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Cerveaux en fuite et calomnie

Les cerveaux français sont de plus en plus nombreux à quitter la France pour les Etats-Unis, rapporte le New York Times, et cette dernière craint une fuite de ses talents Outre-Atlantique (lire à ce sujet l’article d’Alexis Buisson sur French Morning). Sur les 2745 français ayant obtenu un doctorat aux Etats-Unis  de 1985 à 2008, 70 % s’y sont installés une fois leurs études terminées.  « Et, souligne le New York Times, plusieurs des meilleurs économistes et biologistes français se trouvent maintenant aux Etats-Unis. Selon une étude effectuée en 2007 par l’Ecole des Mines, quatre des six meilleurs chercheurs français en économie s’y sont installés. »
Sarkozy enlisé dans un scandale de vente d’armes. Une implication qu’il dément fermement. « C’est seulement une polémique pour laquelle on essaie de me faire porter le chapeau », rapporte le site internet de Bloomberg. Dominique de Villepin aurait déclenché une tempête politique vendredi dernier, et un long démenti par le Palais de l’Elysée, après avoir sous-entendu qu’il y ait eu des pots de vins dans un contrat de ventes de sous-marins avec le Pakistan en 1994. Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, affirmait dans un communiqué la non implication de Sarkozy dans cette affaire. Il aurait selon lui été victime de « rumeurs malveillantes ».
Des accusations qui sont gênantes, précise Reuters, pour la cote de popularité de Sarkozy, qui approche des plus mauvais scores historiques de tous les présidents français. Ce que confirme le Wall Street Journal : 68 % des français désapprouveraient la politique économique du gouvernement, et ce malgré le remaniement ministériel et les plans de révisions du régime de la TVA.
Le New York Times a rencontré le contre-ténor français Philippe Jaroussky. « Qui peut résister à un homme qui chante comme une femme ? », demande le quotidien. La voix exceptionnelle de ce jeune homme de 32 ans, combinée à un physique de « chérubin », ou « collégien », n’en finit pas de déchainer les passions. Jaroussky, que le quotidien américain avait rencontré il y a un an, disait de lui : « C’est vrai qu’il y a quelque chose de potentiellement ridicule dans cette voix qui sort du corps d’un homme. Les gens parlent du contre-ténor comme du troisième sexe, ou de quelqu’un de quasi féminin, mais pour moi c’est plus un moyen de rester enfant ».  Le légendaire contre-ténor anglais James Bowman dit à son sujet qu’il est « le garçon pour qui Bach aurait adoré écrire ».

Fuite des cerveaux français aux Etats-Unis : info ou intox?



French Morning : Votre rapport montre que l’expatriation des chercheurs et universitaires français aux Etats-Unis s’est accélérée ces vingt dernières années. Entre 1996 et 2007, ils représentaient 27% des expatriés (contre 8% entre 1971 et 1980) . Mais vous commencez le rapport en rappelant que ce « brain drain » est assez limité.

Ioanna Kohler : Les données en la matière sont incomplètes, mais disons que cela concerne une population assez restreinte – à mon avis, quelques centaines d’individus de talent et quelques dizaines d’individus de très grand talent. Et, en matière de « brain drain », la France est en-deçà de la moyenne européenne. Ce n’est pas l’hémorragie, mais les symboles sont importants : quand on voit que les trois derniers récipiendaires français du prix Richard Lounsberry, qui récompense en alternance un Français et un Américain dans le domaine biomédical, sont installés aux Etats-Unis, cela ne peut laisser indifférent.
FM : Pourquoi les pouvoirs publics français devraient-ils se soucier du phénomène ?
Il faut se réjouir de la présence des Français dans la mondialisation scientifique car ils avaient la réputation d’être peu mobiles, mais je ne suis pas sûre que la France tire pleinement profit des flux de cette économie de la connaissance. En effet, il y a d’excellents chercheurs en France mais c’est ceux-là qui ont le plus tendance à s’expatrier ou à être « débauchés » par des universités américaines. Il faut se poser la question du « retour sur investissement » : dans les grandes écoles notamment, on investit 100 à 125.000 euros dans leur formation, mais ensuite le suivi n’existe pas vraiment et les perspectives de carrière sont insuffisantes. Parmi ceux que j’ai interrogés, il y en a beaucoup qui auraient envie de rendre quelque chose à la France, sans vouloir d’une carrière dans la recherche qui ressemble à sacerdoce.

