Le festival « Rendez-vous with French cinema » est l’occasion pour les cinéphiles français de se mettre à la page de l’actualité ciné. Pendant dix jours, vingt-quatre films seront projetés parmi lesquels Potiche de François Ozon qui ouvre le bal Jeudi 3 mars et La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier, tous deux nominés dans plusieurs catégories aux César. Réalisateurs et acteurs feront également le déplacement pour assister à des conversations avec le public lors des projections. French Morning vous livre le programme des moments forts du festival.
Séance de questions/réponses avec Bertrand Tavernier et Gaspard Ulliel pour La Princesse de Montpensier après les projections des 4, 5 et 6 mars 2011.
Bertrand Tavernier participera également à une discussion avec le critique cinématographique Kent Jones autour de l’un de ses anciens films intitulé L.627 (1992) , le Vendredi 4 mars à 19h au FIAF.
Autre invité de marque du festival, Claude Lelouch qui assistera à toutes les séances de son dernier long-métrage, Ces amours-là (What love may bring).
Une projection du documentaire D’un film à l’autre (From one film to another) retraçant les 50 ans de carrière de Claude Lelouch aura lieu le Samedi 5 mars à 15h30 au WRT et sera suivie d’une discussion avec le cinéaste oscarisé pour Un homme et une femme.
Movie Night with Catherine Breillat à l’IFC Center le Lundi 7 mars à 19h. La réalisatrice provocatrice discutera à l’IFC Center de l’un de ses films favoris, Baby doll (1956) d’Elia Kazan, l’histoire d’une femme-enfant mariée à un aristocrate ruiné.
Parmi les autres événements du « Rendez-vous with French cinema », à noter qu’ Eric Lartigau (L’Homme qui voulait vivre sa vie / The Big Picture), Benoît Jacquot (Au fond des bois /Deep in the woods), Martin Provost (Où va la nuit /The long falling), Catherine Breillat (La Belle endormie /The Sleeping Beauty) et Coline Serreau (Solutions locales pour un désordre global / Think global, act rural) seront présents à toutes les projections de leurs films.
René Féret (Nanneri, la sœur de Mozart /Mozart’s sister) assistera aux projections du 4 et 5 mars pour son dernier long-métrage qui rend hommage à la sœur de Mozart ayant vécu dans l’ombre de son génie de frère.
Ludivine Sagnier viendra aux projections de Crime d’amour (Love crime) d’Alain Corneau. Elle répondra également aux questions du public pour le film Série noire du même réalisateur sorti en 1979.
A venir sur frenchmorning.com, les interviews d’acteurs et de réalisateurs présents pour le festival.
>> Pour toutes les séances, les horaires et les lieux de projections, le programme est ICI.
Pour plus de détails sur les films présentés et les événements : www.rendezvouswithfrenchcinema.com
Quand : du Jeudi 3 au Dimance 13 mars 2011
Où :
– The Film Society of Lincoln Center’s Walter Reade Theater’s – 165 West 65th St.
– The IFC Center – 323 Sixth Ave.
– FIAF’s Florence Gould Hall – 55 East 59th Street.
– BAMcinématek at BAM Rose Cinemas – 30 Lafayette Avenue, Brooklyn.
Réservation des tickets sur www.filmlinc.com, www.ifccenter.com, www.bam.org, www.fiaf.org.
