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Quand des Vétérans entrent au lycée

Mécanicien à bord d’un navire américain, il heurte deux mines avant de sombrer au large des côtes normandes. Rescapé, il débarque sur la plage d’Utah Beach le 7 juin 1944 et assure la relève à Sainte-Mère l’Eglise avant de participer aux violents combats dans la péninsule du Cotentin, puis à Cherbourg, et au mois de juillet en direction de Paris puis des Ardennes.
Paul Arigiriou, comme les dix-sept autres vétérans présents sur la scène de l’auditorium du Lycée français de New York, a échappé de peu à une fin tragique sur les côtes normandes. Des actes de bravoure et de détermination pour lesquels Philippe Lalliot, Consul général de France, leur a remis hier les insignes de Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur.
Avant la remise des médailles, dix-huit élèves de troisième ont retracé le parcours de ces vétérans. Andrez R. Chmiel était ainsi pharmacien, venu sur les plages d’Omaha Beach le 6 juin 1944 pour secourir les blessés. Il est finalement touché à la jambe le même jour par un obus. Ou ce parachutiste, Nicholas de Gaeta, engagé dès 1942 en Afrique du Nord, qui a combattu en Europe jusqu’au 2 juin 1945. Au cœur des combats lors du débarquement en Provence, il a participé à la libération de Cannes et de Nice et poursuivit la campagne à l’Est puis dans les Ardennes. Blessé deux fois, on le soigne. A chaque fois, il retourne sur les champs de bataille. « Des parcours remarquables », déclarent les collégiens, unanimes.
« On avait déjà travaillé sur la première Guerre mondiale, raconte Marisol Magdelenat, 15 ans. On a écrit une lettre aux vétérans en leur demandant de nous résumer leurs parcours », explique la jeune fille, new yorkaise depuis trois ans. Sam Restnick, 88 ans, est venu du New Jersey pour assister à la cérémonie, avec sa femme et son petit-fils. La Légion d’Honneur est sa cinquième médaille. « Une grande fierté », déclare-t-il.

Pour manger heureux, mangeons cachés

2ND FLOOR ON CLINTON

Type : bar lounge. Passage secret : traversez le Barramundi jusqu’à la porte “private”. Entrez.
On aime : l’atmosphère relaxante. Les cocktails réconfortants. La bibliothèque en bois remplie de livres. L’interdiction de rester debout. C’est le petit dernier (ouvert le 5 novembre 2010).
67 Clinton St, NY, (212) 529-6900

BOHEMIAN

Type : restaurant japonais. Passage secret : au fond du couloir étroit à gauche du marchand de viande japonais, une porte vitrée. Sonnez.
On aime : l‘acharnement des propriétaires à garder le lieu très secret. La sérénité qui règne dans cet espace intimiste. Le “tasting menu” à $55. Le délicieux Bohemian’s Washu-Gyu Mini Burger.
L’adresse ne peut être révélée (c’est dans Noho). Promesse tenue. Sort of…

THE BLIND BARBER

Type : cocktail bar. Passage secret : surveillez le mur noir et la porte coulissante.
On aime : le look vintage. Les photos en noir & blanc. Le cocktail “Batman”. Et la cachette du “Grandpa”.
339 E10th St, NY, (212) 228-2123.

MARLOW & SONS

Type : restaurant américain. Passage secret : à l’arrière de l’épicerie.
On aime : le look des serveurs. L’ambiance tamisée. Le bar et le mobilier en bois. Le savon Peppermint. Le menu qui évolue aux rythmes des saisons. La sélection de fromages américains qui feraient concurence aux fromages français. Les crostinis.
81 Broadway, BK, (718) 384-1441

CHLOE 81

Type : bar artisanal. Passage secret : repérez la petite grille bleue et le signe “Watch your step. Watch your head”. Descendez.
On aime : les banquettes bois & bordeaux en forme de U, conviviales. Le bar en carrelage “métro” blanc. La playlist.
81 Ludlow St, NY, (212) 677-0067. (Photo du haut)


THE BUNKER CLUB

Type : club. Passage secret : la porte en fer coincée entre Ara Wine Bar et Bill’s Burger. Des escaliers. Une deuxième porte en acier. Des escaliers à nouveau. Tournez.
On aime : la construction renversante dans une voûte souterraine datant du XIXème siècle et découverte lors d’un effondrement il y a cinq ans.
24 9th Ave @ 13th St, NY, (212) 837-4700 (Photo ci-contre)

