Accueil Blog Page 1657

Des jouets "frenchies" pour les petits Américains

0

Perdues au milieu de près de 1 100 exposants de 27 pays différents, trois entreprises françaises de jouet participaient cette semaine au 108e Annual American International Toy Fair au Javits Center, ouvert uniquement aux professionnels. Deux d’entres elles venaient pour la première fois.
Entre des peluches en tous genre, des costumes de princesses ou encore des cubes en bois, Mon petit art dénote avec des coloriages en trois dimensions au graphisme raffiné, des jeux de construction en carton créés en collaboration avec des designers.
« On propose des produits très French touch, différents des autres car on les invente. Tout est fabriqué en Europe, en France , en Allemagne et en Pologne. On est sur une ligne not made in China alors c’est sûr que c’est plus cher mais ce sont aussi des jouets plus fouillés, plus originaux. On ne s’adresse pas à la grande distribution », explique Olivier Magou.
Il est responsable des ventes de Mon petit art, une entreprise éditrice de jouets créée par sa femme depuis plus de quatre ans près d’Aix-en-Provence. Leurs produits sont tous conçus en collaboration avec des  illustrateurs du monde entier.
Cette entreprise exporte déjà 60% de sa production dans toute l’Europe. Deux de leurs jeux sont déjà vendus aux Etats-Unis sur le site internet hearthsong.com ou dans la boutique du Metropolitan museum. Les boutiques de musées étant leur principal client.
En venant pour la première fois au salon, ils espèrent étendre leur réseau de vente  aux Etats-Unis en rencontrant des distributeurs et de nouveaux clients.
Le marché américain du jouet se porte bien actuellement puisque les ventes ont augmenté de 2% en 2010. En dépit de ces bons chiffres, intégrer un réseau commercial étranger n’est pas une mince affaire comme a pu le constater Emmanuel Arnould, président de l’entreprise familiale Cepia.
Ce dernier a breveté, il y a à peine trois ans, des billes haute-technologie appelées « Zball » qui roulent comme si on jouait avec dans un parcours en sable sur la plage. Ses jeux sont maintenant vendus dans tous les Etats-Unis.
« Cela reste un monde très difficile car très concurrentiel. Il faut sortir des jeux de bonne facture, de qualité, aux normes du pays, en plein de langues différentes et donc avec  un coup de marketing élevé », raconte Emmanuel Arnould..
De son côté, Parrot, une entreprise française de téléphonie de plus de 500 salariés dans le monde, tente aussi sa chance. Plus habituée à la création de périphériques sans  fil, Parrot se lance pour la première fois dans le divertissement avec la sortie l’été dernier de l’ARdrone.
Un nom qui sonne bien haute-technologie pour un jouet. Cet hélicoptère à quatre moteurs, équipé d’une caméra embarquée, se pilote avec un  iPhone ou un iPod transformé en télécommande grâce à une application gratuite.
Une nouveauté « à la frontière du modélisme, du jeu vidéo et du jouet », selon Vanessa Loury,  responsable des relations presse sur le salon.
Le but maintenant est de trouver des distributeurs car ce jouet nouvelle génération est déjà vendu en ligne sur Amazon.com ou chez Brookstone pour presque 300 dollars.  Les enfants …ou plutôt les parents devront casser leur tirelire.

