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Razia Said, la world musique écolo

Après avoir passé son enfance à Madagascar, Razia Said rejoint sa mère au Gabon puis suit des études de pharmacie en France. Véritable globe-trotteuse, elle passe par l’Italie, Bali et Ibiza, avant de finalement s’installer à New York où elle vit toujours aujourd’hui.

Très éclectique, sa musique s’inspire des rythmes traditionnels malgaches, mais aussi de ses icônes, les Beatles, Bob Marley ou encore James Brown.

En 2006, elle retourne dans son pays d’origine pendant six semaines, accompagnée de ses musiciens. De ce voyage, véritable retour aux sources, naîtra Zebu Nation. Paru le 21 Mai 2009, cet album s’écoute comme un plaidoyer pour la protection de l’environnement de cette île de l’Océan Indien.

En parallèle, elle a lancé la campagne “The March of 10.000 trees”, pour lutter contre la déforestation qui touche la région.  Vous pouvez soutenir financièrement l’initiative ici.

? The Cooper Square Hotel Penthouse (25 Cooper Square (sur 3rd Avenue entre 5e et 6e rues)
Quand ?
Lundi 28 Mars de 19h à 21h
RSVP : [email protected]
http://www.cumbancha.com/razia
http://www.raziasaid.com

MAM et BHL : règlements de comptes

Le remaniement ministériel, annoncé par le président Nicolas Sarkozy ce dimanche 27 février, intrigue les journaux américains. Le Time, pointe du doigt le scandale de Michèle Alliot-Marie, qui aurait été la cause de ce remaniement « il fallait faire quelque chose …». MAM est remplacée par Alain Juppé. Néanmoins, insiste le journaliste, «son départ ne règlera pas facilement les problèmes de la diplomatie française trop floue, inefficace et de plus en plus absente face à l’évolution rapide des affaires internationales…». Même ton dans le Wall Street Journal qui se focalise sur le “scandale” MAM. Le journaliste rappelle que le Premier ministre français François Fillon et sa famille avaient accepté un voyage et autres dépenses du gouvernement égyptien pendant les vacances du Nouvel An. « Les deux événements ont donné au public français l’impression que la France faisait copain-copain avec les despotes du Moyen-Orient, au lieu de soutenir les forces démocratiques ». Sans tout axer sur les scandales diplomatiques, Bloomberg livre son analyse du remaniement: «Le président français Nicolas Sarkozy a remplacé les principaux ministres et conseillers dans le but d’endiguer les critiques de sa gestion de la politique étrangère au milieu des révolutions dans le monde arabe.».

La rencontre entre l’artiste français JR et la journaliste Gaby Wood du New York Times Magazine prend des allures de contes urbains. Défini clairement comme un artiste hors norme à l’intersection entre «le photographe et le graffeur», JR intrigue la journaliste au point qu’elle dresse une analyse ethnologique sur le monde du graffiti parisien. Sans toujours échapper aux clichés , la journaliste retrace le parcours de cet enfant de la cité qui parle «avec enthousiasme un argot typique de la banlieue…  il n’a jamais été porté sur les études, il s’est fait expulser du lycée à 16 ans». Concrètement, JR est décrit comme étant «le mélange de Belmondo et Buddy Holly».  Une complicité (instantanée ?) entre l’enfant terrible et le reporter, qui se concrétise par une balade au cœur du Paris insolite. Oui, oui, vous ne rêvez pas, JR a bien fait monter Gaby Wood sur les toits et l’a promenée dans les égouts de Paris.

BHL fait parler de lui dans le Wall Street Journal Magazine. Sans aucun doute la journaliste est sous le charme « un homme magnifique, connu pour son style, avec des yeux sombre (…) il dégage je ne sais quoi de philosophe français ». Elle décrit approximativement sa vie personnelle, cafouillant sur l’état de sa vie sentimentale (et oui, il n’est plus avec Arielle Dombasle). Cependant, l’article est une confession de BHL, qui explique pourquoi il ne fait pas l’unanimité dans le cœur des français. Il revient aussi sur la publication de son dernier livre Public Ennemies. La journaliste évoque à son tour le co-auteur, Michel Houellebecq qu’elle qualifie de «tristement célèbre». Washington Times, s’intéresse aussi à la sortie de ce nouveau livre, en précisant qu’une des spécialités françaises est “de rendre célèbre un auteur qui dévoile ses frasques.” Le journaliste compare Victor Hugo, Sartre, Camus à Houellebecq et BHL…