THE SUBMERCER

Type : club. Passage secret : au 147 ½, empruntez l’ascenceur de service qui s’ouvre directement sur la rue. Deux étages plus bas, au fond du long et sombre couloir, tournez à gauche puis à droite. Passez la porte rouge. Un autre couloir empli de bouteilles de vin. La musique au loin.
On aime : le labyrinthe particulièrement compliqué pour accéder à cette cave perdue.
147 1/2 Mercer St, NY, (212) 966-6060

BOBO

Type : restaurant américain. Passage secret : poussez la petite grille noire et descendez les quelques marches. Entrez dans ce qui ressemble à un immeuble du West Village.
On aime : le papier peint à larges rayures noires & blanches. L’étage et le patio. Les poissons cuits à la perfection. Les mariages inventifs de saveurs en cuisine.
181 W10th St, NY, (212) 488-2626

CIEN FUEGOS

Type : cocktail bar cubain. Passage secret : Rendez vous au 443 6th St et entrez dans la petite sandwicherie Carteles. Au fond. À droite. Baissez la tête et empruntez les escaliers de service en fer éclairés par les bougies posées sur les conduits d’aération. Premier étage.
On aime : Le dépaysement cubain. Le décor très coloré. Les cocktails El Cobre et Rosa verde.
95 Ave A, NY, (212) 614-6818

Voir aussi (archives FM):  Les meilleurs speakeasies

« In French with English Subtitles », le cinéma solidaire

Après le succès de l’année dernière où il a accueilli près de 2000 cinéphiles, « In French with English Subtitles » revient à New York pour sa deuxième édition. Le festival, organisé par une équipe de bénévoles, se fera cette année en présence des acteurs Caterina Murino et Pascal Elbé.

Projetés au Florence Gould Hall de la FIAF, neuf films qui viennent de remporter un vif succès auprès du public français, et qui ont pour thème commun la solidarité. A l’affiche entre autres, Les invités de mon père, Imogène et L’Amour c’est mieux à deux.

Sous-titrés en anglais, ils seront présentés pour la première fois à New York. Les bénéfices des ventes des billets seront reversés à des œuvres caritatives, cette année c’est l’association Make a Wish et l’Entraide Française qui ont été choisies.

PROGRAMME

Vendredi 19 Novembre
19h00 Soirée de Gala et projection du film Comme les 5 doigts de la main d’Alexandre Arcady en présence de l’actrice Caterina Murino
Samedi 20 Novembre
12h45 L’Amour c’est mieux à deux de Dominique Farrugia.
15h Bus Palladium de Christopher Thompson.
18h Les invités de mon père d’Anne Le Ny.
20h La Tête en friche de Jean Becker.
Dimanche 21 Novembre
13h00 Protéger et servir d’Eric Lavaine.
15h00 Big City de Djamel Bensalah.
17h30 Imogène d’Alexandre Charlot et Franck Magnier.
19h30 Cérémonie de clôture : projection du film Tête de Turc de Pascal Elbé suivit d’un débat en présence du réalisateur, président d’honneur du festival .
Où ? French Institute-Alliance Française, Florence Gould Hall, 55 East 59th street, New York
Combien ? 12$ la place, 65$ le week-end, 110$ le film d’ouverture + la soirée de gala, 160$ la soirée de Gala + pass week-end
Nombre de places limité, réservations sur le site

The Dessoff Choirs chantent en français

Créée en 1924, the Dessoff Choirs est désormais l’une des chorales les plus reconnues de New York. Pour l’ouverture de sa saison 2010-2011, elle met à l’honneur les compositeurs français.

« In Paradisum: French Masters from Josquin to Duruflé » puise dans le répertoire français, un des plus vastes du monde. De la Renaissance à l’époque moderne, le programme comprend les plus célèbres morceaux de musique chorale jamais composés, comme le fameux Requiem de Duruflé.

