– Ford Foundation Building: Situé à l’intérieur du bâtiment classé monument historique de la Ford Foundation, l’espace, haut de plusieurs étages, est doté de plantes et d’arbres fréquemment pris pour modèles par les dessinateurs. Les lieux sont silencieux mais manquent de chaises et de poubelles – 320 East 43rd St (entrées sur 42nd et 43rd St, à l’ouest de First Avenue) ; Ouvert de 8am à 4pm du lundi au vendredi. Fermé pendant les vacances.
– 180 Maiden Lane: Parfait pour la pause déjeuner, l’endroit accueille notamment des concerts gratuits par les étudiants de la prestigieuse Julliard School chaque mardi de 12 :30 à 1 :30 pm – 180 Maiden Lane (entre Front et South Sts) ; Ouvert du lundi au vendredi de 8:30 am à 5:30 pm.
– 60 Wall Street Atrium: Cet espace gigantesque qui comprend notamment des palmiers géants dispose de cafés et de restaurants et d’un accès wifi gratuit – 60 Wall Street (entre William and Pearl Streets) ; Ouvert tous les jours de 7am à 10pm.
– The Winter Garden at the World Financial Center: De toutes les places intérieures, c’est sans doute la plus spectaculaire. Elle comporte de somptueux escaliers de marbre, une quarantaine de restaurants et une vue imprenable sur la Hudson River, à privilégier au coucher de soleil. Des concerts et des expositions gratuits sont organisés en hiver dans ce bâtiment reconnaissable à son extérieur de verre – 220 Vesey Street (à l’ouest de West Street) ; Ouvert tous les jours de 6am à minuit.
– Park Avenue Plaza : Cette place a des allures de mini centre-commercial. Elle abrite un magasin d’articles de tennis, un Starbucks, un chocolatier suisse et la boutique du Musée Danesh, consacré aux travaux d’artistes formés dans l’Europe du 19ème siècle. Un pianiste se produit chaque vendredi de midi à 3 pm – 55 East 52nd Street (entre Lexington et Park Avenue) ; Ouvert tous les jours de 8am à 10pm .
– Sony Plaza : La plus “hi-tech” de toutes les “indoor plazas” accueille le Sony Wonder Technology Lab, un espace d’éveil à la technologie qui fait partie des incontournables pour les New Yorkais en culotte courte. Il est ouvert gratuitement du mardi au samedi de 10am à 5pm et le dimanche de midi à 5pm – 550 Madison Avenue (entre 55th and 56th Streets) ; Ouvert tous les jours de 7 am to 11 pm.
– 590 Madison Avenue: Des tables et des chaises sont disponibles en nombre dans cet espace aux parois de verre. Sur place, l’Obika Mozzarella Bar propose des snacks, du café et des glaces – 590 Madison Avenue (à 57th Street) ; Ouvert tous les jours de 8am à 10pm.
– Trump Tower : L’intérieur de la tour prisée des touristes est aussi « bling bling » que son propriétaire. Il dispose de murs de marbres, d’une cascade, d’un restaurant et d’un bar – 725 Fifth Avenue (entre 56th and 57th Streets) ; Ouvert tous les jours de 8am à 10pm.
– Les Nations-Unies: Le haut-lieu de la diplomatie mondiale n’est pas le premier lieu qui vient à l’esprit. Et pourtant, passé la sécurité, le visiteur a accès à une cafeteria, aux boutiques de souvenirs de l’ONU, aux expositions visibles dans le hall d’entrée et même à la poste des Nations-Unies, qui imprime son propre timbre – 405 East 42nd Street – Est de First Avenue ; Ouvert du lundi au vendredi de 9am à 5 :30pm et les weekends de 10am à 6pm.
– Glass Gardens au RUSK Institute du NYU Medical Center : Créée en 1958 pour les patients du centre, ce véritable oasis en pleine ville est aujourd’hui ouverte à tous tout au long de l’année. Il comporte une marre, des oiseaux et des plantes ainsi qu’un jardin pour enfant, qui accueille régulièrement des ateliers d’horticulture – 400 E 34th St ; Ouvert le lundi au vendredi de 8am à 6pm et le weekend de 1pm à 6pm.
