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Les vols low cost de Norse Atlantic desservent désormais 8 villes américaines

Alors qu’elle vient de célébrer le premier anniversaire de son vol inaugural entre Oslo et New York, Norse Atlantic Airways poursuit son expansion à grande vitesse. La compagnie aérienne low cost long-courrier norvégienne multiplie les destinations transatlantiques reliant l’Europe aux États-Unis. 

Aujourd’hui, la compagnie dessert New York au départ d’Oslo, de Paris, de Rome, de Berlin et de Gatwick, à Londres. Elle relie également depuis l’aéroport londonien ceux de Miami, d’Orlando, de Fort Lauderdale (en Floride) et vient d’ajouter à son offre plusieurs destinations : Washington-Dulles (depuis le 1er juin), Los Angeles en vols quotidiens (à partir du 30 juin), San Francisco avec trois vols par semaine (à partir du 1er juillet), et Boston-Logan avec cinq vols hebdomadaires (à partir de début septembre).

Prix alléchants

Leur arrivée dans le secteur low cost représente une excellente nouvelle pour les francophones des États-Unis qui ont vu les prix des billets d’avion exploser cet été, surtout pour ceux installés sur la côte Ouest. La compagnie norvégienne affiche en effet des tarifs défiant toute concurrence. Les prix d’appels démarrent par exemple à 486$ l’aller-retour NYC-Paris, 566$ pour le Londres-Los Angeles et 534$ pour le Londres-San Francisco. 

Avec une croissance exemplaire, le fondateur Bjorn Tore Larsen, qui confiait « ne pas vouloir conquérir le monde », annonce déjà de nouvelles destinations à venir plus tard dans l’année… D’ici là, sa flotte – constituée de quinze Boeing 787 Dreamliners – vole de plus en plus dans les airs.

Hyphen Hyphen en tournée nord-américaine cet été

Le groupe d’électro pop niçois Hyphen Hyphen sera en tournée aux États-Unis et au Canada en août et en septembre prochains. Formé par trois amis d’enfance, Santa (chant), Adam (guitare) et Line (basse), qui se sont rencontrés au lycée, Hyphen Hyphen s’est fait connaître en 2011 grâce à leur premier EP, « Chewbacca I Am Your Mother ». Ils sortent leur premier album « Times » en 2015, puis « HH » en 2018. 

Cette tournée nord-américaine sera l’occasion de promouvoir leur dernier album, « C’est la Vie », sorti en janvier 2023. Pour ce nouvel opus, le groupe a fait appel à Glenn Ballard, un producteur américain qui a notamment travaillé avec Alanis Morissette et Katy Perry, ainsi que Mike « Spike » Stent à qui Madonna, Beyoncé, Lady Gaga, Muse, ou encore Oasis, ont fait appel. Excellent sur scène, le groupe participera aux Vieilles Charrues en juillet, avant de s’envoler vers l’Amérique. Ils se produiront :

  • le jeudi 24 août 2023 au Studio Td de Montréal. Billets. 
  • le samedi 26 août à la Pride d’Edmonton
  • le mardi 29 août 2023 au Rickshaw Stop à San Francisco. Billets.
  • le mercredi 30 août 2023 à The Echo à Los Angeles. Billets.
  • le samedi 2 septembre à Holocene à Portland. Billets.
  • le samedi 16 septembre sur la Place du Château à Sainte-Marie (Québec). Billets

https://www.instagram.com/p/Cs1VXrVtURO/

Le Great Outdoor: les soirées barbecue qui enflamment Los Angeles

Depuis quelques semaines à Santa Monica, la Bergamot Station, une ancienne gare concentrant aujourd’hui galeries d’art et restaurants, voit son café central investi par un chef français de 30 ans. Son nom : Rudy Beuve, strasbourgeois de naissance, et co-fondateur, avec Pedro Mori, du restaurant en extérieur dédié à la cuisine au barbecue : Le Great Outdoor. Une idée née pendant la pandémie de Covid, et qui attire aujourd’hui des centaines de clients chaque soir.

Inspiré des barbecues de quartier

« Le Great Outdoor s’inspire de mon parcours de vie, raconte Chef Rudy. Une adaptation des barbecues géants de mon enfance, organisés dans la rue où j’ai grandi, et qui, une fois par mois, réunissaient tous les voisins et faisaient danser tout le monde. » Lancé en 2021, au moment où cafés et restaurants commencent à ouvrir terrasses et patios al fresco, généralement sur des emplacements de parking, Le Great Outdoor s’invite d’abord sur la terrasse du Kiff Café. « L’endroit restant fermé de 5pm à 10pm, les patrons nous ont autorisé à profiter de leur espace extérieur. Avec quelques tréteaux, des tables, et un barbecue du meilleur calibre, modèle Santa Maria, nous avons alors monté une vraie cuisine extérieure. »

Rudy Beuve, le cofondateur de Le Great Outdoor, au Santa Monica Farmer’s Market.

Il y a trois mois, Le Great Outdoor change de crémerie et migre au sein du Bergamot Café et terrasse à Santa Monica, la propriété de Jeff Stuppler, qui trouve auprès de Rudy et Pedro ses meilleurs repreneurs. Cinq fois par semaine (du mardi au samedi), l’équipée sort son beau barbec’ et étale les produits stars du Santa Monica Farmer’s Market, « ceux que les chefs étoilés s’arrachent, revendique Chef Rudy. Une cuisine bien-être et faite avec amour », passant de la côte d’agneau savoureuse aux gambas et homards, à la tranche de bœuf tendre et grillée, le tout garni des plus beaux légumes du moment, accordé à quelques bouteilles de vin biologique ou nature, l’ensemble à déguster sur tables rondes et tables d’hôtes et, certains soirs, au son des DJ invités.

