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Sarkozy à la Maison Blanche

L’évènement franco-américain de cette semaine, c’est évidemment la visite de Nicolas Sarkozy à Washington. Le président américain a accueilli lundi son homologue français à la Maison Blanche, rapporte un article de Voice of America. Au programme de cette rapide entrevue, « économie mondiale et sécurité », mais aussi des sujets politiques sensibles, comme l’Afghanistan. Mais les américains ne sont pas dupes, il s’agit surtout d’une rencontre stratégique pour la France, en ce moment à la tête du G8 et du G20 : Sarkozy a pu « présenter à Obama ses priorités pour le G20 », notamment ses projets de réformes du système financier international, dans l’espoir évidemment d’obtenir le « soutien » du président américain. Un atout majeur qui comme le précise The Associated Press pourrait lui servir bientôt, notamment lors de la rencontre du G-20 prévue pour la fin du mois.

Sans surprise, c’est surtout le déjeuner des premières dames qui a fait jaser les médias américains même les plus sérieux, le Wall Street Journal et le Washington Post en tête. D’autant plus qu’il s’agissait du premier tête-à-tête entre Michelle Obama et Carla Bruni-Sarkozy depuis le scandale de la biographie non-autorisée de l’ex-top modèle, prétendant que Mme Obama lui aurait confié détester sa vie à la Maison Blanche…

Quant au bilan de la rencontre de leurs maris, si le Wall Street Journal a évoqué une « divergence de leurs priorités économiques», pour USA Today les deux leaders se sont au moins trouvé un terrain d’entente : la lutte contre le terrorisme. Obama a tenu a rendre hommage aux deux otages français abattus ce week-end au Niger par des terroristes appartenant très probablement à la branche nord africaine d’Al-Qaïda. Si Nicolas Sarkozy a lui aussi immédiatement condamné cet « acte barbare », les quotidiens américains restent cependant prudents. Les circonstances du décès des deux jeunes ressortissants restent encore floues, d’autant plus que les armées française et nigérienne, dont l’opération de sauvetage a échoué, sont impliquées dans l’affaire, rappelle le New York Times. La France a d’ailleurs envoyé des enquêteurs anti-terroristes sur place pour éclaircir la situation, précise le Los Angeles Times.

Avec « 1,700 citoyens au Niger, 5,000 au Mali et 2,000 en Mauritanie » la France se révèle être la cible privilégiée des réseaux criminels locaux et surtout des terroristes de l’Aqmi, qui utilisent les otages pour négocier la libération de prisonniers ou le retrait des troupes françaises d’Afghanistan, souligne le Washington Post. Un vent de « terreur » souffle sur les expatriés, d’autant plus après l’explosion perpétrée la semaine dernière par un Tunisien devant l’ambassade française du Mali…

Enfin, cette semaine, une vidéo postée sur Internet a fait grand bruit outre-atlantique. Diffusée sur le site web du journal basque Gara, trois membres cagoulés du groupe séparatiste ETA y annoncent un cessez-le-feu « permanent, général et vérifiable », relate le Wall Street Journal. Un premier pas vers « l’engagement dans un processus de paix » qui pourrait mettre fin à 42 années de violence dans le but de créer un Etat indépendant basque, mais qui suscite la déception de l’Espagne qui souhaite la « fin de la confrontation armée ». En effet, comme le rapporte  le Washington Post, les autorités espagnoles ne se sont pas emballées pour autant, d’autant plus qu’ETA, responsable de plus de 800 décès depuis sa création, avait déjà déclaré un cessez-le-feu permanent en 2006. Le gouvernement a rejeté l’annonce et a demandé purement et simplement « la dissolution du groupe » qui s’est dernièrement retrouvé affaibli par la coopération entre les forces policières espagnole et française, souligne le New York Times. Mais pour le le numéro deux du gouvernement espagnol et ministre de l’Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba, « la fin de la violence a un prix », et ETA n’abandonnera pas pour autant ses objectifs, qu’il essayera toujours de faire entendre notamment via sa vitrine politique, le parti Batasuna, interdit en Espagne depuis 2003.
Photo : Jewel Samad, AFP/Getty Images

