Ce n’est pas par hasard que Weezer commence sa tournée par Los Angeles. C’est dans cette ville que le groupe s’est formé en 1992. Deux dates pour deux concerts qui s’annoncent nostalgiques : alors que la soirée de vendredi sera consacrée à leur premier album (Weezer, paru en 1994 aussi connu sous le nom du “Blue Album”), celle de samedi sera dédiée à Pinkerton (1996). Ils interpréteront aussi quelques uns de leurs plus grands tubes, comme “Island in the Sun”, “Buddy Holly” ou “Beverly Hills”, ainsi que des chansons de leur huitième album, Hurley, sorti en Septembre dernier.
Où ? Gibson Amphitheatre, Universal City Walk, 100 Universal City Plaza, Universal City, CA 91608
Quand ? Vendredi 26 et samedi 27 Novembre à 20h15
Combien ? Entre $42 et $415
Memories Tour : retour aux sources pour Weezer
Podevin explore la relation homme-machine
Tour à tour illustrateur, designer graphique, et artiste conceptuel, Jean-François Podevin, homme du Nord, de Valenciennes, élevé à Paris et résidant en Californie, explore cette fois le concept de la machine comme métaphore de la perception humaine. L’œuvre de Podevin s’étend sur 25 ans et compte des clients prestigieux comme le New York Times ou Coca Cola.
« Composite Memories »
Quand : Du jeudi 18 novembre au jeudi 16 décembre
Où : Département des beaux-arts de l’école Cuesta – San Luis Obispo – CA 93403.
Pour plus d’informations, contacter Tim Anderson : [email protected] / (805) 546 3202
Jean Genet par les étudiants de NYU
Mardi soir, les étudiants de NYU renderont hommage à Jean Genet, qui aurait eu cent ans en décembre prochain. Ils représenteront une pièce de théâtre, intitulée “Parade funèbre”, directement inspirée des oeuvres de Jean Genet et mise en scène par Cécile Cotté. Les étudiants (Marius Angeloni, Commarah Bashar, Amara Dieter, Barrett Doss, Harrison Hill, Rahkua Verderosa Ishakarah, Diogo Herber Martins, Léo Mathey, William Polisano, Quenna Lené Willis) interpréteront des figures récurrentes des oeuvres de l’écrivain.
Où ? Wasserman Center, NYU, 133 East 13th Street , 2e étage
Quand ? Mardi 23 Novembre à 20h en français et en anglais
Combien ? Gratuit. Réservations au 212-998-8750, à [email protected] et sur Internet
Photo : Genet par Richard Avedon
Jacques de Larosière : pour une autre politique monétaire
Jacques de Larosière, ancien directeur général du FMI, gouverneur de la Banque de France et de la BERD, assurera une conférence (en anglais) intitulée In the Aftermath of the Financial Crisis: Towards a New Framework for Monetary Policy.
Il tient aujourd’hui un rôle clé en Europe dans la réponse à la crise économique internationale, et tentera d’exposer ses propres solutions à celle-ci. Il part d’un constat : alors que la politique monétaire a indéniablement joué un rôle majeur dans le déclenchement de la crise financière mondiale en 2008, elle a été injustement sous-estimée par la plupart des économistes. Dernièrement, la thèse de Jacques de Larosière a cependant gagné du terrain et les banquiers reconnaissent désormais que le redressement financier passera entre autre par une réforme de la politique monétaire.
Où ? Low Library Rotunda, Maison Française de Columbia, Buell Hall, 2e étage, Broadway Boulevard et West 116th Street
Quand ? Mercredi 1er Décembre de 18h à 20h
Combien ? Gratuit mais RSVP nécessaire sur le site Internet avant le 30/11
Finale du championnat de la Nascar
Pour la première fois depuis des années, trois pilotes seront en compétition à Homestead dans l’espoir de devenir le nouveau champion Nascar.
Vendredi 19 Novembre – Truck Series – Ford 200
Samedi 20 Novembre – NATIONWIDE – Ford 300
Dimanche 21 Novembre – CUP – Ford 400
Homestead-Miami Speedway
One Speedway Blvd.
Homestead, FL 33035
Plus d’infos sur le site de la Nascar
Turandot au Arsht Center
Fidèle à la tradition italienne du Grand Opéra, Turandot est un opéra inachevé en trois actes et cinq tableaux crée en 1926 par Giacomo Puccini à la Scala de Milan.
