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Deux rendez-vous littéraires

La semaine prochaine sera placée sous le signe de la littérature. Mardi après-midi, venez partager un de vos poèmes français favoris à Pasadena. Et jeudi, rendez-vous à la bibliothèque de l’Alliance Française de Los Angeles pour la deuxième session du nouveau “book club”. Au programme, discussion autour du roman  “La Grammaire est une chanson douce” d’Erik Orsenna (2001). Le livre sera d’ailleurs  à la vente.
Mardi 14 Décembre de 13 à 15h
Alliance Française de Pasadena, 34 E. Union Street, Pasadena, CA 91103 ; Tél : 626 683-3774
Gratuit. RSVP à [email protected]
Jeudi 16 Décembre de 18h à 19h20
Alliance Française de Los Angeles 10390 Santa Monica Boulevard,  Suite #120, Los Angeles, CA 90025, Tél : 310-652-0306
Gratuit pour les membres, 10$ pour les non-membres. RSVP avant le 14/12 à midi au 310-652-0306 ou à [email protected]

Carlos d'Assayas à l'Aero Theatre

« Carlos » retrace plus de deux décennies de la vie du célèbre terroriste vénézuélien Ilich Ramírez Sánchez, toujours incarcéré en France à l’heure actuelle.
Acclamée par la critique, cette véritable épopée vous tiendra en haleine… pas moins de cinq heures et demi.
Où ? American Cinematheque’s Aero Theatre, 1328 Montana Ave at 14th St, Santa Monica, CA 90403
Quand ? Dimanche 12 Décembre à 15h
Combien ? $11, $9 pour les seniors et les étudiants, $7 pour les membres, billets en vente ici

Aladdin en espagnol et en anglais

Depuis 2004, le Broadway Musical Theatre propose à des enfants et des adultes de reproduire sur scène des shows de Broadway. Au programme de cette fin d’année, les aventures d’Aladdin et de Jasmine, la fille du Sultan d’Agrabah.

Adapté à un public anglophone et hispanophone, ce spectacle divertissant et éducatif reprend le dessin animé de Disney sorti en 1992. On y retrouve les chansons “A Whole New World” (Ce rêve bleu) et “Friend Like Me” (Je suis ton meilleur ami) interprétées dans les deux langues, ainsi que le célèbre tapis volant…

Où ? Ransom Everglades Theater and Ransom High School, 3575 Main Highway, Coconut Grove, Fl 33133 ; (786) 223-9663
Quand ? Samedi 11 et dimanche 12 Décembre à 19h
Combien ? $10, $15, $20 and $25 ; en vente ici

Sur les traces des pirates des Caraïbes

L’Alliance française donne la parole à Claude Alix, qui retracera l’histoire des pirates des Caraïbes lors d’une conférence en français. Ce dernier se passionne pour les cartes anciennes et l’art de la cartographie il y a vingt ans, lors d’un voyage à Singapour. Les cartes qu’il déniche lors de ses voyages ou dans des brocantes, l’amènent à apprendre le passé, la nature, la culture des pays auxquels ces cartes font référence.
Cocktail de sauvagerie, adresse, talent, richesses d’un instant, indépendance farouche, destruction et désespoir… On éprouve une étrange fascination pour les pirates qui hantaient la mer des Caraïbes, les grandes et petites Antilles, le golfe du Mexique et la côte nord de l’Amérique du sud. La piraterie a bien sûr existé partout, sur les grands chemins et en haute mer, même jusqu’à nos jours. Mais il n’y eut jamais une plus grande concentration de pilleurs en maraude que dans cette partie du monde, pour une si longue période, entre 1580 et 1820.
« Pirates of the Caribbean », une conférence animée en français par Claude Alix
Où : Alliance française de Miami – 618 SW 8th Street – Miami, FL 33130
Quand : Vendredi 10 décembre, à 18H30
Entrée gratuite
A voir également : une exposition de carte anciennes.
Une dédicace du dernier ouvrage de Claude Alix « Escales sur la Route de l’Or » sera effectuée sur place.