La cérémonie des Césars a distingué le réalisateur Roman Polanski, qui revient sur le devant de la scène à 77 ans avec son film The Ghost Writter. Pour le  New York Times , ces distinctions ressemblent à un prix de consolation, pour un réalisateur « boudé aux Oscars». Le journal insiste sur la double éviction du G et des Hommes et des Dieux, pourtant lauréat du César du meilleur film. Cependant Des Hommes et des Dieux est acclamé par la critique américaine. The Hollywood Reporter évoque « l’immortalisation de Xavier Beauvois au cours de la cérémonie des César (…) plus glamour et intimiste que les oscars américains ». Quant à la critique du New York Daily News, elle souligne la sensibilité d’un film  « réaliste, habilement joué, avec des scènes délicates qui portent à réfléchir ».

Du Sud de la France au Sud… du Bronx

Dans un coin de la salle numéro 410 de l’école publique PS 73 du Bronx, la classe de Marie-Pierre Serra se rassemble pour un exercice un peu particulier. La professeure de français veut que ses élèves de 2nd Grade (CE1) se présentent, face caméra, dans le cadre d’une vidéo qui sera ensuite envoyée… à l’école primaire Jules Ferry de Perpignan. Edward, pas impressionné du tout du haut de ses 7 ans, égraine ses goûts en Français dans le texte. « Mon fruit préféré est l’orange, ma couleur préférée est l’orange… » Il termine son monologue par : « Au revoir ». Prononciation parfaite, aucune hésitation, et surtout utilisation du pluriel quand et comme il fallait : ses camarades applaudissent.
Cette scène, observée lundi dernier, est le résultat concret du rapprochement initié en 2009 entre la Ville de New York et l’Académie de Montpellier dans le domaine de l’enseignement. Ainsi, dans le cadre du programme Jules Verne, qui permet à des enseignants titulaires du premier et du second degré français de se rendre aux Etats-Unis pour un an, deux enseignants issus de l’Académie ont rejoint des établissements “bronxites” à la rentrée 2010: Outre Mme Serra de l’école Jules Ferry à Perpignan affectée au programme bilingue de PS73, un enseignant de la section anglo-américaine du collège Camille Claudel de Montpellier se trouve à la Junior High School 22, plus au Nord.
« Quand on entend le mot Bronx, on s’imagine tout un tas de choses qui ne sont pas vraies, s’exclame Marie-Pierre Serra. On découvre certes un quartier socialement défavorisé avec des élèves qui ont des difficultés, mais aussi une équipe et un directeur extraordinaires qui font un travail très ciblé pour que l’élève soit dans un environnement agréable et un cadre dans lequel il va bien travailler.»
A PS 73, le contenu des cours de français inclut donc des activités d’échange avec Perpignan. Depuis septembre, les élèves de 1st et 2nd grade du programme bilingue de l’école ont envoyé des lettres à leurs correspondants français de CP et CE1 à l’école Jules Ferry, réalisé des documents sonores et des vidéos pour se présenter. Les First Grade ont également préparé un livre sonore basé sur le travail du peintre Mondrian.
Quatre mois après la rentrée, Marie-Pierre Serra se dit « impressionnée » par le progrès de ses élèves, en particulier en lecture. « Les élèves new-yorkais apprennent tous à lire en Kindergarten donc ils sont capables de lire quand ils arrivent en First grade et même d’écrire un texte de manière autonome quand ils sont en 2nd grade. Obligatoirement, quand on apprend une langue étrangère, des ponts se font. Ils sont envie de lire, d’avancer » observe l’institutrice.
« Mrs Serra » comme ses élèves l’appellent peut également se targuer d’avoir littéralement mis Perpignan « on the map » pour ces enfants qui, pour certains, n’ont jamais vu la Statue de la Liberté : « La première semaine de cours dans la classe de 2nd grade, nous avons placé, sur un globe, un drapeau américain sur New York et un drapeau français sur la ville Perpignan pour qu’ils se rendent compte des distances, se rappelle-t-elle. Pour eux qui ne voyagent même pas à l’intérieur de New York, Perpignan, c’est gigantesque ».
« Il y a beaucoup de nouveautés dans le Bronx et nous en faisons partie, souligne Jean Mirvil, le directeur francophone de PS 73. Le Bronx ne brûle pas, il se développe et nous avons besoin que beaucoup d’autres personnes nous rejoignent pour qu’il devienne un quartier comme les autres.» Et pourquoi pas avec l’accent du Sud?
Voir le blog de Marie-Pierre Serra sur New York in French