Dans une Chine médiévale imaginaire, la cruelle Princesse Turandot (Lise Lindstrom) met à l’épreuve Calaf (Frank Porretta), le Prince Inconnu : il doit élucider trois énigmes mais contrairement autre autres prétendants, il y parvient…
Où ? Ziff Ballet Opera House, The Adrienne Arsht Center for the Performing Arts of Miami-Dade County, 1300 Biscayne Blvd., Miami
Quand ? Vendredi 19 Novembre à 20h, dimanche 21 à 14h, mercredi 24 et samedi 27 à 20h
Combien ? Entre $14 et $229, en vente sur Internet et au 305 949-6722
Annie Cohen-Solal et les peintres américains
Née en Algérie, Annie Cohen-Solal a enseigné à NYU, et dans les Universités de Berlin, Jerusalem, et Paris XIII. Elle passera cette fois par Miami pour nous aider à comprendre un des plus grands changements dans l’histoire culturelle américaine.
Elle retracera en effet l’épopée des artistes américains, de l’Exposition Universelle parisienne de 1867 à l’affirmation de Jackson Pollock comme le premier maître américain en 1948. Elle s’appuiera sur son ouvrage “Un jour, ils auront des peintres. L’avènement des peintres américains, Paris 1867 – New York 1948”, dont le titre reprend une prédiction de Matisse prononcée en 1933. Paru en 2000 chez Gallimard, il lui a valu de remporter le Prix Bernier de l’Académie des Beaux Arts.
L’énergie culturelle d’individus, peintres bien sur mais aussi collectionneurs ou critiques d’art, sera annonciatrice de la tension artistique entre le Vieux et le Nouveau Continent qui perdure encore aujourd’hui.
Où ? Alliance Française South Florida – 618 SW 8th Street, Miami, FL 33130, Tel: 305.859.8760
Quand ? Lundi 22 Novembre à 18h30
Combien ? Gratuit
Guitare classique à l'Alliance Française
Le groupe de guitares classiques de la Florida International University (FIU) School of Music se produira à l’Alliance Française ce vendredi. Les huit étudiants, accompagnés de Rafael Padron, le directeur, joueront un programme musical à forte inspiration française qui comprendra des oeuvres variées, de de Debussy à Charles Trenet.
Programme
Clair de Lune – Claude Debussy (1862-1918)
Federico Musgrove, Edward Torres, Luis Zambrano & Karen Schoenhals
Campanas del Alba – E. Sainz de la Maza (1903-1982)
Karen Schoenhals
Réservoir Paris – Charles Trenet (1913-2001)
Edward Torres
La Ronde de Mai – Napoléon Coste (1805-1883
Thomas Uriarte
Sonata in A minor (Adagio) – Jean Baptiste Loeillet (1680-1730)
Luis Zambrano & Karen Schoenhals
French Waltz – Francis Kleynjans (b. 1951)
Rachel Ginebra
Hymne à l’amour – Marguerite Monnot (1903- 1961)
Aureo Puerta
Duo Concertante Allegro Poco Vivace – Antoine de Lhoyer (1768-1852)
Thomas Uriarte & Federico Musgrove
Don Julian – Maximo Diego Pujol (b. 1957)
Federico Musgrove
Carmen Suite Habanera & Toreadors – George Bizet (1838-1875)
Enrique Caboverde, Federico Musgrove, Thomas Uriarte & Edward Torres
A furiosa – Paulo Bellinati (b. 1950)
Enrique Caboverde, Federico Musgrove, Thomas Uriarte & Edward Torres
Où ? Alliance Française South Florida – 618 SW 8th Street, Miami, FL 33130, Tel: 305.859.8760
Quand ? Vendredi 19 Novembre à 19h00
Combien ? Gratuit
Remaniement marathon et crise identitaire
Selon le Washington Post, le remaniement du gouvernement français est un « gouvernement de pré-campagne à l’élection présidentielle de 2010 », qui permettrait au président de faire remonter sa cote de popularité et de serrer les boulons dans la perspective des dix-huit mois de mandat présidentiel restant. Le plus lésé dans cette affaire, continue le quotidien américain, serait Nicolas Sarkozy lui-même, « qui, lorsqu’il a pris ses fonctions en mai 2007, a réunit gauchistes, centristes, et des personnalités représentatives de la diversité dans une coalition gouvernementale inhabituelle. »
Le ministre du Travail Xavier Bertrand annonçait lundi sur RTL2 qu’il allait prendre contact avec les dirigeants des syndicats ces prochains jours, car, répétait-il, « le dialogue est essentiel au succès ». Un sens de la communication qui n’aura pas échappé au Washington Post. Le journal remarquait en effet, dans son édition du lundi 15 novembre, combien le dialogue avait prévalu, notamment lors des manifestations concernant le report de l’âge légal de départ en retraite. « Les grévistes ont renversé des dépôts de carburant et ont bloqué l’accès aux ports, et plus d’un million de personnes ont manifesté à plusieurs reprises contre le report de l’âge légal de départ en retraite. La loi sur la réforme des retraites est entrée en vigueur la semaine dernière », souligne insidieusement le quotidien américain.