"Ciné-magique", le festival des cinéphiles de moins de 15 ans

Le “Miami International Kids Entertainment Film Festival” revient pour sa cinquième édition. Fictions, animations, cet évènement annuel propose une programmation de films adaptés aux enfants… mais qui raviront sans aucun doute les cinéphiles de tous les âges.
Sauf mention contraire, les films seront projeté en français sous-titrés anglais. Les séances sont gratuites ou à seulement $5.
Programme :
Lundi 13 Décembre à 18h
Jean de la Fontaine: le défi (10-15 ans) – $5
Mardi 14 Décembre à 18h
Chronopolis (10-15 ans) – $5
Jeudi 16 Décembre à 18h
La Reine Soleil (7-15 ans) – $5
Vendredi 17 Décembre à 18h
Zim and Co (10-15 ans) – $5
Samedi 18 Décembre :
9h30 : Aral (7-13 ans) – gratuit
suivi de Gooby (en anglais) (7-13 ans) – gratuit
12h : La guerre des Tuques (en français sans sous-titres) (7-13 ans) – gratuit
14h : Un été sans point ni coup sûr (7-13 ans) – gratuit
16h30 : La Prophétie des Grenouilles (7-13 ans) – $5
19h : Kirikou et les Bêtes Sauvages (7-15 ans) – $5

Des vaches charolaises au coeur de la Floride

Les Broussard, famille, d’origine française, sont arrivés au Canada en 1647, avec leurs vaches. Le patriarche s’appelait Joseph, et le prénom a suivi chacun des mâles de la lignée. Puis il y a eu cette seconde migration, vers la Louisiane, où les Broussard ont contribué à créer le pays Cajun. C’est la qu’est né William Broussard. Le père Broussard, comme tous ceux qui l’avaient précédé, était un éleveur de vaches, et le dernier de la lignée, William, avait, semble-t-il, la même passion dans le sang. Mais le père veillait: “Attention, lui dit-il, tu ne pourras pas vivre de tes vaches, c’est toi qui les feras vivre.” Alors, William a poursuivi ses études, brillantes, dans le Minnesota, à San Francisco, en Caroline du Sud, et il est devenu ophtalmologiste.

Mais la passion demeurait. En 1969, William Broussard peut se rendre acquéreur d’un vaste domaine, dans le comté d’Oceola, au centre de la Floride, qui couvre maintenant 1300 hectares. Il va y installer des chevaux et des vaches.

Aujourd’hui, l’élevage comprend environ 400 vaches, dont 90 Charolaises, la majorité étant constituée des races locales, si l’on peut dire, car elles ont en fait été importées en Floride lors de l’invasion espagnole, et de 200 chevaux, plus ou moins croisés, dont les palominos de Californie constituent une bonne part du troupeau.

Pourquoi des charolaises? Pour la qualité de leur viande, bien sur, d’autant qu’ici les vaches ne mangent que de l’herbe, même si ce n’est que de l’herbe sèche, pendant l’hiver. Un peu chauvin, sans doute, William Broussard profite de notre rencontre pour faire un sort au célèbre “black Angus”, qui n’est, selon lui, qu’un pur produit de marketing…

La nature, toujours la nature

Dans ce ranch, où travaillent quelque 33 personnes, on vit au plus près de la nature. Le vétérinaire n’intervient qu’exceptionnellement. Les vaches mettent bas dans leur pré. Les alligators, nombreux dans la petite rivière qui traverse le domaine, se chargent de monter la garde, et de s’occuper des intrus. Quelques ours bruns laissent leurs traces sur le tronc des arbres, et avec un peu de chance, on peut croiser ici une des rares panthères de Floride. L’environnement, ici, est préservé. Mais ce n’est pas non plus complètement par hasard.

Le fils du Dr Broussard était un é’écologie. Il est mort en 1993 alors qu’il allait avoir 29 ans et qu’il préparait un doctorat sur ce sujet a l’université d’Illinois. C’est pour se souvenir de lui qu’a été fondé le « Allen Broussard Conservancy » C’est aussi pour ne pas l’oublier et pour lui rendre un hommage permanent que la préservation de l’environnement reste au cœur des préoccupations du Dr Broussard.

Le public peut découvrir ce domaine exceptionnel à cheval avec les cow-boys, plus confortablement à bord de véhicules spécialement équipés, ou plus sportivement sur un parcours dans les arbres.

Pour en savoir plus: www.foreverflorida.com

Photo: Le Dr Allen Broussard parmi les derniers bébés charolais… et leur maman!

