Il ne l’avoue pas en ces termes, mais Ludovic Rassat attend l’hiver avec une certaine impatience. Non pas pour sa neige, qui peut être abondante à Philadelphie et qui fait la joie de ses 3 enfants. Mais pour ses vagues de froid et ses nez qui coulent: l’hiver lance la saison de la grippe, et, par conséquent, celle des ventes de l’Oscilococcinum, le produit phare des laboratoires Boiron. « Comme en France, ce médicament marche très bien aux États-Unis, il représente 30 à 40% de notre chiffre d’affaires (43,46 millions d’euros l’an dernier) », explique le PDG de Boiron USA. Une activité saisonnière pas facile à gérer: l’apparition des grands froids n’est jamais à date fixe et, le 31 décembre, c’est la clôture des comptes… pas étonnant que le groupe cherche à se « désaisonnaliser le plus possible ».
Quand il est arrivé en Pennsylvanie, il y a 10 ans, pour être contrôleur de gestion au siège de la filiale américaine, Ludovic Rassat ne connaissait pas grand chose à l’homéopathie. Il avait à peine 30 ans. Aux côtés du boss de l’époque, Thierry Boiron, fils de l’un des deux frères fondateurs des laboratoires français, il a découvert une société familiale très à l’écoute du personnel et sans hiérarchie établie, esprit d’entreprise bien différent de celui des grands groupes pour lesquels il avait travaillé jusque là (Alstom et Deloitte) et «un peu déstabilisant au début», confie le Lyonnais. Il découvre également un pays très en retard dans le secteur homéopathique. «Cette différence entre la France et les États-Unis réside dans l’éducation des acteurs » explique Ludovic Rassat, qui a succédé, en 2006, à Thierry Boiron, parti prendre la Direction Générale du groupe. « Dans l’Hexagone, les laboratoires ont un rôle actif de formation auprès des médecins et des pharmaciens. » Boiron USA soutient en partie le CEDH (Center for Education and Development of clinical Homeopathy), un organisme de formation indépendant qui forme 100 à 150 médecins par an sur les… 700.000 que comptent les États-Unis.
Les opposants et sceptiques sont encore nombreux et évoquent un effet placebo de l’homéopathie. « Les substances naturelles entrant dans la composition de nos médicaments sont à des doses tellement micro qu’on ne les détecte pas cliniquement. Or les études sont là pour le prouver: les résultats sont réels sur les patients traités à l’homéopathie par rapport à ceux soignés aux placebos », répond Ludovic Rassat. Avant d’ajouter: « Les conditions de marché aux États-Unis, aujourd’hui, sont celles de l’Europe il y a 20 ans! Cette vague du respect du corps débute seulement maintenant. Et la population vieillissant, la demande en anti-douleurs, sans effets secondaires, augmente ».
Aux États-Unis, Boiron commercialise une vingtaine de médicaments sous marque (Oscillococcinum, Arnicare, Coldcalm, Chestal, Camilia…) et environ 80 médicaments homéopathiques appelés “à nom commun”, ces tubes de granules sans nom particulier, chacun pouvant être prescrit pour des maux différents. Ils sont encore peu nombreux sur les rayons des grandes surfaces. « En France, on peut introduire un nouveau médicament progressivement, de pharmacie en pharmacie. Ici, c’est d’un coup 8.000 pharmacies et il faut réaliser 1 million de $ de ventes la première année, sinon c’est considéré comme un échec. ». Ce qui fut le cas d’Arnicare il y a 3 ans. L’anti “bleu”, bien connu des parents français, ne sera lancé dans les grandes chaînes (Walgreens) que le mois prochain, alors qu’il est le produit des laboratoires français le plus vendu après l’Oscilococcinum dans les magasins spécialisés.