Ou The Film Society (212) 875-5601,
IFC Center (212) 924-7771
BAMcinématek (718) 636-4100 x2
Rendez-vous avec le cinéma français
Les meilleurs « restos d’appartement » new-yorkais
Whisk and Ladle: C’est une référence dans le monde de la cuisine “clandestine” new-yorkaise. Créé fin 2006, ce restaurant souterrain ouvre ses portes chaque semaine dans un loft de Williamsburg, Brooklyn. Un menu prix-fixe est disponible le samedi. Les réservations sont nécessaires. Site: http://thewhiskandladle.com/
A Razor, a Shiny Knife: Ce collectif de «foodies » décrit son travail comme «une expérience pédagogique, sociale et théâtrale». Ses événements culinaires, organisés dans plusieurs villes américaines dont New York, Miami et Los Angeles, ont pour objectif d’associer les participants à la confection d’un repas. Mijotez le tout avec des conseils utiles et de la bonne humeur, et vous aurez la recette parfaite pour un bon moment à table ! Site: arazorashinyknife.com
Homeslice West: Ce « speakeasy culinaire » autoproclamé couvre essentiellement l’Upper West Side de Manhattan. Il ouvre ses portes chaque mois dans un appartement différent. La donation suggérée oscille entre $40 et $50 en fonction du menu. Site: homeslicewest.com
New York Bite Club: C’est sans doute le plus trendy de tous. Il attire à chaque ouverture, tous les deux mois, une cinquantaine d’affamés, auxquels on suggère une « donation » de $150 dollars vin non-inclus. Le menu proposé est résolument haut de gamme. Site: nybiteclub.com
Foodie NYC : Ces événements culinaires qui se tiennent tous les deux mois mélangent nourriture de qualité et dégustation de vin, sous la houlette d’un ancien chef de Café Boulud. Site: www.foodienyc.com
Four Course Vegan : Comme son nom l’indique, ce restaurant souterrain s’adresse aux végétaliens et se trouve bien sûr au cœur de la capitale hipster, Williamsburg. La nourriture servie est entièrement organique et fraiche. Site: www.4coursevegan.com.
Nasturtium, un autre resto d’appartement pour vegetaliens se trouve non loin de là, à Greenpoint. Page facebook ici
Brooklyn Edible Social Club (photo): Situé dans le quartier de Clinton Hill/ Bedford Stuyvesant, ce restaurant d’appartement a la particularité d’offrir un brunch. La donation suggérée pour ce dernier est de $35 par personne, tandis que le diner est de $65. Les « chefs » du BESC se déplacent à domicile. Site: www.bkediblesocial.blogspot.com
Chinatown Cake Club: Cette « boulangerie secrète » située dans un appartement de Chinatown propose des pâtisseries, du café et du thé. L’espace est minuscule, donc les réservations sont nécessaires. Le CCC n’est ouvert que six heures chaque mois. Site: www.chinatowncakeclub.com
NB: Le paiement de l’addition étant facultatif (mais fortement suggéré), la pratique n’est pas commerciale et est donc tout à fait légale.
photo credit : http://marmitelover.blogspot.com/
Des Hommes et des Dieux, le César du meilleur film à New York
Sorti dans les salles françaises le 8 Septembre dernier, Des Hommes et des Dieux a fait l’unanimité, à la fois auprès de la critique, mais aussi auprès des spectateurs, en enregistrant plus de trois millions d’entrées.
Le film, qui va cette fois tenter de conquérir le public américain, était pourtant loin d’être prédestiné à un tel succès. D’autant plus vu la teneur de son sujet, à savoir les dernières années de la vie de sept moines cisterciens dans les montagnes de l’Atlas, avant leur enlèvement en 1996 par un groupe d’islamistes. En pleine guerre civile algérienne, les prieurs de Tibhirine vont se retrouver malgré eux face à un dilemme, celui de rester ou de partir, de se sacrifier ou non pour leur foi.
Pour retranscrire aussi fidèlement que possible l’esprit de la vie cistercienne, le film a nécessité, en amont, un travail de documentation approfondi. L’étude des écrits des moines a notamment permis une reconstitution de leur vie quotidienne, le tout dans une «esthétique simple et épurée », à l’image de celui de Xavier Beauvois considère comme son maître absolu, Clint Eastwood.
Lambert Wilson, déjà passionné de religion, nous confie avoir lu énormément sur son personnage, le père Christian de Chergé, guide de la communauté. Mais pour lui, la « clé » du film, c’est indéniablement le chant. Pour se mettre dans la peau de ces moines, qui chantent pas moins de quatre heures par jour tous les jours, les acteurs ont du suivre un entrainement intensif. Lambert Wilson raconte : « J’étais l’un des plus doués, j’ai déjà joué dans des comédies musicales… mais là c’était différent, il fallait chanter avec une voix intérieure, seulement destinée aux autres moines ». La seule musique profane de la bande originale, Le Lac des Cygnes de Tchaïkovski, accompagne l’une des scènes finales, une réinterprétation de la cène dans laquelle « les moines deviennent des dieux tout en restant encore des hommes », analyse Xavier Beauvois.