Vivre à l'imparfait

Lorsque Annie vint me voir pour la première fois, je fus frappé par son calme et son grand sourire. Si les gens avec qui je travaille sont loin d’être dépressifs -un coach n’est ni un psychologue ni un psychiatre- ils projettent tout de même une grosse frustration souvent enrobée d’angoisse, due a l’incapacité de résoudre le dilemme dans lequel ils se trouvent. «J’adore New York où je vis depuis sept ans avec mon mari et mes deux garçons. Je me sens bien dans ma peau, mais je vis une situation inhabituelle donc déstabilisante. Je n’arrive pas à trouver la réponse à une question qui me taraude l’esprit depuis un long moment:  “et maintenant, que faire?”».
Annie a arrêté de travailler pour élever ses enfants qui ont maintenant 10 et 12 ans. Elle se rend compte aujourd’hui, sans amertume mais tout de même avec un peu de jalousie, que c’est la seule dans son foyer qui n’a pas d’identité propre. Elle est devenue «la maman de» et «la femme de». Pourtant, elle se dit prête a tout faire pour rajouter à la palette de sa vie d’aujourd’hui des couleurs qui n’appartiennent qu’à elle. «Je ne veux plus travailler dans une banque comme avant, je veux faire ce dont j’ai toujours eu envie. Je sais que c’est quelque chose de créatif, je sens que c’est là, figé dans mes tripes, mais je n’ose pas le sortir, je me sens un peu bête». Qu’est ce qui l’en empêche ? «La peur du regard des autres, la peur de me sentir vulnérable, mais avant tout je sais bien que c’est la peur de me lancer et de réaliser que je ne serai pas la meilleure à ce que je fais». Quand je lui dis que la pression qu’elle se met sur les épaules ressemble plutôt à une fausse excuse pour ne pas explorer ce qu’elle a toujours voulu faire, elle ne me contredit pas. «J’ai tendance à être ma pire ennemie tant je suis dure et exigeante avec moi-même. C’est comme cela que j’ai été élevé. L’aînée de la famille qui doit donner l’exemple à ses petits frères, encore et toujours. On m’a tellement poussé à être la soeur parfaite que j’ai l’impression d’avoir décliné ce concept dans tous les aspects de ma vie. Annie la parfaite écolière, la parfaite étudiante, la parfaite copine, la parfaite femme, la parfaite mère…c’est lourd à porter».
Avant de chercher à l’aider à exprimer ce dont elle a vraiment envie, Annie doit apprendre à conjuguer sa vie à l’imparfait.
Cela ne fut pas tous les jours faciles. Je reçus souvent des emails d’appel au secours entre deux séances, mais au bout de quelques mois, Annie commença à réaliser tous les bienfaits des actions entreprises dans sa vie quotidienne. «Je ne cherche plus à être un docteur lorsque l’un de mes fils est malade et je n’en ressens plus aucune culpabilité. Je ne cherche plus à être un chef cuisinier lorsque j’invite des amis dîner à la maison, et l’atmosphère est bien plus agréable et détendue pour tout le monde. Je m’accorde le droit de dire non à mon amie quand je ne veux pas faire quelque chose qu’elle me demande, et ce n’est pas fin du monde si je suis grognon lorsque mon mari rentre à la maison après une longue journée de travail. Je comprends maintenant que ce sont les petites imperfections de la vie qui en font sa richesse». Son mari est soulagé non seulement de voir superwoman laisser place à la femme qu’il avait épousée quinze ans auparavant, mais aussi de pouvoir laisser tomber son habit de superman qui ne lui a jamais vraiment collé à la peau.
Annie est maintenant prête à répondre à la question posée le premier jour de notre collaboration. «C’est incroyable Nicolas, en trois mois de travail ensemble, nous n’avons pas parlé une seule fois de ma créativité et de quelle façon elle pourrait se traduire en activité professionnelle. J’ai l’impression d’avoir fait tout un travail en aval qui a complètement dégagé mon horizon. La réponse n’était pas seulement dans mes tripes, mais aussi au bout de mon nez. Je ne pouvais la voir tant mes attentes étaient élevées». Finie la jeune femme bloquée et sans réponses, la voilà légère et déterminée. «J’ai toujours pris des photos, partout et sur tout. Je vais m’inscrire à des cours rapidement, sans pression, sans vouloir être parfaite, juste par pur plaisir et envie. Ce n’est pas une lubie ou un caprice d’enfant, c’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire, mais un jour, il y a très longtemps, j’ai décidé arbitrairement que je ne pourrais jamais en vivre. C’est peut-être vrai, mais cette fois ci, je veux le découvrir par moi-même».
Annie n’a plus besoin de mon aide. Nous ressemblons à ces vieux couples que l’on voit parfois au restaurant et qui n’ont plus rien à se dire, sauf des banalités. Il y a toujours un côté touchant lorsqu’une collaboration prend fin. On a tant donné l’un à l’autre qu’il est difficile de lâcher prise. Je l’ai emmené au bord de la falaise, je la rassure et lui dis que c’est maintenant à elle de prendre son envol, c’est elle l’experte de sa vie.
Elle m’envoya quelques mois plus tard des photos qu’elle avait prises récemment, dont l’une de son mari. Son professeur en avait fait le sujet principal de l’un de ses cours tant ce portrait était éblouissant de vérité et d’émotions. «Je le sais, j’ai une certaine facilité à exprimer ma vision du monde avec l’aide de mon appareil photo. Je ne sais pas encore ou cela va me conduire, mais ce qui est amusant, plutôt bon signe et définitivement ironique, est que mon prof trouve que c’est justement mon manque de technique, et donc les imperfections que cela entraîne, qui fait que les gens connectent si bien avec mes photos».
Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com