La filiale américaine représente moins de 10% du chiffre d’affaires du leader européen de l’homéopathie et entend bien grossir encore. Elle multiplie les campagnes de publicité et les distributions d’échantillons, notamment auprès des célébrités de Hollywood, qui sont “libres” d’en vanter, ou non, les mérites. “Libres”, selon les termes d’un contrat très spécifique d’une durée d’un an, sans équivalent en Europe. « Toutes les grandes villes sont de gros marchés pour nous, Los Angeles particulièrement ». Au lieu de poser avec le dernier sac Vuitton, les stars du Golden Globe s’affichent avec des boîtes d’Osciloccoccinum. Une homeo touch made in France!
Ludovic Rassat, Missionnaire de l'homéopathie
"Peaches Christ Superstar"
Pour la première fois présenté en mars dernier à Berlin, « Peaches Christ Superstar » débarque cette fois à New York. Peaches, la musicienne star de la scène underground y livre une version très personnelle de la comédie musicale culte « Jesus Christ Superstar » d’Andrew Lloyd Webber et Tim Rice.
Chilly Gonzales, canadien lui aussi mais basé à Paris l’accompagne sur scène. Humour et auto-dérision, tels sont les mots d’ordre de cet artiste multi-facettes (rappeur, pianiste, producteur… ) et loufoque. Pour l’anecdote, il détient le record mondial du plus long concert de l’histoire (27 heures, 3 minutes et 44 secondes).
Les deux dates new-yorkaises de « Peaches Christ Superstar » seront aussi l’occasion de célébrer le dixième anniversaire de la sortie du premier album de Peaches, The Teaches of Peaches.
Samedi 11 Décembre à 20h
Concert Hall at the New York Society for Ethical Culture, 2 West 64th Street, New York, NY 10023
$37, en vente ici
Dimanche 12 Décembre à 20h
Music Hall of Williamsburg, 66 North 6th St., Brooklyn, NY 11211
$42.10, en vente ici
Photo : Chilly Gonzales
Une soirée pour Gariné
Opéra-bouffe en trois actes crée en 1875 par le compositeur arménien Dikran Tchouhadjian, « Gariné » (Leblebidji Hor Hor) a été revisité par Gérald Papasian, comédien au sein de la Irina Brook Company (Paris) et fondateur du Centre de Recherche Dikran Tchouhadjian (CRDT).
Cette pièce sera mise à l’honneur lundi soir au cours d’une soirée visant à rassembler des fonds. L’évènement, organisé avec le soutien de la Tekeyan Cultural Association, aura lieu en compagnie de Khajag Barsamian, président du Fund for Armenian Relief et de Garen Nazarian, représentant permanent de l’Arménie à l’ONU.
Gérald Papasian (qui a récemment joué dans « En Attendant le Songe », voir notre article ici) présentera des extraits vidéos des récentes représentations françaises (Paris et Marseille) de Gariné et discutera des tournées à venir aux Etats-Unis et en Arménie. Le CD du spectacle sera disponible à la vente.
Le comédien tiendra aussi une conférence gratuite à propos de la pièce vendredi 17 Décembre à 19h au Alwan for The Arts. Lui et trois de ses collègues offrirons aussi au public une performance musicale en live.
Où ? Kellari Parea Greek Bistro, 36 E 20th Street, New York, NY 10003
Quand ? Lundi 13 Décembre de 18h30 à 20h30
Combien ? $100 ($175 par couple) ; RSVP avant le vendredi 10 Décembre ici, à [email protected] ou au (212) 253 2022
Lili Chopra: la culture française hors les clichés
En 1997, une Lili Chopra un peu déboussolée arrive à New York pour un programme d’échange à la Tisch School of the Arts de NYU. «Oh là là là, se disait-elle à l’époque face à la profusion de shows et d’expositions à New York. Par où vais-je commencer? “. Aujourd’hui, elle a plus que trouvé ses marques sur la scène culturelle new-yorkaise. Elle en fait partie. En bousculant les clichés, elle a propulsé le Fiaf (French Institute Alliance Française) dans les pages du New Yorker plus souvent qu’à son tour. Suprême consécration!