Formé à la gastronomie française

Depuis sa relance à Bergamot Station, Le Great Outdoor ne désemplit pas. Un succès que le chef Rudy attribue à l’originalité d’un business-model pensé, « à l’inverse de tous les restaurants, autour d’une idée et non d’un lieu, fondée sur une cuisine de partage et voulue accessible, d’une équipe, d’un sens du service, et d’un esprit français en cuisine… Ici à Los Angeles, comme ailleurs dans le monde, l’étiquette du cuisinier français attire et séduit les clients, résume-t-il, et mon rôle premier est de perpétuer cet héritage. »

Engagé à 16 ans comme apprenti au sein du restaurant étoilé Au Crocodile à Strasbourg, Rudy Beuve fait aujourd’hui valoir un parcours passé au sein des grands restaurants. Une histoire commencée avec la rencontre de Gauthier Gaschi, le chef de cuisine du Crocodile, qui lui transmet l’amour du métier. Il obtient son CAP quelques mois plus tard, file se perfectionner Au Cygne, double macaron Michelin à Gundershoffen avant de suivre son ami, Cédric Reiter, à l’Atelier Joël Robuchon. « Un temple de la gastronomie mondiale où j’ai, peu à peu, gravi tous les échelons et fait la rencontre d’une cliente américaine qui changera ma vie… ».

Le Great Outdoor, au Santa Monica Farmer’s Market.

Pas besoin d’être «fils de» pour réussir

L’amour le conduit à Los Angeles, « une première aux États-Unis, dans un pays et une culture qui n’évoquait pas grand chose pour moi au départ », où il est présenté à l’équipe de Gjusta, le restaurant en vogue du quartier de Venice. « L’odeur de la viennoiserie, le bon pain, l’ambiance de ce restaurant, tout me plaisait… Mon subconscient me disait de m’arrêter là, alors j’ai foncé, balbutié quelques mots en anglais et convaincu Grégory Blanc, le chef savoyard alors en place, de m’embaucher ». À 22 ans, un visa J1 en poche, et sans grosse économie de côté, Rudy Beuve pose ses affaires en Californie, passe ses premiers mois dans un bateau de Marina del Rey, trouve une colocation, et obtient finalement sa green card.

« L’expérience de Gjusta et la notoriété acquise m’ont donné confiance, ajoute le chef français. À Los Angeles, vous n’avez pas besoin d’être « fils de » pour réussir. La créativité ambiante, la facilité d’entreprendre, le cosmopolitisme, tout cela me correspond, et si l’on ajoute un peu de surf et un mode de vie à la plage dans l’un des quartiers les plus iconiques, rien de tel pour me donner des ailes et continuer à avancer. »

[Vidéo] Tout comprendre sur l’assurance santé aux États-Unis en 2023

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Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 27 juin 2023 pour un webinaire dédié à l’assurance santé aux États-Unis, en compagnie de trois experts.

En visionnant ce replay, bénéficiez de leurs explications pour bien comprendre le fonctionnement du système de santé aux États-Unis, et de leurs conseils pour optimiser les coûts de votre protection santé.

Nous avons abordé les spécificités du marché américain, les différents types de couvertures santé proposés, ainsi que le lexique de l’assurance santé américaine (notions de “market place”, “deductibles”, “co-payment”, “co-insurance” et “out of pocket”).

Nous avons également parlé de la CFE (Caisse des Français de l’Etranger) et de son fonctionnement. Le but est de vous aider à vous orienter sur les choix importants à effectuer lors de la sélection de la solution d’assurance santé à privilégier, selon votre situation personnelle, tout en prenant en compte la réglementation en vigueur, les obligations spécifiques et le coût de l’assurance santé.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube

Les intervenants
Eric Thoby, fondateur de AgoraExpat, et ses collègues Noémie Vermandel et Clémence Joppin

AgoraExpat est un courtier en assurances indépendant, installé aux États-Unis depuis plus de 20 ans, avec une équipe francophone spécialisée dans le conseil et l’accompagnement des expatriés.

? [email protected]
? FR: +33 (0)9 77 21 99 60 / ENG: +1 (347) 491-4190
? www.agoraexpat.com
? Demander un appel gratuit

Histoires d’au pairs (série): les parents racontent (1/3)

Cet été et au cours des trois prochains épisodes, French Expat vous invite à plonger dans un mode de vie et de cohabitation pas si commun : celui des « au pairs ». Pour celles et ceux qui décident d’en devenir, être au pair est synonyme de vie dans une nouvelle famille, parfois à l’étranger afin d’apprendre une langue et de découvrir une culture, et ce en échange de services de garde d’enfant.

D’où vient ce terme d’au pair ? Il vient du latin, paris, qui signifie « égal ». Les au pairs tissent des liens forts et font bien souvent partie de la famille qui les accueille, mais ce n’est pas toujours le cas. Parfois ça se passe bien. Parfois c’est plus compliqué.

Dans ce premier épisode, je tends mon micro à Alice (du blog Au Quintuple) et Solène (du blog Trips and Twins), deux mamans qui ont décidé de faire appel à des au pairs pour garder leurs enfants et intégrer leur famille. Galère, doutes, mais aussi un attachement fraternel très fort.

Comment choisit-on d’avoir recours à un ou une au pair ? Comment accepte-t-on de vivre avec un ou une inconnu.e au quotidien ? Quels conseils ces parents auraient-ils aimé recevoir ?


French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

 

Paul Taylor fait son show pour Bastille Day au Broadway Comedy Club

Il aime se moquer de nous, Français, mais ne s’épargne pas non plus. L’humoriste britannique Paul Taylor vient à New York présenter son dernier spectacle « Bisoubye x ». Et pas n’importe quel jour : le vendredi 14 juillet, jour de notre fête nationale, ainsi que le dimanche 16 juillet à 6pm, les deux dates au Broadway Comedy Club.

Comme pour ses deux premiers show bilingues, « Franglais » et « So British ou presque », il maniera les deux langues. Il promet ainsi « plein de blagues » en français et en anglais, sans sous-titres. « Alors ramène ta pinte de bière et ton dictionnaire »,  lance-t-il dans sa promotion, en guise d’invitation.

Dans ce nouveau spectacle, Paul Taylor évoquera bien sûr sa vie biculturelle et de bilingue, notamment à travers son rôle de père. Comme il l’expliquait dans French Expat l’an dernier, ce natif de Chelmsford (nord-est de Londres) a connu une enfance d’expatrié entre la Suisse, la France et l’Espagne. L’humoriste a également choisi de parler de la nécessité de dire « au revoir » (d’ou le nom du spectacle) à un certain nombre de choses « pour passer au chapitre suivant » de sa vie. 