Couverture santé aux USA : les nouveautés 2011

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Ce qui change en 2011 : l’inflation des tarifs
Cette année encore les assureurs américains augmenteront leurs tarifs de façon conséquente en raison des coûts médicaux de plus en plus importants. C’est un paradoxe car en général en période de crise, les prix ont plutôt tendance à baisser. Mais en fait la crise amplifie le phénomène. Les assureurs sont confrontes à une inflation des dépenses médicales de leurs assurés. Ainsi les assureurs sont obligés de répercuter leurs coûts en augmentant les primes d’assurance. A titre d’exemple un des plus importants assureurs US augmentent ses tarifs de plus de 25 %.)
En raison de dépenses de plus en plus larges des assurés, certains assureurs Européens présents aux USA ont même décidé d’arrêter de couvrir le risque aux USA prenant donc la décision de ne plus couvrir leurs clients sur la zone américaine.
Crystal Finance développe l’activité d’assurance médicale depuis plus de 10 ans. Elle utilise prioritairement le groupe VANBREDA International pour assurer ses clients aux USA. VANBREDA est un groupe d’assurance spécialisé sur le marché des expatriés. Crystal Finance distribue exclusivement les produits de VANBREDA aux USA et a sélectionné le contrat d’assurance ExpatPlus pour assurer ses clients, particuliers ou entreprises.
Pour l’année 2011, malgré la hausse des primes sur le produit Expatplus, le contrat restera fortement compétitif face aux produits des assureurs américains en présentant en outre des garanties bien supérieures.
En effet, la couverture médicale proposée est mondiale, il n’y a pas de network (possibilité de visiter n’importe quel médecin ou se soigner dans n’importe quel hôpital) et l’hospitalisation est couverte à 100 % sans aucune franchise.
Or les Français et plus largement les Européens sont habitués au système de protection médicale plutôt favorable en France et en Europe. Quand ils arrivent aux USA le choc peut s’avéré brutal dans la mesure où le système de remboursement des soins est entièrement privé aux USA et qu’il est donc essentiel de souscrire une assurance médicale, soit dans le cadre de son entreprise, soit à titre privé.
Le coût prohibitif de la médecine aux USA en dissuade certains, et il n’est pas rare de rencontrer des compatriotes sans aucune couverture médical car le budget santé est un budget à prendre sérieusement en compte au moment de son expatriation, surtout avec des enfants.
Ce qui ne change pas :
Les assurances américaines fonctionnent sur la base du remboursement des soins comme en France, variables selon les services (consultations, médicaments, hospitalisation, maternité, soins dentaires…)
En général elles vous couvrent uniquement sur le territoire américain.
Il existe de nombreuses variétés de plans (HMO ou PPO)

  • HMO (Health Maintenance Organizations)

Ce système de prise en charge totale ne vous permettra pas de choisir vos médecins et vous aurez donc moins de liberté dans vos choix médicaux.

  • PPO (Preferred Provider Organizations)

Ces plans proposent des listes de médecins agréés dans chaque spécialité auxquels vous ne paierez qu’une participation (co-payment)
Attention cependant de vérifier selon les types de soins couverts quel est le montant de la partie des frais qui reste à votre charge, car bien souvent, moins le prix de la couverture médicale est élevé, plus la partie « deductible » est importante.
Les assurances françaises ou européennes, si vous êtes titulaires d’un passeport français vous permettent d’être couverts aux USA. Selon les formules proposées, le remboursement des soins médicaux (soins ambulatoires hors hospitalisation) peut varier. Attention aux limites existantes au niveau des remboursements car parfois elles peuvent s’avérer insuffisantes pour les USA.
Le Groupe Crystal vous propose des solutions de couverture médicale aux USA.
Pour toute demande de devis gratuit, vous pouvez cliquez ici

Saint WikiLeaks, "Robin" et "Batman"

New Dehli sous le charme de Carla Bruni-Sarkozy. “La femme du président Nicolas Sarkozy est habituellement citée en tant qu’ancienne top model, chanteuse pop ou même mangeuse d’hommes », évoque le Wall Street Journal. Le quotidien rappelle néanmoins que ces deux dernières années, la première Dame de France s’est illustrée pour son engagement en faveur du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. En se rendant en Inde, elle a mené à bien son opération séduction. L’opération communication également a porté ses fruits, sous entend le Wall Street Journal, qui se déclare « impressionné par la rapidité avec laquelle la photo de Madame Bruni-Sarkozy à l’hôpital a été mise à jour sur son site web, seulement quelques heures après sa visite. »

