Science Po renforce sa présence aux Etats-Unis. Outre ses multiples partenariats signés avec 65 universités américaines telles Columbia, Yale, Georgetown, Princeton ou encore Yale, le prestigieux Institut d’études politiques parisien rejoint le College Board.
Fondé en 1900, cet organisme à but non-lucratif met en contact plus de 7 millions de lycéens américains avec 5 900 établissements d’enseignements supérieurs de 180 pays différents. Le College Board facilite ainsi les inscriptions et le recrutement de ces futurs étudiants.
L’IEP de la rue Saint-Guillaume à Paris est la première université française à rejoindre la liste des membres de cet organisme, aux côtés d’autres établissements français comme le lycée Louis Le Grand, The American University of Paris et Parsons, un école privée d’art et de stylisme.
Les élèves américains dont le lycée dépend de ce réseau, pourront désormais choisir de poursuivre leurs études supérieures à Science Po. Une opportunité pour eux de découvrir l’enseignement français et pour l’IEP parisien d’accroître son prestige outre-Altantique.
Sur les 10 000 étudiants que compte actuellement l’université, 500 sont américains.
“On fait un pari un peu fou en essayant de convaincre des familles américaines d’envoyer leurs enfants en Europe alors que les meilleurs établissements américains peuvent les accueillir”, déclarait Richard Descoings, président de Science Po depuis 1996, lors d’un point presse au Consulat de France mercredi.
Richard Decoings qui reconnaît que “le prestige de Science Po aux Etats-Unis n’existe pas », met un point d’honneur à prouver la qualité de l’enseignement délivré par son université.
Même si selon Richard Decoings, Science Po n’a pas pour vocation de “former le monde”, l’éducation européenne apporte, selon lui, une vision différente de celle donnée, par exemple, aux Etats-Unis.
Cette entrée au College Board renforce davantage la politique d’internationalisation de Science Po mise en oeuvre depuis les années 90.
“Convaincre aux Etats-Unis permet de convaincre ailleurs dans le monde”, ajoute-t-il.
Après quinze ans de relations académiques entre Science Po et les Etats-Unis, l’université a créé en décembre 2009, The U.S. Science Po Foundation, présidée par Anne Sinclair et pour laquelle un dîner de collecte de fonds sera organisé le 16 juin prochain à New York.
Actuellement, Science Po compte 40% d’étudiants venant de 130 pays différents. Richard Descoings aimerait atteindre les 50% en 2015. L’entrée de cette université française au College Board pourrait bien l’aider à remplir cet objectif.
Science Po chasse sur les terres américaines
Cuisine divine à Hell's Kitchen
David Malbeqi s’est associé avec deux anciens du Bernardin pour ouvrir ce restaurant élégant de cuisine française. Après avoir fait l’ouverture du Boom Boom Room à l’hôtel Standard, le repère des célébrités et “gossip girls”, cet ancien chef banquet de Daniel avait sûrement besoin d’un défi.”La gastronomie a pris une claque avec la récession”, explique David Malbeqi. Mais s’il a ouvert son restaurant, c’est pour “redonner ce qu’il a appris”. Et il a été à bonne école : le chef aux trois étoiles Michelin Michel Guérard en France, Daniel Boulud, Laurent Tourondel. “Avec eux, j’ai appris la logique. Par exemple, le crudo de daurade est disposé en rond parce que j’ai appris que la daurade avait un ventre rond. Tout a un sens”. Ca coule de source…
Commencez donc avec un crudo de daurade, coeur de palmier, pamplemousse ou bien la soupe de truffes noires et pommes de terre, et bacon, déjà un must sur les blogs. Grignotez les tranches très fines de bagel toastées et servies avec du boursin, clin d’oeil au pont Paris-New York. Continuez avec un flétan, choux-fleur, raisins et sauce aux câpres, une ode à la Bretagne ou une blanquette de veau (inspirée de celle qu’il mijotait pour Jacques Chirac quand il venait chez Michel Guérard). En dessert, un cheesecake très raffiné avec la glace à la noix de coco. Les prix ne sont pas astronomiques mais bien gastronomiques: comptez environ 80 à 90 dollars par personne.
Ouvert pour le dîner uniquement pour l’instant, le restaurant sera bientôt ouvert pour le lunch et pour le brunch à partir de ce week-end. Le menu brunch inclut les sandwich “hangover” (gueule de bois) dont le burger queen. Ce que David a appris au Boom Boom Room …
362 W. 53rd ST 212-581-2400 la-silhouettenyc.com
Anthropologie et littérature française
Vincent Debaene, Assistant Professeur du Department “French & Romance Philology” de l’Université Columbia de New York propose une conférence sur «l’Anthropologie et littérature françaises: De Mauss et Bataille à Lévi-Strauss et Barthes».