Ronny Turiaf, de Saint-Ouen à Manhattan

Deux mètres huit, 113 kilos. Le géant français Ronny Turiaf est l’une des nouvelles recrues des Knicks, l’équipe mythique de la Big Apple, où il évolue au poste d’intérieur. « Je rends la vie facile à mes coéquipiers », résume-t-il. Un rôle de vigie défensive qu’il pratique notamment aux côtés d’Amar’e Stoudemire, recruté en même temps que lui, show man attitré des Knicks et 14ème salaire de la NBA  avec un contrat de 16,8 millions de dollars par saison.

A presque 28 ans (ce jeudi 13 janvier), Ronny Turiaf affiche un beau palmarès. Cela fait dix ans que le Français pratique les parquets américains. L’équipe des New York Knicks constitue la troisième équipe de la carrière de Turiaf, après les Los Angeles Lakers et les Golden State Warriors.
Au départ pourtant, il ne veut pas entendre parler de basket. C’est le football qui l’intéresse. « J’y jouais quand j’avais 14 ans, je me débrouillais bien », raconte-t-il. Mais il est plus grand que les garçons de son âge, les parents des autres joueurs le pensent plus âgé et s’en plaignent. Son père l’incite à jouer au basket. Il quitte sa Martinique natale à 15 ans, pour intégrer l’INSEP (Institut National du Sport). Il débute sa carrière au milieu des meilleurs joueurs déjà établis comme Tony Parker, ou Boris Diaw, qui comptent aujourd’hui parmi ses meilleurs amis (Turiaf était, avec le Bordelais Boris Diaw, l’un des trois témoins de mariage de Tony Parker). « C’était une période de frustration, j’étais pataud, pas athlétique, je m’énervais souvent », se souvient-il. Son bac en poche à 17 ans, il effectue une première année de BTS en action commerciale, un domaine qui l’a « toujours attiré », et fait un stage à la Fédération Française de Basket-Ball (FFBB).
Il rejoint les Etats-Unis à seulement 18 ans, où il s’inscrit à l’université de Gonzaga, à Spokane, Washington. Il joue dans l’équipe universitaire de basketball pendant quatre ans et obtient un diplôme en Management du Sport et de la communication. Ronny Turiaf attire la convoitise des franchises NBA et intègre les Los Angeles Lakers à la fin de sa carrière universitaire. Problème : au cours des tests physiques de début d’année, les médecins du club californien détectent une malformation de son aorte, qui met potentiellement sa vie en danger. Il subit une intervention à cœur ouvert de six heures, et reprend la compétition cinq mois seulement après son opération. Fort de cette expérience, il inaugure la fondation « Cœur à Cœur » en 2009.

