La pièce musicale rock « Next to Normal », de Brian Yorkey et Tom Kitt, relate la détresse de la famille Goodman, où Diana (Alice Ripley), la mère, connaît de graves troubles psychologiques. Le spectateur suivra ainsi les interactions de cette femme au foyer avec son mari, Dan (J. Robert Spencer), ses enfants, Natalie (Jennifer Damiano) et Gabe (Aaron Tveit) et le monde extérieur.
La pièce a reçu cette année le prestigieux Prix Pulitzer dans la catégorie théâtre. C’est la 8eme fois qu’une comédie musicale reçoit cet honneur, depuis la mise en place de cette distinction en 1918.
« Next to Normal » a débuté en 2008 Off-Broadway. Lors de la cérémonie des Tony Awards 2009, c’est la consécration : la pièce musicale est récompensée pour la meilleure musique, la meilleure actrice (Alice Ripley) ainsi que la meilleure orchestration. « Next to normal » a été la première pièce à donner une représentation virtuelle sur le réseau social Twitter, en 2009, la veille de la cérémonie des Tony Awards.
« Next to Normal », jusqu’au 2 janvier 2011
Où : Théâtre Ahmanson – 135 N. Grand Avenue, Los Angeles, CA 90012
« Next to Normal » : première ce dimanche
Deux artistes français à Santa Monica
Depuis le 20 Novembre, Robert Berman présente au sein de sa galerie le travail de deux artistes français.
Marc Fichou, avec « Freeze the Present », mèle technologie et artisanat et explore l’espace-temps. Dans « Transition », Lauren Marsolier interroge quant à elle notre perception à travers des montages photographiques de paysages qui n’existent pas mais qui nous semblent pourtant familiers.
Où ? Robert Berman Gallery @ Bergamot Station Arts Center, C2 Gallery, 2525 michigan avenue, Suite C2/D5 – Santa Monica, California 90404, Tel: 310.315.1937
Quand ? Jusqu’au 8 Janvier 2011
Combien ? Gratuit
www.robertbermangallery.com
Un Thanksgiving à la sauce française
Il est vrai que Thanksgiving n’est pas une tradition française, mais c’est sans aucun doute l’aspect convivial et culinaire de cette coutume nord-américaine qui a séduit l’un des représentants stars de la cuisine tricolore à LA. Tandis que d’autres restaurants français ferment leurs portes pour savourer un peu de répit avant les fêtes de fin d’année, Jean-François Méteigner accueille ce jour-là jusqu’à 250 couverts dans son bistro sur Ocean Avenue. Pas d’esbroufe ni de paillettes, mais un menu unique qui reste quasi-invariable au fil des années. Son secret ?
L’ancien chef exécutif de l’Orangerie à Beverly Hills recommande avant toute chose de laisser de côté le beurre et la crème au profit d’émulsions, de réductions et de bouillons. Un détail qui a son importance, puisqu’il permet de profiter d’un repas copieux sans trop de lourdes conséquences. Dans ses recettes, Jean-François conserve les bases d’un traditionnel repas de Thanksgiving américain, avec, bien entendu, une touche française.
On servira pour commencer une soupe de citrouille parfumée aux quatre épices et à la noix de muscade, ainsi qu’une assiette de crudités avec salade de betteraves au vinaigre de framboises, salade de carottes au cumin et aux raisins secs, salade de cannellini à la menthe, céleri rémoulade et œufs mimosa.
La dinde farcie retrouve ses marrons de fête, accompagnés d’une bonne dose de morilles. On pourra accommoder le tout d’un gratin de maïs et une purée de pommes de terre douces avec une sauce à la canneberge, à l’orange et au gingembre.
Pour le dessert, le Chef conseille d’opter pour la traditionnelle tarte aux noix de pécans, ou une tarte à la purée de citrouille et d’ignames au miel, « avec de la citrouille fraîche », insiste-t-il. Pour les amateurs de crèmes glacées, on pourra également tenter de concocter une glace à la noix de pécan ou à la citrouille. Pour le choix des vins, on préfèrera un Pinot Noir frais pour le plat de résistance, puis un Chardonnay pour les desserts.