Rencontre avec Revolver

« Pop de chambre », c’est ainsi que le groupe Revolver se qualifie. « Pop » pour l’influence des Beatles ou encore d’Elliott Smith sur leurs compositions. Et « chambre » comme une référence à leur formation classique à la maîtrise de Notre-Dame de Paris, le violoncelle et l’harmonie des trois voix qu’ils utilisent dans leurs chansons.
Depuis sa formation en 2006, ce trio de jeunes musiciens parisiens a écumé les festivals de l’Hexagone. Revolver entament sa première tournée d’un mois aux Etats-Unis et au Canada. Avant leur concert samedi soir au Mercury Lounge, French Morning a posé quelques questions à Jérémie Arcache, le violoncelliste du groupe.
French Morning : Pourquoi venir aux Etats-Unis était-il si important pour votre groupe ?
Jérémie Arcache : Quand on est venu la première fois aux Etats-Unis en octobre dernier pour des festivals à New York et à Los Angeles, on a rencontré un tourneur. Il a bien aimé notre musique et a organisé une tournée d’un mois aux Etats-Unis, c’était le rêve qui devenait réalité. On a toujours rêvé de jouer notre musique ici car c’est le pays où la musique qui nous inspire est née.
Est-ce différent de se produire devant un public américain ?
Le public américain n’a pas la même culture musicale. La pop music relève plus de la culture des Etats-Unis que de la culture française. On a ressenti tout de suite en venant ici que l’on avait plus le même langage musical avec les Américains. Le fait aussi de chanter devant des personnes qui comprennent ce qu’on chante, on interprète les chansons différemment car les gens sont plus attentifs aux paroles.
Pourquoi chanter en anglais ?
C’est à cause de la musique que l’on fait. En français ça ne marche pas quand on veut harmoniser à trois voix. Le français a un côté plus soliste avec une mélodie particulière dans le rythme des mots. L’anglais est plus dans l’arrondi, permet d’avaler des mots, c’est plus mélodique et harmonique.
Quels sont vos impressions sur New York ?
Il y a une vraie puissance dans cette ville. Quand on vient ici on prend un bain d’énergie incroyable, même au niveau artistique c’est inspirant et ultra dynamique. Les gens sont très motivés, entreprenants quand on a un projet. En venant ici en octobre dernier, on avait déjà commencé à écrire des chansons, le fait d’aller aux Etats-Unis nous a surmotivés. Et pendant que l’on était là et même en revenant, trois ou quatre chansons sont nées en deux semaines. On avait l’impression en venant ici de pouvoir défendre réellement la musique que l’on fait.
Peut-on prendre la grosse tête avec une tournée d’un mois aux Etats-Unis ?
On tourne dans d’énormes villes américaines mais les salles où on se produit sont toutes petites. En France on avait l’habitude de faire des salles de 500 à 1000 personnes et donc d’avoir du monde, et que le public nous soit quand même un peu acquis. En venant ici, les personnes nous découvrent et on est renvoyé dans une sorte d’anonymat. On doit convaincre les gens. C’est une motivation saine qui ne relève pas de l’égo. On n’est pas du genre à se prendre la tête, on s’équilibre dans le groupe.
(Photo : Nicolas Hidiroglou)
Pour toute information sur le concert voir notre page agenda ICI.

Le lapin à la moutarde de Laurent Brunacci

Rabbit Leg Confit with a Mustard Crust And Fresh Fettuccini with Marsala Wine
For one person


Take 1 fresh rabbit leg and season with salt & pepper. In a plastic bag add 4 soup spoons of flour and the leg. Tight the bag and shake, the leg will be coated with flour, leaving your table and hands clean. In a pan, add a good amount of extra virgin olive oil to fry the leg in at medium heat, until golden.



In a casserole, the size of the leg, cover the leg with extra virgin olive oil, Add also 1 stem of rosemary & thyme, 1 bay leaf, 3 crushed garlic clove, salt and pepper. Cook it at low heat, simmering until the leg becomes very soft, and the meat almost falling of the bone, keep aside in oil. Pre heat your oven at 450. Place the leg on an oven tray, with a brush coat the leg heavily with Dijon mustard. Then sprinkle with Japanese breadcrumbs. Place in the oven until the breadcrumbs becomes toasted brown. Turn the oven off.