Les dix meilleures « indoor plazas » de NYC
Noël au balcon, le guide
Radio City Christmas Spectacular, c’est LE spectacle culte de Noël. Plus de deux millions de spectateurs par an viennent applaudir les trente-six Rockettes et leur jeu de jambe. Tradition depuis 1933, ce vrai show à l’américaine, avec animaux, vraie fausse neige, Père Noël en lévitation au dessus du public et même feux d’artifices vous en mettra plein les yeux. Et avec trois à cinq représentations par jour, vous trouverez encore des places pour toute la famille.
Jusqu’au 31 Décembre, billets de $52 à $225. Radio City Music Hall, 1260 Avenue of the Americas
On ne présente plus The Nutcracker (Casse-Noisette), le ballet-féerie orchestré par Tchaïkovski et inspiré d’un conte d’Hoffmann. Comme tous les ans depuis 1954, le New York City Ballet présente la version de son fondateur, George Balanchine. Une véritable institution à voir au moins une fois… mais dont votre porte-monnaie ne se sortira pas indemne.
Jusqu’au 2 janvier, billets à partir de $200. David H. Koch Theater, 20 Lincoln Center
Cette année a vu fleurir une ribambelle de spectacles plus ou moins librement inspirés de Nutcracker. Des versions nettement plus abordables que l’originale pour lesquelles il vous faudra passer de l’autre côté du pont de Brooklyn…
Dans le cadre de son Festival Next Wave, le BAM propose The Hard Nut. C’est pour fêter ses 30 ans que la compagnie Mark Morris reprend cette irrévérencieuse réinterprétation de Casse-Noisette, qui transpose l’intrigue au beau milieu des années 70. Une relecture rétro-moderne à l’humour irrésistible, accessible dès 4 ans.
Jeudi 16, vendredi 17, samedi 18 Décembre à 19h30 et dimanche 19 à 15h, billets de $25 à $70. Brooklyn Academy of Music, Howard Gilman Opera House, 30 Lafayette Avenue
Tout droit sorti de l’imagination fertile du chorégraphe Austin McCormick, Nutcracker Rouge est un divertissement hivernal décadent… pour les adultes seulement ! Dans une esthétique baroque et burlesque, la Company XIV offre un show sensuel et osé au son de Tchaikovski bien sûr, mais aussi de Duke Ellington. Un “mélange de music hall, cabaret, théâtre et danse” acclamé par le New York Times.
Jusqu’au 9 Janvier, $30 ($25 pour les étudiants). 303 Bond St. (& Union st), Brooklyn.
Enfin, plus de 80 jeunes danseurs de la School of Russian American Ballet interprèteront sur scène des extraits du ballet classique, dont la célèbre “Valse des flocons de neige”. Trois dates (deux à Brooklyn, une dans le Queens) dont une au Children’s Museum pour cette une version multi-culturelle à la scénographie spectaculaire.
Plus d’infos sur les dates, horaires et tarifs ici
Justin Bond revient dans un nouvelle version de son fantasmagorique Christmas Spells. La figure du cabaret, accompagnée des déjantés Pixie Harlots, propose encore plus de danse et de chant cette fois-ci. Inspiré d’une nouvelle de Kate Bornstein, “Dixie Belle: The Further Adventures of Huckleberry Finn”, ce show sexy et léger peut se targuer d’avoir été désigné l’une des cinq meilleures expériences théâtrales de 2009 par le New Yorker .
Jusqu’au 18 Decembre, $25 ($15 pour les étudiants). Abrons Art Center, 466 Grand Street (& Pitt Street)
All-You-Can-Eat Christmas, c’est la nouvelle extravagance de Jackie Beat, ce drag queen qui s’est fait connaitre avec ses parodies de chants de Noël. Un show déjanté, le tout dans l’ambiance conviviale du Laurie Beechman Theater, un cabaret de seulement cent places.