A son arrivée aux États-Unis, il lui faut surmonter la barrière de la langue. Une formalité, pour celui qui parle également l’espagnol, l’italien et son créole natal. « J’ai appris les expressions du basket sur le terrain, en copiant collant ce que disaient les autres joueurs », explique-t-il. C’est en regardant « Crocodile Hunter », l’émission de Steve Irwin, intrépide chasseur de crocodiles, qu’il apprend à parler anglais correctement.
De sa vie en Amérique, le jeune homme énergique et volontaire apprécie les opportunités multiples et « les projets qui aboutissent plus facilement qu’en France. Ici, c’est la vie en grand », lance-t-il. Habitant à quelques pas du centre d’entraînement des Knicks à Tarrytown, il profite de la vie new yorkaise pendant son temps libre (le dimanche est son seul jour « off »). Il aime se balader dans Meatpacking District, ou dans Soho, avec sa chienne Nina, un pitbull récupéré à la SPA de Los Angeles. « Je vais voir beaucoup de pièces à Broadway, comme les « Jersey Boys », ou le « Blue Man Group », raconte-t-il.
Côté gastronomie, il se dit séduit par le restaurant Bagatelle, avec son homard à la marmite et ses gnocchis à la parisienne. Le bistro français, situé dans le sud de Manhattan, recréé un décor parisien qui rappelle au joueur ses trois années à la capitale. A Paris, il habitait Vincennes, à côté de l’INSEP, et sortait tous les dimanches aux Puces de Saint-Ouen, à Clignancourt dans le 18e. « Cela me manque de lire les journaux le matin avec un café et un pain au chocolat », admet Turiaf. Fan de football américain et de baseball, il regarde aussi beaucoup de matches à la télévision et des séries comme Dexter ou Lost.
Le pivot international des Knicks n’exclut pas de repartir d’ici cinq ans en Martinique, où il se rend chaque été, et se consacrer aux JSA (Jeunes de Saint Augustin) Bordeaux, dont il est devenu actionnaire en novembre dernier, avec Boris Diaw. Autre option : devenir entraîneur, « pour le contact avec les joueurs ».
Il rêve d’entreprendre un voyage au Népal et de partir à la rencontre des moines bouddhistes, « seul, avec un sac à dos ». Mais pour l’heure, un seul objectif : ramener les Knicks en playoffs, qui regroupe les meilleures équipes NBA de la saison.
Pratique
Réservez vos tickets pour les prochains matches des NY Knicks ici.
Retrouvez les Knicks (saison 2009-2010) en images sur le site du photographe Christophe Élise.

Les jeux de lumière de Jim Campbell

L’artiste Jim Campbell propose une nouvelle installation, un champ de lumière tridimensionnel. L’oeuvre est exposée au public, au Madison Square Garden, depuis le 21 octobre 2010 et jusqu’au 28 février 2011.
Ses installations projettent des images en mouvement basse résolution. Campbell joue avec la basse résolution depuis quelques années maintenant. Il expérimente la quantité d’informations nécessaires au cerveau humain pour reconnaître une image.
Pour les besoins de son exposition, l’artiste a collecté 1800 ampoules, et remplacé les bobines avec des diodes, dans un processus qui a pris des semaines.
« Scattered Light », de Jim Campbell
Où : Madison Square Park – 10 Madison Avenue, New York, NY 10010
Quand : Jusqu’au lundi 28 février 2011
Pour avoir un aperçu du travail de Jim Campbell, allez sur son site internet.

Suivez des paquebots mythiques

Un rendez-vous royal, rien de moins. Ce jeudi 13 janvier, et pour la seconde fois de son histoire, la compagnie Cunard, qui exploite les plus célèbres paquebots du monde depuis 1840, propose une soirée inoubliable. Embarquez à bord du World Yacht, qui suivra trois paquebots mythiques : le Queen Elizabeth, le Queen Mary 2 et le Queen Victoria. Un menu spécial sera servi, avec feu d’artifice près de la Statue de la liberté.
Les passagers désireux de vivre cette expérience unique pourront embarquer à bord du World Yacht à partir de 17h. Le paquebot naviguera de 18h à 21h, le feu d’artifice sera tiré à 18h45. Le World Yacht suivra le Queen Elizabeth, le Queen Mary 2 et le Queen Victoria jusque vers le pont Verrazano, à l’entrée du port de New York. Le retour au port, à la jetée 81, est prévu à 21h.
Si vous ne prévoyez pas de dîner dans le World Yacht, venez au moins admirer les “Queens” et regarder le feu d’artifice !
« Rendez-vous Royal » : à bord du World Yacht, suivez des paquebots mythiques
Quand : Jeudi 13 janvier 2011
Où : Port de New York – Jetée 81, 41 Street and Westside Highway
Tarif : $106.55
Découvrez le menu ici.
Il n’est plus possible de faire des réservations online, mais vous pouvez obtenir des tickets en appelant le service réservation du World Yacht au 212 – 630 – 8100. N’oubliez pas de mentionner le mot “Queens” pour avoir 15 % de réduction.
Embarquement à 17h / Départ à 18h / Retour à 21h.