« L’Autre Femme », l'autre film de Natalie Portman

Le film commence comme une histoire d’amour, de divorce, de jalousie et de ressentiments, banale en quelque sorte. Mais là ou ce film s’avère « différent»  c’est par la présence de cette actrice bouleversante de justesse. Son diplôme de psychologie de Harvard lui a certainement facilité l’étude du personnage. Elle est le centre du film, la camera scrute chacune des émotions qui la traverse. Elle est entourée d’excellents acteurs dans les seconds rôles qui mettent en valeur son incroyable prestation.
Peu d’actrices sont capables de se mettre à nu dans leur rôle comme Natalie Portman le fait dans ce film. En général, quand j’essaie de vous encourager à voir un certain film, j’évite de m’appesantir sur un acteur en particulier mais ici, il s’agit de l’exception qui confirme la règle.
Les rapports d’Emilia avec son nouveau compagnon, avec le fils et l’ex femme de celui-ci, avec sa mère et son père, sont clairement définis à travers ses émotions, laissant toutefois une zone d’ombre liée à la mort de son bébé ; on apprendra plus tard la cause de cette mort. Cette zone d’ombre s’installe en nous, dérange notre « petit » confort, fait de ce film une vraie incitation à aller au cinéma. Les cadrages sont serrés sur l’héroïne en permanence, l’image est magnifique dans ce film tourné et projeté en 35 mm.
On ne peut éviter de ressentir directement ses joies, ses doutes, sa tristesse, la véracité de sa beauté intérieure surpasse celle de toutes les meilleures actrices du moment. La découvrir, absolument – sur grand écran à partir du 25 Février au Coral – Gables Art-Cinema, 260 Aragon Av, Coral Gables.

New York Fashion Week, the French way

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=v73VOPnvzxU]

Immigration et multiculturalisme en documentaires

Organisé en collaboration avec Le FIDEL (Festival Images de la Diversité et de l’Égalité), ce mini-festival présente une sélection de documentaires inédits, en prévision du festival dédié l’immigration et la diversité qui ouvrira prochainement à la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration.
Chaque film traite du thème de l’immigration avec une perspective différente, soulevant des questions d’identité culturelle dans la France contemporaine.

Programme :

Jeudi 24 Février à 19h30
Nous n’étions pas des bécassines de Thierry Compain (2005) – 55 min.

Dans les années 50, des centaines de jeunes femmes bretonnes viennent travailler à Paris en tant que domestiques, souvent exploitées par leurs employeurs.

Jeudi 3 Mars à 18h30 (en présence du réalisateur)
Ici finit l’exil de Kiyé Simon Luang (2010) – 100 min.

Adopté par une famille française en 1976, le réalisateur revient sur son envie de retourner dans le pays qui l’a vu naitre, le Laos.

Jeudi 10 Mars à 18h30 (en présence du réalisateur)
Le Chemin noir d’Abdallah Badis (2009) – 105 min.

Des ouvriers sidérurgistes à la retraite d’origine algérienne se remémorent sur leur passé d’immigrants, et s’interrogent sur leur place dans la société moderne post-industrielle.

Tous les films seront diffusés en français sans sous-titres.