Le New York Times s’intéresse lui à la Corse. Le quotidien s’est rendu aux Journées internationales de Corte et en tire un intéressant parallèle entre les préoccupations indépendantistes et la vision sarkozyste de l’identité nationale. Pour l’un comme pour l’autre, la citoyenneté corse ou française implique d’embrasser la culture et la langue du territoire. Des idéaux qui vont à l’encontre de la réalité multiculturelle de la France moderne, estime le New York Times, en citant l’exemple de l’équipe française de football divisée en clan ethniques. Côté méditerranée, Pascal Ottavi, pur produit corse dont il enseigne la langue à l’université, s’interroge sur ce qu’être Corse signifie aujourd’hui. « Les Corses veulent rester Corses, lâche-t-il, mais ils ne sont pas capables de dire ce que cela représente. »
A New York aussi le Beaujolais Nouveau arrive jeudi !
Si vous voulez fêter comme il se doit le Beaujolais Nouveau, c’est à l’Alliance Française que ça se passe ! Dès 18h30, vous pourrez goûter au cru 2010, qui sera accompagné de pâtés, fromages, charcuteries, pains et autres spécialités bien françaises. $40 pour les membres FIAF, $55 pour les non-membres, sur Internet, au 800 982 2787 et au box-office du FIAF (le nombre de place étant limité, il est recommandé de réserver à l’avance).
FIAF Gallery & Tinker Auditorium, 22 East 60th Street, New York, NY 10022
Comme l’année dernière, les Compagnons du Beaujolais célèbreront l’arrivée du Beaujolais Nouveau. Ils seront à partir de 18h30 à la FIAF, afin d’introniser à leur ordre Charlélie Couture et Marc de Gontaut Biron. Ils passeront ensuite à 19h30 au restaurant Pigalle puis au restaurant Felix, entre 20h et 22h au Tout Va Bien puis à 22h30 au restaurant l’Express.
Le caviste français Georges Duboeuf célèbre aussi l’arrivée du Beaujolais Nouveau 2010 à New York. Ne ratez pas les dégustations gratuites organisées pendant trois jours au magasin Sherry Lehmann dans l’Upper East Side (cliquez ici pour les horaires et l’adresse). Jeudi entre 16h et 18h, vous pourrez même y faire dédicacer votre bouteille par Franck Duboeuf himself.
Le millésime 2010 sera aussi servi dans les restaurants suivants :
Le Bateau Ivre
C’est le restaurant immanquable si vous gouter la cuvée tant attendue dès mercredi. Comme le prescrit la loi française, les bouteilles seront débouchées à partir de minuit. Verre entre $7 et $8.
230 E 51st St # 1, NY – 212 583 0579
La Provence en boite
C’est toute la journée de jeudi que le restaurant français phare de Brooklyn célèbrera le cru 2010. Menu déjeuner à $22 et menu diner à $45, comprenant même des plats cuisinés au Beaujolais (civet de lapin, soufflé au chocolat…) Un verre de Labouré-roi est inclus, mais rien ne vous empêche d’en commander un (ou plusieurs) autre(s) !
263 Smith Street, Brooklyn – 718 797 0707
Bistro Benoit
De 17h à minuit, vous pourrez y siroter votre verre de Beaujolais Nouveau avec un plat de charcuterie, le tout pour seulement $19.
60 West 55th Street NY – Réservation au 646 943 7373.
Jules Bistro
Des plats spécialement concoctés pour accompagner le Beaujolais Nouveau (Antonin Rodet, comme dans les autres restaurants suivants) seront à la carte de jeudi. Soupe de poireau, boudin noir aux pommes caramélisées, ou tout simplement saucisson pour ceux qui préfèrent rester au bar (happy hour de 17h à 19h30). Concert de Jessy Carolina & The Hot Mess de 20h30 à minuit.
65 St Marks Pl, NY – 212 477 5560
Cercle Rouge
Menu à $39,95 avec entrée, plat et dessert. Entre charcutailles, andouillette et fromage de Bourgogne, vous ne serez pas dépaysé !