Lambert Wilson n’hésite pas à l’affirmer: Des Hommes et Des Dieux reste l’une de ses meilleures expériences au cinéma, bien au-delà de tout ce qu’il a pu jouer auparavant. Lui qui se définie comme un « croyant hors des dogmes » partage avec son personnage le goût d’un mode de vie au ralenti, comme hors du temps : « Je suis un peu un moine dans le fond! » avoue t-il. Une véritable « bouffée d’oxygène dans un monde où tout va trop vite », à laquelle le public n’a pas été insensible : pour la première fois, les spectateurs ne l’ont pas félicité pas, mais l’ont remercié, les larmes aux yeux.
Des Hommes et des Dieux, malgré son issue tragique, s’affirme surtout comme une ode à la paix, une raison d’espérer. Il y est moins question de foi que de liberté, de tolérance ou encore d’altruisme. Des valeurs universelles qui pour Xavier Beauvois font particulièrement écho dans une France en besoin de réconciliation. Certes il ne s’agit pas de son but premier, mais lui et Lambert Wilson espèrent que le film pourrait faciliter le dialogue entre les religions. On finirait presque par croire ces deux grands optimistes.
Of Gods and Men : diffusé au Landmark Sunshine Cinema (143 East Houston St.) et au Lincoln Plaza Cinemas (1886 Broadway)
Où regarder les Oscars?
Classique
Le Lincoln Center organise une projection gratuite de la cérémonie dans ses locaux. Un conseil : arrivez en avance, vous ne serez pas tout seul !
The David Rubenstein Atrium, Broadway entre West 62nd et 63rd streets; 212-875-5350.
Panoramique
Le lounge qui se targue de posséder la vue la plus spectaculaire de Times Square (et même de Manhattan) accueillera lui aussi les cinéphiles de la ville. Admirez la skyline tout en sirotant l'”Academy”, le cocktail spécialement concocté pour l’occasion, à base de liqueur, de prosecco et de gin.
Skyroom, 330 West 40th Street (entre 8th et 9th avenues); 212-380-1195.
Comique
Pour la dixième année consécutive, le Joe’s Pub organise une soirée consacrée aux Oscars, animée par le comédien Murray Hill. Au programme, commentaires incisifs, imitations hilarantes et bien sûr, concours et prix à gogo pour le public.
425 Lafayette Street entre East 4th Street et Astor Place. $20 en prévente ici, $25 à l’entrée
Branché
Le site internet Refinery29 tient son Oscar Party à l’hôtel W et fait les choses en grand : buffet, toast au champagne, massages, open-bar… et cocktails dédiés 7e art, comme le “Inception” (avec de l’absinthe) ou le “True Grit” (au piment).
W Hotel, 201 Park Avenue South. $40.
Calorique
Qui a dit que la junk food était incompatible avec une soirée tapis rouge ? Personne, la preuve, le burger joint le plus prisé du Meatpacking District projette lui aussi les Academy Awards!
Bill’s Bar and Burger, 22 Ninth Avenue (at West 13th street); 212-414-3003.
Déguisé
Mettez-vous dans la peau du héros de votre film préféré ou de votre icône pop culte et enflammez le dance floor de l’« Alternative Oscar Celebration »! Ambiance festive assurée.
Crash Mansion, 199 Bowery (et Spring St), $10 en prévente ici, $20 à l’entrée
Hispanique
Le rendez-vous favori des écrivains et éditeurs en vogue célèbre aussi les Oscars, à suivre en dégustant la spécialité de la maison, les savoureux pintxos (tapas basques).
Bar Basque, 839 6th Avenue (entre 29th et 30th streets); 646-600-7150
Allemande
Si vous êtes plus sensible au charme teuton, direction Loreley, où saucisse ($5) et bière bavaroise mousseuse ($6–$8) accompagneront la projection de la cérémonie, sur grand écran évidemment.
7 Rivington St entre Bowery et Chrystie St; 212-253-7077
De Mexico à la Croisette
Montée de tension entre la France et le Mexique dans l’affaire Florence Cassez qui tourne à la fièvre. “La querelle qui mijotait à petit feu a explosé cette semaine en une rafale de claques des deux côtés de l’Atlantique“, résume le Time.