East Gallery, Buell Hall – Maison Française de Columbia, 515 West 116th Street, New York, NY 10027 ; Tél : 212-854-4482

Les plus beaux bijoux Van Cleef & Arpels exposés

Van Cleef & Arpels, c’est en apparence  l’histoire banale d’une association familiale qui a réussi. Mais pas seulement puisque depuis sa création en 1896  et l’ ouverture de sa première boutique  sur la Place Vendôme  en 1906, la marque Van Cleef & Arpels a joué un rôle fondamental dans le style et la conception de bijoux et accessoires de mode. En somme, les créateurs ont été les avant-gardistes en matière d’innovation et d’originalité dans le monde de la joaillerie. Leurs pièces intemporelles ont notamment  été portées par des icônes du style, ainsi que  la duchesse de Windsor, Grace Kelly et Elizabeth Taylor.
Du 18 février au 1er juin le National Design Museum vous propose une exposition, ou plutôt une balade, qui retrace l’histoire de l’entreprise au cours du XXe siècle, y compris la création de Van Cleef & Arpels à New York à l’avènement de la Seconde Guerre mondiale.
La rétrospective est elle même une œuvre d’art. En s’associant, Patrick Jouin et Sanjit Manku, on voulu créer une promenade intemporelle et poétisée dans l’univers du créateur. Sur les 350 œuvres exposées, beaucoup ont été créées exclusivement pour le marché américain, donnant à l’exposition un caractère personnalisé.
Au cours de ce parcours, les designers proposent de découvrir Van Cleef & Arpels à travers six thématiques : l’innovation, la transformation, la nature comme source d’inspiration, l’exotisme, la mode et les personnalités qui ont été les ambassadrices de la marque. Et pour valoriser la relation privilégiée entre le visiteur et l’artiste, les designers agrémentent les bijoux de leurs dessins de conception à partir des archives Van Cleef & Arpels.
 
Le cadre est somptueux et l’aspect didactique de la visite permet de cerner la sensibilité des créateurs. Sont mises à disposition des vidéos sur grands écrans avec le témoignage de Patrick Jouin.
 
Set in style, the jewelry of  Van Cleef & Arpelshttp://cooperhewitt.org

Presidents day : encore des soldes

0

La fin de la Fashion week, des températures plus douces et un week-end de trois jours. Tous les ingrédients sont là pour profiter des soldes du Presidents Day. Petit tour d’horizon des meilleures affaires entre Manhattan et Williamsburg.
Si vous êtes prêtes à affronter une longue file d’attente pour profiter de soldes alléchantes chez Marc Jacobs, Phillip Lim, Dries van Noten, Rag & Bone, Stella McCartney et Chloé, rendez-vous à Barneys New York Warehouse. Les vêtements, chaussures, accessoires et décorations pour la maison sont à moins 70%. Où ? 255 W 17th St (212-450-8400). Vendredi 18 de 8h à 21h ;  du Samedi 19 février au Dimanche 6 mars de 10h à 19h. barneys.com
Filene’s Basement frappe fort avec 70% additionnel s sur des articles déjà soldés. Si d’autres articles sont moins bradés, la remise reste vraiment intéressante avec  une robe Calvin Klein à $24 au lieu de $100. Si jamais vous prévoyez de vous marier bientôt, Filene’s Basement est LE lieu ce week-end où trouver votre robe d’un jour parmi 2 000 articles dont les prix démarrent à $249 au lieu de plus de $10 000. Où ? 2232 Broadway, 80th St. (212-873-8000) www.filenesbasement.com
Bien sûr il y a aussi les incontournables, les classiques , chouchous des touristes mais pas seulement… Robes, pantalons ou tops pour préparer le printemps,  Macy’s offre entre 25% et 75% de réduction sur la gamme prêt-à-porter féminin notamment. Où ? 151 West 34th Street, New York, NY (212) 695-4400 www.macys.com
Chez Bloomingdales, les soldes du Presidents day sont plus frileux avec seulement 2à à 40% de promotion. Mais si vous avez envie de faire des achats pour la chambre ou la salle de bain, le deuxième article est à moins 50% jusqu’au 21 février. Où ? 1000 Third Avenue New York, NY 10022 (212) 729-5900 www.bloomingdales.com
Pour celles qui ont envie de sortir un peu de Manhattan, direction Williamsburg. Chez Jumelle, les vêtements Alexander Wang, A.P.C., Isabel Marant, Rachel Comey sont soldés à moins 75%. Où ? 148 bedford avenue, brooklyn, ny, 11211 (718.288.9525) Samedi de 12h à 19h30, Dimanche de 12h à 19h et Lundi de 13h à 19h30. www.shopjumelle.com
A ne pas manquer non plus jusqu’au Samedi 19 février, la Williamsburg’s Fashion Weekend qui mêle mode et arts. Pas question d’acheter quoi que ce soit mais c’est l’occasion de découvrir les collections de nouveaux créateurs comme Ruffeo Hearts Lil’ Snotty, Nathalie Kraynina, Alex Campaz ou encore La China Loca. Où? Glasslands Gallery will 289 Kent Ave, Williamsburg, Brooklyn (718-599-1450) Vendredi 18 et Samedi 19 de 20h à 4 heures. Entrée $8 williamsburgfashionweekend.com