De jeudi 16 à dimanche 19 à 19h30, séance supplémentaire samedi à 22h, billets à $20, 407 W 42nd St (entre Ninth et Tenth Aves)
Plus conventionnel, Looking at Christmas, une comédie romantique 100% new-yorkaise mettant en scène un couple en train de contempler les vitrines de Noël de Manhattan… qui vont s’animer peu à peu.
Jusqu’au 30 Décembre, billets à $25, Flea Theater, 41 White Street (& Church Street), TriBeCa.
Inspiré du film éponyme à succès sorti en 2003, Elf enchantera à coup sur tous les enfants. La comédie musicale retrace l’hilarante épopée de Buddy, un jeune orphelin du Pôle Nord. Fraichement débarqué à New York pour retrouver son père biologique et découvrir ce qu’il est vraiment, il finira par aider les new-yorkais à croire à nouveau en Noël.
Jusqu’au 2 Janvier, à partir de $200 environ. Al Hirschfeld Theater, 302 West 45th Street.
Alternative plus économique, Wintuk, le spectacle familial du Cirque du Soleil qui revient pour la quatrième année consécutive au Madison Square Garden. Entre acrobaties et chansons, ce conte ludique retrace l’épopée de Jamie, un garçon parti en quête de la neige dans une contrée polaire imaginaire. Ne manquez pas non plus les activités pour enfants organisées avant chaque représentation du dimanche.
Jusqu’au 2 janvier, de $30 à $220 (30% pour les moins de 12 ans), The Theater at Madison Square Garden, 7th Avenue and 32nd Street
L'univers Disney sur glace
“Disney On Ice – Lets Celebrate”, c’est l’univers féerique de Disney tel qu’on le connait tous, le tout dans une ambiance de Noël.
Un spectacle de qualité où Mickey, Minnie, Alice aux Pays des Merveilles, les princesses, princes et traditionnels “méchants” sont interprétés par des professionnels du patinage.
Où ? Staples Center, 1111 S. Figueroa Street Los Angeles 34.0429483 -118.2667952
Quand ? Jusqu’au dimanche 19 Décembre
Combien ? A partir de $16 sur Internet ou au 800 745-3000
Le spectacle sera ensuite présenté au Honda Center d’Anaheim puis à la Long Beach Arena. Plus d’infos ici.
Shakespeare à Culver City
Depuis dimanche dernier, une troupe de 17 acteurs et musiciens américains, dont l’actrice oscarisée Helen Hunt, interprète l’une des comédies cultes de Shakespeare, “Much Ado About Nothing”.
Mise en scène par Ben Donenberg, la pièce a pour toile de fond un vignoble californien à la place de l’Italie du XVIème siècle, et pour bande-son la musique originale de Lyle Lovett.
Une comédie pleine d’esprit publiée en 1600 mais qui résonne encore aujourd’hui.
Où ? Kirk Douglas Theatre, 9820 Washington Blvd., Culver City
Quand ? Jusqu’au dimanche 19 Décembre
Combien ? A partir de $40, sur Internet ou au 213 628-2772
Durée : 2h40
Les recettes de Noël des partenaires de French Morning
C’est Dartagnan qui commence avec en entrée une recette de Soupe à la châtaigne, “idéale en entrée avant un chevreuil ou un sanglier” nous assure Ariane Daguin, la grande prêtresse de Dartagnan. La truffe noire est optionnelle mais l’armagnac obligatoire… Retrouvez ici la recette dans son intégralité.
Pour le plat de résistance, les Trois Petits Cochons suggèrent un très élaboré “Boeuf wellington à la Mousse du Périgord“. Le boeuf en croûte fera à coup sûr son effet. La recette complète ici.
Si vous préférez la volaille, Dartagnan vous suggère une très festive oie, “gala goose”. “Oubliez votre peur de l’oie trop grasse, dit Ariane Daguin, cette recette vous assure une oie succulente, à la peau croustillante”. La recette est ici et son accompagnement de galettes de pommes de terre là.