Il reprend dans son intervention, les thèmes de son dernier livre L’adieu au voyage . Son analyse rend compte assez largement des débats autour de l’accueil fait aux sciences humaines dans le champ académique. Il examine plus particulièrement l’éloge final fait par Roland Barthes à la littérature. Au cours de cette conférence, il discutera donc de la relation complexe et ambivalente de l’anthropologie française à la littérature. Amoureux de littérature française, soyez les bienvenus.
Où ? 16 Washington Mews NY, NY 10003
Tel: (212) 998-8750
[email protected]
Quand ? Lundi 7 février à 19h
Jesse Cook en concert au B.B. King
Jesse Cook détient un parcours hors norme. Né à Paris en 1964, il rejoint Toronto à l’age de trois ans. Passionné de musique il est admis à l’université Eli Kassner dès l’age de 10 ans. Il poursuivra sa formation dans de prestigieuses universités pour terminer sa formation au Berklee College of Music de Boston.
Il s’oriente très vite vers les rythmes de flamenco en découvrant notamment la musique des Gipsy Kings avec qui il partage une jam session désormais célèbre dans la ville d’Arles. Comme beaucoup d’autres guitaristes de son style, ses compositions mélange le jazz à la musique latine et la world music.
Ses tournées, lors de grandes manifestations comme le Festival de Jazz de Montréal, se jouent généralement à guichets fermés. Reconnu pour son énergie lors de ses apparitions et la qualité de sa musicalité, Jesse Cook est une valeur sûre !
Où? B.B. King’s Blues Club and Grill 237 W. 42nd St., New York, NY 10036, (212) 997-4144
Quand ? Dimanche 27 février à 20h
Prix: 30$ sur : http://events.nydailynews.com/new-york-ny/events/show/156975385-jesse-cook
Raquel Bitton chante « La Môme »
Elle est née à Marrakech et, adolescente, s’installe à San Francisco avec sa famille. C’est ici que Raquel Bitton débute sa carrière américaine. Elle découvre Edith Piaf à 16 ans, en fouillant dans les 33 tours de son père. Elle est transportée par le disque d’Edith Piaf « C’est l’amour », et se passionne pour les chansons françaises des années 30 et 40. Elle sera à New York les 13 et 14 février prochains avec un spectacle intitulé « A Little Bit Of Paris ».
Il faut dire que Raquel Bitton éprouve une véritable fascination pour la capitale française. Depuis sa “rencontre” avec Piaf, elle n’a de cesse de faire revivre l’âge d’or de la chanson française. Elle met en place son propre spectacle, « Raquel Bitton chante Piaf – son histoire, ses chansons ». Elle co-produit « The Nights of Edith Piaf » pour la radio nationale, elle est consultante et apparaît dans le documentaire « La Vie en Rose ». Raquel écrit un film docu-concert intitulé « Piaf – her story, her songs », dans lequel elle interprète le rôle principal. Le film est primé lors de plusieurs festivals prestigieux.
Raquel Bitton, “A Little Bit Of Paris”
Quand : Les dimanche 13 et lundi 14 février, à 20h30.
Où : Feinstein’s at Loews Regency – 540 Park Avenue (at 61 st Street), New York.
Réervez vos places par téléphone au 212 – 339- 4095 ou online.
Plus d’informations sur Raquel Bitton sur son site internet.
Yves Citton et l'avenir des Humanités
Yves Citton, professeur de littérature à l’Université de Grenoble, après dix ans d’enseignement aux Etats-Unis, propose une conférence autour des thématiques abordées dans sa dernière parution L’avenir des Humanités. Économie de la connaissance ou cultures de l’interprétation.
Il va tenter d’abord de distinguer information et connaissance. Il souligne combien « il serait erroné de considérer le savoir comme une somme de données segmentées subjectives ». D’autre part, Yves Citton dans son œuvre s’emploie à un éloge de l’interprétation qui selon lui est « une activité qui demande à être cultivée par un soin très particulier ».
Pour en savoir plus, rendez-vous le mardi 8 février à la maison française de NYU.
Où ? 16 Washington Mews NY, NY 10003
Tel: (212) 998-8750
[email protected]
Quand ? Mardi 8 février à 19 h
Fripes chic et fins de collection
Jusque samedi 5 février. Plus de 90 vendeurs vintage se rassemblent jusqu’à demain au METROPOLITAN PAVILION, et vous mettent au défi de trouver les pièces de vos rêves. Vous pourrez dénicher notamment des hauts Thierry Mugler à rayures multicolores pour seulement $95, une paire de chaussures à boucles façon 60’s, de la marque italienne DeLiso ($120), ou encore une robe en jersey Pucci ($350). C’est aussi l’occasion rêvée pour vous messieurs, de renouveler votre stock de cravates en laine des années 50 ou 60 à $15 pièce. Les amateurs de babioles en tous genres trouveront des vieilles poignées pour customiser leurs meubles ($10 pièce). Où : 125 W 18th St between Sixth and Seventh Aves (518-434-4312, manhattanvintage.com).