Les "city symphonies", la ville au cinéma

Ce week-end UnionDocs accueille le critique cinéma David Phelps qui présentera plusieurs films rares en forme d’odes à la ville (« city symphonies »), un genre populaire dans les années 20 et 30.

A l’heure des premiers pas du 7e art, l’avant-garde cinématographique se met à capturer l’effervescence des villes alors en plein expansion. Résultat, des oeuvres poétiques à l’esthétique moderne, et qui vont à l’encontre des frontières traditionnelles entre la politique et l’art, le réalisme et l’abstraction, le documentaire et la propagande.

Parmi les films projetés dimanche soir, Rien Que Les Heures (1926) de Cavalcanti (photo), chef d’oeuvre muet sur Paris, ainsi que One Second In Montreal (1969), du réalisateur canadien Michael Snow.

Où ? UnionDocs, 322 Union Avenue, NY 11211; (718) 395-7902

Quand ? Dimanche 20 Février à 19h
Combien ? Donation suggérée de $9. Billets en vente ici

Le best of des burgers new-yorkais


Les grands classiques
Certaines enseignes ont construit, au fil des années, leur réputation sur cette fameuse recette du tomate-oignon-pickle-laitue, typiquement américaine. Voici pour vous la liste des incontournables :
1/ Burger Joint, planqué au fond du chic Hotel Parker Meridien, vaut particulièrement le coup d’oeil pour le contraste de styles entre le petit burger shop populaire et le décor élégant de l’hotel. Cheese burger simple et sans chichi.
Burger Joint au Parker Meridien, 119 West 56th Street, (212) 245-5000 http://www.parkermeridien.com/eat4.php
2/ Un peu plus haut, dans l’Upper East Side, JG Melon. Depuis 1972, cette vieille enseigne continue de ravir les new-yorkais avec son épais burger juteux, le plat le plus populaire de la maison.
JG Melon, 1291 3rd Avenue, (212) 744-0585
3/ Dans la même lignée, le très célèbre Corner Bistrot situé dans une rue pavée du West Village, est devenu une véritable institution.
Corner Bistrot, 331 West 4th Street, (212) 242-9502 http://cornerbistro.ypguides.net/
4/ Enfin, la file d’attente interminable qui s’étend devant le Shake Shack du Madison Square Park tous les midis est une preuve suffisante de la qualité de son burger.
Shake Shack, Madison Quare Park, (212) 889-6600 http://www.shakeshacknyc.com/
Mais qui dit incontournable dit aussi très populaire. L’attente, vous l’aurez compris, y est donc affreusement longue. Alors, pour ceux qui n’auraient pas le courage de patienter des heures, voici les bons plans de French Morning :
5/ Petit pub planqué dans Alphabet City, Royale offre un merveilleux Royale cheese de qualité. Classique mais terriblement bon. À déguster devant le match de football ou dehors, dans la cour chauffée…
Royale NYC, 157 Avenue C, (212) 254-6600 http://royalenyc.com/
6/ Dumont, à Williamsburg, qui a fait du burger sa spécialité et est devenu LE repère de Brooklyn grâce à une recette étudiée à la perfection, alliant boeuf mariné dans une sauce secrète, choix varié de fromages et pain brioche fondant.
Dumont, 314 Bedford Ave, Brooklyn, (718) 384-6128  http://www.dumontburger.com/
7/ La version “diétique” (si l’on peut dire) avec Better Burger dont la mission est de s’assurer que tous les ingrédients du burger sont organic.
Better Burger, 178 8th Avenue, (212) 989-6688 http://www.betterburgernyc.com/home.html
Envie d’exotisme ?
Pour les aventuriers qui souhaitent pimenter le classique cheeseburger, nous avons sélectionné trois restaurants qui proposent des variantes à la tradition :
8/ DBGB, sur Bowery. Le chef n’est autre que le célèbre Daniel Boulud. Il réinvente avec succès la recette traditionelle. Notre préféré: Le Frenchie. Boeuf et confit de porc agrémenté d’une compote de tomate-oignon et roquette. Le morbier a remplacé le cheddar. Le tout servi dans une brioche poivrée. Hummm…
DBGB, 299 Bowery, (212) 933-5300 http://www.danielnyc.com/dbgb.html
9/ Prune sert son burger sur un Thomas’ English muffin. Une orginalité qui vaut à ce repère du East Village un vrai succès (seulement le midi).
Prune, 54 East 1st Street, (212) 677-6221 http://www.prunerestaurant.com/
10/ Et enfin, à Brooklyn, Five Leaves intègre rondelle d’ananas et de betterave, oeuf au plat et mayonnaise épicée. Pour les curieux, laissez-vous tenter…
Five Leaves, 18 Bedford Avenue, Greenpoint, Brooklyn, (718) 383-5345 http://www.fiveleavesny.com/