Cuisiniers en herbe, marquez vos calendrier 2011: le menu de Thanksgiving de La Cachette Bistro fait l’objet d’une classe de cuisine/dégustation organisée chaque année par Jean-François, le samedi qui précède les festivités. Une autre classe aura lieu ce samedi 11 décembre pour préparer un repas de Fêtes de fin d’année. Plus d’info.
La fantaisie au service de l’art
Carol est arrivée à Miami il y a 15 ans et en 2006, en plein « boom de l’art à Miami », elle ouvre une galerie d’art dans son garage. Original ! «Oui, c’est une façon de mettre l’art à portée d’un plus large public, le cadre très formel des galeries d’art restant souvent un obstacle à l’envie d’y aller. Ça fait peur ! Alors que dans mon garage, l’espace y est plus chaleureux, on se sent chez soi».
Et ça marche. En dépit de la crise économique de 2008 (elle nous confie que « le marché de l’art, après un léger mieux l’an passé, a sûbit comme un retour de bâton cet été. Depuis, une petite embellie semble s’installer»), Carole continue de travailler consciencieusement, multipliant les initiatives et les expositions. Lors de sa dernière exposition « Sense of Place », elle a, en plus de son garage, annexé sa maison, poussant l’idée jusqu’au bout puisque le jardin a accueilli les invités pour le vernissage. «C’est une expérience différente en fonction du lieu de l’exposition».
Mais son actualité du moment, c’est « Scope Miami », une des grandes foires d’art qui se déroule parallèlement à Art Basel. Son concept est d’accueillir des artistes qui travaillent en solo ou associés sous une seule identité artistique. Carol a choisi de présenter les œuvres « monumentales » de trois artistes qu’elle connaît bien pour avoir déjà travaillé avec eux. « Meltdown », de Jen Stark, une sculpture en papier, aux formes géométriques ; « Mort » de Guerra de la Paz (les artistes cubains Alain Guerra et Neraldo de la Paz) qui est une installation majestueuse, faite de textiles et vêtements récupérés (message écolo contre le gaspillage ?) ; et « Cannibal Kabob » de Kuhl&Leyton (Brad Kuhl et Monique Leyton), faite de scotch, c’est tout ! « C’est un travail entre l’abstraction et la figuration, un peu comme une scène de cinéma».
Les oeuvres sont très colorées et dans un premier temps, on est attiré par ses couleurs vives. Puis, lorsque l’on s’approche, on découvre qu’il s’agit de scènes de crime. «C’est une façon ludique de traiter la violence. Tous ces crimes ont bel et bien existé et été commis à l’arme blanche. Les artistes ont fait des recherches minutieuses pour composer leur scène». En voici un bref descriptif: « Three homeless men from the Perm region of Russia were detained in 2009 for allegedly killing their 25-year-old friend, eating part of him, and selling the reminder to a kebob stand. The men say they did it out of jealousy, one stating that his friend was trying to take his girlfriend away ».
Des pièces d’envergures à découvrir du 1 au 5 décembre à « Scope Miami ».
http://www.cjazzart.com/
“Cast your hand” avec Olivier Haligon
Installé depuis 1998 à Miami dans son Haligon Fine Art Studio, Olivier Haligon collabore avec les artistes, architectes et designers contemporains les plus réputés. Une passion de la sculpture héritée de sa famille, qui sur plusieurs générations a travaillé avec Rodin, Pompom, Volti, Dubuffet, Miro, Botero, César ou Niki de Saint Phalle.
Venez découvrir ses talents pendant quelques jours à l’Alliance Française. En seulement dix minutes il moulera votre main pour en faire une sculpture unique, véritable oeuvre d’art que vous vous pourrez ensuite remporter chez vous.
Où ? Alliance Française South Florida – 618 SW 8th Street, Miami, FL 33130, Tel: 305.859.8760
Quand ? Du mardi 30 Novembre au dimanche 5 Décembre de 10h à 17h. Opening jeudi 2 Décembre de 18h à 21h.