Depuis son arrivée il y a quatre ans comme programmatrice du Fiaf, Lili Chopra a conçu deux festivals de spectacle vivantavant-gardistes (Crossing the Line à l’automne et World Nomads au printemps) aujourd’hui bien installés; permis à des artistes français et européens de renom (Arthur Nauzyciel, Raimund Hoghe…) ou méconnus du grand public (comme le compositeur de la musique de films Alexandre Desplat…) de venir présenter leur travaux à New York ; lancé des projets de commission pour stimuler la production artistique; et noué des partenariats avec des grands noms du monde de la création à New York, comme Dance Theater Workshop (DTW), The Joyce Theater et le Baryshnikov Arts Center pour ne citer qu’eux.
« Elle a donné corps à l’ambition du FIAF d’être une vraie destination culturelle à New York », souligne Marie-Monique Steckel, directrice générale du FIAF, à l’égard de sa protégée.
Lili Chopra n’a jamais voulu être artiste, admet l’intéressée. En revanche, plongée dans l’univers anarchique de la création new-yorkaise, cette descendante d’une longue lignée de créateurs qui fait ses armes au studio de Julia Mandle à Brooklyn, puis à DTW et chez Diane Von Fürstenberg veut faire du discours artistique une voix qui compte. Selon elle, cela passe par des espaces de création « passeurs entre artistes, public et media », qui non seulement exposent mais soutiennent la création.
Changer l’image de la culture française
Lorsque Marie-Monique Steckel lui propose en 2006 de prendre les rênes de la programmation culturelle de l’institut dont elle pilote la revitalisation, Lili Chopra y voit l’opportunité de mettre ses idées en pratique. La saison suivante, le festival de création contemporaine pluridisciplinaire, Crossing the Line, qui présente le travail d’artistes français et américains aux avant-postes de la création dans leur domaine, chamboule l’image traditionnelle de la culture française. Lors de l’édition inaugurale en septembre 2007, les New Yorkais découvrent notamment une version modernisée du Petit Chaperon Rouge par le metteur en scène Joël Pommerat ou encore les acrobaties de la compagnie Käfig, dont le travail se situe à la confluence des arts du cirque et de la danse. Quelque mois plus tard, elle transforme le FIAF en forum des cultures lors du deuxième temps fort de la saison: Chaque année, World Nomads explore la thématique du transculturalisme à travers le travail d’artistes francophones. La critique applaudit. Lili Chopra imprime sa marque.
« On s’attend des instituts culturels français qu’ils fassent la promotion d’une image finalement assez “cliché” de la culture. Mais quand on réfléchit à la définition même de la culture française, on voit qu’elle est le fruit d’influences internationales, que les artistes s’influencent les uns les autres, affirme-t-elle. La question de la nationalité n’est plus pertinente. »
Aujourd’hui, Lili Chopra doit concilier le lancement de projets novateurs avec le contexte de crise qui rend les financements encore plus difficiles à décrocher. En effet, le FIAF, une « non-profit », n’est financé qu’à hauteur de 2% par le gouvernement français, rappelle Marie-Monique Steckel, le reste provenant de donateurs privés. Mais « c’est une visionnaire qui a une idée très claire de la stratégie à adopter pour atteindre ses buts, indique Simon Dove, directeur de l’école de danse du Herberger Institute for Design and the Arts à Arizona State University et « co-curator » de Crossing The Line, en parlant de Lili Chopra. Le FIAF n’est plus un lieu où l’on vient déguster le Beaujolais, mais un lieu où l’on vient découvrir des idées novatrices. »
Trophée des arts Gala – Jeudi 9 décembre 2010 à 19h au Plaza Hotel (Fifth Avenue et Central Park South). Pour tickets et infos, contacter Isabelle Lefebvre-Vary au 646 388 6604 ou [email protected] – Site internet : http://www.fiaf.org/
(Photo: Jacqueline Chambord).
