelé que la liberté d’expression devait primer: on ne peut interdire le plus intolérant des discours, s’il n’est qu’un discours.
Cette décision, remarque le Boston Globe, contraste nettement avec l’affaire Galliano qui, pour avoir déversé sa haine anti-sémite, “risque jusqu’à six mois de prison.” Aux Etats-Unis, il ne serait pas passé par la case prison, mais “le talentueux et troublant designer” tel que le qualifie le New York Times, aurait tout autant perdu son job…
Quand on ne parle plus de Sarkozy, un autre président revient sur le devant de la scène mais judiciaire cette fois. “Après des années à avoir profité de l’immunité présidentielle pour éviter toutes procédures légales, Jacques Chirac fait face à un procès“, écrit l’Associated Press. L’ancien président de la République est poursuivi dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Il est accusé de détournement de fonds, abus de confiance et conflits d’intérêt lorsqu’il était maire de Paris jusqu’en 1995 avant qu’il ne devienne président jusqu’en 2007. A 78 ans, Jacques Chirac est “le premier chef d’Etat français à comparaître en justice depuis que le chef d’état collaborationniste [Maréchal Pétain] a été condamné“, souligne l’AP.
Cette semaine, Newsweek consacre un long article à Anne Lauvergeon, présidente d’Areva, “le plus grand constructeur de réacteurs nucléaires au monde.” La journaliste dresse le portrait de cette femme de 51 ans dont le mandat à la tête du groupe nucléaire français prendra fin en juin prochain. Surnommée “Atomic Anne”, elle est abonnée depuis de nombreuses années à la liste des femmes les plus puissantes du monde du magazine Forbes. On peut lire dans Newsweek qu’Anne Lauvergeon “semble être la plus efficace au monde en matière de prosélytisme de l’énergie nucléaire”.  Anne Lauvergeon confie au magazine que “le faible prix du pétrole et du gaz c’est fini pour l’avenir […] le nucléaire n’est pas l’unique solution mais est une partie de la solution.”
L’actualité française de cette semaine est aussi plus légère. C’est avec une pointe d’humour que Slate.com s’intéresse de près au succès américain de Sophie la girafe “une icône nationale” en France devenue “l’article pour bébé le plus vendu sur Amazon.com“. Il se vend dans l’Hexagone quasiment autant de girafes que d’enfants naissent par an. Créée en 1961 en France, ce jouet permettant aux bébés de faire leurs dents arrive en 2001 aux Etats-Unis où il se vend alors mal. La faute peut-être à son prix élevé entre $18 et $25 même en ligne. Au cours de ces dernières années, les ventes ont cependant grimpées car “ce joujou pour élite devient un phénomène de culture de masse“. Le journaliste s’interroge, “comment une girafe en caoutchouc de 20cm d’Europe est-elle devenue omniprésente aux Etats-Unis ?“. Les clés d’un tel succès résident apparemment dans la qualité du produit fabriqué en France à moins que ce ne soit aussi une question de mode comme le laisse sous-entendre le journaliste : “Pour ceux avec un sens esthétique plus développé (et avec un accès plus régulier à une carte de crédit) un hochet  en matière naturelle et fabriqué en France a un certain cachet“.

Angèle Dubeau et sa Pietà au FIAF

Fondée en 1997 par la violoniste Angèle Dubeau, La Pietà regroupe plusieurs musiciennes canadiennes de talent. Pour la première fois en concert à New York, elles joueront un répertoire de musique classique moderne et contemporaine.
PROGRAMME
Philip Glass (arr. M. Riesman)
– La Belle et la Bête
– The Hours
Arvo Pärt
– Summa
– Mozart Adagio
John Adams
– John’s Book of Alleged Dances excerpts
– “Relaxed Groove” (extrait de Road Movies)
Srul Irving Glick
– The Old Toronto Klezmer Suite IV: “The Rabbi’s Wedding at the Palmerston Street Shul”
Astor Piazzolla
– Adios Nonino (arr. J. Bragato, orch. A. Bareil)
Claude Gagnon
– Kamendja (orch. G. Ouellet)
George Enescu
– Romanian Rhapsody No. 1 (orch. M. Rudd)
Où ? Florence Gould Hall, FIAF – 55 East 59th Street, New York, NY 10022
Quand ? Jeudi 10 Mars à 20h
Combien ? $30 pour les membres, $40 pour les non-membres, en vente ici

Le FIAF pouponne

Déjà sponsor d’ ”à petits pas”, le programme du FIAF pour les enfants de moins de 5 ans, Jacadi poursuit son partenariat avec l’institution française de New York. Cette fois, la marque de vêtements pour enfants accueillera des ateliers dans ses boutiques new-yorkaises, à commencer par celle de l’Upper East Side jeudi matin.