Jusqu’au dimanche 6 février. L’hiver n’est pas fini, réapprovisionnez-vous en pulls ou vêtements chauds chez STUART & WRIGHT, qui brade ses vêtements d’automne et d’hiver à plus de 50 %. Où : 85 Lafayette Ave., nr. S. Portland Ave. (718-797-0011).
Jusque lundi 7 février. Chez VANESSA NOEL, trouvez chassures à vos pieds. Boots, chaussures à talons ou sandales et vêtements en cachemire sont en vente à prix cassés. 20 % de réductions sur les chaussures à brides, et des écharpes en cachemire tressées à la main, à $185, au lieu de $525. Où : 158 E. 64th St., nr. Lexington Ave. (212-906-0055).
Jusque mardi 8 février. Soyez éco-friendly, initiez-vous aux vêtements biologiques. NATUREVSFUTURE brade sa collection de fin de saison avec des réductions de 50 % et plus, sur des manteaux avec des cols en coton organique ($468 à $298), ou des robes en laine à $128 (au lieu de $242). Où : W Houston St between La Guardia Pl and Thompson St (646-455-0164, naturevsfuture.com).
Jusqu’au samedi 26 février, CREATURES of COMFORT accueille la cultissime boutique de design de Shinichiro Nakahara, Playmountain. et propose des sculptures en bois, des objets issus de sa collection de céramique Chin Jukan, ainsi qu’une sélection d’objets artisanaux japonais de la boutique de Tokyo. Laissez-vous tenter par des vases Misturu Koga ($458), des taies d’oreiller ($182) ou des sacs fourre-tout Shigeki Fujishiro ($290). Où : 205 Mulberry St between Kenmare and Spring Sts (212-925-1005, creaturesofcomfort.us).
Une soprano et une pianiste françaises à la Trinity Church
Deux jeunes musiciennes françaises se produiront pour un concert d’une heure à la Trinity Church de Wall Street. Camille Dereux a fait ses débuts de soprano à l’âge de 11 ans dans le Choeur d’enfants de l’Opéra National de Paris. Après avoir fait le conservatoire de Lauzanne en Suisse, elle est venue en 2007 à New York où elle a décroché son diplôme de l’école de musique de Manhattan en 2009.
La pianiste qui l’accompagne, Audrey Abela est aussi une musicienne prodige qui a commencé le piano à l’âge de 7 ans. Après reçu des cours d’Olivier Cazal et d’autres professeurs au conservatoire de Boulogne-Billancourt en région parisienne, elle est également venue étudier à l’école de musique de Manhattan. Elle donne également de nombreux concerts en France.
Le concert sera diffusé en direct en podcast sur le site internet de la Trinity Church.
Quand : Jeudi 10 février à 13h – Durée : 1 heure
Où : Trinity Church – 89 Broadway – Manhattan, NY 10006
Pour tout autre renseignement sur le concert c’est ici.
L'identité franco-juive dans la France de mai 68
“From Mao to Moses : May’68 and the Problem of French-jewish Identity” est le titre de la prochaine conférence donnée par Richard Wolin au Graduate Center de la City University of New York (CUNY).
Professeur émérite d’Histoire, de Littérature comparée et de Sciences politiques de la CUNY, il évoquera son dernier ouvrage sur la France des années 60 intitulé : The Wind from the East: French Intellectuals, the Cultural Revolution, and the Legacy of the 1960s. Richard Wolin se penchera plus particulièrement lors de cette conférence, sur le cas des étudiants français engagés dans des mouvements politiques de gauche maoïstes, trostkystes ou anarchistes, souvent “juifs assimilés”.
Quand : Lundi 7 février à 18h30
Où : The City University of New York – Salle 9204 – 365 Fifth Avenue, New York, NY 10016-4309
Entrée libre
Les détails de la conférence sont ici.
Carole Bouquet, pour l'amour d'Artaud
Pendant six ans, Antonin Artaud a écrit à “l’amour parfait, céleste”, l’actrice Génica Athanasiou. Des lettres où il parle de son amour, de sa folie, de sa souffrance. De ces mots, Carole Bouquet a fait un spectacle, présenté à l’automne dernier au Théâtre de l’Atelier, celui-là même où Antonin Artaud et sa muse se sont rencontrés. Le 24 février, elle sera au FIAF (French Institute Alliance Française) pour une représentation unique.
French Morning: Vous voilà à New York pour une seule représentation. C’est votre première fois ici?