In a pan at high heat add 1 soup spoon of butter, when brown, add 1 sliced shallot, Give coloration to the shallot, Then add 1 large Portobello mushroom cut onto finger size quarts with the shallot. Cook until the mushroom becomes colorated. Add a handful of blanched sweet peas and deglaze with ½ glass of Marsala wine. Reduce until it is almost dry. Add ½ glass of veal demi-glaze, (or tasty chicken broth). Reduce by half. Add the cooked “al dente” fresh fettuccini. Add ½ soup spoon of fresh butter, give a good heat to the garnish, Check the seasoning. Dress the pasta in a shallow plate with the sauce, put the rabbit leg on top. Sprinkle the plate with fresh chervil and French tarragon leaves.

Ready to serve, bon appetit !
JULES BISTRO
65 St Marks Pl
New York, 1003-7913
(212) 477-5560

Emilie Simon en concert

Emilie Simon se produit à nouveau en concert au Mercury Lounge, mardi soir à 18h30. C’est l’occasion d’écouter quelques nouveaux titres de son dernier opus The Big Machine dont la sortie américaine est prévue pour le 16 avril.
A lire aussi ICI notre article sur cette chanteuse française atypique qui a posé ses valises à Williamsburg où elle a composé son dernier album.
Quand : Mardi 1er mars à 18h30

Où : The Mercury Lounge 217 East Houston Street NY 10002
(212) 260-4700
Tickets à $10

Zevs, un graffeur français exposé à NYC

De Zevs, vous connaissez déjà surement les logos dégoulinants de Google, Apple, Chanel ou encore McDonald’s.
Après avoir exposé au Palais de Tokyo ou au Grand Palais, Zevs (prononcez “Zeus”) inaugure sa première rétrospective solo à New York. Cet artiste français, qui tient son pseudonyme du métro parisien qui failli un jour l’écraser, mêle street art et critique acerbe du consumérisme.
S’il travaille désormais entre New York et Zurich, Zevs commence à s’approprier les rues parisiennes dès les années 90. Il s’en prend rapidement aux panneaux publicitaires, en les criblant d’impacts de balles et de trainées de sang (« Visual Attack »), ou en y apposant un provocateur Pay Now (« Visual Kidnapping »).
Mais sa marque de fabrique, c’est indéniablement son procédé expérimental et conceptuel de “liquidation”. En témoigne sa dernière série, « Liquidated Logos », dans laquelle il détourne les symboles cultes de notre société de consommation avec des coulures de peinture.
On retrouve quelques uns de ces logos emblématiques revus et corrigés dans la galerie new-yorkaise. Dans ces oeuvres récentes, Zevs se joue notamment du monde de la finance américaine et du principe du “greed is good” tout en utilisant une esthétique inspirée des thrillers d’Alfred Hitchcock, ou encore du American Psycho de Bret Easton Ellis.
« ZEVS: Liquidated Version »
Du jeudi 24 Février au jeudi 7 Avril
De Buck Gallery
511 25th street, suite 502 (au niveau de la 10ème avenue).
New York NY 10001

Les bons plans vintage

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  • Amarcord dans le monde vintage de New York, c’est un grand choix de pièces en tout genre, mais les propriétaires d’origine italienne (les Amarcords) proposent l’ultra luxe, ce qui signifie une bonne sélection de Valentino, Missoni, Gucci, Dior etc… Très bonne adresse pour les robes de soirées. Récemment vu : un plaid 80’s couture Yves Saint Laurent bradé à 225 $ et un manteau Ungaro pour 195 $. Pour les hommes, Thierry Mugler brade ses pantalons avec un smoking à bande à 125 $ et un blazer Pierre Cardin (70’s) pour 145 $.  252 Lafayette St., nr. Prince St.; 212-431-4161.