Suivez-nous sur Instagram et tentez de remporter votre place ! ?

David Libespère, le Gersois qui veut convertir les Américains à l’Armagnac

Et si l’Armagnac devenait populaire sur les tables et dans les bars new-yorkais ? C’est tout le pari de David Libespère, connu dans le milieu de la mixologie de la Grosse Pomme pour avoir notamment été le directeur et co-propriétaire du 67 à Harlem. Ce Gersois est bien décidé à faire connaître l’alcool phare de sa région d’origine qui souffre d’un manque de notoriété ici face à « son » concurrent, le Cognac. David Libespère a monté, avec son associé Jeff Diego, Bonne Vie, une entreprise spécialisée dans la commercialisation d’alcools.

« Pour l’instant, on travaille surtout avec le Domaine du Grand Comté et Aurélie Baylac, dont je suis un ami d’enfance, explique David Libespère. On va bientôt proposer d’autres produits de la région, d’autres Armagnac bien sûr, mais aussi des vins vintage ou encore du Floc, qui est obtenu en ajoutant du jus de raisin à l’Armagnac. Et à terme, nous souhaitons aussi proposer une gamme de produits plus large, des boissons d’Espagne, d’Italie. »

Le plus vieux spiritueux de France

Les boissons sont distribuées sur les bonnes tables de la ville mais aussi de Philadelphie et de Boston. « Notre idée est de faire de la qualité plus que de la quantité, explique David Libespère. Nous souhaitons faire connaître des petits producteurs mais avec des produits de haute qualité. On ne va pas être dans beaucoup d’endroits, mais des endroits soigneusement sélectionnés : des beaux hôtels, de grands restaurants, des bars à cocktails renommés. »

Pour l’instant, le dirigeant de Bonne Vie travaille majoritairement avec le bouche-à-oreille : ses nombreux contacts dans le milieu de la restauration et de la boisson sont toujours intrigués et intéressés par découvrir cet alcool qui titre à 42% et qui est produit au beau milieu du sud-ouest de la France. Quand ils le goûtent, ils adhèrent et l’ajoutent à leur carte. « Quand ils en parlent à leur clientèle, les serveurs expliquent que ça ressemble au Cognac, mais que l’Armagnac est le plus vieux spiritueux de France, obtenu à partir d’une simple distillation, contrairement au Cognac qui bénéficie d’une double distillation, ce qui permet à l’Armagnac de conserver le maximum de saveur du terroir et du raisin », détaille David Libespère, qui confie avoir découvert cet alcool plus jeune, « lors des repas du dimanche, en famille, quand les parents et grand-parents en ajoutaient une goutte dans le café ».

Présent dans des bars à cocktails réputés

Il existe plusieurs catégories d’Armagnac. Les meilleurs sont dégustés tels quels, la Blanche est, quant à elle, davantage utilisée pour les cocktails. Des endroits réputés comme Employees Only, Macao, ou encore Bathtub Gin l’ont déjà intégré au menu où il remplace facilement le Bourbon dans les créations maison. Central Park Tower, ce building très sélect qui propose un bar au 100e étage pour ses résidents et où David Libespère travaille aussi en tant que chef de bar, l’a également ajouté à sa carte. Le Domaine du Grand Compté a même élaboré trois bouteilles uniques qui ne pourront être goûtées que là. Entre 30 et 50 lieux sont visés d’ici la fin de l’année.

L’Armagnac VSOP du Domaine du Grand Comté fait partie des boissons distribuées par David Libespère et son entreprise Bonne Vie.

Démarrés uniquement par auto-financement et seulement 30.000$, Bonne Vie se développe en accueillant de nouveaux partenaires. L’entreprise a récemment été évaluée 3,5 millions de dollars, selon les co-fondateurs.

David Libespère et sa société sont servis par la qualité du produit. Mi-avril, ils ont participé au San Francisco Spirit Compétition : avec trois de leurs Armagnac (VSOP, Napoleon, Hors d’Age) du Domaine du Grand Comté, ils y ont remporté trois « Double-Gold », dans la catégorie Brandy. Ils ont ainsi été sélectionnés pour la finale à Las Vegas, en juin… qu’ils ont remportée ! Tout en élaborant des services de catering en cocktails (ils créent des cocktails sur-mesure pour des événements), David Libespère et son associé comptent aussi l’an prochain distribuer leurs produits en Californie. Il n’y a donc peut-être pas que sur les tables new-yorkaises que l’Armagnac va devenir populaire…

Parc national de Zion: le parc qui mérite plus de temps!

Que serait le parc national de Zion sans sa Virgin River ? Cet affluent du Colorado a façonné le canyon qui lui a donné son nom. Une rivière sauvage et sinueuse qui vient alimenter une vallée arborée, petite oasis de verdure au milieu de parois rougeoyantes et vertigineuses. Un décor qui hésite entre l’ambiance aride de la roche rouge typique de cette région et la touche de verdure des arbres et buissons qui s’invitent sur la falaise comme dans la vallée pour dessiner un contraste qui ravit les yeux des voyageurs. Sans oublier l’eau qui s’y dévoile sous toutes ses formes : cascades puissantes, bassins d’émeraude ou longue rivière paisible. Le parc national de Zion mérite plus de temps que ce qu’on ne lui accorde habituellement, on vous explique pourquoi !

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année, selon les ouvertures des routes (et les conditions météorologiques.

➤ Entrée 35$, pass America The Beautiful accepté.

➤ Pas de réservation demandée pour l’entrée au parc (randonnée de Angels Landing sur inscription).

Le site officiel du parc national de Zion.