Le voyage n’aura pas été vain, pour Carla comme pour Nicolas. Le président revendique en effet une quinzaine de contrats à venir avec l’Inde, dont deux réacteurs nucléaires de type EPR. L’Inde devient partenaire stratégique majeur de la France. Le président français a vu grand évidemment, rapporte le Washington Post, et profité de son voyage pour encourager les compagnies indiennes à investir en France, et vice versa.
C’est un pacte d’un autre genre qu’ont signé Liliane Bettancourt et sa fille Françoise. « Un accord pacifique vient à bout de la vilaine querelle familiale chez L’Oréal », titre Le Washington Post. « L’héritière de l’Oréal, Bettencourt, voit la fin de sa dispute d’un milliard d’euros avec sa fille », annonce le site internet Bloomberg. « Cette dispute, souligne Bloomberg, a mis  un coup de projecteur sur la vie privée de l’une des plus puissantes et des plus riches familles de France. » Le magazine Forbes avait classé Bettencourt dix-septième fortune mondiale cette année.
L’image de Nicolas Sarkozy outre-Atlantique est écornée. La fuite des notes diplomatiques par l’ambassadeur des Etats-Unis à Paris, dans le cadre de l’affaire WikiLeaks, montre quel regard les Etats-Unis portent sur les talents de dirigeants de l’homme dont le pays est à la tête du G20. « Hyperactif », « impulsif », un leader autoritaire entouré d’assistants, de « larbins » qui n’osent pas le défier. Le portrait n’est pas glorieux, reconnaît Le Washington Post. L’ambassadeur des Etats-Unis en France Charles Rivkin, qui dans les notes révélées par WikiLeaks se moque de la personnalité de Sarkozy dans un langage parfois non diplomatique, y voit néanmoins un « indéfectible pro-américain », et « un partenaire crucial qui souhaite rompre avec la tradition et innover ».
Al Kamen,journaliste au Washington Post, affirme dans son édito que dans cette affaire de fuite d’informations, les grands gagnants sont les Etats-Unis, qu’il assimile à Batman, flanqué de son acolyte Robin, qui varie selon les pays. Les “Robin” des US seront leurs cousins canadiens, qui se disent ainsi contraints à toujours jouer les « Robin » contre les Etats-Unis « Batman ». « Beaucoup de pays et de leaders jouent ce rôle, ajoute le journaliste américain. Par exemple, le président français Nicolas Sarkozy est le Robin de la Batgirl allemande, Angela Merkel. » Voilà qui est dit.

Couverture santé aux USA : les nouveautés 2011

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Ce qui change en 2011 : l’inflation des tarifs
Cette année encore les assureurs américains augmenteront leurs tarifs de façon conséquente en raison des coûts médicaux de plus en plus importants. C’est un paradoxe car en général en période de crise, les prix ont plutôt tendance à baisser. Mais en fait la crise amplifie le phénomène. Les assureurs sont confrontes à une inflation des dépenses médicales de leurs assurés. Ainsi les assureurs sont obligés de répercuter leurs coûts en augmentant les primes d’assurance. A titre d’exemple un des plus importants assureurs US augmentent ses tarifs de plus de 25 %.)
En raison de dépenses de plus en plus larges des assurés, certains assureurs Européens présents aux USA ont même décidé d’arrêter de couvrir le risque aux USA prenant donc la décision de ne plus couvrir leurs clients sur la zone américaine.
Crystal Finance développe l’activité d’assurance médicale depuis plus de 10 ans. Elle utilise prioritairement le groupe VANBREDA International pour assurer ses clients aux USA. VANBREDA est un groupe d’assurance spécialisé sur le marché des expatriés. Crystal Finance distribue exclusivement les produits de VANBREDA aux USA et a sélectionné le contrat d’assurance ExpatPlus pour assurer ses clients, particuliers ou entreprises.
Pour l’année 2011, malgré la hausse des primes sur le produit Expatplus, le contrat restera fortement compétitif face aux produits des assureurs américains en présentant en outre des garanties bien supérieures.
En effet, la couverture médicale proposée est mondiale, il n’y a pas de network (possibilité de visiter n’importe quel médecin ou se soigner dans n’importe quel hôpital) et l’hospitalisation est couverte à 100 % sans aucune franchise.
Or les Français et plus largement les Européens sont habitués au système de protection médicale plutôt favorable en France et en Europe. Quand ils arrivent aux USA le choc peut s’avéré brutal dans la mesure où le système de remboursement des soins est entièrement privé aux USA et qu’il est donc essentiel de souscrire une assurance médicale, soit dans le cadre de son entreprise, soit à titre privé.
Le coût prohibitif de la médecine aux USA en dissuade certains, et il n’est pas rare de rencontrer des compatriotes sans aucune couverture médical car le budget santé est un budget à prendre sérieusement en compte au moment de son expatriation, surtout avec des enfants.
Ce qui ne change pas :
Les assurances américaines fonctionnent sur la base du remboursement des soins comme en France, variables selon les services (consultations, médicaments, hospitalisation, maternité, soins dentaires…)
En général elles vous couvrent uniquement sur le territoire américain.
Il existe de nombreuses variétés de plans (HMO ou PPO)