Combien ? $180 par personne
Découvrez ou redécouvrez son entretien avec French Morning ici
Cerveaux en fuite et calomnie
Les cerveaux français sont de plus en plus nombreux à quitter la France pour les Etats-Unis, rapporte le New York Times, et cette dernière craint une fuite de ses talents Outre-Atlantique (lire à ce sujet l’article d’Alexis Buisson sur French Morning). Sur les 2745 français ayant obtenu un doctorat aux Etats-Unis de 1985 à 2008, 70 % s’y sont installés une fois leurs études terminées. « Et, souligne le New York Times, plusieurs des meilleurs économistes et biologistes français se trouvent maintenant aux Etats-Unis. Selon une étude effectuée en 2007 par l’Ecole des Mines, quatre des six meilleurs chercheurs français en économie s’y sont installés. »
Sarkozy enlisé dans un scandale de vente d’armes. Une implication qu’il dément fermement. « C’est seulement une polémique pour laquelle on essaie de me faire porter le chapeau », rapporte le site internet de Bloomberg. Dominique de Villepin aurait déclenché une tempête politique vendredi dernier, et un long démenti par le Palais de l’Elysée, après avoir sous-entendu qu’il y ait eu des pots de vins dans un contrat de ventes de sous-marins avec le Pakistan en 1994. Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, affirmait dans un communiqué la non implication de Sarkozy dans cette affaire. Il aurait selon lui été victime de « rumeurs malveillantes ».
Des accusations qui sont gênantes, précise Reuters, pour la cote de popularité de Sarkozy, qui approche des plus mauvais scores historiques de tous les présidents français. Ce que confirme le Wall Street Journal : 68 % des français désapprouveraient la politique économique du gouvernement, et ce malgré le remaniement ministériel et les plans de révisions du régime de la TVA.
Le New York Times a rencontré le contre-ténor français Philippe Jaroussky. « Qui peut résister à un homme qui chante comme une femme ? », demande le quotidien. La voix exceptionnelle de ce jeune homme de 32 ans, combinée à un physique de « chérubin », ou « collégien », n’en finit pas de déchainer les passions. Jaroussky, que le quotidien américain avait rencontré il y a un an, disait de lui : « C’est vrai qu’il y a quelque chose de potentiellement ridicule dans cette voix qui sort du corps d’un homme. Les gens parlent du contre-ténor comme du troisième sexe, ou de quelqu’un de quasi féminin, mais pour moi c’est plus un moyen de rester enfant ». Le légendaire contre-ténor anglais James Bowman dit à son sujet qu’il est « le garçon pour qui Bach aurait adoré écrire ».
Fuite des cerveaux français aux Etats-Unis : info ou intox?
French Morning : Votre rapport montre que l’expatriation des chercheurs et universitaires français aux Etats-Unis s’est accélérée ces vingt dernières années. Entre 1996 et 2007, ils représentaient 27% des expatriés (contre 8% entre 1971 et 1980) . Mais vous commencez le rapport en rappelant que ce « brain drain » est assez limité.
Ioanna Kohler : Les données en la matière sont incomplètes, mais disons que cela concerne une population assez restreinte – à mon avis, quelques centaines d’individus de talent et quelques dizaines d’individus de très grand talent. Et, en matière de « brain drain », la France est en-deçà de la moyenne européenne. Ce n’est pas l’hémorragie, mais les symboles sont importants : quand on voit que les trois derniers récipiendaires français du prix Richard Lounsberry, qui récompense en alternance un Français et un Américain dans le domaine biomédical, sont installés aux Etats-Unis, cela ne peut laisser indifférent.
FM : Pourquoi les pouvoirs publics français devraient-ils se soucier du phénomène ?
Il faut se réjouir de la présence des Français dans la mondialisation scientifique car ils avaient la réputation d’être peu mobiles, mais je ne suis pas sûre que la France tire pleinement profit des flux de cette économie de la connaissance. En effet, il y a d’excellents chercheurs en France mais c’est ceux-là qui ont le plus tendance à s’expatrier ou à être « débauchés » par des universités américaines. Il faut se poser la question du « retour sur investissement » : dans les grandes écoles notamment, on investit 100 à 125.000 euros dans leur formation, mais ensuite le suivi n’existe pas vraiment et les perspectives de carrière sont insuffisantes. Parmi ceux que j’ai interrogés, il y en a beaucoup qui auraient envie de rendre quelque chose à la France, sans vouloir d’une carrière dans la recherche qui ressemble à sacerdoce.
FM : Qu’avez vous été surprise de découvrir lors de vos recherches?