FM : Qu’avez vous été surprise de découvrir lors de vos recherches?

Le salaire n’est pas le premier argument donné pour l’expatriation. En revanche, il est le principal obstacle pour revenir. Il est divisé par deux voire plus, notamment pour les économistes qui sont, aux Etats-Unis, les professeurs les mieux payés. J’ai également été surprise par l’unanimité autour de l’excellence de l’université américaine, la grande qualité des collègues qui forment un environnement de travail stimulant. Cela s’explique par le fait que les Etats-Unis sont très ouverts sur le recrutement international, ce qui maximise les chances de recruter les meilleurs spécialistes dans leur domaine, quelle que soit leur nationalité. Les chercheurs interrogés citent aussi un cadre très favorable à la recherche, la flexibilité de la négociation salariale, des frontières plus souples entre les disciplines, la mise en place d’avantages pour le conjoint ou encore l’adaptabilité du système à l’individu. Dernier point surprenant: l’âge de la retraite. A 55 ans, un professeur  n’a pas envie de rentrer en France pour se dire qu’il sera retraité bientôt. Cela pénalise la France quand elle veut faire venir des enseignants-chercheurs étrangers de renom.

FM : Il y a quand même ceux qui rentrent en France…

Il y en a mais ils sont souvent motivés par des facteurs personnels ou liés au conjoint. Mais je suis optimiste. Les outils mis en place – les « retours post-doc » (un programme de l’Agence Nationale de la Recherche visant à faciliter le retour de chercheurs ayant obtenu leur thèse en France, ndlr) et les chaires d’excellence (dont les titulaires bénéficient d’avantages financiers pour réaliser leurs recherches, ndlr) – sont bons. Il existe également de nombreuses coopérations entre chercheurs français et américains et entre les chercheurs expatriés avec leurs collègues en France. Les coopérations scientifiques passeront par les individus.
Propos recueillis par Alexis Buisson



Télécharger le rapport Gone for Good ? ici

Pour plus d’infos : Une table-ronde sur le sujet est organisée le 2 décembre à Columbia. Programme ici

« Play Dead » : mortel !

Un monde hanté, plein d’épouvantables surprises et d’éclats de rire diaboliques. Ce monde est celui de Todd Robins, dont le site internet dit de lui qu’il est le plus grand pourvoyeur de réalité, et le plus surprenant. Son spectacle, « Play Dead », est un divertissement farfelu.  Certaines des scènes se passent dans le noir le plus complet. Entouré de sons étranges, et même touché par le mort vivant, le spectateur pourra tester ses nerfs, et faire face à ses peurs, tout en suivant l’artiste dans un monologue ironique et plein de suspense.
Quand : Tous les jours, voir les horaires sur le site internet de Play Dead.
: Players Theatre, 115 Macdougal St., New York, NY 10012
Tarifs : 39.50 $ ou 59.50 $
Réservations : Appelez le 1-800-982-2787, ou réservez votre place sur Ticketmaster .

Le Cirque du Soleil présente "Koozå"

Comme vous l’avez surement remarqué, le Grand Chapiteau du Cirque du Soleil a pris ses quartiers à Miami depuis le 12 Novembre. Sous cette vaste tente jaune et bleue que la troupe déplace de ville en ville, se cache Koozå, le spectacle à succès créé en 2007.

Ce conte met en scène l’Innocent, un solitaire mélancolique qui cherche sa place dans le monde ainsi que plusieurs autres personnages tous aussi cocasses les uns que les autres, comme le Roi, le Trickster, le Pickpocket ou le Touriste.

Contorsion, cerceaux, trapèze volant et autre “roue de la mort”, le spectacle, véritable retour aux sources pour le Cirque du Soleil, mêle performance acrobatique et arts du cirque, le tout ponctué d’humour.