 

  • Sur des armoires en bois ancien sont exposés des colliers en strass étincelants, boucles d’oreilles camées, long colliers de verroterie, et des bracelets en bakélite. Chez qui ? Pippin, la bonne adresse des bijoux Vintage. Ici, l’accent est mis sur les prix, avec des centaines de pièces à moins de 50 $, et les tiroirs remplis de broches de boucles d’oreilles et de boutons de manchette pour 5$. 112 W. 17th St., nr. Sixth Ave.; 212-505-5159

 

  • Edith Machinist, c’est la boutique d’Edith et Sarah (Sarah Daha dirige maintenant une boutique voisine spécialisée dans les chaussures d’occasion), ce magasin a la plus grande collection de la ville de chaussures en cuir design des collections datant des 60’s jusqu’aux 90’s. Repérés récemment : les escarpins Yves Saint Laurent  rouges (60’s) pour 125 $,  les talons Valentino bruns pour 125 $ et une paire de Givenchy marine et blanc à bouts carrés pour 75 $. 104 Rivington St., nr. Ludlow St.; 212-979-9992

 

  • Vintage Thrift Shop c’est la boutique où vous trouverez un mélange de pièces de designers étonnamment bien conservées et de l’habillement “non vintage”. Vous vous laisserez sûrement séduire aussi par les articles ménagers de tout genre, les chaussures et les accessoires …286 Third Ave (between 22nd and 23rd Sts) Gramercy/Flatiron

 

  • C’est cool de faire don de vos fringues et meubles anciens à Housing Works. Cette friperie à fins caritative, fait partie des meilleures de la ville. Les prix ne sont pas donnés, mais le stock est de qualité …130 Crosby St (between Prince & W Houston Sts) Soho

 

  • Certaines personnes qui passent devant Cheap Jack’s trouvent le concept un peu brouillon, mais vous avez juste besoin de savoir comment et quoi acheter ici. Evitez donc les vestes à franges en daim (trop années 70) et des robes de bal (trop années 80) et vous pouvez vous lancer à la recherche des pièces les plus intéressantes.303 Fifth Ave (at 31st St) Midtown East

 
Les autres bons plans du week-end, moins vintage mais tout aussi cool :

  • Quand il s’agit de tendances au niveau des vêtements et des accessoires, nous nous tournons vers ce bon plan de Brooklyn surtout quand les ceintures, fourre-tout et les bijoux sont réduits jusqu’à 60%. Hayden-Harnett, c’est l’endroit où les gourous du style s’équipent en sacs en cuir  italien (doublure en velour) pour 225 $ (à l’origine 358 $) ; des robes de soie à 103 $ (au lieu de 238 $)…211 Franklin St at Freeman St, Greenpoint, Brooklyn. haydenharnett.com

 

  • Chez Edon Manor nous adorons l’ambiance romantique britannique de cette boutique du centre ville. Vous trouverez des accessoires cool comme des sacs de créateurs,  du prêt-à-porter, des chaussures et des lunettes bradées à 60%. Les bottes en cuir Givenchy passent de 1150 $ à 460 $, les bottes Alexander Wang sont bradées de 760 $ à 304 $ et la Maison Martin Margiela vous proposent des bottes en cuir vintage à semelles de bois qui passent de 895 $ à 358 $. 391 Greenwich St between North Moore and Beach Sts edonmanor.com

 

  • Ménagères et mondains bonsoir ! Chez Boutique on 57 vous ne serez pas en mesure de résister aux soldes allant jusqu’à 80% réduction. En cette fin de saison les designers-vedettes bradent les robes, manteaux, cachemire, sacs à main, chaussures et bijoux. Les prix commencent à 50 $ pour les pulls en cachemire et les tops. Les pièces léopard Versace sont  à 500 $ (auparavant 750 $), les robes florales Marni, sont bradées de 1.200 $ à 495 $.

 

Rendez-vous avec le cinéma français

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Le festival « Rendez-vous with French cinema » est  l’occasion pour les cinéphiles français de se mettre à la page de l’actualité ciné. Pendant dix jours, vingt-quatre films seront projetés parmi lesquels Potiche de François Ozon qui ouvre le bal Jeudi 3 mars et La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier, tous deux nominés dans plusieurs catégories aux César. Réalisateurs et acteurs feront également le déplacement pour assister à des conversations avec le public lors des projections. French Morning vous livre le programme des moments forts du festival.