Chansons, berceuses, comptines, jeux et bien plus encore, offrez à votre bébé un aller-retour pour la France !

Cerise sur le gateau, tous les participants recevront un gift bag.

Où ? Madison Avenue Boutique, 1242 Madison Avenue at 89th Street, NYC

Quand ? Mercredi 9 Mars à 10h

Combien ? Gratuit. RSVP conseillé au (212) 369-1616

Michel et Augustin débarquent aux US

«Deux bonhommes toqués», un packaging frais, un ton décalé, une communication drôle et punchy. La marque Michel et Augustin est une recette qui marche, et qui étend son terrain de jeu, depuis sa création en 2004. Michel de Rovira et Augustin Paluel-Marmont, les « trublions du goût » (c’est leur slogan) distribuent leurs biscuits, yaourts et jus de fruits dans tout l’hexagone, des enseignes de grande distribution aux petits commerçants, en passant par les cinémas UGC et MK2, dans les Starbucks français ou chez Air France. Ils sont présents en Belgique, en Suisse, en Grande-Bretagne, au Luxembourg, en Russie, au Japon, et depuis mi-décembre, aux Etats-Unis, dans les rayons de l’épicerie fine haut de gamme Dean et Deluca.
Une sorte de retour aux sources pour les deux entrepreneurs, qui racontent souvent à quel point l’aventure de Ben & Jerry’s, la marque de glaces née dans le Vermont les a inspirés. C’est en vacances dans le Vermont qu’Augustin entend parler pour la première fois de Ben&Jerry’s. C’est le déclic: il faut un produit qui raconte l’histoire et les péripéties de ses inventeurs.
Pour leur conquête du marché américain, Michel et Augustin souhaitent d’abord s’ancrer à New York en faisant du porte à porte et en écumant tous les magasins de Manhattan et Brooklyn. C’est comme cela qu’ils ont converti les commerçants français à leurs fameux sablés. La marque cartonne en France depuis six ans, avec un chiffre d’affaires d’une dizaine de millions d’euros. Les deux compères ont réussi le pari de faire émerger une marque différente et très identitaire dans un paysage concurrentiel extrêmement fort.
Pour l’heure, les produits Michel et Augustin sont distribués dans une quinzaine de magasins aux Etats-Unis et une cinquantaine de points de vente indépendants dans toute l’Amérique, coffee shop et french bakery compris, ainsi qu’une dizaine de points de vente au Canada. «Notre objectif, c’est d’être à terme la marque alimentaire française de référence aux US, souligne Augustin. On veut être à la fois une marque premium et populaire dans la distribution.» Un pari ambitieux, mais eux se disent «convaincus d’avoir un vrai potentiel de développement aux Etats-Unis».
Première réaction des distributeurs et des clients finaux lors du Winter Fancy Food Show, organisé le mois dernier à San Francisco : «The packaging is so cute and the cookies are so good !» Un premier bon point pour Michel et Augustin, qui sont encore en phase d’approche du marché américain. La marque, présentée comme 100 % naturelle, avec 0 % de calories, «mélange d’Amélie Poulain et de Hello Kitty, avec la réputation française pour la gastronomie», devrait plaire aux Américains, assure Augustin, qui prévoit de s’installer à New York en septembre 2012.

Bar Tabac fête son dixième anniversaire

On ne présente plus Bar Tabac, le spot franchouillard de Cobble Hill réputé pour ses festivités du 14 juillet.
Ce soir le restaurant ne célébre pas la prise de la Bastille mais ses 10 ans, et l’ambiance risque d’être une fois encore survoltée : champagne, gateau et concert. Le groupe Lipbone assurera l’ambiance musicale de 19h à 22h.
Bar Tabac
128 Smith Street
New York, NY 11201-6258
(212) 923-0918