Où ? Bicentennial Park, 1075 Biscayne Blvd, Miami, FL 33130
Quand ? Jusqu’au 2 Janvier
Combien ? De $35 à $230, tickets en vente sur Internet

Bucéphale fait son come back

Un projet que Jim Douglas leur aurait envié. La « Coccinelle » s’appelle ici « Bucéphale ». A la place de Jim et son acolyte Wheely Applegate, Tristan Villemain et Quentin Renaud. Deux amis, une « deuche » et un livre, point de départ de l’aventure. Ecrit par Edouard Cortes et Jean-Baptiste Flichy, il s’intitule « Paris Saigon, 16 000 km en 2CV dans l’esprit de Larigaudrie ». Un cadeau qui tombe à point pour Tristan, qui rêve de faire un tour du monde depuis qu’il a dix ans. Dans leur ouvrage, Cortès et Flichy racontent leur départ de Paris pour Saigon en 2003, avec leur Citroën 2CV prénommée Bucéphale, par la route de la soie. Un voyage qui dure six mois. Une fois l’objectif atteint, ils laissent Bucéphale chez un agriculteur cambodgien, chargé de surveiller la 2CV pour une durée indéterminée et pour 1$ par jour, jusqu’à ce que quelqu’un vienne la reprendre. A la page 325, les deux auteurs précisent : « Si tu ouvres un Atlas et que par hasard, tu tombes au bout de l’Asie, saches que non loin de Saigon se trouve une 2CV qu’il faudra un jour rapatrier en France. Dans une boîte nouristanie, souvenir d’Afghanistan, nous conservons les clés de Bucéphale. Elles sont à qui voudra la récupérer ! »
« J’ai dû lire le livre une dizaine de fois », assure Tristan. Décembre 2007 : le jeune homme, alors âgé de 20 ans, passionné de voyages, avec la 2CV comme moyen de transport de prédilection, part récupérer Bucéphale chez l’agriculteur, entre le Vietnam et le Cambodge. Tristan met la voiture en sécurité dans la maison de Philippe, un ami français installé au Cambodge. Quelques mois plus tard, le fleuve voisin submerge les rives lors d’inondations, et Bucéphale est noyée sous la maison cambodgienne. La 2CV est rapatriée pour être réparée. Le 25 décembre 2009, Tristan et Quentin mettent le cap sur Singapour, puis Jakarta, Sydney, Valparaiso, Mexico et New York, où nous les avons rencontrés, devant les locaux de French Morning. A ce jour, les deux aventuriers, amis depuis quinze ans, ont parcouru 40 000 kms et traversé vingt pays.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=zjcGTMRhYHU]
Bien sûr, ce voyage a un coût. « Entre 25 000 et 30 000 euros, selon Tristan. Plusieurs partenaires soutiennent leur projet. Et notamment le « Bistrot du coin », à Washington, qui les attendait pour fêter le Beaujolais Nouveau. « Le plus onéreux, souligne Tristan, est de mettre la voiture en sécurité toutes les nuits. » Le logement est spartiate, les deux amis dorment surtout dans la 2CV, car pas question de s’en séparer, et « aussi chez l’habitant, qui souvent préfère échanger son lit contre une nuit dans la voiture », raconte Quentin. Le climat est parfois rude, d’autant plus sans toiture. «Avant d’arriver à Chicago, on a roulé pendant deux heures, sous la neige, avec un bonnet, une écharpe, et une couverture de survie sur les genoux», détaille Quentin.
lls espèrent atteindre Paris dans trois mois, au plus tard. « Notre retour est attendu sur les Champs-Elysées », sourit Quentin. Ils envisagent de relater leur expérience dans un livre, « en anglais, pourquoi pas », car le réseau Citroën est très présent aux Etats-Unis.
Pratique
– Suivez le parcours de Tristan Villemain et Quentin Renaud sur http://letapesuivante.free.fr
– Vous souhaitez soutenir leur projet ? Contactez Emmanuel Villemain : [email protected]