241 West Broadway, NY – 212 226 6252.
Le Singe Vert
Jusqu’à dimanche, le Beaujolais sera accompagné de plats spécialement créés pour l’occasion, avec notamment salade lyonnaise et coq au vin.
160 7th Avenue New York, NY – 212 366 4100.
Bar Tabac
Menu spécial (entrée plat dessert) à $22,95
128 Smith Street – 212 923-0918
… Sans oublier la French Culture Night de jeudi dans le Westchester (voir notre article)
Devenir Riche !
Ah ! Décidemment, mon métier est passionnant, je crois toujours avoir tout vu et tout entendu. À chaque fois que je rencontre un nouveau client, je me rends compte qu’il n’y a pas un seul dilemme qui ressemble à un autre, et qu’il n’existe pas une recette miracle qui marche pour tous. S’il y a une méthode, c’est celle de littéralement plonger dans l’univers de la personne en face de moi, ou à l’autre bout du fil, en m’oubliant totalement, pour ainsi tirer les premiers fils qui le feront enfin avancer vers son objectif. « Aidez-moi à devenir riche ? », de prime abord, l’idée de travailler sur un tel sujet ne me dit vraiment rien, mais à voir Christian se tenir devant moi raide comme un piquet, l’air un peu gêné, je me dis qu’il y a au-delà de ce cri du cœur trop désespéré à mon goût, quelque chose de plus profond que l’on peut creuser ensemble.
« J’ai 33 ans, je travaille pour la même compagnie depuis 5 ans, et nous sommes en pleine réorganisation. Mon patron immédiat a été licencié et je pense que je mérite sa place. J’en ai les qualités, je crois savoir que le CEO le pense aussi et même si je gagne correctement ma vie pour quelqu’un de mon âge, il est grand temps que je passe au niveau supérieur. Je veux devenir riche et si on ne me donne pas ce poste, c’est simple, je claque la porte ». Et cela ressemble à quoi devenir riche ? J’ai touché un point sensible car soudainement, le ton monte de plusieurs crans. «Ne me dites pas que vous êtes comme les autres qui me disent à tout va qu’avoir comme but de gagner de l’argent n’est pas un but en soi. Certains mêmes ont osé me sortir le classique « l’argent ne fait pas le bonheur ». Pff, c’est comme si je devais en avoir honte». De temps en temps, le coaching est comme un combat de boxe, et tant que cela reste dans les règles de l’art, tout en privilégiant le bien du client, je suis partant. Je lui réponds, en guise d’uppercut, que son but ne me surprend pas du tout, au contraire, je ne connais personne qui décide de venir vivre à New York pour devenir moine bouddhiste. J’enchaîne, avec un crochet du droit, en lui demandant si son agressivité, somme toute immature, n’est pas le signe que c’est avant tout lui qui a honte de son objectif. «Plus je m’écoutais m’énerver, plus je me posais justement la même question». Jet de l’éponge, c’est bien, passons aux choses sérieuses.
Si Christian veut avoir une chance d’atteindre son objectif, il doit être sûr que c’est bien cela qu’il veut, librement, sans fausse modestie, sans faux-fuyants et, bien entendu, sans avoir cette fâcheuse impression de jouer à contre-emploi. «Cette honte que je ressens est en réalité un sentiment très lié à ma famille et à mon éducation. Quand je me dissocie d’eux, comme lorsque je vous parle maintenant, en adulte, je n’éprouve au contact de ce projet que de l’excitation, du challenge et même de l’amusement». Son horizon commence à s’éclaircir. «L’idée n’est pas de devenir riche « pour leur montrer », ce qu’ils voient en moi aujourd’hui leur est bien suffisant, ils me l’ont déjà dit. Cela doit être avant tout pour mon propre plaisir». J’y vois même des morceaux de ciel bleu. «Cette vérité me fait sentir tout d’un coup en paix avec moi-même, et avec la terre entière aussi !».
Alors, être riche pour vous, c’est quoi ? « C’est gagner une tonne de liberté. C’est aussi être fier de moi, fier d’avoir accompli quelque chose de difficile ». Et bien maintenant que vos motivations sont bien claires, qu’est ce qui vous en empêche ? Christian prend le temps de répondre. Je crois qu’il a compris la portée de ma question, pourtant toute simple. Je laisse le silence envahir la pièce. «Je me suis embourgeoisé. Lorsque j’étais un étudiant, j’avais une vraie mentalité d’entrepreneur, toujours à aller de l’avant, toujours à innover, et ceci sans jamais chercher à marcher sur les autres. Je me rêvais en capitaine d’entreprise en route vers des territoires inconnus, remplis d’exotisme et de trésors». Christian est maintenant complètement en phase avec lui-même. Je n’ai qu’à l’écouter, la solution à son problème est juste à portée de main. «Et puis, j’ai eu cette superbe opportunité de travailler ici à New York tout en gagnant très bien ma vie. Je me suis perdu dans des luttes de pouvoirs et des petites mesquineries qui ne me ressemblent pas du tout. La dragée au poivre que j’étais est devenu un gros loukoum».