Ce que Zion a de spécial

J’ai beaucoup voyagé dans les parcs de l’Ouest  et ce que j’aime dans cette région, c’est qu’en dépit d’une très forte concentration de parcs nationaux, on ne peut se lasser des paysages que ces parcs ont à nous offrir.  Chaque parc joue avec la nature hors norme de cet ouest sauvage et grandiose et y ajoute sa petite touche à lui, son petit truc en plus qui le rend unique. Comme tout canyon, celui de Zion s’est créé autour d’une rivière, la Virgin River.
Mais, contrairement à beaucoup de canyons, cette rivière est toujours là, importante et accessible. C’est d’ailleurs autour de la rivière que s’organisent la plupart des visites de Zion Canyon, qui longent, enjambent ou surplombent la Virgin River. Randonnées littéralement les pieds dans l’eau, passage au milieu des parois étroites du canyon, balades jusqu’à des bassins ou pour rejoindre des cascades, l’eau est vraiment l’élément central d’une visite du parc national de Zion. Pas étonnant que la route touristique du Zion Canyon longe la Virgin River.
Le parc national de Zion s’étend sur près de 600 km2, au-delà du canyon (partie principale du parc) et se visite aussi au niveau de Kolob Canyons et Kolob Terrace. C’est d’ailleurs à Kolob Terrace que l’eau emprisonnée dans le réservoir du même nom alimente de vastes prairies et a sculpté le célèbre tunnel dans la roche de The Subway (dont l’accès est règlementé par un système d’inscription à l’avance).
parc national Zion

Comment rejoindre le parc ?

La partie qui se visite le plus facilement que ce soit en terme d’accessibilité ou de concentration de sites à visiter est le canyon de Zion, situé au sud du parc national. Voici donc les informations qui vous permettront d’organiser votre séjour dans le canyon de Zion (et qui, pour la plupart, fonctionnent aussi pour les 2 autres zones):

En avion

➤ L’aéroport international le plus proche est Salt Lake City (Utah) – 4h30 de route.

➤ L’aéroport international de Las Vegas (Nevada) se situe à 6h de route.

En voiture

La partie la plus visitée du parc national de Zion, Zion canyon est accessible par 2 entrées :

  • L’entrée sud (que vous prendrez depuis le Grand Caynon ou Las Vegas) depuis Springdale. Elle est la plus proche du visitor center.
  • L’entrée est (que vous emprunterez si vous venez de Kanab ou de Bryce), plus longue, parfois embouteillée et qui passe par le tunnel de l’UT9 (interdit aux vélos et aux piétons, qui est soumis à des conditions spéciales et un paiement pour les véhicules de plus de 2,4m de large et 3,4m de haut).

En hiver, vous pourrez vous déplacer librement dans le parc avec votre véhicule (selon l’enneigement et votre type de véhicule) mais, de mi-mars à fin novembre, un système de navette est obligatoire. Les navettes gratuites se prennent sans réservation au Zion Canyon Visitor Center, vous trouverez  2 lignes :

  •  La navette de Zion Canyon Shuttle conduit les visiteurs tout au bout du canyon jusqu’au temple de Sinawava et dessert les principales attractions naturelles du canyon.
  • La navette de Springdale permet de relier la ville du même nom et ses principaux hôtels au visitor center de Zion Canyon.

Le site du parc national vous donne toutes les informations d’accès en temps réel et une carte très détaillée à retrouver sur le site officiel

parc national Zion

À quelle saison visiter le parc national de Zion ?

La saison idéale pour visiter Zion est en été pour profiter des beaux jours et éviter l’enneigement mais la météo actuelle rend tout imprévisible. A ce jour, le parc est victime de coupures suite à d’importantes inondations. Mon conseil : visez idéalement la période entre la fin du printemps et le début de l’automne mais surveillez quand même régulièrement les conditions météorologiques.

parc national Zion

Où dormir dans le parc national de Zion :

Vous aurez plusieurs possibilités pour dormir au cœur du parc national de Zion :

  • Loger dans l’unique hôtel du parc le Zion Lodge. Ce lodge magnifique se situe au cœur d’un petit paradis de verdure et de nature grandiose mais les prix font eux rarement rêver et rendent cette option pas toujours envisageable
  • Camper, vous trouverez deux campings dans la zone de Zion Canyon : le Watchman Campground et South Campground et un au niveau de Kolob Terrace : le Lava Point Campground. Toutes les informations sur le camping à Zion sur le site du parc national de Zion.

 

Si vous logez en dehors du parc, vous pourrez trouver :

  • Des logements plus ou moins chers selon la période du côté de Springdale (hôtels, motels…).
  • Du camping et du glamping (nuit en tipis, yourtes, tentes aménagées…) dans des établissements privés. Pour vous loger à des prix plus raisonnables, il faudra peut-être pousser à une petite heure de route du parc du côté Saint George ou Hurricane.

Dans tous les cas, vous trouverez rarement d’options bon marché à proximité du parc.

Où manger dans le parc national de Zion :

Peu d’options de ce côté-là en dehors d’un grill (Red Rock Grill) et d’un café (Castle Dome Café), tous deux situés à côté de l’hôtel Zion Lodge.

parc national Zion

Que voir et que faire dans le parc national de Zion ?

Il est facile de rater sa visite de Zion. Croyez-moi, ça arrive à beaucoup pour une première visite, moi y incompris. Ça peut sembler étrange quand on voit les magnifiques photos du profond canyon rougeoyant qui emprisonne une vallée toute verte d’où serpente une rivière sauvage aux airs de carte postale. Si le parc national de Zion est un peu le négligé des parcs nationaux de la région, c’est parce qu’il n’est pas le plus facile d’accès et demande un minimum d’organisation.

Le temps de rejoindre son visitor center (surtout depuis la partie Est) avec une entrée qui peut être embouteillée et laborieuse, de monter à bord d’une des navettes et de rejoindre son point de départ, on se retrouve facilement en milieu de journée. Et quelques heures dans le parc, ce n’est vraiment pas assez pour se faire une idée des richesses naturelles et géologiques de Zion. Le parc national est aussi un peu victime de son emplacement et joue du coude avec 2 superstars des parcs nationaux : Grand Canyon et Bryce Canyon. On prévoit donc souvent sa visite à la va-vite et c’est bien dommage surtout quand on sait que le Grand Canyon peut se visiter en une grosse demi-journée, mais qu’il faut compter au minimum une grosse journée dans le parc national de Zion.