L’année du Mexique en France inaugurée le 10 février dernier et qui devrait célébrer la culture mexicaine dans l’Hexagone « semble être davantage l’année du clash » entre les deux pays selon Le Christian Science Monitor. La française Florence Cassez a été arrêtée en 2005 avec son compagnon mexicain de l’époque, Israel Vallarta. Accusée d’enlèvements et condamnée à 60 ans de prison, elle clame son innocence depuis sa prison mexicaine. L’appel de son jugement a été rejeté le 11 février dernier. Le Christian Science Monitor précise bien que « du point de vue français, elle est la victime ». L’article évoque le glissement de cette affaire « de l’ère diplomatique à la scène culturelle ». Le président Sarkozy souhaite utiliser cet événement culturel pour relancer les négociations de sa libération. « Bonne chance avec ça », raille le Time. Les tensions entre la France et le Mexique “sont à leur paroxysme cette semaine”, peut on lire dans les lignes du New York Tmes, compliquant les relations entre les deux pays au moment où débute “une année symbolique de célébration de leur amitié“.
Côté politique nationale, un homme et une femme font parler d’eux cette semaine. Newsweek s’intéresse cette semaine à Marine Le Pen. Un mois après son élection à la tête du Front National, le magazine revient sur son parcours politique dans l’ombre de son père. Maintenant chef du parti, Marine Le Pen met en place un « Front National new-look » déjà doté de 20% d’intentions de vote pour le premier tour des élections présidentielles de 2012, selon un dernier sondage.
Le New York Times, de son côté raille Dominique Strauss-Kahn et son mutisme quant à sa future candidature ou non aux prochaines présidentielles. “”En attendant D.S.K.” le directeur du Fonds monétaire international, est absent, comme Godot dans la fameuse pièce de Godot, “En Attendant godot””, écrit le journaliste. Cette potentielle candidature fait aussi couler de l’encre Outre-Atlantique car D.S.K. ne s’est toujours pas prononcé sur son départ anticipé du FMI.
Michel Gondry, chouchou de la presse américaine pour Eternal Sunshine of the Spotless Mind primé par un oscar du meilleur scénario en 2005, revient sur la croisette cannoise. Selon The Hollywood reporter, le « prolifique réalisateur » français présidera le jury du festival de Cannes pour la section court métrage. Il marchera ainsi sur les pas de Martin Scorsese ou de John Boorman.
Clap de fin dans l’affaire Eric Zemmour qui a été « au-delà des limites autorisées de la liberté d’expression » selon la cour de justice de Paris écrit le New York Times. Le journaliste polémiste est finalement condamné pour «provocation à discrimination raciale ». Eric Zemmour va donc devoir payer $14 000 en dommages et intérêts aux cinq plaintifs, des groupes de défenseurs de droits.
Harutaka Kishi, portrait d'un chef franco-japonais
Il était l’homme de la situation. Son nom de code : « Haru ». Né à Paris de parents japonais immigrés dans le 15e arrondissement, ce jeune homme modeste devait en toute logique décrocher la toque de chef de cuisine à la brasserie Chaya, à Beverly Hills. Tôt ou tard. Car la brasserie, dont le nom signifie « maison de thé », ouverte par des Japonais il y a plus de vingt ans (et depuis installée aussi à Venice, Downtown LA et San Francisco), se veut franco-japonaise. Mais elle n’avait encore jamais trouvé un chef qui possède les deux cultures.
« Je travaillais dès 15 ans dans le restau de sushis de ma mère à Paris. Joël Robuchon habitait en face, il venait souvent, et à 19 ans, j’ai fini par partir travailler comme commis dans son restau à Tokyo, le Château ». Harutaka a quitté l’école voici plusieurs années déjà, et se met goulument à la gastronomie française. Côté fourneaux. Dans une cuisine aussi exigeante que ce « tri-étoilés » Michelin, il prend conscience que ce domaine, c’est un peu l’armée. Les fouets remplacent les fusils. Mais les ordres et la discipline sont seuls maitres à bord.
« Je suis resté là cinq ans, puis j’ai travaillé dans un autre restau japonais, du restaurateur Gordon Ramsay ». Au bout de 8 ans, il lâche le tablier nippon. « La vie à Tokyo, c’était stressant. Ca grouille partout, on vit les uns sur les autres ». Il remballe ses cartons direction l’Espagne. Avec son frère, tâche d’y créer un restaurant de cuisine fusion, où il mêle cuisines japonaise et française. Mais c’est un flop, crise économique oblige (on est en 2007, début des hostilités économiques). Après le soleil espagnol, il vient goûter à celui qui brille sur la Californie. Le London, hôtel chic de West Hollywood, lui offre le poste de numéro deux des cuisines. Mais encore une fois, il est victime de cette crise qui s’accroche. Au bout de deux ans et demi, en juin 2010, il subit un licenciement économique. Tout cela le mène tout droit à la brasserie Chaya. Il y cuisine des classiques comme le tartare de thon et le bar mariné dans du miso (pâte de soja fermenté). Y crée ses propres spécialités comme le doux et onctueux tiramisu au thé vert ou le « Chicken Dijon ».