Alors qu’il vient de faire un grand pas vers son objectif sans vraiment le savoir, je lui demande comment il peut réconcilier son envie de devenir riche avec qui il est vraiment. «Je dois commencer par penser en entrepreneur, pas en petit enfant gâté, qui va casser son jouet si on ne lui en donne pas un autre. J’ai une vision claire et nette sur la façon dont mon département pourrait fonctionner pour être encore plus profitable. À moi de proposer mon plan à mon CEO, salaire inclus, la balle sera alors dans son camp. Stratège, visionnaire et humain, voilà qui je suis». Quelles sont les chances de succès ? «Infimes. Non pas parce que je n’en ai pas les capacités, mais parce que sauter d’un échelon à l’autre si vite ne se fait pas dans le genre de compagnie dans laquelle je travaille. À bien y réfléchir, c’était la solution de facilité que de reporter la faute sur mes patrons. La vérité est que ce n’est sûrement pas là que je vais devenir riche. Un jour, il faudra que j’ai le courage de me regarder en face pour mieux regarder ailleurs».
Christian voulait devenir riche de la ma même façon que la grenouille se transforme en prince charmant, comme par enchantement. Comme pour tout objectif ambitieux, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Il faut de la chance, être capable de la saisir à temps, et surtout rester fidèle à soi-même et à ses valeurs, quelles qu’elles soient. Et le travail dans tout cela me direz-vous ? Tout le monde, ou presque, peut beaucoup travailler. Ceux qui réussissent sont ceux qui ont eu d’abord la force et la témérité de ne pas se trahir. Les dollars arrivent ensuite.
Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com
Un mini Versailles sur Bond Street
L’inspiration de la nouvelle boutique est la Galerie des Glaces, explique-t-on à la boutique. C’est peut-être un peu exagéré pour une boutique de 80m2. Mais les miroirs et moulages font indéniablement penser à…oui Versailles. On retrouve toute la collection de la maison : bougies madeleine, accessoires, candélabres, etc et les bustes en cire : Marie-Antoinette ($100), Napoléon ($150) et les enfants Brongnard Alexandre et Louise ($150). A ce prix-là, la combustion est parcimonieuse? se risque-t-on à demander. “Ils ne sont pas tellement faits pour la combustion”, reconnait le vendeur.
Depuis le 28 octobre dernier, la blogosphère bourdonne : hipsters et gratin de la mode étaient à la soirée d’ouverture au Smile, le restaurant branché à côté de la boutique. S’il s’agit de la première boutique de la marque outre-Atlantique, les fashionistas allaient s’approvisionner à Paris dans la boutique de la rue de Seine ou à Aedes de Venustas, dans le West Village.
L’histoire de Cire Trudon remonde à 1643. Le marchand Claude Trudon vend des bougies fabriquées avec la meilleur cire. La monarchie ne tarde pas à s’enticher des chandelles blanches et Cire Trudon dévient la manufacture royale. Elle fabrique la noblesse et les riches bourgeois. Cire Trudon est toujours le fournisseur de nombreuses églises dont l’église St Roch à Paris. Depuis quelques années, elle fabrique aussi pour de tout autres sanctuaires : les grandes maisons de luxe (Hermes, Cartier…)
En 2007, la holding qui dirige la marque nomme le designer Ramdame Touhami à la tête de la création. Véritable “homme de la Renaissance”, il compte à son actif une marque de skateboard, une ligne de cosmétiques… Pour Cire Trudon, il a crée de nouvelles senteurs comme l’encens Spiritus Sancti, la bougie Carmélites ou encore Ernesto, une bougie qui mêle des senteurs de bois ciré avec celles du cuir et du tabac. La dernière bougie en date Nazareth qui mélange la cannelle et l’orange pour les fêtes.
Le blog “Habitually Chic” dédié aux endroits glamour de la planète regrette : “Bientôt nous n’aurons plus de raison d’aller à Paris.” Il restera toujours la galerie des glaces.
54 Bond Street (et Bowery), New York 10012
212-677-1200
www.ciretrudon.com
Du mardi au dimanche, 12-8pm