Florence Aubenas à New York

A partir de 18h, la Haskell Library de l’Alliance Français accueillera la journaliste Florence Aubenas. Après une conversation en français en petit comité, une séance de dédicaces de son dernier livre sera organisée.
A 19h30, elle interviendra une nouvelle fois, au Skyroom cette fois, où elle sera accompagnée de l’américain Ted Conover, auteur de Newjack: Guarding Sing Sing and the Way We Live Today. “In Character: The Role of the Participatory Journalist” confrontera ces deux journalistes qui ont tout deux choisis de passer du statut d’observateur passif à celui de participant actif de la société. Pour s’intégrer dans les communautés sur lesquelles ils enquêtaient, ils ont changé d’apparence, et même d’identité. Alors qu’Aubenas s’est faite passée pour une chômeuse, Conover s’est transformé en gardien de prison. Une conversation qui promet d’interroger le rôle et la place du journaliste dans notre société moderne.
Vente des billets au 800 982 2787 ou sur Internet. $10 membres, $15 non membres pour un évènement ; $15 membres, $20 non membres pour les deux évènements
FIAF- Haskell Library et Skyroom
22 East 60th Street, New York, NY 10022

Art Basel Miami, demandez le programme !

Art Basel, c’est plus de 2000 artistes, 29 pays et 250 galeries. C’est aussi, au sein du Convention Center de Miami Beach, 4 expositions majeures :
Art Galleries, plus de 180 galeries d’art moderne et contemporain, provenant d’Amérique du Nord, d’Europe, d’Afrique du Sud et d’Asie et exposant des œuvres du 20° et 21° siècles. Cette année, la forte participation européenne sera illustrée (entre autres) par la galerie Rodolphe Janssen de Bruxelles ; une première participation.

Art Kabinett, 20 galeries (sélectionnées parmi celles participant à Art Galleries), chacune ayant l’opportunité de faire découvrir, dans un espace feutré, ambiance boudoir assurée, le travail de ses artistes allant de l’exposition classique aux installations gigantesques et en passant par la projection de films. Côté français, la galerie parisienne Praz-Delavallade y installera son artiste californien, Jim Issermann.

Art Nova, 50 galeries et 17 pays, l’occasion pour les galeries d’exposer deux à trois de leurs artistes et leurs œuvres fraîchement créées (durant les deux dernières années seulement). Occasion aussi de découvrir la tendance artistique du moment. La France est à l’honneur avec la galerie Chez Valentin, Paris.

Art Positions, 14 galeries et 7 pays, chaque participant présentera un projet d’envergure et les conservateurs de musée, collectionneurs et critiques d’art découvriront d’ambitieux artistes, comme chez Balice Hertling, Paris.
Art Basel sort du Convention Center avec deux manifestations originales, à deux pas de la foire :
Art Public : le quartier va s’enrichir d’œuvres de l’artiste mexicain, Patrick Charpenel, offrant à tous une curiosité à découvrir au moment ou l’on s’y attend le moins.

The Oceanfront, du 1er au 4 décembre et de 18h à minuit, Collins Park (entre la 21° et la 22° rue sur Collins avenue) se fait une beauté et va briller toute la nuit grâce au travail de de design de Phu Hoang Office et Rachely Rotem Studio. De l’art contemporain, des spectacles, de la musique « live » et des vidéos nous ferons découvrir, au fil des quatre nuits, respectivement Détroit, Mexico City, Berlin et Glasgow.
On va swinguer aussi toute la semaine grâce à l’association Creative Time qui organise de grandes soirées avec boissons, « food » et concerts. Le 1° décembre, le groupe Metric de Toronto ouvrira le bal dès 22h (gratuit).
Et aussi, Art Basel Conversations, Art Salon, Art Film.
http://www.artbaselmiamibeach.com
Mais Art Basel s’est aussi son « OFF » et la chance donnée à tout galeriste de se faire une place dans le monde le l’art.
Outre les très belles et réputées collections privées – Rubell Familly Collection, CIFO, De La Cruz Collection Contemporary Space and Home et Dacra Collection – et les nombreux musées de Miami et ses environs qui proposent pour l’occasion de belles expositions– par exemple, Latin American Art from the Collection of Pearl and Stanley Goodman au MoA de Fort Lauderdale – d’autres foires prennent place dans les Design et Wynwood District :
Scope Art Fair, dont la tradition est d’accueillir des galeries présentant des artistes ayant produit un travail en solo ou s’étant associés pour ne fonder qu’une seule identité artistique. C’est le cas de Carol Jazzar (voir article) qui exposera 3 « artistes » et leurs installations monumentales.
Du 30 novembre au 5 décembre, Soho Studios, Wynwood Convention Center.
Art For A Better World, veut sensibiliser et responsabiliser les générations concernées au futur de notre planète en utilisant l’art comme outil pédagogique. (voir article sur le photographe David Benoliel) Elle reversera 5% du montant total des ventes, qui auront lieu durant la foire, aux associations qui la soutiennent (Red Cross, American Cancer Society, Save the children, Water.org). Du 1 au 5 décembre, Soho Studios Wynwood Convention center.
NADA (New Art Dealer Alliance)
Pulse Art
Art Miami
Tout ceci sans oublier Design Miami, qui proposera une sélection pointue de nouveautés en matière de design de mobilier contemporain et se fait une belle place, cette année, au Convention Center de Miami Beach, soit à coté de Art Basel, une reconnaissance !