Le trio « De Temps Antan » au Joe’s Pub

Depuis 2003, Eric Beaudry, André Brunet et Pierre-Luc Dupuis explorent et actualisent avec brio le répertoire traditionnel du terroir québécois. Violon, accordéon, guitare ou bouzouki, le dernier album du trio, « Les habits de papiers » est résolument folklorique. De « La fée des dents », « La turlutte du rotoculteur », « Les jumelles au camp » ou « Pétipétan », le trio De Temps Antan interprétera tous les titres de son dernier album au Joe’s Pub, ce mardi 11 janvier à 21h30.
« De Temps Antan » au Joe’s Pub, mardi 11 janvier à 21h30
Joe’s Pub – 425 Lafayette Street, New York, NY 1003
Tarif : $18
Achetez vos tickets ici.

Premier festival du cinéma français online

Pour la première fois, un festival entièrement dématérialisé va permettre à chacun, quel que soit son pays, d’avoir accès aux films sélectionnés et de voter pour ses films préférés.
Du 14 au 28 janvier 2011, les cinéphiles du monde entier auront accès à tous les films proposés par My French Film Festival, première édition du festival du cinéma français online. A l’occasion du lancement du festival online, l’Alliance française de New York organise, le jeudi 13 janvier à 19h30, une projection du film Bus Palladium, de Christopher Thompson.
Dix longs métrages et dix courts métrages de la jeune création française sont en compétition. La sélection compte également un film de patrimoine hors-compétition, French Cancan, de Jean Renoir.
Le festival est disponible en dix langues. Le site internet et les films  (disponibles en vidéo à la demande payante) sont accessibles en anglais, arabe, espagnol, français, italien, japonais, portugais et russe.
MyFrenchFilmFestival.com
Quand : Du vendredi 14 janvier au samedi 29 janvier 2011
Tarifs : Le festival complet est accessible en streaming pour $ 20.
A partir du 3 janvier, accédez gratuitement aux bandes annonces et interviews exclusives des réalisateurs et des acteurs des films sélectionnés ici.
Visionnez la bande annonce du festival ici.
Projection de Bus Palladium (The Last Summer Tour), de Christopher Thompson
Quand : Jeudi 13 janvier, à 19h30
Où : French Institute Alliance Française (FIAF), Hall Florence Gould – 55 E 59th Street, New York
Tarifs : Gratuit pour les membres de la FIAF / $10 pour les non membres / $7 pour les étudiants

Vanessa Paradis en concert à New York

Les apparitions américaines de Vanessa Paradis sont rares. Bonne nouvelle pour les New-yorkais, le Town Hall Theatre accueillera la chanteuse et actrice française le mercredi 16 février, avant qu’elle s’envole vers Los Angeles, où elle se produira le 18 février. Vanessa poursuit sa tournée acoustique qui avait débuté cet été. Elle interprétera  son Best of Vanessa Paradis, avec les inédits « Il y a » et « Divine Idylle ».
L’artiste touche-à-tout, à l’affiche avec Romain Duris de la comédie romantique L’Anarcoeur, de Pascal Chaumeil, est nominée dans les catégories musique et cinéma pour les Globes de Cristal 2011, dont la sixième édition est programmée le 7 février au Lido à Paris.
Pour l’occasion, French Morning vous offre deux places ! Pour tenter votre chance, il vous suffit d’envoyez un mail à l’adresse [email protected] avec vos nom, prénom et adresse.
Le concours est maintenant clôt. Les vainqueurs sont:
-Nelly Magnard
-Damien Forster

Quand : Le mercredi 16 février, à 20h
Où : Town Hall Theatre – 123 West 43rd Street, New York, NY 10036
Réservez vos tickets ici.