Mon conseil : essayez de trouver un hébergement le plus près possible du parc ou alors prévoyez de vous lever très tôt pour rejoindre le parc national de Zion en tout début de journée et prévoyez une journée entière sur-place (à défaut de pouvoir y consacrer plusieurs jours). Si vous avez le temps et connaissez déjà bien la région, pourquoi pas aussi pousser jusqu’à la partie de Kolob Canyons au nord-ouest ou la plus centrale partie de Kolob Terrace.

Si vous ne devez choisir que quelques visites et balades dans Zion Canyon, ne manquez pas ces différents sites accessibles avec la navette au départ du Zion Canyon Visitor Center :

  • La randonnée The Narrows, la magnifique balade aquatique au cœur du canyon de Zion avec 3 itinéraires possibles pour tous les niveaux, des familles aux plus sportifs (pensez à avoir un équipement pour l’eau : sac imperméable, chaussures d’eau…).
  • La plus tranquille mais non moins scénique balade vers les bassins d’Emerald Pools Trail.
  • La balade pour accéder au point de vue imprenable sur les reliefs de Zion de Court of the Patriarchs Viewpoint.
  • Les points de vue de l’UT9, la route qui relie l’entrée est et l’entrée sud est simplement magnifique, si vous le pouvez, arrêtez-vous aux différents points de vue dont la belle formation rocheuse de Checkboard Mesa et la courte balade vers le très beau point de vue de Canyon Overlook Trail (si vous arrivez à vous garer).
  • Angels Landing, pour les plus sportifs qui n’ont pas le vertige. Une longue et vertigineuse randonnée qui vous amènera sur les crêtes du canyon avec une vue imprenable sur la vallée. La randonnée exige réellement une très bonne condition physique et un certain niveau d’endurance et de résistance à l’effort. Cette randonnée est accessible uniquement sur inscription, des places sont attribuées pour la saison ou le jour même, toutes les informations sur le site du parc national de Zion.

parc national Zion

Conseils pour une expérience authentique

Si vous avez  du temps devant vous, ne vous contentez pas de la visite de Zion Canyon et prévoyez d’explorer les deux autres parties du parc, plus sauvages et moins connues de Kolob Canyons et Kolob Terrace.

➤ A Kolob Canyons, vous ferez le plein de points de vue et de panoramas sur les montagnes dentelées dont la couleur rouge du grès l’emporte sur les touches de verdure des arbustes qui ont élu domicile sur ses parois rocheuses. Un visitor center se situe à l’entrée de cette zone, n’hésitez pas à vous y arrêter pour vous renseigner auprès des rangers.

➤ A Kolob Terrace, prévoyez d’emprunter la très belle Kolob Terrace Raod qui traverse les prairies et vous conduira à des belles randonnées dont la fameuse The Subway, un tunnel de roche assez difficile d’accès (et sur réservation) mais convoité par les amateurs de géologie. Prévoyez aussi de vous arrêter au niveau du joli réservoir de Kolob Terrace.

parc national Zion

FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter Zion ?

    Non, mais il vous faudra vous inscrire si vous souhaitez faire la randonnée d’Angels Landing qui s’obtient via un système de loterie (lien dans l’article).

  • Peut-on visiter Zion à la journée ?

    Oui, mais il faudra bien organiser votre journée pour profiter en maximum et se concentrer sur la région de Zion Canyon.

     

  • Peut-on camper dans le parc ?

    Oui, le parc compte 3 campings dont deux dans Zion Canyon.

  • Peut-on visiter le parc de Zion en voiture ?

    Oui, mais vous devrez laisser votre voiture au visitor center de mars à novembre pour rejoindre les visites de Zion Canyon desservies par une navette gratuite.

CEDRE France: un enseignement à distance en français sur-mesure pour les enfants expatriés

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[Article partenaire] Vous souhaitez que votre enfant garde un lien avec le système éducatif français pendant votre expatriation ? Vous n’êtes pas satisfait du niveau de l’école dans votre pays d’accueil ? Vous souhaitez compléter l’enseignement de votre enfant ?

Les écoles à distance du collectif CEDRE France vous présentent leurs solutions sur-mesure.

Un programme à distance complet ou « à la carte », selon les besoins de votre enfant

L’école à distance représente une alternative pour une scolarité réussie pendant l’expatriation. Elle peut couvrir toutes les matières d’une classe donnée, sur la base d’un programme scolaire enrichi, permettant à l’élève d’être scolarisé et accompagné de manière individualisée, jusqu’à son retour en France. Ainsi, faire l’école à la maison permet de maintenir une continuité dans l’éducation des enfants, peu importe où la famille déménage.

L’école à la maison est adaptable aux besoins de chaque élève : elle peut aussi permettre d’opter pour une ou plusieurs matières, en fonction des intérêts de votre enfant, de ses besoins éducatifs spécifiques ou de ses projets d’études supérieures par exemple. Les enfants avancent à leur propre rythme, sans planning imposé de rendu des devoirs.

Le collectif CEDRE France est composé de trois écoles à distance.

Hattemer Academy offre un enseignement à distance tourné vers l’excellence pédagogique, de la maternelle au CM2.

Le Cours Sainte-Anne propose une pédagogie classique et structurée de la maternelle à la 4ème.

Enfin, la pédagogie de l’EIB à distance s’articule en particulier autour de l’ouverture à l’international.

Les trois écoles à distance respectent à minima les attendus de l’Éducation nationale et s’adaptent aux spécificités des élèves grâce à une approche sur-mesure.

Des options pour maintenir le niveau éducatif pendant l’expatriation, en particulier en français

Dans certains pays, les normes éducatives peuvent être très différentes de celles du pays d’origine de la famille expatriée. Ainsi, certaines familles souhaitent renforcer l’apprentissage de certaines matières pour leurs enfants, en particulier le français qui n’est pas toujours enseigné à l’école dans le pays d’expatriation.

Au sein du collectif CEDRE France, il est possible de suivre un programme complet à distance en français dans toutes les matières, ou bien de suivre uniquement la discipline de français. La scolarité partielle permet ainsi de maintenir un bon niveau en langue française, en particulier quand l’enfant est scolarisé dans un établissement ne proposant pas de cursus en français, et ainsi de se réadapter facilement lors du retour en France.