Un Brunch dans mon quartier
Cette semaine, French Morning déniche les meilleurs brunchs de New York. De Brooklyn à Hell’s Kitchen, en passant par Chinatown, voici pour vous une liste, non exhaustive, des restaurants qui vous accueillent le weekend au réveil. Et comme d’habitude, donnez votre avis et vos bons plans en commentaire.
CAFE MOGADOR (East Village)
Depuis presque trente ans, ce restaurant familial ravit ses habitués avec sa formule oeufs pochés ($12). Champignon, épinard, bacon, tomates rôties… Quelque soit l’assortiment, c’est toujours réussi. Le service est de grande qualité et l’atmosphère chaleureuse. Un conseil : venez avant 11h30 pour éviter le rush de midi.
101 Saint Marks Pl, NY, (212) 677-2226
PEELS (Bowery)
L’équipe du célèbre Freeman’s ouvre Peels, le nouveau repère trendy du quartier Bowery. Deux étages baignés de lumière grâce aux larges baies vitrées. Niveau menu, on retient le “biscuit” qui comme son nom ne l’indique pas est une sorte de pain feuilleté brioché genre gougère. Aux oeufs brouillés, au miel ou encore au bacon & fromage… Un vrai délice.
325 Bowery @ 2nd St, NY, (646) 602-7015
CLINTON STREET BAKING CO. (Lower East Side)
Le brunch sera ici plutôt breakfast que lunch. Vous succomberez aux succulents pancakes banane & noix ($13) accompagné d’un milk shake chocolat café. Un plaisir très copieux que seule une longue promenade dans le froid réussira à faire passer…
4 Clinton St, NY, (646) 602-6263
CAFE GITANE @ JANE HOTEL (West Village)
Installé au premier étage du Jane Hotel, le long de l’Hudson River, le Cafe Gitane vous accueille dans une ambiance à mi-chemin entre la brasserie et le palais oriental. On retient la simplissime mais si savoureuse tartine d’avocat sur pain aux céréales ($5.50) et les baked eggs au saumon et câpres ($7.50).
113 Jane St, NY, (212) 924-6700
PENELOPE (Murray Hill)
Chez Penelope, les recettes traditionelles sont revisitées avec créativité. Au menu : Pumpkin’ Waffles, Nutella French Toast, oeufs brouilés asperges & feta, tourte aux épinards… Au choix, dans un menu ($14.50) incluant mimosa au cidre. Surprenant.
159 Lexington Ave, NY, (212) 481-3800
44 ½ (Hell’s Kitchen)
Qui aurait pensé trouver un restaurant si chic dans le quartier du Hell’s Kitchen ? Et pourtant… 44 ½ est l’endroit parfait pour un brunch en famille. Clair et agréable. Cuisine traditionnelle et raffinée avec une pointe d’originalité.
622 10th Ave @ 44th St, NY, (212) 977-1170
EGG (Williamsburg, BK) cf photo
Des oeufs en veux-tu en voilà. Chez Egg, ils servent le breakfast toute la journée. L’oeuf est à l’honneur. En omelette ou poché, au plat ou brouillé.
135 N 5th St, BK, (718) 302 5151
ROSE WATER (Park Slope, BK)
Non loin de Prospect Park, on déguste une frittata ou un pancake à la pomme Mcintosh dans ce restaurant de quartier. La formule brunch ($14) inclus un plat et une boisson. On aime particulièrement le jus de poire & gingembre.
787 Union St, BK, (718) 783-3800
DIM SUM GO GO (Chinatown)
Et pour finir, une alternative aux traditionels brunchs du dimanche. En plein coeur de Chinatown, niveau originalité, vous ne serez pas déçu. Ici, le dim sum remplace le benedicte. Et Dim Sum Go Go est de loin la meilleure adresse pour expérimenter le petit déjeuner version chinoise.