Toute la musique du monde au GlobalFest

Treize artistes issus du monde entier se produiront sur trois scènes à l’occasion du Global Fest Festival, dimanche 9 janvier au Webster Hall à partir de 19h.
Parmi eux, Vincent Segal, violoncelliste génial de Bumcello, groupe de trip hop imprégné de sonorités dub. En 2006, le duo Bumcello obtient une Victoire de la musique avec l’album Animal Sophistiqué. Vincent Segal  collabore avec Mathieu Chedid (-M-) dès le premier album de ce dernier, Le Baptême, en 1997, puis sur les suivants. Il travaille avec beaucoup d’autres artistes, d’Enrico Macias à Angès Jaoui en passant par Gotan Project et Keziah Jones. Il a notamment réalisé les albums de Jeanne Cherhal (12 fois par an) ou Georges Moustaki (Solitaire).
Le violoncelliste et le joueur de kora (instrument de musique à cordes africain) Ballaké Sissoko se retrouveront dimanche sur l’opus Chamber Music pour un duo au sommet. Chamber Music, c’est dix compositions enregistrées au cœur de la nuit malienne. Une musique de chambre qui invite aux plus beaux songes nocturnes.
GlobalFEST Festival
Quand : Dimanche 9 janvier, à partir de 19h
Où : Webster Hall – 125 E 11th Street, New York, NY 10003-5301
Tarifs : $ 40 / $35 pour les membres du World Music Insitute
Réservez vos places sur Ticketmaster,  sur le site de GlobalFest ou par téléphone au World Music Institute : 212-545-7536
Le programme
BALLROOM (2ème étage)
Rhythm of Rajasthan (Inde) 19h à 19h45
Orquestra Contemporânea de Olinda (Brésil) 20h05 à 20h50
RAM (Haïti) 21h10-21h55
La-33 (Colombie) 22h15-23h
Novalima (Pérou) 23h20-00h05
STUDIO ROOM (rez-de-chaussée)
Kaumakaiwa Kanaka’ole (Hawaï) 19h15-20h15
Pedrito Martinez Group (NY/Cuba) 20h35-21h35
Zikrayat (Egypte/NY) 21h55-22h55
Red Baraat (NY/Inde)23h15-00h15
MARLIN ROOM (Premier étage)
Aurelio et Garifuna Soul (Honduras/NYC) 19h30-20h20
Chamber Music: Ballaké Sissoko & Vincent Segal (Mali/France) 20h40-21h30
Yoro Ndiaye (Sénégal) 21H50-22H40
Diblo Dibala (Congo) 23h00-23h50

Shopping ? Brooklyn !

Même si le printemps est dans plus de dix semaines, Alter fait place nette dans ses trois boutiques de Brooklyn en prévision des nouvelles collections. Liquidation du stock hivernal, avec jusqu’à moins 60% sur les marques homme et femme: Cheap Monday, Mink Pink, Kill City, Shades of Grey ou encore Penfield.
En ce moment
Alter Women’s Store, 140 Franklin Street (et Greenpoint Avenue); Brooklyn; 718-349-0203; Alter Men’s Store, 109 Franklin Street (at Greenpoint Avenue); Brooklyn; 718-784-8818; and Alter Co-Ed Store, 407 Graham Avenue (between Jackson and Withers streets); Brooklyn; 718-609-0203.
On continue cette sélection shopping 100% Brooklyn en se dirigeant du côté de Williamsburg. Life:Curated y propose 30 à 50% sur les collections hommes et femmes, aussi bien vêtements (Timo.Weiland, Lorick, VPL…) que bijoux (Low Luv, All for the Mountain, Dirty Librarian Chains…).
En ce moment
186 Grand Street (between Bedford and Driggs avenues); Brooklyn; 347-689-9143.
Chez Built by Wendy, économisez jusqu’à 70% sur vos achats. Mini-robe à imprimé fleuri en soie à $189, anorak à détails de fausse fourrure à $275.80 ou encore veste en laine à col de fourrure à$83.10, ce ne sont pas les tentations qui manquent !
En ce moment
46 North 6th Street (entre Wythe et Kent avenues); 718-384-2882; une autre adresse à Manhattan (7 Centre Market Place ; 212-925-6538); et sur le site internet.
Les collections automne/hiver 2010 sont à moitié prix chez Jumelle (photo), la boutique de Bedford qui en fait rêver plus d’une. Petits budgets, passez votre chemin. Les prix sont certes adoucis, mais toujours conséquents : Cardigan oversize 100% alpaga Alexander Wang à $398 au lieu de $545, chemise en soie Rag and Bone à $245 au lieu de $350 et foulard en laine Epice à $168 au lieu de $210.
En ce moment
148 Bedford Avenue (entre North 8th et North 9th streets); 718-388-9525.