Une virée à Williamsburg

A Williamsburg, toute journée digne de ce nom commence par un brunch bien copieux. La cantine du quartier, bio évidemment, c’est indéniablement Egg (135 North 5th St.). Au menu, des oeufs bien sûr, mais pas que ! On recommande les Eggs Rothko ($9) et les hashbrowns ($2.50), le bon café et les jus de fruis frais pressés.
Découragé par la file d’attente devant Egg ? A la place, goûtez aux French Toast au mascarpone et aux fraises ($8) de Rabbithole (352 Bedford Av.) ou aux pancakes à la ricotta et aux fruits ($12) de Five Leaves (18 Bedford Av.), à la limite de Greenpoint.
Allergiques aux acariens, passez votre chemin. Le shopping à Williamsburg est vintage sinon rien. Première étape, la caverne d’Ali-Baba du second-hand, Beacon’s Closet (88 N 11th St). Chaussures, accessoires et vêtements à gogo (dont une pièce entière dédiée aux hommes), le tout classé par couleur. Avec un peu de chance (et de courage), vous pourrez aussi dégoter des trésors 70’s ou 80’s aux adresses suivantes : Buffalo Exchange (332 E 11th St), Amarcord (223 Bedford Av.) et ViceVersa (241 Bedford Av.).
Ennemis des friperies, faites plutôt un tour au Mini Mini Market (218 Bedford Av.), qui propose tee-shirts imprimés et accessoires en tout genre. Juste à côté, une petite galerie commerçante couverte, qui abrite un café, la charmante librairie Spoonbill & Sugartown, une petite boutique pleine d’idées cadeaux rétro, ou encore un magasin de gadgets high-tech.
Si vous avez le budget, un détour par Jumelle (148 Bedford Av.) et Bird (203 Grand St.) pour les pièces de créateurs et par The Future Perfect (115 N 6th St.) pour le design et la déco, s’impose.
Chez Brooklyn Kitchen (100 Frost St.), le rendez-vous préféré des foodies du coin, vous trouverez tous les ustensiles de cuisine possibles et imaginables. Vous pourrez même participer à des cours de cuisine animés par les chefs les plus réputés de Brooklyn – entre $40 à $100, plus d’infos ici.
Pour seulement $9.99, visitez la petite Chocolate Factory locale, Mast Brothers Chocolate (105 North 3rd St.). Craquez pour une tablette ($7) à l’emballage coloré estampillé “Brooklyn”, qui ravira à coup sûr les amateurs de saveurs chocolatées corsées.
Et pour l’accompagner d’une boisson chaude à emporter, on s’arrête au spot incontournable de Bedford, El Beit (158 Bedford Av.) ou bien à Blue Bottle (160 Berry St.), qui torréfie les grains sur place et vend même ses meilleurs crus sur son site internet.
Une petite faim ? Goûtez le “meilleur bagel de Brooklyn” (c’est la façade qui le dit) au Bagel Store (247 Bedford Av.), ou craquez pour une délicieuse pâtisserie chez Bakeri (150 Wythe Av.).
Pour diner, direction le paradis du poulet frit, Pies n’ Tighs (166 South 4th St.) ou bien Dumont (deux adresses: 314 Bedford Av. et 432 Union Av.), maître incontesté du burger. Deux institutions du quartier, cheap et conviviales, et donc souvent prises d’assaut.
Si vous êtes plutôt verre de vin et plateau de fromages, on ne saurait que vous conseiller le wine bar italien D.O.C. (83 N. 7th St.), le cosy Vutera (345 Grand St.) ou bien l’ambiance tamisée de Nita Nita (146 Wythe Avenue).
A noter, la plupart de ces restos possèdent une arrière-cour, à tester dès l’arrivée des beaux jours !
Pour vous imprégner de l’atmosphère unique du quartier une fois la nuit tombée, faites une escale à la Brooklyn Brewery (79 N 11th St.), fournisseuse officielle de la désormais culte Brooklyn Lager depuis 1988. Poursuivez la soirée au Brooklyn Bowl (61 Wythe Av.), un bowling/bar/salle de concert de plus de 2000m², lieu incontournable de la vie nocturne de Williamsburg. Consultez aussi les programmes des concerts et soirées de la Knitting Factory (361 Metropolitan Av.), du Music Hall of Williamsburg (66 North 6th St.) et de Public Assembly (70 North 6th St.), ambiance underground et arty assurée. Mais ne vous arrêtez pas en si bon chemin : désormais les taxis ne manquent pas sur Bedford Avenue, et le L Train roule toute la nuit !
Photo : Copyright © Guillaume Gaudet