Séance de questions/réponses avec Bertrand Tavernier et Gaspard Ulliel pour La Princesse de Montpensier après les projections des 4, 5 et 6 mars 2011.
Bertrand Tavernier participera également  à une discussion avec le critique cinématographique Kent Jones autour de l’un de ses anciens films intitulé L.627 (1992) , le Vendredi 4 mars à 19h au FIAF.
Autre invité de marque du festival, Claude Lelouch qui assistera à toutes les séances de son dernier long-métrage, Ces amours-là (What love may bring).
Une projection du documentaire D’un film à l’autre (From one film to another) retraçant les 50 ans de carrière de Claude Lelouch aura lieu le Samedi 5 mars à 15h30 au WRT et sera suivie d’une discussion avec le cinéaste oscarisé pour Un homme et une femme.
Movie Night with Catherine Breillat à l’IFC Center le  Lundi 7 mars à 19h. La réalisatrice provocatrice discutera à l’IFC Center de l’un de ses films favoris, Baby doll (1956) d’Elia Kazan, l’histoire d’une femme-enfant mariée à un aristocrate ruiné.
Parmi les autres événements du « Rendez-vous with French cinema », à noter qu’ Eric Lartigau (L’Homme qui voulait vivre sa vie / The Big Picture), Benoît Jacquot (Au fond des bois /Deep in the woods), Martin Provost (Où va la nuit /The long falling), Catherine Breillat (La Belle endormie /The Sleeping Beauty) et Coline Serreau (Solutions locales pour un désordre global / Think global, act rural) seront présents à toutes les projections de leurs films.
René Féret (Nanneri, la sœur de Mozart /Mozart’s sister) assistera aux projections du 4 et 5 mars pour son dernier long-métrage qui rend hommage à la sœur de Mozart ayant vécu dans l’ombre de son génie de frère.
Ludivine Sagnier viendra aux projections de Crime d’amour (Love crime) d’Alain Corneau. Elle répondra également aux questions du public pour le film Série noire du même réalisateur sorti en 1979.
A venir sur frenchmorning.com, les interviews d’acteurs et de réalisateurs présents pour le festival.
>> Pour toutes les séances, les horaires et les lieux de projections, le programme est ICI.
Pour plus de détails sur les films présentés et les événements : www.rendezvouswithfrenchcinema.com
Quand : du Jeudi 3 au Dimance 13 mars 2011
Où :
–          The Film Society of Lincoln Center’s Walter Reade Theater’s  – 165 West 65th St.
–          The IFC Center – 323 Sixth Ave.
–          FIAF’s Florence Gould Hall – 55 East 59th Street.
–          BAMcinématek at BAM Rose Cinemas – 30 Lafayette Avenue, Brooklyn.
Réservation des tickets sur www.filmlinc.com, www.ifccenter.com, www.bam.org, www.fiaf.org.
Ou The Film Society (212) 875-5601,
IFC Center (212) 924-7771
BAMcinématek (718) 636-4100 x2

Les meilleurs « restos d’appartement » new-yorkais

Whisk and Ladle: C’est une référence dans le monde de la cuisine “clandestine” new-yorkaise. Créé fin 2006, ce restaurant souterrain ouvre ses portes chaque semaine dans un loft de Williamsburg, Brooklyn. Un menu prix-fixe est disponible le samedi. Les réservations sont nécessaires. Site: http://thewhiskandladle.com/
A Razor, a Shiny Knife: Ce collectif de «foodies » décrit son travail comme «une expérience pédagogique, sociale et théâtrale». Ses événements culinaires, organisés dans plusieurs villes américaines dont New York, Miami et Los Angeles, ont pour objectif d’associer les participants à  la confection d’un repas. Mijotez le tout avec des conseils utiles et de la bonne humeur, et vous aurez la recette parfaite pour un bon moment à table ! Site: arazorashinyknife.com

Homeslice West: Ce « speakeasy culinaire » autoproclamé couvre essentiellement l’Upper West Side de Manhattan. Il ouvre ses portes chaque mois dans un appartement différent. La donation suggérée oscille entre $40 et $50 en fonction du menu. Site: homeslicewest.com
New York Bite Club: C’est sans doute le plus trendy de tous. Il attire à chaque ouverture, tous les deux mois, une cinquantaine d’affamés, auxquels on suggère une « donation » de $150 dollars vin non-inclus. Le menu proposé est résolument haut de gamme. Site: nybiteclub.com

Foodie NYC : Ces événements culinaires qui se tiennent tous les deux mois mélangent nourriture de qualité et dégustation de vin, sous la houlette d’un ancien chef de Café Boulud. Site: www.foodienyc.com
Four Course Vegan : Comme son nom l’indique, ce restaurant souterrain s’adresse aux végétaliens et se trouve bien sûr au cœur de la capitale hipster, Williamsburg. La nourriture servie est entièrement organique et fraiche. Site: www.4coursevegan.com.
Nasturtium, un autre resto d’appartement pour vegetaliens se trouve non loin de là, à Greenpoint. Page facebook ici