5 East Broadway, NY, (212) 732-0797
La robe dans tous ses états
La collection de Gaby Basora, originaire de Seattle, comprend des chemisiers en soie, des robes, des tricots, des manteaux et des vestes disponibles dans différentes textures et motifs amusants. Ne passez pas à côté, leurs prix (- 80 %) défient toute concurrence ! Vous pourrez dénicher notamment des robes en soie à motifs léopards pour $150 au lieu de $363.
Samedi 4 décembre, de 10h à 18h
413 W 14th St between Ninth and Tenth Aves, suite 403 (212-938-0811, tuckerbygabybasora.com)
La boutique en ligne Fine & Dandy, connue pour habiller les messieurs au look d’intellectuels, s’est installée temporairement au Blind Barber, l’endroit parfait pour boire une bière et rafraîchir sa coupe de cheveux. Les gentlemen pourront renouveler leur garde robe avec des cravates en laine à motifs chevrons ($55), ou en tissu écossais ($49). A partir de 17h, ils bénéficieront d’une réduction sur le rasage et les coupes ($40 au lieu de $50). Ils profiteront d’une musique éclectique, mélange de pop, électro, disco et modern jazz, tout en sirotant une vodka à la cannelle ($8).
Samedi 4 et dimanche 5 décembre, de midi à 18h
339 E 10th St between Aves A and B (212-228-2123)
http://fineanddandyshop.com/
Sherab Norpa, le directeur de la boutique au Rubin Museum of Art (RMA), voyage chaque année dans les montagnes de l’Himalaya. Il rapporte ses trouvailles à la boutique du musée, pour la kermesse annuelle, dont c’est la sixième édition cette année. Choisissez parmi les vêtements péruviens faits par des artisans, les bijoux, jouets, livres ou bougies.
Samedi 4 et dimanche 5 décembre, de 11h à 18h.
The Shop at the Rubin Museum of Art, 150 W 17th St between Sixth and Seventh Aves (212-620-5000, rmanyc.org/shop).
Les créatrices Beth Blake et Melissa Akey créent des vêtements à faire tourner la tête, parfaits pour les événements festifs. Dans leur boutique Thread Social, vous pourrez par exemple trouver des robes à rayures à encolure bateau ($125 au lieu de $275).
Mardi 7 et mercredi 8 décembre, de 9h à 20h
26 W 17th St between Fifth and Sixth Aves, suite 301 (212-414-8844, threadsocial.com).
Prix cassés sur la collection d’automne d’Ali Ro. La marque offre 70 % de réduction sur tous ses vêtements. Les anoraks sont proposés à $100 (au lieu de $285).
Jeudi 9 décembre et vendredi 10 décembre, de 8h30 à 17h
30 7th Ave., nr. 38th St., ste 1402 (212-575-2550).
Un dernier bon plan spécial grand froid : chez Christopher Fischer, les cachemires pour hommes et femmes vont jusqu’à 80%. Pulls de $40 à $179 (au lieu de $195 – $895), coussins et couvertures de $50 à $250 (au lieu de $150 – $1,000).
Jusqu’au dimanche 5 Décembre
80 Wooster St., nr. Spring St. (212-965-9009)
La jeune génération du Bordelais à la conquête de New York
Trop cher, trop compliqué, trop “luxe”… C’est souvent l’image des vins de Bordeaux aux Etats-Unis. Et c’est justement parce qu’ils ont constaté ce “problème de perception des Bordeaux aux US” que Thomas Serrano et Julien Angevin ont eu l’idée de rassembler les “propriétaires les plus dynamiques” pour organiser une soirée où les amateurs new-yorkais seraient “accueillis comme s’ils visitaient un château dans le Bordelais”.