Le salaire n’est pas le premier argument donné pour l’expatriation. En revanche, il est le principal obstacle pour revenir. Il est divisé par deux voire plus, notamment pour les économistes qui sont, aux Etats-Unis, les professeurs les mieux payés. J’ai également été surprise par l’unanimité autour de l’excellence de l’université américaine, la grande qualité des collègues qui forment un environnement de travail stimulant. Cela s’explique par le fait que les Etats-Unis sont très ouverts sur le recrutement international, ce qui maximise les chances de recruter les meilleurs spécialistes dans leur domaine, quelle que soit leur nationalité. Les chercheurs interrogés citent aussi un cadre très favorable à la recherche, la flexibilité de la négociation salariale, des frontières plus souples entre les disciplines, la mise en place d’avantages pour le conjoint ou encore l’adaptabilité du système à l’individu. Dernier point surprenant: l’âge de la retraite. A 55 ans, un professeur n’a pas envie de rentrer en France pour se dire qu’il sera retraité bientôt. Cela pénalise la France quand elle veut faire venir des enseignants-chercheurs étrangers de renom.
FM : Il y a quand même ceux qui rentrent en France…
Il y en a mais ils sont souvent motivés par des facteurs personnels ou liés au conjoint. Mais je suis optimiste. Les outils mis en place – les « retours post-doc » (un programme de l’Agence Nationale de la Recherche visant à faciliter le retour de chercheurs ayant obtenu leur thèse en France, ndlr) et les chaires d’excellence (dont les titulaires bénéficient d’avantages financiers pour réaliser leurs recherches, ndlr) – sont bons. Il existe également de nombreuses coopérations entre chercheurs français et américains et entre les chercheurs expatriés avec leurs collègues en France. Les coopérations scientifiques passeront par les individus.
Propos recueillis par Alexis Buisson
Télécharger le rapport Gone for Good ? ici
Pour plus d’infos : Une table-ronde sur le sujet est organisée le 2 décembre à Columbia. Programme ici
« Play Dead » : mortel !
Un monde hanté, plein d’épouvantables surprises et d’éclats de rire diaboliques. Ce monde est celui de Todd Robins, dont le site internet dit de lui qu’il est le plus grand pourvoyeur de réalité, et le plus surprenant. Son spectacle, « Play Dead », est un divertissement farfelu. Certaines des scènes se passent dans le noir le plus complet. Entouré de sons étranges, et même touché par le mort vivant, le spectateur pourra tester ses nerfs, et faire face à ses peurs, tout en suivant l’artiste dans un monologue ironique et plein de suspense.
Quand : Tous les jours, voir les horaires sur le site internet de Play Dead.
Où : Players Theatre, 115 Macdougal St., New York, NY 10012
Tarifs : 39.50 $ ou 59.50 $
Réservations : Appelez le 1-800-982-2787, ou réservez votre place sur Ticketmaster .
Le Cirque du Soleil présente "Koozå"
Comme vous l’avez surement remarqué, le Grand Chapiteau du Cirque du Soleil a pris ses quartiers à Miami depuis le 12 Novembre. Sous cette vaste tente jaune et bleue que la troupe déplace de ville en ville, se cache Koozå, le spectacle à succès créé en 2007.
Ce conte met en scène l’Innocent, un solitaire mélancolique qui cherche sa place dans le monde ainsi que plusieurs autres personnages tous aussi cocasses les uns que les autres, comme le Roi, le Trickster, le Pickpocket ou le Touriste.
Contorsion, cerceaux, trapèze volant et autre “roue de la mort”, le spectacle, véritable retour aux sources pour le Cirque du Soleil, mêle performance acrobatique et arts du cirque, le tout ponctué d’humour.