Par ailleurs, il est également possible d’opter pour l’un des programmes spécialement conçus pour les familles en expatriation :

  • Les « Essentiels de français » d’Hattemer Academy : ce programme, qui aborde toutes les notions prévues au programme de la discipline en condensé, est disponible du CE1 au CM2 pour le français et est particulièrement adapté aux élèves suivant une scolarité dans un établissement à l’étranger. Il garantit ainsi à votre enfant un bon niveau académique en langue française et une facilité d’intégration lors de votre retour en France. Dix devoirs seront soumis à la correction et les notes seront reprises sur le bulletin à la disposition de la famille une fois le programme réalisé. Ce programme prévoit également trois évaluations de trente minutes en vidéoconférence avec le correcteur.
  • Le « programme renforcé de français » de l’EIB à distance : de la 6ème à la 3ème, ce programme se substitue au programme classique proposé dans la scolarité. Partie grammaticale et orthographique accentuée, nombreuses études d’œuvres intégrales, travail d’expression écrite poussé… Celui-ci permet à votre enfant de développer ses connaissances en français et de lui garantir un excellent niveau scolaire dans cette discipline. Ce programme existe également pour les mathématiques.
  • Les « programmes courts » du Cours Sainte-Anne : ces programmes condensés sont proposés du CE1 à la 4ème et ont été mis au point pour répondre spécifiquement à la demande des familles expatriées désireuses de maintenir un bon niveau pour leurs enfants, en reprenant les bases incontournables du programme de français ou de mathématiques.

Un apprentissage renforcé des langues, en particulier de l’anglais

Dans un contexte culturel et économique de plus en plus ouvert sur l’international, les écoles à distance du collectif CEDRE France proposent de nombreuses options permettant aux élèves de devenir bilingues en anglais.

Dès le primaire, Hattemer Academy et l’EIB à distance proposent un programme d’anglais bilingue à distance. Ce programme se poursuit au collège à l’EIB à distance.

Les élèves de l’EIB à distance ont également la possibilité de préparer un double baccalauréat français-américain : le Dual Diploma. En travaillant l’anglais, l’histoire, le gouvernement et l’économie des États-Unis trois à quatre heures par semaine, via un cursus complémentaire entièrement en ligne, les élèves seront bilingues en fin de terminale, auront appris à travailler avec des interlocuteurs américains et auront également une meilleure facilité d’accès aux universités américaines, tout en ayant obtenu le baccalauréat français en parallèle.

Par ailleurs, l’EIB à distance propose le premier programme de préparation aux certifications de Cambridge à distance pour le collège et le lycée.

Et en pratique, comment l’enseignement fonctionne-t-il ?

  • Une équipe bienveillante et à l’écoute, disponible au quotidien
  • Des programmes complets et structurés qui respectent les attendus de l’Éducation nationale
  • De nombreux cours en visio, inclus dans la scolarité ou en option
  • La mise à disposition des programmes en ligne et en papier par courrier postal
  • Des devoirs à soumettre à la correction en ligne
  • Une correction des devoirs garantie sous dix jours
  • La délivrance de relevés de notes et d’un avis de passage

L’enseignement à distance peut être une solution idéale pour les familles expatriées qui cherchent une alternative ou un complément à l’instruction locale, pour un trimestre, pour un an, ou pour plus longtemps !

Qu’il s’agisse d’une scolarité à distance complète ou partielle, le relevé de notes remis par les écoles à distance du collectif CEDRE France permet de valider un niveau pour le passage en classe supérieure dans la ou des matière(s) concernée(s).

Le retour en France et la réintégration dans l’école présentielle n’en sont que simplifiés, et les enfants se réadapteront facilement et pourront par exemple passer leur baccalauréat avec de bons résultats.

Les inscriptions sont possibles toute l’année. Les élèves résidant hors de France n’ont en effet pas besoin d’effectuer de demande d’autorisation pour faire l’école à la maison.

N’hésitez pas à contacter l’équipe de CEDRE France, joignable du lundi au vendredi par téléphone au +33 (0)9 70 71 76 76 ou par email à [email protected].

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning London. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Retardé, le projet Pompidou x Jersey City va-t-il rater une occasion en or?

Le calendrier était parfait : l’antenne que le Centre Pompidou devait ouvrir à Jersey City en 2024 était prévue pour coïncider avec la fermeture pour travaux du bâtiment parisien en 2025. A la clé, de nombreuses oeuvres majeures devaient traverser l’Atlantique pour lancer en fanfare ce nouveau lieu, dernier symbole de l’internationalisation d’un des fleurons culturels français, le premier aux en Amérique après ceux déjà lancés à Málaga, à Bruxelles et à Shanghai (ainsi qu’au Louvre Abu Dhabi).

Patatras : le projet a pris du retard et le maire de Jersey City, Steven Fulop, a reconnu que ce chantier d’envergure, censé redonner des couleurs au quartier de Journal Square, ne pourrait pas être livré à temps. Le Musée n’ouvrira pas ses portes avant le début de l’année 2026, soit d’ici trois ans environ. Trop long, trop tard pour accueillir les œuvres emblématiques du musée parisien, qui auront été d’ici là pour la plupart réparties dans les autres antennes Pompidou de France (Metz) et du monde ? C’est toute la question, alors que Jersey avait remporté une belle bataille en arrachant la venue de Pompidou sur son territoire plutôt que sur la 5e Avenue de New York.

Un voyage à Paris

« Entre le Covid et les contrats et tout le processus qui l’entoure, cela a été un peu plus lent que nous le souhaitions, a reconnu Steven Fulop lors d’une conférence de presse en avril dernier. Mais ce n’est pas totalement inattendu dans des projets de cette taille et de cette envergure. » Comment ce retard sera-t-il perçu par les équipes du musée parisien, une institution gérée par le Services des Musées de France, émanation du Ministère de la Culture ? Contactées, les équipes de Pompidou se sont refusées à tout commentaire. Nos questions à la municipalité de Jersey City sont, quant à elles, restées sans réponse.