Carole Bouquet: Oui c’est la première fois que j’y fais un spectacle, mais je connais bien. Je viens souvent et j’ai même vécu ici pendant un an. J’avais 20 ans et j’étais venue pour tourner un film avec le chanteur punk Richard Hell (“Blank Generation”) et j’y suis restée pendant un an. C’était en 1977, une époque très intéressante à New York. Depuis j’y reviens souvent, deux ou trois fois par an, toujours avec une exaltation particulière.
Ce spectacle est une lecture, un exercice particulier, différent du théâtre. C’est quelque chose qui vous intéresse particulièrement, une manière différente de vous adresser au public?
Ce n’est pas l’exercice en lui-même qui m’intéresse, ce sont les textes d’Artaud. Des lettres écrites entre 24 et 30 ans, toujours adressées à la même femme. Je ne pouvais pas en faire un spectacle sans les dénaturer. Mais en même temps, c’est devenu un spectacle, un moment que je partage avec le public. Au départ, j’ai essayé de me tenir à distance, de respecter ces lettres, qui ont un rythme très particulier, qui sont faites pour être lues à haute voix, mais en fait il faut bien prendre la responsabilité, imposer votre propre vision. J’aime cet homme qu’est Antonin Artaud, et ces lettres, et j’essaie de transmettre cet amour.
Votre “rencontre” avec Artaud date de quand?
Du conservatoire, où comme tout le monde j’ai étudié “Le théâtre et son double”. Mais en réalité, ce n’est pas ça qui m’a fait aimer, car à l’époquer je n’y avais pas compris grand chose. C’est bien plus tard que j’ai compris l’importance d’Artaud et de son oeuvre. Et puis il y a ce vieux recueil de lettres, publié dans les années 1950, qu’on m’a offert. Je gardais ce trésor et un jour j’ai eu envie de le partager. Depuis les gens le redécouvrent: l’ouvrage est épuisé, mais je vais tenter de convaincre Gallimard de le republier. Pour l’instant, j’en suis à prêter mon exemplaire à Normal Sup ou à Sciences Po parce qu’il est introuvable…
Antonin Artaud est d’abord connu du public pour sa folie. C’est aussi ce qui vous intéresse chez lui?
Elle est indissociable de ce qu’il est et de son oeuvre. Il s’est emparé de sa difficulté à communiquer, il a décortiqué sa douleur, il en parle très bien. Mais malheureusement, sa folie, son internement, ont occulté son oeuvre. Les gens ont vu les photos de lui halluciné, ont entendu des enregistrements radiophoniques inquiétants, et ils ont peur. Il fout les jetons! Mais il faut oser s’en approcher pour le découvrir. Et l’aimer!
Lettres à Genica, le 24 février à 8 pm. Florence Gould Hall. VOIR ICI.
Pascalito au Miles Café
Après son concert au Kitano en novembre dernier, Pascalito se produit le mercredi 9 Février au Miles Café, un nouveau club de jazz intime crée par un couple japonais. Il sera accompagné des Brésiliens Luiz Simas au piano, Leco Reis à la contre-basse et du Cubain Javier Diaz aux percussions. Au programme, des extraits de son dernier album Neostalgia, , aux influences jazz, bossa nova, flamenco, swing, blues et tango, ainsi qu’un hommage spécial à Henri Salvador, trois ans après son disparition.
Où ? Miles’ Café, 212 E. 52nd St. 3d Floor (b/2nd & 3rd Ave.) (212) 371-7657
Quand ? Mercredi 9 Février de 19h30 à 21h3
Combien ? $10
RSVP ici
Un air d' "Amélie" dans la Big Apple
C’est en signant en 2001 la musique du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain que Yann Tiersen se fait connaître du grand public, en France mais aussi outre-atlantique, où le film remporte un succès sans précédent.
Du piano au violon en passant par l’accordéon ou le xylophone, la maitrise des instruments n’a aucun secret pour l’auteur-compositeur et interprète breton. Il a notamment collaboré avec de nombreux musiciens français, comme Bertrand Cantat (Noir Désir), Jane Birkin, Dominique A ou encore Miossec.
Sa marque de fabrique, des compositions minimalistes, à la fois inspirées de la musique classique et de la chanson française traditionnelle, que l’on retrouve dans son sixième album studio, Dust Lane, qu’il interprètera entre autres lors de ses concerts new-yorkais.
Pour l’occasion, French Morning vous offre deux places pour le concert du 18 ! Pour tenter votre chance, il vous suffit d’envoyez un mail AVANT LE 11 février à l’adresse [email protected] avec vos nom, prénom et adresse.
LE CONCOURS EST MAINTENANT CLOT. Les vainqueurs sont:
Sophie Bouquet
Patricia Lotoux
– Vendredi 18 Février à 21h (ouverture des portes à 19h)
Billets en vente ici
– Samedi 19 Février à 20h (ouverture des portes à 18h)
$25 sur Internet, $30 le jour même.
Highline Ballroom 431 W. 16th Street 10011 New York, NY, US