Julien Angevin est patron d’une agence de communication spécialisée notamment dans le vin. Il est basé à Paris. Thomas Serrano est lui venu s’installer à New York pour y créer pour le compte de RSCG une agence de “communication évènementielle”. Deux spécialistes de la comm, donc, qui ont, disent-ils, “découvert des jeunes propriétaires tous très conscients des défis”. “La nouvelle génération s’est adaptée merveilleusement à un contexte économique plus difficile que par le passé, note Thomas Serrano. Face à la concurrence internationale, l’ouverture de nouveaux marchés -et de nouveaux canaux de vente via Internet, la place de Bordeaux s’est organisée en conservant un système de distribution réactif. Le travail de ces jeunes propriétaires est remarquable, ils véhiculent l’esprit fort des grands vins de Bordeaux en s’adaptant aux us & coutumes de chaque pays”.
Le 27 janvier au soir, 17 propriétaires seront donc présents dans une grand salle aux allures de chais. Balade initiaque sur les deux rives de la Garonne, dégustation de fromages ou de chocolats et, clou du spectacle, “une grande dégustation à l’aveugle” qui permettra aux gagnants de repartir chez eux avec de grandes bouteilles “y-compris des magnums et double magnums de grands millésimes récents” confie Thomas Serrano.
Quelques uns des propriétaires participants: Basile Tesseron du Château Lafon-Rochet, Stephen Carrier du Château de Fieuzal, Jean-Jacques Bonnie du Château Malartic Lagravière, Emilie Gervoson du Château Larrivet Haut-Brion, Jean-Michel Laporte du Château La Conseillante, Ronan Laborde du Château Clinet, Mathieu Cuvelier du Château Clos Fourtet, Laurence Brun du Château Dassault et Jean-Antoine Nony du Château Grand-Mayne.
La Soirée des Grands Crus de Bordeaux se tiendra le jeudi 27 janvier 2011 à 82 Mercer Soho (82 Mercer Street, entre Broome et Spring Street) à New York City.
Pour plus d’information et pour réserver vos billets, rendez-vous sur www.lasoireedesgrandscrus.com
Un nombre limité de tickets sont disponibles pour les lecteurs de French Morning au prix spécial de $150 au lieu de $185 (entrez le code promotionnel : FRENCHMORNING)
Karaoké français et anglais
Venez chanter toute la nuit, en français et en anglais, au restaurant « Le Tout va bien », le jeudi 9 décembre.
Le « Tout va bien »
311 W 51st St # 1 New York, NY 10019
(212) 265 0190
La French-American School of Music fête ses vingt ans
La French-American School of Music aurait pu s’appeler l’International School of Music. Si on peut tout de même y suivre des cours dans la langue de Molière, elle semble plus cosmopolite que strictement franco-américaine. Située au coeur de Midtown, cette école à taille humaine accueille en effet une centaine d’élèves de tous âges, tous niveaux mais surtout, de toutes nationalités. Une dizaine de professeurs, tous musiciens actifs, dispensent des leçons, la plupart du temps particulières, aux enfants et adultes inscrits. Au choix, quasiment tous les instruments, à l’exception de certains instruments à vent comme la trompette. Pour les plus motivés, le « conservatoire » prépare aux concours, notamment de l’Associated Board of the Royal Schools of Music avec qui l’école vient de créer un nouveau partenariat.
Pour fêter les vingt ans de l’institution, rendez-vous au Consulat Général de France mercredi 8 Décembre. 150 personnes sont déjà attendues à ce “French-American School of Music Benefit Evening”, qui aura lieu en compagnie du fondateur et directeur de l’école, Jean-Pierre Schmitt, ainsi que du Consul Général de France à New York, Philippe Lalliot. Au programme, musique live avec la violoniste soliste canadienne Lara St John et vente aux enchères silencieuse.