Les équipes françaises et américaines ont cependant pu échanger directement : au cœur de l’hiver, une délégation emmenée par Steven Fulop, qui comprenait notamment le Council President de la ville Joyce Watterman et la conseillère en charge des relations avec les équipes parisiennes Mira Prinz-Arey, s’est rendue à Paris. « Les responsables et experts de Paris et de Jersey City ont évoqué des sujets décisionnels importants allant de la conception schématique du bâtiment Pathside (ndlr : à Jersey City) aux collections présentées et aux acquisitions de chefs-d’œuvre pour le site de Jersey City », a déclaré la porte-parole de la ville, Kimberly Wallace-Scalcione.

Le New Jersey à la rescousse

La délégation a également pu visiter d’autres musées parisiens, comme Le Louvre, Pompidou-Metz, ou encore Le Musée du Jeu de Paume, un bâtiment similaire au Pathside qui accueillera à Jersey City l’antenne de Pompidou. Ce bâtiment situé dans un quartier en plein développement nécessite d’importants travaux pour être mis aux normes et pouvoir accueillir dans ses murs un Musée. La question du financement revient régulièrement sur la table. La municipalité de Jersey City a pu compter sur le soutien de l’État : le Gouverneur Phil Murphy a proposé dans le budget 2024 l’ajout de 12 millions de dollars supplémentaires destinés à aider à la naissance de ce nouveau musée, alors que le New Jersey avait déjà participé à hauteur de 24 millions. Le montant de la rénovation de ce bâtiment vieux de 110 ans (acheté 9 millions de dollars en 2009) est estimé à plus de 30 millions aujourd’hui.

De San Francisco à San Diego, l’ambassadeur Laurent Bili «prend le pouls» de la Californie

C’est une autre journée marathon san-franciscaine qui s’est déroulée le mardi 20 juin pour Laurent Bili, le nouvel ambassadeur de France à Washington, en poste depuis le 6 mars dernier. Le matin, il a inauguré, en présence de London Breed, maire de San Francisco, et de nombreux consuls européens, les nouveaux locaux du Consulat général de France. En effet, depuis octobre 2022, les citoyens français ont désormais accès aux services consulaires au 44 Montgomery street.

La maire de SF défend l’image de sa ville

Du 32e étage, la vue sur la Transamerica et la Coit Tower, avec la baie de San Francisco en arrière-plan est époustouflante : « On m’avait dit que c’était splendide… J’en connais beaucoup qui vont être jaloux ! », note Laurent Bili avec humour. London Breed est également sous le charme de sa propre ville : « J’ai une vue bien moins agréable de mon bureau », proteste-t-elle en plaisantant.

De gauche à droite : Frédéric Jung, Consul général de France à San Francisco, London Breed, maire de San Francisco, et Laurent Bili, ambassadeur de France à Washington. © Frédéric Neema

Face à une assistance enchantée d’entendre la maire de San Francisco utiliser quelques mots de français, London Breed rappelle les liens forts qui unissent Paris à la ville californienne : « Nos villes sont jumelées depuis 26 ans, nous avons signé un partenariat entre l’orchestre philharmonique de Paris et le SF Symphony, et demain, nous célébrerons la Fête de la Musique avec des concerts dans 46 lieux différents en ville », souligne-t-elle. Faisant référence aux récents articles qui dressent le portrait d’un San Francisco ravagé par la drogue et l’insécurité, elle corrige cette image avec véhémence : « Ce qu’on peut lire dans les journaux n’est pas le reflet de la réalité. Certes, le centre-ville fait face à quelques difficultés, mais on constate aussi que des grandes marques françaises comme Chanel et Yves Saint-Laurent agrandissent leurs magasins. »

«Très bonnes» relations franco-américaines

Pour Laurent Bili, la découverte de la Californie est une première, teintée d’un soupçon de nostalgie : « La première fois que je suis venu aux États-Unis, je n’avais pas tout à fait vingt ans. J’avais prévu de visiter la Nouvelle Orléans, le Grand Canyon et la Californie, en faisant du stop. Malheureusement, le prix du dollar est passé de cinq à dix francs, et la voiture qui m’a pris m’a amené en Utah. De là, j’ai poursuivi jusqu’en Alaska. Jusqu’à maintenant, la Californie était un grand regret de ma vie. »

Depuis sa prise de fonctions, le nouvel ambassadeur de France s’est déjà rendu à Austin durant South by Southwest, New York et Miami. Face à l’immensité du pays, il explique avoir à cœur de « voir le plus vite possible hors les murs » de Washington. Deuxième communauté française aux États-Unis après New York, San Francisco compte près de 27 000 inscrits sur les listes consulaires.

Frédéric Jung, Consul général de San Francisco, a eu à coeur de faire découvrir les multiples facettes du dynamisme de la région. En visite pour une semaine, Laurent Bili fait un premier bilan très positif de sa visite : « J’ai pu commencer ma visite en allant au devant de la culture française dans ce qu’elle a de plus noble, avec la découverte de la Napa Valley, puis l’émouvante remise des palmes académiques à Najine Shariat, qui a fondé la Santa Rosa French-American Charter School, un exemple de réussite de l’accès au français pour tous. À Stanford, nous avons surtout parlé politique avec la visite du Research Institute for the Study of International Affairs, puis de la Hoover Institution, où j’ai pu échanger avec Condoleezza Rice. À l’époque de la guerre en Irak, on s’adressait à peine la parole… Nous avons surtout évoqué la Chine et l’Ukraine, dans un contexte où les relations entre la France et les États-Unis sont très bonnes. »

Voitures autonomes et intelligence artificielle

Côté tech, Laurent Bili retient surtout le potentiel de l’intelligence artificielle. « Parmi les 20 meilleures entreprises dans le domaine, 16 sont situées dans la région, dont 11 à San Francisco, précise-t-il. On ne connaît pas encore tous les domaines d’application de l’IA, mais sa réglementation est au cœur de nos discussions.  »

L’ambassadeur s’est laissé conduire par une voiture autonome chez Waymo, une expérience qu’il avait déjà eue auparavant, mais pas en pleine ville. Il a en outre visité Salesforce, LoftOrbital, Google et Nvidia, et a noté le dynamisme généré par la collaboration des entreprises avec les universités et les instituts de recherche.