Brooklyn Edible Social Club (photo): Situé dans le quartier de Clinton Hill/ Bedford Stuyvesant, ce restaurant d’appartement a la particularité d’offrir un brunch. La donation suggérée pour ce dernier est de $35 par personne, tandis que le diner est de $65. Les « chefs » du BESC se déplacent à domicile. Site: www.bkediblesocial.blogspot.com
Chinatown Cake Club: Cette « boulangerie secrète » située dans un appartement de Chinatown propose des pâtisseries, du café et du thé. L’espace est minuscule, donc les réservations sont nécessaires. Le CCC n’est ouvert que six heures chaque mois. Site: www.chinatowncakeclub.com
NB: Le paiement de l’addition étant facultatif (mais fortement suggéré), la pratique n’est pas commerciale et est donc tout à fait légale.
photo credit : http://marmitelover.blogspot.com/

DJ Jean Michel : de Monaco au Nikki Beach, un cocktail d'énergie

Jean Michel ne le cache pas : son style est commercial et ça marche ! Il mélange savamment les hits américains et la Dance européenne, et a clairement le talent d’enflammer les boîtes et de savoir jouer les bons morceaux au bon moment. Il attribue son succès à sa connaissance du milieu de la nuit et de sa dynamique, ayant géré des clubs pendant des années, mais aussi à sa bonne humeur, son côté bon vivant et très énergique.
Jean Michel a beau exercer le métier de DJ depuis seulement quatre ans, sa passion pour la musique ne date pas d’hier. Il se revoit à 7 ans jouer sans pouvoir se passer de musique, et déjà, mixer des cassettes à partir de 45 tours. Il se souvient aussi précisément de son premier disque: « Pump up the Jam » de Technotronic, et se réjouit d’avoir vécu l’époque bouillonnante du début de la Dance. À 12 ans il écoutait une radio italienne qui passait la musique de clubs en direct. Il enregistrait des émissions et créait ses propres mixes en sélectionnant les meilleurs morceaux et en les mettant bout à bout à l’aide d’un double cassette enregistreur.
DJ Jean Michel est originaire de Monaco. Il fait des études de gestion hôtelière et restauration et travaille en parallèle à l’Hôtel de Paris. Il quitte ensuite le cocon familial pour partir vivre à Londres pour améliorer son anglais. Il devient ainsi directeur du bar du Ritz le jour de ses 24 ans. Il obtient ensuite un poste dans le restaurant d’Alain Ducasse à Gstaad. De retour à Monaco il décide de tenter l’aventure américaine, et décroche dès son arrivée à New York un poste comme directeur du club Pegu sur Houston Street.  Les expériences s’enchaînent ensuite dans d’autres clubs où il s’amuse aux platines à la fermeture, après son service. Le changement de carrière intervient quand un jour, il manque un DJ : Jean Michel saute sur l’occasion et découvre son talent face au public. Il apprend alors à utiliser le logiciel Virtual DJ et commence à faire des mixes qu’il passe à ses amis. Petit à petit, ses mixes attérissent sur le bureau des promoteurs et directeur de clubs. Devant le succès, Jean Michel décide, en 2007, de se lancer sérieusement ; il se donne un an pour acquérir une technique solide et son premier job en tant que DJ est pour le quatrième anniversaire des French Tuesdays. Il se fait ensuite embaucher à Nikki Beach où il est depuis DJ résident le vendredi et le samedi. Aujourd’hui, Jean Michel se lance dans la production, et prend le temps d’étudier la musique pour faire des morceaux de qualité.
Son moment le plus mémorable? Lorsqu’il a fait la première partie de David Guetta au Club Roxy à Boston sur une immense scène avec 4 platines, Grande accolade de David à son arrivée…Mais le rêve de Jean Michel depuis qu’il mixe est de rencontrer son idole Bob Sinclar ! Il se souvient qu’il écoutait en boucle le premier album de Sinclar « Paradise » sorti en 1998, et se disait que ce type allait devenir très connu. Son rêve s’est réalisé en septembre 2010 grâce à un ami commun qui lui fait une surprise en l’invitant à passer sur le tournage du clip «Tik Tok ». Il revoit encore l’arrivée de Bob, habillé tout en noir ; ils passent l’après-midi à parler musique.
 