Cette soirée de gala vise d’abord à rassembler des fonds, par le biais de la fondation de l’école, le Gabriella Lengyel Financial Aid Fund, notamment chargée de soutenir les élèves défavorisés. Financé par les adhésions ainsi que par des donations privées et de fondations, l’établissement fait cette fois appel à la générosité des amateurs de musique classique, mais pas seulement. Elargir son offre et ses locaux, proposer des concerts gratuits et des « master classes » avec des artistes internationaux, développer des partenariats avec des institutions… En plus de la démocratisation de l’accès, ce ne sont pas les projets qui manquent. Les membres FIAF profitent déjà d’une réduction de 10% sur les cours, et des ateliers risquent de voir le jour d’ici peu à l’Alliance Française.
A l’origine de cet événement, Tremeur Arbor, le nouveau directeur du développement. Le credo de ce Français installé depuis plus de dix ans à New York, les nouvelles technologies. En l’espace de trois mois, l’école a fait un bon dans le XXIe siècle. Facebook, Twitter mais aussi… Muendo, le réseau social qu’il a crée fin 2008 avec Julien Brinas. Pensé par et pour les professionnels de la musique classique, le site apporte aux musiciens « des outils d’organisation et de promotion », en proposant par exemple une plateforme de vente en ligne de billets. Plus important encore pour Tremeur Arbor, son Muendo « met en relation les artistes et le public » : les amateurs de musique classique peuvent par exemple y dénicher des réductions sur des concerts ou même des professeurs particuliers. Nouvel atout indispensable de l’école, cet outil interactif et complet n’a pas fini de prouver lui aussi que la musique classique est toujours contemporaine.
Mercredi 8 décembre de 18h30 à 20h30
Consulat Général de France à New York
934 Fifth Avenue
New York, NY 10021-2603
« Friend Ticket » $75, « Benefactor Ticket » $150.00 ; Billets en vente ici
The French-American School of Music
244 West 54th Street, Suite 602 New York, NY 10019
212-246-7378 ; [email protected]
Photo : Lara St John
Le Consulat de France online
Interview de Français expatriés à New York, recettes gourmandes, chroniques new yorkaises ou photo reportages… Le site internet du Consulat général de France à New York s’est récemment enrichi d’une nouvelle rubrique. L’artiste français CharlElie, qui possède une galerie dans Midtown East, nous livre ainsi ses impressions sur la « Big Apple ». Stéphane Verdille, chef au Consulat, transmet quant à lui des conseils culinaires avant les fêtes. Dans une chronique new yorkaise, le Consulat explique comment choisir sa carte de métro. A noter aussi, l’été indien à Central Park, à découvrir à travers un photo reportage.
Des infos ludiques, et pratiques évidemment. Résident aux Etats-Unis, le Consulat vous informe sur les conditions d’entrée et de séjour aux pays, sur l’aspect fiscal, santé, juridique, concernant la retraite ou la protection sociale, ou par exemple sur les établissements scolaires dispensant un enseignement en français.
En visite à New York ou ailleurs aux Etats-Unis ? Le site du Consulat délivre quelques conseils aux voyageurs en matière de sécurité, transport, santé ou visa. Il guide aussi les américains souhaitant découvrir la France ou y étudier.
Retrouvez toutes ces informations sur le site du Consulat général de France à New York : http://www.consulfrance-newyork.org/
On vous dit tout sur le chocolat
Vin et chocolat, la parfaite combinaison d’hiver. L’Alliance française vous propose d’en déguster plusieurs sortes, des plus classiques au plus exotiques, offerts par l’Atelier du chocolat. Vous pourrez discuter histoire du chocolat, ses bénéfices pour la santé et son processus de fabrication. Avec, en prime, une réduction de 15 % sur tout chocolat acheté sur place.
Où : Alliance Française de Los Angeles – 10390 Santa Monica Blvd, Suite 120, Los Angeles, CA 90025.
Quand : Mercredi 8 décembre, 19h à 21h.
Tarifs : Tickets à $15 pour les 20 premières personnes. $20 pour les membres et $25 pour les non-membres. Les tickets incluent 4 chocolats avec 4 types de vin.
Pour vous inscrire, envoyez un mail à [email protected]. Nombre de places limité.