À San Diego ce jeudi, Laurent Bili va visiter EDF Renewables, l’environnement étant toujours un des piliers de la feuille de route donnée par Emmanuel Macron, et inaugurera la nouvelle antenne de la French Tech : « On a parfois une image un peu datée de la France, celle d’un pays qui réglemente, tandis que les États-Unis inventent. La multiplication des licornes en France, ainsi que l’accompagnement dont bénéficient les nouvelles entreprises, en ont fait une start-up nation ».

Dernier volet de cette visite, la politique, avec une rencontre avec la lieutenant gouverneure Eleni Koulanakis à San Francisco, et la perspective de s’entretenir avec le gouverneur de Californie, Gavin Newsom lors d’un déplacement à Sacramento. « La France adopte une position neutre concernant les affaires intérieures des États-Unis, mais il est toujours intéressant d’observer les dynamiques sur place, et les processus de levées de fonds, comme celle qu’effectue Joe Biden à San Francisco en ce moment. Cette visite en Californie permet de prendre le pouls d’un État, à l’approche des élections présidentielles de 2024. »

Ma journée avec Victor Wembanyama à New York

Son immense charpente (2,23 m) a eu du mal à passer sous la porte de la salle de presse improvisée à l’hôtel Westin à Times Square. Une habitude pour Victor Wembanyama, qui est apparu détendu et tout sourire en ce mercredi matin, au moment de répondre aux questions d’une centaine de journalistes venus découvrir la pépite française du basket. « La pression ? Non je ne la ressens pas. J’ai des attentes tellement élevées vis-à-vis de moi-même que je suis immunisé contre ce genre de choses », a-t-il expliqué dans un anglais excellent. Promis à la première place de la draft NBA qui aura lieu ce jeudi 22 juin au Barclays Center à Brooklyn, « Wemby » enchaîne les interviews et les événements publics depuis son arrivée dans la Big Apple deux jours plus tôt. « J’adorerais aller me balader dans la ville, mais c’est impossible. À moins peut-être de m’échapper cette nuit et d’aller incognito à Times Square ? », a-t-il ajouté hilare.

Une visite dans une école d’Harlem

Après la demi-heure de questions-réponses avec la presse, l’intérieur français de 19 ans s’est enfoncé dans un van noir, direction la Mary McLeod Bethune School, une école publique d’Harlem financée en partie par la NBA et ses sponsors. Accompagné par Bilal Coulibaly, un autre Français annoncé dans les premières places de la draft, les deux amis ont répondu aux questions de jeunes élèves du CE2 au CM2 dans le gymnase de l’école. « Combien mesures-tu ? », a demandé l’une d’entre elles. « (Rires). Ah je sentais que ce type de question allait forcément arriver », a répondu Victor Wembanyama, avant d’inviter la jeune fille à se mesurer à lui (littéralement). « Si j’avais un conseil ? Vous devez croire en vos rêves, toujours. Et peut-être que vous serez vous aussi en NBA un jour », a poursuivi le désormais ex-joueur de Levallois-Perret, aussi à l’aise un micro à la main que sur les terrains.

Les deux talents français ont continué de jouer le jeu ensuite, en participant à des exercices un ballon en main avec les enfants. « Protège ton ballon avec ta main gauche. Essaie de dribbler plus bas », a notamment conseillé Victor Wembanyama à l’un d’entre eux. Les deux joueurs tricolores ont enchaîné par l’inauguration d’une nouvelle salle de classe dédiée aux sciences et aux mathématiques au premier étage. « Depuis que je suis tout petit, j’ai toujours eu cette ambition de jouer au basket et en NBA. Si je devais parler aujourd’hui au petit Victor que j’ai été, je crois que je ne lui dirais rien, ne lui donnerais aucun conseil. Car si c’était à refaire, je referais tout exactement pareil », a conclu « Wemby », avant de faire quelques photos avec les élèves.

Des paniers à Rucker Park

La dernière activité du jour a eu lieu sur le terrain mythique de Rucker Park, situé à la frontière entre Harlem et Washington Heights. Les plus grands joueurs de la NBA comme Kobe Bryant et Kevin Durant sont venus jouer ici, et l’association des joueurs de la Ligue (NBPA) a récemment participé aux frais de rénovation du lieu. « Incroyable ! Il est immense ! Mais c’est qui à côté de lui ? », s’est demandé un groupe de jeunes présents sur place, alors que Victor Wembanyama et Bilal Coulibaly sortaient du véhicule. Les deux joueurs français ont enchaîné quelques shoots face aux caméras de la NBA et de la chaîne ESPN, avant que « Wemby » ne doive se prêter à une autre interview, assis au bord du terrain. « Ça ne me dérange pas d’être dans l’ombre, au contraire. Victor est mon ami depuis qu’on a 11 ans. Je suis heureux et fier de lui », a commenté Bilal Coulibaly, parti avec un ballon en main de l’autre côté du terrain.

Sur le chemin du retour à l’hôtel, un groupe de fans un peu trop insistant a dû être repoussé par la sécurité après avoir essayé d’accéder à Victor Wembanyama, lui arrachant au passage sa chaussure. « Allez-vous-en ! On ne veut plus vous voir ici ! », leur a lancé l’agent du joueur, Jérémy Medjana. La veille, l’immense basketteur avait déjà pris un bain de foule énorme dans le métro new-yorkais, en direction du match de baseball des Yankees. Pas de quoi le stresser outre mesure. « Tout est décuplé par rapport à la France. L’engouement est incroyable ici. Ça donne envie de faire de bonnes choses pour faire plaisir à tous ces gens qui croient en moi », a insisté Wemby, sûr de ses forces avant la draft, où il devrait rejoindre les San Antonio Spurs, ancienne équipe d’un autre Français, Tony Parker. De quoi écrire une nouvelle page de l’histoire de la NBA en bleu, blanc, rouge.