Jacques Brel revisité

Fans de Jacques Brel attention ! Jean Brassard va vous faire redécouvrir l’icône Belge. Si vous recherchez la mélodie, la musicalité et les textes de Brel (traduits en anglais), vous êtes les bienvenus. Si l’aspect cabaret et revival vous dérange, vous allez passer à côté d’un grand moment. Un mélange saugrenu et assumé. A découvrir sans plus attendre, une fois !
Quand ? Le 25 février, les 16, 23 et 30 mars à 20h
Où ? Le Triad. 158 West 72nd St à New York
Prix : $15 au lieu du prix initial de $20, en utilisant le code MKTG à l’adresse suivante : http://www.brownpapertickets.com/event/131725

Bienvenue à NY, United States of Alsace

L’appartement de Renée Roth-Hano, dans l’Upper East Side de Manhattan, est plein de fragments de son identité. Des livres sur l’Holocauste sont posés sur les étagères. Une collection d’églises miniatures et d’anges a grandi au fil des années sous la fenêtre de son salon. Et une poupée de “L’Alsacienne” en costume régional traditionnel, avec sa coiffe noire en forme de nœud, est assise confortablement sur le sofa.

Renée Roth

New York révèle quelque chose en chacun de nous. Pour cette assistante sociale, sa venue à bord du paquebot Liberty en 1951 comme jeune fille au pair fut l’occasion de mettre des mots sur un passé traumatisant, celui d’une juive alsacienne, baptisée et cachée pendant deux ans dans un couvent en Normandie pour échapper à la folie antisémite de la Deuxième guerre mondiale.
Aujourd’hui, la « jeune femme de 79 ans », auteure de plusieurs livres dont « D’un monde à l’autre » (Ed. La Nuée bleue) qui retrace ses premières années à New York, raconte comment la ville l’a aidée à panser ses blessures:
Ecouter Renée Roth
L’histoire de Renée Roth-Hano fait partie de la grande mosaïque des trajectoires personnelles qui font la diversité de la communauté alsacienne actuelle. Hier, ils partaient  à la conquête des terres fertiles du Nouveau monde et fuyaient l’atrocité des guerres, le ballottement incessant entre la France et l’Allemagne. Aujourd’hui, les Alsaciens d’Amérique dirigent des restaurants réputés, investissent les hautes sphères de la diplomatie mondiale,  des finances et de l’art.
Originaire d’Obersaasheim dans le Haut-Rhin, Thierry Kranzer fait partie des douze alsaciens qui travaillent à l’ONU:
Ecouter Thierry Kranzer
Thierry Kranzer