  • HMO (Health Maintenance Organizations)

Ce système de prise en charge totale ne vous permettra pas de choisir vos médecins et vous aurez donc moins de liberté dans vos choix médicaux.

  • PPO (Preferred Provider Organizations)

Ces plans proposent des listes de médecins agréés dans chaque spécialité auxquels vous ne paierez qu’une participation (co-payment)
Attention cependant de vérifier selon les types de soins couverts quel est le montant de la partie des frais qui reste à votre charge, car bien souvent, moins le prix de la couverture médicale est élevé, plus la partie « deductible » est importante.
Les assurances françaises ou européennes, si vous êtes titulaires d’un passeport français vous permettent d’être couverts aux USA. Selon les formules proposées, le remboursement des soins médicaux (soins ambulatoires hors hospitalisation) peut varier. Attention aux limites existantes au niveau des remboursements car parfois elles peuvent s’avérer insuffisantes pour les USA.
Le Groupe Crystal vous propose des solutions de couverture médicale aux USA.
Pour toute demande de devis gratuit, vous pouvez cliquez ici

Jean-Michel Pilc, le jazz pour tous

Né à Paris et résidant à New York depuis 15 ans, Jean-Michel Pilc a collaboré avec les plus grands noms du jazz et est désormais considéré comme l’un des maitres de la scène contemporaine internationale.

Avec son trio, composé de François Moutin (contrebasse) et Ari Hoenig (batterie), il a joué dans de nombreux festivals et dans les salles les plus prestigieuses de New York comme The Blue Note, Birdland, l’Iridium ou Knitting Factory. En 2004, il sort « Follow me », son premier album solo. Puis début 2010 « True Story », avec son nouveau trio (Boris Kozlov à la basse et Billy Hart à la batterie) qui devrait bientôt être suivi de son prochain album « 24 ».

Au programme de ce mois de décembre, pas moins de cinq dates à New York, où vous pourrez découvrir son approche unique de la guitare.

DATES
Jeudi 9 Décembre
Bar Next Door @ La Lanterna (129 MacDougal Street, New York, NY)
Mardi 14 Décembre
Solo Kitchen Bar (1502 Cortelyou Road, Brooklyn, NY)
Jeudi 23 et vendredi 24 Décembre
Knickerbocker (33 University Place, New York, NY)
Lundi 27 Décembre
Smalls Jazz Club (183 West 10th Street, New York, NY)