Des créateurs à prix doux

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Envie de vous faire plaisir sans dépenser un bras ?  Il vous reste une journée pour vous ruer sur les chaussures et les sacs de créateurs, bradés à l’occasion de la ré-ouverture du T. Designer Retail. Les nouvelles chaussures Bamboo Roberto Cavalli sont à 250 $ (au lieu de 1255 $) et le sac de soirée Cyrstal de Judith Leiber est à 250 $ (au lieu de 2700 $).
Samedi 20 Novembre
767 Lexington Ave., nr. E. 60th St., 2nd floor


La marque parisienne Surface To Air brade jusqu’à 75 % sa collection homme-femme de vêtements et chaussures. Des pièces sobres et élégantes que vous pouvez acquérir à -75 %. Marque de mode avant to, Surface To Air est aussi un collectif, fondé dans les années 90, qui officie en tant qu’agence de communication ou boîte de production. Surface To Air est notamment à l’origine de la stratégie d’implantation de la marque japonaise Uniqlo en France.
Jusqu’au samedi 20 Novembre
Surface to Air Sample Sale, 5 Crosby Street, #6D, (between Howard and Grand streets). Espèces uniquement.
Marre d’acheter vos produits de beauté à la chaîne de pharmacie de votre quartier ? Allez faire un tour au marché des artisans One of A Kind Show, où tout est fait à la main.  Vous pourrez boire une tasse de chocolat chaud tout en flânant parmi les stands de 200 créateurs, et trouver des cadeaux originaux pour vos amis, comme des bagues hiboux (95 $, création de Julia Failey), un service de vaisselle en platine (75 $ le lot de trois assiettes, création de Lois Aronow), ou des chapeaux en cashemire avec des rabats sur les oreilles (420 $, création Elyse Allen Textiles).
Si vous ne trouvez rien à votre goût, vous pourrez toujours assister gratuitement aux ateliers de démonstration, où le propriétaire du magasin Etsy et les employés du magazine ReadyMade vous montreront comment fabriquer des moulins à poivre ou des sacs à main.
Jusqu’au dimanche 21 Novembre
7 W 34th St between Fifth and Sixth Aves, 11th floor (800-677-6278)
Demoiselle d’honneur, vous avez écumé tous les magasins sans trouver votre bonheur, et vous recherchez désespérément la robe idéale pour le mariage de votre sœur ou de votre meilleure amie ? Sophie et Beth sont elles-aussi passées par là. Les deux créatrices de Thread proposent des robes sur mesure, et sur rendez-vous, jusque dimanche.
Jusqu’au dimanche 21 Novembre
26 West 17th Street, suite 301, (212-414-8844 x28)
Faites une bonne action, et prenez de l’avance sur votre shopping de Noël. Satya Jewelery met en vente sa collection de bijoux. Bracelets, colliers, boucles d’oreille en argent ou en or ; pendentifs aux symboles et aux pierres tout aussi variés (de l’améthyste, au diamant, en passant par le rubis et la turquoise) que leurs prix, qui vont de 49 à 200 $. Satya Jewelery verse un pourcentage de toutes ses ventes à la fondation Satya, qui aide les enfants défavorisés.
Du mercredi 1er au dimanche 5 Décembre
227 W 17th St., nr. Eighth Ave., 3rd fl., (212-243-6930)