L’émigration alsacienne vers les Etats-Unis remonte à la fin du 17ème siècle. La politique pro-catholique du royaume français ainsi que les mauvaises récoltes consécutives à l’hiver rigoureux de 1710 poussent de nombreux Alsaciens, protestants, au départ. Aux côtés d’autres « persécutés d’Europe », ils goûtent à la liberté religieuse et aux succès économiques que leur offre l’Amérique, posant les bases d’une migration qui perdurera tout au long du siècle.
Jusqu’à la fin du 19ème, l’émigration alsacienne, plutôt agricole, s’installe dans les grandes étendues rurales du Mid- west. Une colonie alsacienne, Castroville, voit notamment le jour au Texas en 1844 grâce aux efforts d’Henri Castro. L’ancien garde impérial et consul général de France au Texas était parvenu à convaincre plusieurs douzaines de colons, essentiellement de Mulhouse, de venir peupler les terres vides à l’extérieur de San Antonio. Castroville existe toujours et les signes de son héritage alsacien – son église Saint Louis, ses maisons aux toits à pentes inégales, sa rue de Paris et son ancien moulin transformé en auberge – sont encore bien visibles au détour des rues.
Les Alsaciens ne gagnent les grandes villes américaines qu’en 1870, sur fond de guerre franco-prussienne en Europe et d’industrialisation de l’Amérique. Chicago et New York sont les grands foyers d’accueil des nouveaux arrivants : En 1871, la Grosse Pomme compte huit sociétés alsaciennes (sur un total de 38 au niveau national). L’Union alsacienne de New York voit le jour cette année-là.  Sa présidente actuelle Catherine Zwingelstein, parle du rôle de l’UA:
Ecouter Catherine Zwingelstein
Catherine Zwinglestein

Cent quarante ans plus tard, l’Union Alsacienne compte quelque deux cent membres. C’est sans doute moins qu’au début du siècle, observe Catherine Zwingelstein en se basant sur les photos des grands bals organisés par l’association à l’époque. La baisse pose la question des statuts de l’association (seuls les Alsaciens, leurs conjoints et leur descendance peuvent devenir membres) et la difficulté de capter une émigration devenue volatile avec l’accroissement des visas temporaires.
Pourtant, les nombreuses associations d’amitié américano-alsacienne, les accords bilatéraux et surtout les dix “Strasbourg” à travers les Etats-Unis rappellent que les liens entre l’Aigle et la Cygogne demeurent forts.
 
 
Emmanuel Jaegle est le co-fondateur alsacien du cabinet d’experts-comptables franco-américains Jade Associates:
Emmanuel Jaegle

 
Ecouter Emmanuel Jaegle
 
 
 
Julien Villa, photographe strasbourgeois, est arrivé en 2009:
Ecouter Julien Villa

 
 
 
 
Patricia Catenne, d’Obernai, a fondé le traiteur Quintessencia à New York et assure que les New Yorkais connaissent sa terre natale:
Ecouter Patricia Catenne

Le nombre exact d’Alsaciens et de descendants d’Alsaciens aux Etats-Unis est difficile a déterminer. Mais leur influence est grande. Outre une riche tradition culinaire, la Statue de la Liberté, le Grand Concourse du Bronx, l’Alsace peut se targuer d’avoir apporté aux Américains… un Président : Barack Obama serait à 4,6865% Alsacien par un ancêtre né dans la petite commune de Bischwiller (Bas-Rhin). Certains rêvent déjà du jour où il déclarera devant Strasbourg en liesse: « Ich bin a Elsasser».
 