Difficile de résister à la marque de sportswear pour homme Unis. Surtout quand les collections actuelle et précédentes sont à des prix défiants toute concurrence. Parmi les vestes, manteaux et autres chemises, ne manquez pas le très populaire pantalon Gio, qui apporte une touche urbaine et élégante à n’importe quelle tenue.
Juqu’au dimanche 9 Janvier
Chez Smith + Butler : 225 Smith Street (at the corner of Butler Street); Carroll Gardens; 718-855-4295 ; et dans la boutique Unis de Nolita (226 Elizabeth Street).

Pour les amatrices et amateurs de vintage, SBH Thrift Store casse ses prix, d’ordinaire déjà très raisonnables. Même s’il est un peu excentré, ce magasin de seconde main vaut bien le détour. Costumes pour hommes à $15 (au lieu de $30), jupes à $4 (au lieu de $7) et cravates à seulement $1!
Du dimanche 9 au vendredi 14 Janvier
955 McDonald Ave between Kings Hwy and Quentin Rd, Gravesend, Brooklyn (718-376-3914).
Les soldes de fin de saison de Bird promettent de belles réductions. Avec pas moins de trois adresses à Brooklyn, vous n’avez aucune excuse pour ne pas craquer sur une pièce A.P.C., 3.1 Phillip Lim, Isabel Marant, ou bien Alexander Wang.
Jusqu’au lundi 31 Janvier
220 Smith Street (et Butler Street), Cobble Hill; 718-797-3774; 316 Fifth Avenue (entre 2nd et 3rd streets), Park Slope; 718-768-4940; 203 Grand Street (entre Bedford et Driggs avenues); Williamsburg; 718-388-1655; et aussi sur le site internet

Tulum, pendant qu'il est en encore temps…

Situé à moins de 150km au sud de Cancún et seulement 60km de Playa Del Carmen, le site écologique de Tulum a su, jusqu’à présent, repousser l’invasion touristique massive venue du nord en développant une zone hôtelière, certes, mais dans un réel respect de la nature et du développement durable. Ainsi, sur la plage, se succèdent cabañas et autres petits éco-hôtels pour la plupart à peine équipés de l’électricité. Un vrai coin de paradis où la nature conserve ses droits.
Mais contre les géants du tourisme, la bataille n’est jamais réellement gagnée. Malgré la protection par l’UNESCO du site Sian Ka’an, la magnifique plage de Tulum attire et, au fil des ans, le paysage a déjà grandement changé.
Les locaux se souviennent du chemin de terre aujourd’hui goudronné, de la jungle sauvage aujourd’hui partiellement ratiboisée et craignent de devoir, un jour, quitter leur terre au profit d’entrepreneurs avides de luxe et de modernisme.
Alors, ne perdez pas de temps. Jetez dans un sac livre de chevet et maillot de bain et envolez-vous pour un weekend prolongé à Tulum, profiter de cet eden avant qu’il ne soit envahi pour de bon… Visite guidée.
À ne pas manquer :
LA RÉSERVE SIAN KA’AN
Le site naturel de Sian Ka’an, “origine du ciel” dans la langue des Indiens Mayas, a été désigné réserve de la biosphère en 1986 puis Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1987 et constitue un des plus larges domaines protégés de la péninsule du Yucatan où vous pourrez expérimenter la randonnée, entouré des 300 espèces d’oiseaux qui peuplent cette forêt tropicale.