Ludovic Rassat, Missionnaire de l'homéopathie

Il ne l’avoue pas en ces termes, mais Ludovic Rassat attend l’hiver avec une certaine impatience. Non pas pour sa neige, qui peut être abondante à Philadelphie et qui fait la joie de ses 3 enfants. Mais pour ses vagues de froid et ses nez qui coulent: l’hiver lance la saison de la grippe, et, par conséquent, celle des ventes de l’Oscilococcinum, le produit phare des laboratoires Boiron. « Comme en France, ce médicament marche très bien aux États-Unis, il représente 30 à 40% de notre chiffre d’affaires (43,46 millions d’euros l’an dernier) », explique le PDG de Boiron USA. Une activité saisonnière pas facile à gérer: l’apparition des grands froids n’est jamais à date fixe et, le 31 décembre, c’est la clôture des comptes… pas étonnant que le groupe cherche à se « désaisonnaliser le plus possible ».
Quand il est arrivé en Pennsylvanie, il y a 10 ans, pour être contrôleur de gestion au siège de la filiale américaine, Ludovic Rassat ne connaissait pas grand chose à l’homéopathie. Il avait à peine 30 ans. Aux côtés du boss de l’époque, Thierry Boiron, fils de l’un des deux frères fondateurs des laboratoires français, il a découvert une société familiale très à l’écoute du personnel et sans hiérarchie établie, esprit d’entreprise bien différent de celui des grands groupes pour lesquels il avait travaillé jusque là (Alstom et Deloitte) et «un peu déstabilisant au début», confie le Lyonnais. Il découvre également un pays très en retard dans le secteur homéopathique. «Cette différence entre la France et les États-Unis réside dans l’éducation des acteurs » explique Ludovic Rassat, qui a succédé, en 2006, à Thierry Boiron, parti prendre la Direction Générale du groupe. « Dans l’Hexagone, les laboratoires ont un rôle actif de formation auprès des médecins et des pharmaciens. » Boiron USA soutient en partie le CEDH (Center for Education and Development of clinical Homeopathy), un organisme de formation indépendant qui forme 100 à 150 médecins par an sur les… 700.000 que comptent les États-Unis.
Les opposants et sceptiques sont encore nombreux et évoquent un effet placebo de l’homéopathie. « Les substances naturelles entrant dans la composition de nos médicaments sont à des doses tellement micro qu’on ne les détecte pas cliniquement. Or les études sont là pour le prouver: les résultats sont réels sur les patients traités à l’homéopathie par rapport à ceux soignés aux placebos », répond Ludovic Rassat. Avant d’ajouter:  « Les conditions de marché aux États-Unis, aujourd’hui, sont celles de l’Europe il y a 20 ans! Cette vague du respect du corps débute seulement maintenant. Et la population vieillissant, la demande en anti-douleurs, sans effets secondaires, augmente ».
Aux États-Unis, Boiron commercialise une vingtaine de médicaments sous marque (Oscillococcinum, Arnicare, Coldcalm, Chestal, Camilia…) et environ 80 médicaments homéopathiques appelés “à nom commun”, ces tubes de granules sans nom particulier, chacun pouvant être prescrit pour des maux différents. Ils sont encore peu nombreux sur les rayons des grandes surfaces. « En France, on peut introduire un nouveau médicament progressivement, de pharmacie en pharmacie. Ici, c’est d’un coup 8.000 pharmacies et il faut réaliser 1 million de $ de ventes la première année, sinon c’est considéré comme un échec. ». Ce qui fut le cas d’Arnicare il y a 3 ans. L’anti “bleu”, bien connu des parents français, ne sera lancé dans les grandes chaînes (Walgreens) que le mois prochain, alors qu’il est le produit des laboratoires français le plus vendu après l’Oscilococcinum dans les magasins spécialisés.
La filiale américaine représente moins de 10% du chiffre d’affaires du leader européen de l’homéopathie et entend bien grossir encore. Elle multiplie les campagnes de publicité et les distributions d’échantillons, notamment auprès des célébrités de Hollywood, qui sont “libres” d’en vanter, ou non, les mérites. “Libres”, selon les termes d’un contrat très spécifique d’une durée d’un an, sans équivalent en Europe. « Toutes les grandes villes sont de gros marchés pour nous, Los Angeles particulièrement ». Au lieu de poser avec le dernier sac Vuitton, les stars du Golden Globe s’affichent avec des boîtes d’Osciloccoccinum. Une homeo touch made in France!

"Peaches Christ Superstar"

Pour la première fois présenté en mars dernier à Berlin, « Peaches Christ Superstar » débarque cette fois à New York. Peaches, la musicienne star de la scène underground y livre une version très personnelle de la comédie musicale culte « Jesus Christ Superstar » d’Andrew Lloyd Webber et Tim Rice.
Chilly Gonzales, canadien lui aussi mais basé à Paris l’accompagne sur scène. Humour et auto-dérision, tels sont les mots d’ordre de cet artiste multi-facettes (rappeur, pianiste, producteur… ) et loufoque. Pour l’anecdote, il détient le record mondial du plus long concert de l’histoire (27 heures, 3 minutes et 44 secondes).
Les deux dates new-yorkaises de « Peaches Christ Superstar » seront aussi l’occasion de célébrer le dixième anniversaire de la sortie du premier album de Peaches, The Teaches of Peaches.
Samedi 11 Décembre à 20h
Concert Hall at the New York Society for Ethical Culture, 2 West 64th Street, New York, NY 10023
$37, en vente ici
Dimanche 12 Décembre à 20h
Music Hall of Williamsburg, 66 North 6th St., Brooklyn, NY 11211
$42.10, en vente ici
Photo : Chilly Gonzales