« J’ai appris l’art de faire des choses simples mais classiques avec Joël Robuchon, comme la pomme-purée ou la gelée de caviar à la crème de choux-fleurs. Maintenant, ce que je trouve passionnant est d’innover avec les produits de saison. Je vais au farmers market de Santa Monica tous les mercredis. Et puis, il faut s’adapter aux clients. A Beverly Hills, ils sont insupportables ! », plaisante-t-il. Forcément, tout ce beau monde se prend pour des stars. Bienvenue dans le monde du caprice, peuplé d’êtres qui font excessivement attention à leur corps. « Les locaux sont très picky. Ils veulent créer leur propre plat, font des régimes, ont des allergies… ». Tout cela a donné de sacrés vertiges à Haru. Résultat : sur la carte est précisé le droit de « refuser poliment » les modifications de menus. Spot chic, la cuisine y est bonne (vérification faite sur le saumon grillé et le tiramisu), et les prix… Well, it’s Beverly Hills !
Julien Balkany
Age et lieu de naissance: 32 ans, né à Neuilly-sur-Seine
Lieu d’habitation : New York depuis 2004
Etudes : IEP Strasbourg et University of Berkeley
Profession :
- Cofondateur de Nanes Balkany Partners, fonds d’investissement spécialisé dans l’activisme actionnarial.
- De 2009 à 2011, vice-président non-exécutif du conseil d’administration de la société pétrolière Toréador Resources, cotée à la bourse de New York.
- Président du conseil de surveillance de la banque d’affaires anglo-saxonne Stellar Energy.
Parcours Politique :
Proche de l’UMP, sa candidature à la députation s’inscrit « dans la droite ligne de l’action du Président », même s’il va concourir contre le candidat officiel de l’UMP, Frédéric Lefebvre
Internet et réseaux sociaux:
Site officiel: www.julienbalkany2012.com
Twitter: @julienbalkany
Le groupe Revolver de passage à New York
Ambroise (chant), Christophe (guitare) et Jérémie (violoncelle) trois musiciens français, plus connus sous leur nom de Revolver, débutent leur première tournée américaine par New York.
Le groupe pop formé depuis 2006 a été propulsé sur les radios en France avec leur titre “Get around town” et son refrain entêtant. Ils viennent maintenant goûter le succès Outre-Atlantique.
Eux-mêmes qualifient leur musique de pop de chambre en référence aux compositions de la Renaissance et la musique pop d’Elliott Smith
Photo : Nicolas Hidiroglou
Quand : Samedi 26 février à 19h30
Où : Mercury Lounge
217 East Houston Street
10002 New York
Renseignements et achat de billets ICI.
New York Wine Expo
Pinot noir, Chardonnay, Bordeaux, Carbernet Sauvignon, … Si vous avez le mal du pays, rendez-vous ce week-end à la quatrième foire annuelle du vin de New York.
C’est l’occasion ou jamais de découvrir plus de 600 vins du monde entier dont quelques français. Près de 200 producteurs de vin seront aussi au rendez-vous pour présenter leurs produits.
Il est possible de participer à une grande dégustation mais il faudra débourser pas moins de $90…avis aux amoureux du vin.
Quand : du Vendredi 25 février au Dimanche 27 février
Où : Javits Center
655 West 34th Street
New York, NY 10001
Tel: 212 216-2000
Tous les renseignements ICI.
Francis Huster seul avec Camus
Dans La Peste publié en 1947, Albert Camus évoque la ville d’Oran en Algérie décimée par une épidémie de peste. Ce livre est considéré comme une métaphore de la résistance française sous l’occupation nazie (la peste) pendant la Seconde guerre mondiale. Francis Huster avait reçu de nombreuses récompenses en 1990 pour avoir interprété l’adaptation du roman en pièce. Il donnera sa 700e représentation le 3 mars au FIAF (French Institute Alliance Française) en avant-première à New York, avant Boston et Washington.
French Morning : Comment en êtes-vous venu à jouer ce texte ?