www.visitsiankaan.com
GRAN CENOTE
Une autre particularité de Tulum est la richesse de ses souterrains constellés de gouffres et rivières naturels, appelés Cenote, et qui, sur plus de 500 kilomètres, s’interconnectent pour finalement regagner la mer.
Des plongées à couper le souffle sont organisées…
www.grancenote.com

À voir aussi les Cenotes Escondido, Casa Cenote et Dos Ojos.
LES RUINES MAYA
Situées en haut d’une falaise, au Nord de Tulum, le site archéologique est réputé pour être un des plus beaux de la cité Maya, offrant un panorama magnifique sur la côte.

À voir aussi les ruines Muyil situées à 25km au Sud du Tulum Pueblo sur l’A307.



Où manger & dormir ?


Sur la Boca Paila, la route principale qui longe la plage, vous trouverez une multitude d’éco-hôtels et restaurants locaux. La forêt est si dense qu’ils sont tous camouflés derrière les palmiers, n’affectant en rien le magnifique paysage.
Voici une petite sélection, dans l’ordre et en suivant la route :

TRECELUNAS (Coffee House)
À l’entrée de Tulum Plage, dans la minuscule zone commerçante qui compte en tout et pour tout une dizaine de petits artisans: le meilleur café de Tulum. Les petits déjeuners sont grandement recommandés : tartines, oeufs, fruits frais, smoothies etc.
Ouvert à partir de mi-décembre de 7h à 22h.
Carretera Tulum-Boca Paila km 3.5
+52 (1) 984 115 5122
[email protected]


POSADA MARGUERITA (Italien)
Le restaurant de cet hôtel est fait pour un diner en amoureux à la bougie, les pieds dans le sable. Cuisine italienne maison préparée à la commande. Chic et délicieux.
Ouvert toute l’année.
Carretera Tulum-Boca Paila km 4.5
+52 (1) 984 801 8493
[email protected]
www.posadamargherita.com


ZAMAS ¡Que Fresco! (Mexicain)
Idéal pour un apéro ou un diner entre amis. Les grandes tables colorées et conviviales protégées par le auvent font face à la baie et offrent un panorama époustouflant sur l’océan mais aussi sur la jungle. Cuisine mexicaine typique et locale.
Zamas possède également plusieurs cabañas rustiques mais absolument charmantes.
Carretera Tulum-Boca Paila km 5, 77780 Tulum
+52 (1) 415 387 9806
[email protected]
www.zamas.com

COQUI-COQUI (Hôtel chic)
On passe ici dans la gamme supérieure avec cet hôtel chic qui marie avec habileté élégance et simplicité et accueille ses invités au spa.
Carretera Tulum-Boca Paila km 7.5
+52 (1) 984 100 1400
[email protected]
www.coquicoquispa.com
LAS RANITAS (Hôtel français)
L’hôtel de Tulum tenu par des français avec – grand luxe pour Tulum – une petite piscine et une connection internet.
Carretera Tulum-Boca Paila km 9
+52 (1) 984 877 8554
[email protected]
www.lasranitas.com

HECHIZO (Fusion)
Stefan & Ying-Hui Schober vous accueillent dans leur restaurant “gatronomique” perdu dans les jardins du Rancho San Eric (leur hôtel). Ici, les petits plats sont mis dans les grands et les mariages de saveur orchestrés à la perfection.
Ouvert à partir de mi-décembre tous les soirs sauf le lundi. Réservation indispensable.
Carretera Tulum-Boca Paila km 10
+52 (1) 984 879 5020
[email protected]
http://hechizotulum.com/