En dessert, Laurent Dupal, le chef de la pâtisserie Ceci Cela propose les truffes au chocolat. Tout est question de proportions:
-6 quarts of Heavy Cream
-6 kilo Dark Chocolate
-1 and ½ LBS Butter
-1 and ½ cup of Grand Marnier
Si c’est la bûche qu’il vous faut, Dartagnan a cette recette pour vous.
« Nénette », de Nicolas Philibert
Six cent mille curieux font la queue chaque année pour venir l’admirer, commenter son apparence, tout en se demandant si les forêts de Bornéo, où elle est née en 1969, lui manquent. « Elle », c’est « Nénette », orang-outan de 40 ans, parisienne depuis autant d’années. Elle est la star de la ménagerie du Jardin des Plantes, à Paris, depuis que le réalisateur Nicolas Philibert lui a consacré un documentaire. Ce dernier sera diffusé du 22 décembre au 4 janvier 2011, dans le cadre du festival Film Forum.
Le film de 70 minutes capture la routine quotidienne de l’orang-outan, dans un portrait à la fois poignant et merveilleusement drôle. Après avoir donné naissance à quatre enfants, Nénette se remet d’une opération chirurgicale majeure, et aspire désormais à des plaisirs simples. Le singe aux cheveux roux en bataille ne manquerait pas le thé et le yaourt de 16h30 tous les après-midi.
En complément de « Nénette », sera diffusé le film d’animation « Creature Comforts », de Nick Park, plus connu pour son long-métrage Wallace et Gromit.
« Nénette », de Nicolas Philibert
Quand : Du mercredi 22 décembre au mardi 4 janvier. Diffusion tous les jours à 13h, 14h45, 18h15, 20h et 22h.
Où : Film Forum – West Houston Street (W. of 6th Avenue)
« Lampe Berger » dans l’Upper East Side
A deux pas du musée d’Art américain Whitney, vous trouverez une boutique de la marque « Lampe Berger », spécialisée dans la parfumerie et la décoration d’intérieur. Ouverte le 10 décembre et jusqu’au 16 janvier prochain, cette boutique temporaire propose la gamme complète des lampes Berger aux parfums les plus exquis. Elle présente également trois diffuseurs conçus par le designer français Alnoor. Parfait pour compléter votre liste de cadeaux.
Créé en 1898 par le pharmacien Maurice Berger, la Lampe Berger est d’abord très appréciée pour son efficacité hygiénique, puis son usage s’étend aux habitations. Dans les années 1930, elle entre dans les salons luxueux en tant qu’objet d’art. Il faut dire qu’elle est habillée par des maisons de renom (Lalique, Gallé, Sabino, Baccarat, Saint-Louis, ou Tharaud) et qu’elle s’invite chez des personnalités comme Colette et plus tard Cocteau et Picasso. Lampe Berger connaît un engouement rapide, les modèles en porcelaine et en faïence sont très prisés. En 2007, le fonds d’investissement Banexi rachète la marque.
Boutique « Lampe Berger »
Ouverte jusqu’au dimanche 16 janvier 2011
Où : 941 Madison Avenue, 74 th Street
Crédit photo : Adriel Reboh
Un mannequin dans le désert
C’est d’une agilité féline qu’elle se glisse dans la voiture à côté de nous, sur le siège du passager, pour nous accueillir chez elle. Citoyenne franco-américaine, Yasmina Rossi a débuté sa carrière artistique à Paris en 1983, en tant que décoratrice d’intérieur et photographe, puis mannequin pour l’agence américaine Ford. Sa silhouette longiligne et élégante, ainsi que ses traits fins et affirmés, avaient alors rapidement séduit de grands créateurs de mode comme Yves Saint-Laurent. Yasmina est maintenant célèbre pour sa longue chevelure grisonnante qu’elle arbore fièrement sur les pages de magazine.