Francis Huster : Albert Camus avait fait une adaptation théâtrale de son texte avec une mise en scène de Jean-Louis Barrault après guerre, mais cela avait été un échec. A la fin de la répétition générale, Camus et Barrault se sont jurés de le refaire mais interprété par un acteur seul et ce devait être Camus. Il avait d’ailleurs déjà enregistré sur un disque le début mais il mort trop tôt. Des années après, Barrault m’a demandé de faire La Peste seul.
Pourquoi ce texte est-il si important pour vous ?
Je n’ai pas rencontré de texte de cette puissance qu’avec Hamlet avant. C’est une pièce qui parle des hommes, de la mort, de l’attitude des hommes vis-à-vis de Dieu, est-ce qu’il existe ou pas. Quand je l’ai joué pour la première fois en France il y a 20 ans, ce texte avait une force extraordinaire car comme dans la pièce on était envahit par une nouvelle peste, le sida. Aujourd’hui, le texte a à nouveau une forte résonnance. Cette peste c’est la révolution physique d’abord avec la terre qui en train de craquer et pas seulement avec les tremblements de terre en Haïti et en Nouvelle Zélande. Et c’est aussi une peste morale avec les révolutions dans tout l’Orient.
Est-ce un exercice plus difficile de jouer seul sur scène autant de personnages différents ?
Jean-Louis Barrault considérait que quand on faisait une pièce à plusieurs, c’était comme le Tour de France. Jouer seul c’est comme le marathon. On est face à soi-même, on ne peut pas tricher. Il faut vraiment aussi être en accord avec le texte.
Qu’est-ce que New York représente pour vous ?
Je suis déjà venu à New York et j’avais adoré ça car j’avais cru être à l’intérieur d’un film. J’étais venu tourner le film « Another man, another chance » (1977) de Claude Lelouch. Les studios Paramount m’avaient d’ailleurs proposé un contrat mais je suis retourné en France pour faire ma carrière à la Comédie Française. New York est le miroir exact du monde : quand on est ici on sent la vibration de ce que le monde est. C’est un arc-en-ciel de ce qu’est le siècle lui-même. L’Europe détient l’Histoire, le passé, l’Amérique détient l’avenir. Je suis fier de faire entendre la voix d’Albert Camus, des grandes œuvres à New York et ailleurs.
Quand : Jeudi 3 mars à 20h – durée : 1h30
Où : FIAF · Florence Gould Hall; 55 East 59th Street, NYC
Renseignements et tickets sur le site internet du FIAF.
Une semaine avec Jean Genet
Nul doute, Jean Genet est un ponte de la littérature française. Ecrivain, poète et auteur dramatique il exalte la perversion, le mal et l’érotisme à travers la célébration de personnages ambivalents au sein de mondes douteux. La pièce de théâtre Les Bonnes qui reprend le crime des sœurs Papin, adapté plus tard par Claude Chabrol au cinéma dans La Cérémonie témoigne de cet univers étrange dont Genet s’inspire.
Pour votre plus grand plaisir, trois rendez-vous ont été programmé :
-AIMER : UNE FICTION DOUCE ?
ENTRETIEN DE RALPH HEYNDELS AVEC RENE DE CECCATTY SUR SON OEUVRE DE ROMANCIER
Mardi 1er Mars 2011, 18h – 19h30
ALLIANCE FRANCAISE – 618 SW 8TH STREET, MIAMI
-THE LAST GENET (1968-1986)
A PANEL DISCUSSION WITH HADRIEN LAROCHE
Mercredi 2 Mars 2011 à 18h-19h30
BOOKS AND BOOKS – 265 ARAGON AVENUE, CORAL GABLES
-JEAN GENET, LE CONTRE-EXEMPLAIRE
par GILLES BLANCHARD et discussion autour Les Passions de Jean Genet
(SCHENA / ALAIN BAUDRY & CIE, 2010)
AND THE FILM Jean Genet, le contre-exemplaire
Jeudi 3 Mars 2011 18h-19h30 ALLIANCE FRANCAISE – 618 SW 8TH STREET, MIAMI
JEAN GENET,
– SYMPOSIUM – CHAIR: LILLIAN MANZOR
Vendredi 4 Mars 2011 14h-18h UNIVERSITY OF MIAMI SCHOOL OF COMMUNICATION BUILDING
SHOMA HALL 3053, 5100 BRUNSON DRIVE, CORAL GABLES CAMPUS