"On Line", extension du domaine de la ligne

Peinture, sculpture, photographie, film, danse… la nouvelle exposition du MoMA, comme son nom ne l’indique pas, n’est pas seulement consacrée au dessin. Ou du moins, pas au dessin tel qu’on le connait. Ici, il n’est pas seulement question d’une technique artistique, mais d’une forme d’art à part entière, regroupant plusieurs disciplines. Réalisées par une centaine d’artistes plus ou moins renommés, les quelques 300 oeuvres présentées, issues pour la plupart de la collection du MoMA, réinventent totalement la définition traditionnelle et conventionnelle du dessin.
Comme fil conducteur, la ligne, son élément de base, dont les artistes du XXe siècle vont explorer les possibilités jusqu’alors sous-estimées. Elle va peu à peu “sortir des frontières du papier”, pour reprendre les mots de Glenn Lowry, directeur du musée, pour devenir dynamique, en mouvement dans le temps et l’espace : tantôt fixe ou mouvante, tracée à l’encre, au fusain, ou même par le corps humain, comme ce danseur décrivant des lignes dynamiques sur la scène ou cet artiste qui en forme dans un champ.

Organisée de manière chronologique, cette exposition monumentale (il a fallu trois ans pour la mettre en place) se divise en trois sections, soit autant d’étapes dans cette quête esthétique. La première, « Surface Tension » présente l’élan artistique en devenir, qui se limite alors encore à une surface plane (papier, toile…). On remarquera les dessins de Kandinsky, dont l’essai Point et Ligne sur Plan (1926) a d’ailleurs inspiré le titre de la rétrospective, ainsi que ceux de Georges Braque et Pablo Picasso, révolutionnaires pour l’époque. En 1912, ces deux artistes furent d’ailleurs à l’origine de l’une des plus importantes innovations du siècle, en faisant du collage une technique artistique.

Dans « Line Extension », cette fois la ligne s’approprie l’espace, en relief mais aussi en temps réel. C’est entre 1923 et 1928, que le russe El Lissitzky s’affirme comme un des premiers de sa génération à visualiser une nouvelle géométrie de l’espace et du mouvement, et à faire tomber par la même occasion les frontières existantes entre architecture, peinture, dessin, et typographie. On en prend pleinement conscience quand on pénètre dans son Espace Proun (“Proun Room”), reconstitué pour la première fois au MoMa : une installation avant-gardiste qui nous confronte à une véritable expérience sensorielle. Ne manquez pas non plus les oeuvres signées Calder, Duchamp ou Klee de cette section.

La troisième et dernière galerie, intitulée « Confluence » présente enfin les travaux contemporains. Finalement, ces artistes d’aujourd’hui confirment l’interdépendance entre dessin, peinture, sculpture et performance, entre surface et espace, et surtout entre ligne et support, papier bien sur mais aussi mur ou sol.

Pensée comme un projet complexe, à la hauteur de la richesse de cette histoire, « On Line » s’étend aussi au delà des murs de la galerie, avec notamment un programme de lectures, discussions, performances en janvier et février.

On Line: Drawing Through the Twentieth Century

Du dimanche 21 Novembre 2010 au lundi 7 Février 2011

The Museum of Modern Art
11 West 53rd Street, New York, NY 10019
(212) 708-9400
Image: Julie Mehretu. Rising Down. 2008