Info pratique

L’aéroport le plus proche est celui de Cancún. Il est recommandé de louer une voiture. Tulum est relié à Cancún par la Chetumal/Carretera Federal 307 /Mexico 307. Peu de chances de vous perdre puisque c’est toujours tout droit. Comptez environ deux heures de route.
Si vous n’avez pas loué de voiture, sachez malgré tout que, le long de la Boca Paila, vous pourrez circuler en bus ou taxis. Prenez soin de vous mettre d’accord avec le chauffeur sur le montant de la course avant de monter.
Dernier conseil pour la route
Pensez à emmener une lampe de poche. Tulum étant un site écologique, peu d’électricité circule et beaucoup d’hôtels ne sont éclairés qu’à la bougie. Comble du romantisme…

Périples cinématographiques au LACMA

A l’affiche de « True Grit: The Golden Age of Road Movies », onze long-métrages, réalisés entre 1967 à 1974, issus de l’idéologie contestataire de la contre-culture américaine et menés par les acteurs emblématiques de l’époque comme Clint Eastwood, Al Pacino, Dennis Hopper ou Jack Nicholson.

Plus ou moins cultes, parfois passés inaperçus à leur sortie, mais toujours symbole de toute une génération et tous considérés comme des classiques du genre, ces films retracent une quête géographique, mais aussi souvent humaine et spirituelle. Le road-movie traverse les époques et a encore de beaux jours devant lui, comme l’ont montré les récents Into the wild et À bord du Darjeeling Limited.

Progamme
Vendredi 7 Janvier à 19h30 – en présence de l’actrice Karen Black
Five Easy Pieces (Cinq pièces faciles) de Bob Rafelson (1970)
Vendredi 7 Janvier à 21h20
Play It As It Lays de Frank Perry (1972)
Samedi 8 Janvier à 17h
Easy Rider de Dennis Hopper (1969)
Samedi 8 Janvier à 19h30
Zabriskie Point de Michelangelo Antonioni (1970)
Jeudi 13 Janvier à 19h30 – en présence du réalisateur
Harry and Tonto (Harry et Tonto) de Paul Mazursky (1974)

Vendredi 14 Janvier à 19h30
Bonnie and Clyde d’Arthur Penn (1967)
Vendredi 14 Janvier à 21h40
Thunderbolt and Lightfoot (Le Canardeur) de Michael Cimino (1974)
Samedi 15 Janvier à 17h
Electra Glide in Blue de James William Guercio (1973)
Samedi 15 Janvier à 19h30 – en présence du chef opérateur Vilmos Zsigmond
Scarecrow (L’Épouvantail) de Jerry Schatzberg (1973)
Vendredi 21 Janvier à 19h30
Two Lane Blacktop (Macadam à deux voies) de Monte Hellman (1971)
Vendredi 21 Janvier à 21h30
Alice’s Restaurant d’Arthur Penn (1968)
* * *
Los Angeles County Museum of Art (LACMA), Bing Theater
5905 Wilshire Blvd, Los Angeles California 90036, 323-857-6000
$10 la séance, $7 pour les membres, les seniors (62+) et les étudiants (séances Easy Rider et Electra Glide in Blue $5 seulement)

Les gagnants du concours Vanessa Paradis

La liste des gagnants:
-Jean-Philippe Molinari, de Redondo Beach.
-Golnaz Montagne, de Rancho Palos Verdes.
-Pierre Galaud, de Encenitas.
-Michele Elizabeth de Los Angeles.
-Cyrille Mahfoud de San Diego.
Bravo aux heureux gagnants. Pour les autres, il reste des places sur www.ticketmaster.com, ou par téléphone au 800-745-3000.
Vanesssa Paradis en concert à Los Angeles le vendredi 18 février, au théâtre Orpheum – 842 South Broadway, Los Angeles, CA 90014.