Elle nous conduit dans son univers avec un grand sourire et une allure paisible. «C’est trop bon d’être ici», dit-t-elle en respirant la brise marine, « c’est calme ! Pas un bruit, pas de clim’… ». Yasmina aime être en contact avec les éléments, elle y puise sa force et son inspiration : elle se décrit enfant comme une petite sauvageonne élevée par la nature, « qui n’avait d’autres limites que celle de la matière. » Ayant grandi en Corse, la belle passait la plupart de son temps à explorer le maquis et « sa plage », sur laquelle elle ramassait des coquillages, source d’inspiration pour ses premiers mandalas.
Les vingt-six clichés présentés sous le nom Primordial Ascension témoignent de ce rapport privilégié que Yasmina entretient avec la nature. Dans cette collection exposée jusqu’au 8 janvier à la Gallerie A&I d’Hollywood, puis dans la boutique de luxe Luna à San Francisco jusqu’en avril 2011, il s’agit pour l’artiste de « capturer l’essence divine », ces petits riens qui forment un tout, l’univers. Ces moments sont animés par ce que Yasmina appelle « la Force de Vie ». « La Force de Vie, c’est quelque chose de plus grand que tout. C’est une organisation extraordinaire que l’on ne peut même pas concevoir entièrement parce que, en tant qu’être humain, nous sommes limités dans la matière », nous explique-t-elle.
Elle ajoute : « Quand j’étais petite, je disais toujours que lorsque l’on meurt, on sait tout, car on est de nouveau en contact avec la connaissance totale. Ma fille n’aime pas quand je dis ça mais, selon moi, la mort doit être l’expérience la plus extraordinaire que l’on doit vivre, parce qu’on se libère de notre corps. C’est la liberté absolue. » C’est ce goût pour la liberté qui a également amené Yasmina à parcourir les déserts du grand ouest américain, pour y faire fleurir son art. Dans ses collections d’autoportraits, elle évolue au milieu d’horizons infinis et de décors arides. Le désert lui offre un contact privilégié avec les éléments, et ses photos capturent l’essence brute de la terre, de la pierre, du vent et du soleil.
C’est au milieu d’un autre désert que l’amènera son prochain prochain projet, avec une expo prévue en décembre 2011 au Desert Palm Hotel de Dubaï. Yasmina jouera encore une fois avec la matière et l’espace, puisqu’elle prévoit d’adapter tout spécialement le support des ses créations photo à l’architecture de l’hôtel.
Plus d’informations sur l’exposition Primordial Ascension.
Plus d’informations sur Yasmina Rossi.
Le florissant business de la nostalgie à la française
Cela peut sembler surfait ou trop banal aux yeux des Français, les Américains, eux, en raffolent. Les affiches publicitaires rétro, telle la plus connue, celle du Chat Noir, dessinée par Théophile Alexandre Steinlen, un ami de Toulouse-Lautrec, pionnier de l’illustration publicitaire à la fin du XIXe siècle, constituent le fond de commerce de Voila Vintage. Cette petite entreprise créée par un couple franco-américain qui, de Pasadena, vient de s’installer à Valencia (Californie), ne connait pas la crise, explique Jean-Luc Desreumaux, co-fondateur. « Notre chiffre d’affaires aurait simplement pu grimper plus vite, sans l’effet de la récession. Au lieu des 5 à 10% de hausse, on aurait pu miser sur 20% ». Voila Vintage (anciennement baptisé Francofolie) vend ses affiches aux Américains, aux hôtels, aux restaurants…
Mais pourquoi diable ces illustrations d’antan plaisent autant à un peuple jeune et peu enclin à regarder dans le rétroviseur ? Justement, note le Californien d’adoption originaire de Paris, l’une des raisons est «la nostalgie pour un temps que l’on n’a pas connu». Couvrant la période 1880-1950, ces affiches représentent des thèmes « bon-enfant », des images d’Epinal de la vieille Europe, comme les régions d’Italie ou les stations balnéaires du sud de la France. Les publicitaires s’y prennent alors autrement. «La période d’avant-guerre contraste avec le consumérisme actuel ; on cherche moins à créer un besoin à tout prix qu’à présenter son produit, et ce de manière artistique». Une ère un peu innocente – même si déjà, on n’hésite pas à vendre en montrant des femmes nues, tempère Desreumaux –, ère qui prend fin quand arrivent les requins du marketing, comme le montre la série Mad Men, au fil des années 1960.