Shopping éclectique

Rendez-vous d’abord à la boutique Court de Nolita, qui organise des soldes sur deux marques, Lindsey Thornburg et Sophomore. Une centaine de pièces concernées, dont plein de t-shirts et de robes à seulement $40.
Jusqu’au samedi 5 Mars
Court, 178 Mulberry St. (entre Broome et Kenmare st.); 212-925-1022.
Ensuite, direction Dumbo, où Brooklyn Industries inaugure sa 6e boutique du borough en affichant des prix défiant toute concurrence tout le week-end. Le principe est simple : tous les articles des collections homme et femme sont à moins de $50 ! Accessoires à partir de $2, t-shirts à $10, jupes à $15 et robes à $25.
Jusqu’au dimanche 6 Mars
70 Front Street (et Main Street), DUMBO, Brooklyn. RSVP à [email protected]
Veste en mouton à $55 (au lieu de $110), manteau 70’s avec un col en loup à $160 (au lieu de $320) et étole en vison 50’s à $60 (au lieu de $130), c’est ce que vous pourrez trouver au Church Street Surplus, une boutique de seconde main spécialisée dans la fourrure qui casse ses prix tout le week-end.
Jusqu’au dimanche 6 Mars
327 Church St entre Canal et Lispenard Sts, 212-226-5280; plus d’infos sur le site

Le créateur Richard Chai, ancien de chez Marc by Marc Jacobs, organise ses tous premiers soldes en ce moment. Résultat, jusqu’à moins 90% (non vous ne rêvez pas!) sur sa collection éponyme, à suivre d’ailleurs de près.
Jusqu’au dimanche 6 Mars
Soho Grand Hotel – in the Harbor Room, 310 West Broadway (entre Grand et Canal St).
Une fois n’est pas coutume, voici un bon plan 100% masculin : les soldes de mi-saison chez Andrew Buckler, qui durent tout le week-end dans la boutique du Meatpacking. Réductions de 50% à 85% sur les vestes, chemises et pulls (entre autres), de quoi se concocter un look à la façon des groupes de rock que le designer habille depuis maintenant plusieurs années.
Jusqu’au dimanche 6 Mars
13 Gansevoort Street (entre Hudson et West 13th St.); 212-255-1596.
Auparavant réservé aux professionnels, Playtime NY est désormais aussi ouvert au public. La boutique éphémère située au coeur de Soho est un véritable paradis pour les parents qui veulent chouchouter leur progéniture : mode enfants, articles pour bébé, maternité, jouets ou même literie et ameublement, le tout jusqu’à moitié prix.
Jusqu’au lundi 7 Mars
82 Mercer St., (et Broome St.)

Le soleil commence à pointer le bout de son nez, c’est l’occasion d’investir dans une nouvelle paire de Robert Marc ! Et pour les binoclards, la plupart des luxueuses lunettes de vue sont exceptionnellement à moitié prix.
Jusqu’au dimanche 13 Mars
Adresses et horaires ici
Chez International Playground, les collections homme et femme vont de moins 20 à moins 30%, et les fameuses derbies Osborn, faites main, sont à seulement $100.
Jusqu’au dimanche 13 Mars
13 Stanton St., près de Chrystie St. ; 212-228-2323
Adeptes du shopping « eco-friendly », direction Sustainable NYC qui propose jusqu’à 40% sur ses articles biodégradables, recyclables et biologiques. Les tennis en daim passent de $55 à $41, les colliers de perles en papier Crafts for Peace de $19 à $14 et les seaux à compost en inox de la marque RSVP de $49 à $37.
Jusqu’au mardi 15 Mars
139 Ave A at 9th St, 212-254-5400; sustainable-nyc.com

Survivre en débat

Le Fiaf, Bookforum et Villa Gillet vous proposent de “donner votre avis”. Comment ? Grâce à un programme qui réunit les auteurs contemporains français et américains et qui proposent des discussions dynamiques autour de sujets qui constituent une base culturelle commune. Tout tourne autour de l’utilisation du terme “survivant”, qui peut revêtir une multitude de sens, selon que l’on est artiste, psychologue ou politicien. Cela décrit-il seulement une personne qui a subi un traumatisme ou une conquête plus héroïque du destin ? En somme, quels sens peut revêtir ce terme, et quels débats peut-il y avoir autour d’une signification?

A noter : les romanciers Philippe Forest et Francisco Goldman vont analyser l’utilisation de ce mot et approfondir notre compréhension.

Attention tout est en Anglais !

Où ? Au Skyroom : 22 East 60th Street  New York, NY 10022

Quand ? Mercredi 9 mars à 20h

Combien ? 10$ pour les membres FIAF et les étudiants (sous présentation de la carte étudiant ou ID) et 15$ entrée générale. En vente ici.