DJ Jean Michel NYC Facebook Page
DJ Jean Michel NYC Myspace Profile
 


Ses bons plans & endroits favoris

–                Club Pacha (dans la cabine de DJ !). Bob Sinclar y sera le 25 février.
–                Jean Michel a un côté traditionnel et adore les petits endroits avec de la musique live comme Pâtes & Tradition dans son quartier à Williamsburg.
–                Bar Americain : une ambiance Piano Bar avec un chanteur de Jazz.
–                Le Bilboquet pour le Tartare de thon et le poulet Cajun.
–                Le Tout va bien pour l’accueil, la bonne bouffe et le coté bien franchouillard avec musique des années 80 et chansons françaises.
 
Playlist très « Jean Michel »
 
StarDust – Music Sounds Better With You
Andrea Britton & Sunfreakz – Counting Down The Days (Axwell remix)
Bob Sinclar – World Hold On
Daft Punk – Discovery Album
Joe Smooth – Promised Land
Alan Braxe – Intro
Gusto – Disco Revenge
Chemical Brothers – Star Guitar
Gloria Gaynor – I Will Survive
The O’Jays – For The Love of the Money

Des Hommes et des Dieux, le César du meilleur film à New York

Sorti dans les salles françaises le 8 Septembre dernier, Des Hommes et des Dieux a fait l’unanimité, à la fois auprès de la critique, mais aussi auprès des spectateurs, en enregistrant plus de trois millions d’entrées.
Le film, qui va cette fois tenter de conquérir le public américain, était pourtant loin d’être prédestiné à un tel succès. D’autant plus vu la teneur de son sujet, à savoir les dernières années de la vie de sept moines cisterciens dans les montagnes de l’Atlas, avant leur enlèvement en 1996 par un groupe d’islamistes. En pleine guerre civile algérienne, les prieurs de Tibhirine vont se retrouver malgré eux face à un dilemme, celui de rester ou de partir, de se sacrifier ou non pour leur foi.
Pour retranscrire aussi fidèlement que possible l’esprit de la vie cistercienne, le film a nécessité, en amont, un travail de documentation approfondi. L’étude des écrits des moines a notamment permis une reconstitution de leur vie quotidienne, le tout dans une «esthétique simple et épurée », à l’image de celui de Xavier Beauvois considère comme son maître absolu, Clint Eastwood.
Lambert Wilson, déjà passionné de religion, nous confie avoir lu énormément sur son personnage, le père Christian de Chergé, guide de la communauté. Mais pour lui, la « clé » du film, c’est indéniablement le chant. Pour se mettre dans la peau de ces moines, qui chantent pas moins de quatre heures par jour tous les jours, les acteurs ont du suivre un entrainement intensif. Lambert Wilson raconte : « J’étais l’un des plus doués, j’ai déjà joué dans des comédies musicales… mais là c’était différent, il fallait chanter avec une voix intérieure, seulement destinée aux autres moines ». La seule musique profane de la bande originale, Le Lac des Cygnes de Tchaïkovski, accompagne l’une des scènes finales, une réinterprétation de la cène dans laquelle « les moines deviennent des dieux tout en restant encore des hommes », analyse Xavier Beauvois.
Lambert Wilson n’hésite pas à l’affirmer: Des Hommes et Des Dieux reste l’une de ses meilleures expériences au cinéma, bien au-delà de tout ce qu’il a pu jouer auparavant. Lui qui se définie comme un « croyant hors des dogmes » partage avec son personnage le goût d’un mode de vie au ralenti, comme hors du temps : « Je suis un peu un moine dans le fond! » avoue t-il. Une véritable « bouffée d’oxygène dans un monde où tout va trop vite », à laquelle le public n’a pas été insensible : pour la première fois, les spectateurs ne l’ont pas félicité pas, mais l’ont remercié, les larmes aux yeux.
Des Hommes et des Dieux, malgré son issue tragique, s’affirme surtout comme une ode à la paix, une raison d’espérer. Il y est moins question de foi que de liberté, de tolérance ou encore d’altruisme. Des valeurs universelles qui pour Xavier Beauvois font particulièrement écho dans une France en besoin de réconciliation. Certes il ne s’agit pas de son but premier, mais lui et Lambert Wilson espèrent que le film pourrait faciliter le dialogue entre les religions. On finirait presque par croire ces deux grands optimistes.
 
Of Gods and Men : diffusé au Landmark Sunshine Cinema (143 East Houston St.) et au Lincoln Plaza Cinemas (1886 Broadway)