Les «Jardins de Paris», «Megève», le «Champagne de France»… ces slogans balbutiants en forme de simples mots descriptifs vendent du rêve. «L’envie de voyage, l’attrait pour l’étranger, ou même un souvenir de voyage, c’est le deuxième facteur d’achat», estime Jean-Luc Desreumaux. Pas étonnant donc que sa clientèle soit plutôt éduquée et qu’elle se déniche parmi les férus de foires «art and wine». C’est lors de ce type d’évènements que le couple distribue ses impressions encadrées en vente directe (le reste se faisant principalement via leur site Internet). Manifestement, il existe un lien entre l’amour du vin et celui de ses affiches, croit Jean-Luc Desreumaux. Peut-être parce que beaucoup d’entre elles sont des réclames pour de l’alcool (Martini Bianco, Valpolicella, Guinness, etc.). Mais aussi car nait aux Etats-Unis une culture du vin, de la gastronomie, certes frêle encore, mais de plus en plus affirmée en Californie. Ainsi, Jean-Luc Desreumaux est fier de compter parmi ses clients le café Los Olivos, qui apparaît dans le road trip à travers la route des vins de la région de Santa Barbara, Sideways.
Dans son atelier, le couple fabrique les cadres et imprime ses dessins (qui viennent par exemple des archives du Musée de la publicité à Paris) à l’unité et en giclée, technique d’impression d’art à jet d’encre haute définition. Les prix, pouvant aller jusqu’à 600 dollars, reflètent cette évolution technique et la demande croissante pour de telles œuvres. «Elles ne sont plus seulement trendy, elles sont devenues des classiques», constate le sexagénaire, ravi.
www.francofolie.com
Indémodable Casse-Noisette
Costumes somptueux, effets spéciaux magiques… Le ballet Casse-Noisette est devenu un grand classique en temps de fête. L’opéra de Miami lui consacre sept dates, du vendredi 17 décembre au mercredi 23 décembre. Un groupe d’enfants, jeunes acteurs talentueux, présenteront le spectacle avec la troupe de ballet de Miami. Un spectacle à découvrir ou redécouvrir en famille, à tout âge.
Casse-Noissette, chorégraphié par Georges Balanchine
Où : Sandfort and Dolores Ziff Ballet Opera House – 1300 Biscayne Blvd, Miami, FL, 33132
Quand :
Vendredi 17 décembre à 14h et à 19h30
Samedi 18 décembre à 19h30
Dimanche 10 décembre à 14h
Mardi 21 décembre à 19h30
Mercredi 22 décembre à 19h30
Jeudi 23 décembre à 19h30
Achetez vos tickets ici.
Ou réservez vos billets en composant le 305 949 6722.
« Le Grinch » en plein air
Le centre communautaire de Key Biscayne diffusera le film « How the Grinch stole Christmas », ou « Le Grinch » avec Jim Carrey, le vendredi 17 décembre.
Le Grinch, dont le seul nom faisait trembler les Choux, vit reclus à Chouville, dans une caverne au sommet du Mont Crumpit, avec pour seul compagnon son chien Max. Mais à Chouville, une petite fille au cœur pur, Cindy Lou, aimerait en savoir un peu plus sur celui qu’on présente partout comme un monstre. Le Grinch est-il si mauvais qu’on le dit ? Pourquoi hait-il Noël ? Les Choux n’auraient-ils pas dénaturé l’esprit de cette belle fête en la rendant trop mercantile ? Cindy Lou gravit donc courageusement le Mont Crumpit et s’en va frapper à la porte du Grinch. Après avoir tout fait pour la terrifier, le reclus, ému malgré lui par cette marque de sollicitude, prend le risque de redescendre à Chouville et de ce mêler aux habitants.
Quand : Vendredi 17 décembre, à 19h
Où : Village Green, Key Biscayne, FL 33149
Entrée gratuite
Apportez de quoi grignoter, des chaises et des couvertures.