 
 
Vendredi 18 février: les membres de l’UA sont invités à un cocktail pour fêter les 140 ans de l’association. Au menu: Hors d’oeuvres par Quintessencia, le Kouglof  de Marjolaine Bakery. La flammenküche est fournie par White Toque et des vins Hugel seront servis. The Attic Studio, 11‐05 44th Road (44th road @11th street) à Long Island City.
Pour les autres festivités des 140 ans de l’Union alsacienne, lire ici
Pour plus d’informations, voir le site de l’Union Alsacienne ici

Rock et cinéma, la double voie de jumeaux

Fabien Hameline est un jeune Français de 28 ans qui a la niaque. Et comme ils sont deux, ils ont doublement la niaque. Fabien et son frère jumeau Sébastien se sont installés à Los Angeles il y a 6 ans pour percer dans le cinéma et le rock. Ca tombe bien, LA est la ville de prédilection dans ces deux domaines.
Très jeunes, les frères Hameline grandissent entre Paris et Los Angeles, avec un pied dans le cinéma. Le père sévit déjà à Hollywood en tant que réalisateur, et après un passage à La Sorbonne Nouvelle, les jumeaux s’envolent pour LA afin de goûter au gâteau cinématographique.
Fabien, en tant qu’assistant réalisateur, et Sébastien, en tant que chef opérateur, enchainent les projets. Beaucoup de courts-métrages, quelques longs. “Quand on était à l’école en France, c’était avant tout de la théorie. Dès qu’on est arrivé à LA, on a mis les mains dans le cambouis!”, s’exclame Fabien, le plus bavard des deux.
Si ils restent dans le monde du cinéma indépendant, Fabien et Sébastien acquièrent suffisamment d’expérience pour se lancer. Ils ont créé leur boite de production et réalisé leur premier long métrage cet été, un mockumentary sur les street racers qui sortira en DVD au printemps. “C’est l’histoire d’une bande de loosers extravagants qui ont vu Fast & Furious et veulent absolument faire du street racing à LA”, explique Fabien. La sortie du film – directement en DVD – est prévue pour cet été. “Réaliser un long métrage qui marche permet de se faire connaitre ici. Ca peut être un véritable tremplin”, assurent les deux frères.
Mais comme toute personne de “l’Industrie” du cinéma, Fabien et Sébastien ont une passion qui les occupe en dehors de leurs heures de travail : la musique. Ils ont fondé un groupe franco-américain, les “Ghost Robot”, où l’on discerne l’influence des grands groupes de rock mythiques des années 60 et 70 : Pink Floyd, Led Zeppelin, The Doors, Radiohead. Ils viennent à peine de finir l’enregistrement de leur premier album, sortie prévue courant mai.
C’est très difficile de se constituer un public ici à LA“, remarque Fabien, les lunettes légèrement teintées posées sur le nez. “Les gens sont frileux, et les salles mettent la pression pour qu’on remplisse, surtout sur Sunset boulevard”, poursuit-il, donnant l’exemple de la Viper Room, qui demande une garantie de 50 tickets vendus par concert. “C’est un peu dommage, car c’est vraiment le côté économique qui prime”, ajoute Sébastien, même style de lunettes.
En six ans, les jumeaux ont eu le temps de comprendre les rouages de cette industrie si convoitée. “20 000 acteurs déménagent et emménagent chaque mois à Los Angeles”, souffle Fabien, c’est dire si la concurrence est rude. Mais les frères Hameline ne regrettent rien, car “jamais ils n’auraient pu réaliser leur propre long-métrage si tôt” si ils étaient restés en France.
Reste que vivre à Los Angeles est loin d’être évident, même pour des Américains. “Ma copine, qui est Américaine, déteste LA!”, s’amuse Fabien. Le Parisien reconnait qu’établir des relations solides avec les gens prend plus de temps qu’en France : “On décèle tout de suite si une personne vous parle par intérêt ou non”, souligne-t-il. “Ce qui m’a frappé ici, c’est que les gens ne t’invitent jamais chez eux, même pour leur anniversaire! Ils préfèrent te donner rendez-vous dans un bar ou un restaurant plutôt que d’avoir à dévoiler leur intimité“, poursuit-il. “Les gens investissent tout dans leur voiture ici, dans les apparences. Mais montrer où on vit, c’est montrer réellement combien on gagne…”