Où ? Bicentennial Park, 1075 Biscayne Blvd, Miami, FL 33130
Quand ? Jusqu’au 2 Janvier
Combien ? De $35 à $230, tickets en vente sur Internet
Bucéphale fait son come back
Un projet que Jim Douglas leur aurait envié. La « Coccinelle » s’appelle ici « Bucéphale ». A la place de Jim et son acolyte Wheely Applegate, Tristan Villemain et Quentin Renaud. Deux amis, une « deuche » et un livre, point de départ de l’aventure. Ecrit par Edouard Cortes et Jean-Baptiste Flichy, il s’intitule « Paris Saigon, 16 000 km en 2CV dans l’esprit de Larigaudrie ». Un cadeau qui tombe à point pour Tristan, qui rêve de faire un tour du monde depuis qu’il a dix ans. Dans leur ouvrage, Cortès et Flichy racontent leur départ de Paris pour Saigon en 2003, avec leur Citroën 2CV prénommée Bucéphale, par la route de la soie. Un voyage qui dure six mois. Une fois l’objectif atteint, ils laissent Bucéphale chez un agriculteur cambodgien, chargé de surveiller la 2CV pour une durée indéterminée et pour 1$ par jour, jusqu’à ce que quelqu’un vienne la reprendre. A la page 325, les deux auteurs précisent : « Si tu ouvres un Atlas et que par hasard, tu tombes au bout de l’Asie, saches que non loin de Saigon se trouve une 2CV qu’il faudra un jour rapatrier en France. Dans une boîte nouristanie, souvenir d’Afghanistan, nous conservons les clés de Bucéphale. Elles sont à qui voudra la récupérer ! »
« J’ai dû lire le livre une dizaine de fois », assure Tristan. Décembre 2007 : le jeune homme, alors âgé de 20 ans, passionné de voyages, avec la 2CV comme moyen de transport de prédilection, part récupérer Bucéphale chez l’agriculteur, entre le Vietnam et le Cambodge. Tristan met la voiture en sécurité dans la maison de Philippe, un ami français installé au Cambodge. Quelques mois plus tard, le fleuve voisin submerge les rives lors d’inondations, et Bucéphale est noyée sous la maison cambodgienne. La 2CV est rapatriée pour être réparée. Le 25 décembre 2009, Tristan et Quentin mettent le cap sur Singapour, puis Jakarta, Sydney, Valparaiso, Mexico et New York, où nous les avons rencontrés, devant les locaux de French Morning. A ce jour, les deux aventuriers, amis depuis quinze ans, ont parcouru 40 000 kms et traversé vingt pays.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=zjcGTMRhYHU]
Bien sûr, ce voyage a un coût. « Entre 25 000 et 30 000 euros, selon Tristan. Plusieurs partenaires soutiennent leur projet. Et notamment le « Bistrot du coin », à Washington, qui les attendait pour fêter le Beaujolais Nouveau. « Le plus onéreux, souligne Tristan, est de mettre la voiture en sécurité toutes les nuits. » Le logement est spartiate, les deux amis dorment surtout dans la 2CV, car pas question de s’en séparer, et « aussi chez l’habitant, qui souvent préfère échanger son lit contre une nuit dans la voiture », raconte Quentin. Le climat est parfois rude, d’autant plus sans toiture. «Avant d’arriver à Chicago, on a roulé pendant deux heures, sous la neige, avec un bonnet, une écharpe, et une couverture de survie sur les genoux», détaille Quentin.
lls espèrent atteindre Paris dans trois mois, au plus tard. « Notre retour est attendu sur les Champs-Elysées », sourit Quentin. Ils envisagent de relater leur expérience dans un livre, « en anglais, pourquoi pas », car le réseau Citroën est très présent aux Etats-Unis.
Pratique
– Suivez le parcours de Tristan Villemain et Quentin Renaud sur http://letapesuivante.free.fr
– Vous souhaitez soutenir leur projet ? Contactez Emmanuel Villemain : [email protected]
Florence Aubenas à New York
A partir de 18h, la Haskell Library de l’Alliance Français accueillera la journaliste Florence Aubenas. Après une conversation en français en petit comité, une séance de dédicaces de son dernier livre sera organisée.
A 19h30, elle interviendra une nouvelle fois, au Skyroom cette fois, où elle sera accompagnée de l’américain Ted Conover, auteur de Newjack: Guarding Sing Sing and the Way We Live Today. “In Character: The Role of the Participatory Journalist” confrontera ces deux journalistes qui ont tout deux choisis de passer du statut d’observateur passif à celui de participant actif de la société. Pour s’intégrer dans les communautés sur lesquelles ils enquêtaient, ils ont changé d’apparence, et même d’identité. Alors qu’Aubenas s’est faite passée pour une chômeuse, Conover s’est transformé en gardien de prison. Une conversation qui promet d’interroger le rôle et la place du journaliste dans notre société moderne.
Vente des billets au 800 982 2787 ou sur Internet. $10 membres, $15 non membres pour un évènement ; $15 membres, $20 non membres pour les deux évènements
FIAF- Haskell Library et Skyroom
22 East 60th Street, New York, NY 10022