Millésime, brasserie pur jus

Si l’Unesco (qui vient d’inscrire la gastronomie française sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité) pouvait agréer des restaurants, ils ressembleraient sûrement à ça. Millésime est aussi proche de l’authentique brasserie française qu’on puisse l’espérer:  dôme au plafond, mosaique au sol, banquettes couleur bordeaux, bar à huîtres en marbre…Au menu, un pot au feu de homard ($48 pour deux) ou les “quenelles Jean-Louis” ($14) en hommage à Jean-Louis Dumonet.
Le propriétaire, le chef gascon Laurent Manrique, est le maître en la matière : son Café de la presse à San Francisco est une institution où les locaux et touristes français en mal du pays continuent d’affluer. Laurent Manrique a travaillé à Taillevent avant de s’installer à Los Angeles puis de venir à New York pour travailler au Comptoir du restaurateur  Jean Denoyer. Il devient ensuite chef au Peacock Alley au Waldorf Astoria et à Gertrude. Un voyage à San Francisco, et il tombe amoureux de la ville. Chef au restaurant Aqua à San Francisco, il remporte deux étoiles du Guide Michelin. “Après Aqua, j’ai voulu mettre de côté la haute gastronomie et la course aux étoiles”, explique-t-il. Laurent Manrique fera les aller retours entre New York et San Francisco. Il a nommé le chef américain Alan Ashkinase, un ancien d’Aqua, pour être aux commandes.
Millésime compte environ 150 places assises. Confortablement assis au lounge en bas, on peut boire un cocktail “Pousse Rapière”, un classique à base d’Armagnac en écoutant le pianiste. Le restaurant est à l’étage : au menu aussi, un tartare de thon berbère, et des moules préparées de différentes manières comme les moules au curry et bouillon de lait de coco. De quoi célébrer le patrimoine!
Millésime
92 Madison Ave. (Between 28th and 29th Streets)
New York, NY 10016
212.889.7100
www.millesimerestaurant.com

Venice Beach réunit les artistes d'hier et d'aujourd'hui

Vidéos, tableaux et installations de quelques-uns des artistes qui ont contribué à faire de Venice une communauté artistique non conformiste seront exposés à la galerie « Here is Elsewhere ». « Venice artists from then to now » est sa première exposition, dont l’inauguration a lieu ce jeudi 18 novembre, de 17h à 18h30.
Quarante ans plus tôt, Venice était un paradis accessible aux artistes, dealers, sans abris, rock stars. C’est ici que des icônes de la scène artistique du sud de la Californie ont réalisé leurs œuvres les plus expérimentales. Comment les artistes de Venice sont-ils devenus, au fils des années, une communauté artistique emblématique ? Quels sont les liens entre le passé et le présent ? L’exposition tentera de démontrer, à travers les œuvres d’anciens et de nouveaux artistes, que la scène artistique de Venice n’a pas perdu son âme.
Quand : Du jeudi 18 novembre au samedi 15 janvier
: Galerie « Here is Elsewhere », Pacific Design Center – 8687 Melrose Ave # G102, Blue Building , Second Floor, West Hollywood, CA 90069. www.hereiselsewhere.com

Los Angeles, mythique… et illusoire

La devanture d’un immeuble, le vide caractéristique de Los Angeles. Et ces ombres, la silhouette des sept mercenaires se découpe sur le toit du building, en noir et blanc. Intitulée LA Cowboys, la photo installe l’ambiance, l’imagination fait le reste.
Les choses se passent ainsi face aux clichés de Guillaume Zuili. Ce Français travaillant pour l’agence Vu, installé à Los Angeles depuis 2002, nous berce et nous interpelle à la fois, photographiant en noir et blanc les mythes et les symboles qui incarnent le Los Angeles de nos rêves, de nos livres et de nos films. « C’est comme si vous étiez dans du coton », explique-t-il, donnant ainsi quelque chose d’intemporel à ses clichés.
« J’avais en tête des images bien précises en arrivant à L.A, inspirées de films noirs comme Asphalt Jungle de John Huston, The Big Heat de Fritz Lang et les livres de Raymond Chandler, Michael Connely ou James Ellroy. J’ai commencé à chercher les traces de ce LA mythique, pour me rendre compte qu’il n’existait plus… Etait-ce seulement une illusion cinématographique ? », s’interroge-t-il.
Le voilà donc photographiant cette ville sans mémoire, capable de détruire et de remplacer si vite. Guillaume Zuili utilise un sténopé afin d’obtenir des matières et des formes mais sans aucune netteté. Ce procédé lui permet d’effleurer la ville, de ne pas la montrer trop brutalement. Et de nous offrir ainsi une part de rêve.
Smoke and Mirrors, de Guillaume Zuili (www.zuiliphoto.com)
Quand : Jusqu’au 10 décembre 2010
: Fine Arts Building – 811 West, 7th Street, Los Angeles