Jerôme Lagarrigue vend du rêve

La Gallerie Bertrand Delacroix vous propose une exposition regroupant plusieurs artistes de talent : Beate Bilkenroth, Beth Carter, Joseph Hart, et Jérôme Lagarrigue. Ce dernier est originaire de Paris mais vit et travaille à New York depuis plusieurs années. Ses oeuvres mêlent un travail de peinture riche et contemporain. Elles font parties de la collection publique de plusieurs galleries comme celles du musée Simon Wiesenthal Museum For Tolerance de Los angeles ou  la gallerie Monique Goldstrum de New York.

Au cours de cette exposition les différents artistes explorent la thématique de l’espace qu’il existe entre le rêve et la réalité, et ce à travers plusieurs supports.

Quand ? Tous les jours et jusqu’au 19 mars 2011

Où ? 535 W. 25th Street
New York, NY 10001

Tel: (212) 627-4444

Plus d’informations sur le site de la gallerie :  www.bdgny.com

L'Encyclopédie et ses traductions

Les philosophes des Lumières nous ont légué un pavé en 11 volumes contenant 77 000 articles écris par plus de 140 contributeurs : L’Encyclopédie.
Cet ouvrage également titré Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers a été rédigée sous la direction des philosophes Diderot et d’Alembert et publiée à Paris entre 1751 et 1772.
La Maison française de New York University organise tout un cycle de conférences ce week-end à l’initiative de l’Université de Chicago qui a pour projet de digitaliser toute L’Encyclopédie. Les conférences qui se déroulent entre vendredi et dimanche s’attacheront surtout à l’idée de traduction de l’ouvrage.
Quand : du vendredi 4 au dimanche 6 mars 2011
Où :
Vendredi 4 mars à Fordham University, Lincoln Center Campus
113 West 60th street President’s Dining Room, 12e étage
Samedi 5 mars à NYU, 19 University Place, Auditorium 1er étage
Dimanche 6 mars à  la Maison Française de NYU, 16 Washington Mews
Entrée gratuite.
Toutes les informations et le programme sont ICI ou au (212) 998-8750.

Focus on French cinema

Douze films francophones dont la moitié sont des avant-première américaines seront à l’affiche du festival Focus on French cinema du 18 au 20 mars 2011. Un joli programme en perspective pour la septième édition de cet événement organisé par l’Alliance française de Greenwich dans le Connecticut.
“Il s’agit de montrer le cinéma français et francophone ici dans la communauté où on habite”, explique Catherine Lamairesse, fondatrice et co-présidente du festival . “C’est une rencontre entre ceux qui connaissent peu le cinéma français et ceux qui connaissent peu le public américain“.
Le festival est l’occasion de montrer des films peu, mal ou pas encore distribués aux Etats-Unis. “On a un très grand cinéma en France mais pas assez vu aux Etats-Unis“, regrette la fondatrice.
Le but de Focus on French cinema est aussi de faire découvrir la culture francophone au travers du cinéma, un “outil fantastique, ludique et concis“, insiste Catherine Lamairesse.
Au programme de la soirée d’ouverture, Copacabana de Marc Fitoussi dont l’une des actrices Lolita Chammah, fille d’Isabelle Huppert également dans le film, sera présente pour discuter avec le public. Les réalisateurs Marc Esposito pour Mon Pote et Mia Hansen-Love pour Le Père de mes enfants feront également le déplacement pour participer à des questions-réponses après les projections.
Pour la clôture du festival, les organisateurs présentent en exclusité  Je n’ai rien oublié de Bruno Chiche, pas encore sorti en France, avec Gérard Depardieu, Niels Arestrup et Nathalie Baye.

La Francophonie sera mise à l’honneur au travers de trois longs métrage avec Illegal du Belge Olivier Masset-Depasse, sur l’immigration clandestine et qui sera présenté par le Consul Général de Belgique. La vieillesse et la maladie d’Alzheimer qiu bouleversent toute une famille sont évoqués dans le fim québécois La dernière fugue de Léa Pool. Enfin, le film tchadien Un homme qui crie de Mahamat Saleh Haroun nous immerge dans la vie d’Adam, 60 ans, aux prises avec la guerre civile dans son pays. Ce dernier film a été récompensé du Prix du jury lors du dernier Festival de Cannes.
Les cinéphiles gourmands pourront également régaler leurs papilles grâce au dîner samedi soir préparé par des chefs cuisiniers et pâtissiers français venant de New York, Boston, Philadelphia ou encore Greenwich.
Programme et informations ICI.
Quand : du vendredi 18 au dimanche 20 mars 2011
Où : Performing Arts Center de SUNY Purchase, à l’Alliance Française of Greenwich – 299 Greenwich Avenue –  Greenwich, CT 06830
Tarifs et vente des billets ICI.