Les deux concerts auront lieu à l’Eglise Saint James dans l’Upper East Side et à l’Eglise réformée Old First à Brooklyn. Dirigé par son nouveau chef d’orchestre Christopher Shepard. le coeur sera accompagné à l’orgue par Christopher Barrett Jennings. On retrouvera aussi Krista River, mezzo-soprano ; Dimitrie Lazich, baryton-basse et Steven Ryan, piano.
Programme :
Cantique de Jean Racine – Fauré
Noël des enfants qui n’ont plus de maisons – Debussy
Quatre motets pour le temps de Noël – Poulenc
Madrigals & Chansons – Josquin, Certon, d’Indy, Janequin, Passereau
Requiem, Op. 9 – Duruflé
Samedi 20 Novembre à 20h
St. James’ Church, Madison Avenue at 71st Street, Manhattan
Dimanche 21 Novembre à 16h
Old First Reformed Church, 729 Carroll Street at 7th Avenue, Brooklyn
$20-$35, $15 pour les étudiants et les séniors, gratuit pour les moins de 12 ans, $75 pour l’inscription à toute la saison. Au 212-831-8224 ou sur le site de la chorale

La photographie du début du vingtième siècle au MET

Alfred Stieglitz, Edward Steichen, et Paul Strand, trois géants de la photographie du début du XXe siècle, sont réunis au sein d’une même exposition au MET. Trois Américains aux parcours artistiques entrecroisés, dont les travaux pourtant différents se révèlent tous révolutionnaires à leur manière. Pas moins de 115 photographies, toutes prises entre 1900 à 1920 et issues de la collection du musée, y sont présentées. Des trésors, dans lesquels on retrouve certaines des photographies les plus remarquables du siècle dernier, avec notamment les fameux portraits de Georgia O’Keeffe réalisés par Stieglitz, le Flatiron par Steichen et les clichés abstraits de Strand.
L’exposition se divise en trois galeries, chacune consacrée à un photographe. On commence la visite par l’artiste au centre de cette rétrospective, Alfred Stieglitz (1864-1946). Avec « 291 », sa galerie de la Cinquième Avenue, et son journal Camera Work, il s’est affirmé comme une des figures les plus influentes de la photographie et de l’art moderne de son époque. Généreux donateur, il a lui-même légué la plupart de ses photographies au MET, ainsi que des centaines de clichés d’artistes de son époque, dont Steichen et Strand. Parmi les oeuvres exposées, on notera ses photos de New York, Equivalents, ses études des nuages réalisées dans les années 20, et surtout les clichés intimistes (visage, mais aussi mains ou pieds) de sa femme, Georgia O’Keeffe, extraits des quelques 330 images d’elle prises entre 1917 et 1937.
Vient ensuite le petit protégé de Stieglitz, Edward Steichen (1879-1973). Surtout renommé pour ses photos de mode et ses portraits de célébrités, il était considéré en son temps comme le plus talentueux de la Photo-Sécession, ce groupe de photographes que Stieglitz exposa et publia de 1902 à 1917. Ses membres, en essayant notamment de transmettre dans leurs clichés les effets du dessin, de la gravure ou de la peinture, s’étaient donné pour mission de faire reconnaître la photographie comme un moyen d’expression artistique et surtout comme un art à part entière. Avec The Flatiron (1904), trois larges impressions du fameux immeuble new-yorkais, Steichen tente bien lui aussi de prouver le potentiel artistique de la photographie, et il y parvient. À partir d’un seul négatif, il crée trois photos à la luminosité différente, progression chromatique qui donne l’impression du crépuscule. Remarquable aussi, les clichés de la sculpture d’Honoré de Balzac par Rodin, que le clair de lune transforme en fantôme monumental. Si vous avez la chance de passer par le musée entre le 25 et le 30 Janvier, vous pourrez admirer les autochromes de Stieglitz et Steichen, qui à cause de leur sensibilité à la lumière ne pourront être exposés dans leur version originale qu’à ce moment là.
Contemporain mais plus jeune que les deux artistes précédents, Paul Strand (1890-1976) représente quant à lui une nouvelle génération. Influencé par l’avant-garde européenne, il prend ses distances avec la Photo-Sécession pour finalement s’affirmer comme un pionnier de l’abstraction. Après s’être surtout consacré aux portraits de rues et aux mouvements de la ville, il commence à s’essayer à la photographie de près en 1916. De ces expérimentations vont naitre un nouveau langage, celui de l’abstraction géométrique. Parmi ses clichés, tous d’une modernité sans précédent, se trouve notamment Abstraction, Twin Lakes, Connecticut, une des premières photographies abstraites réalisées intentionnellement. Stieglitz, qui avait vu dans le travail de Strand une nouvelle approche de la photographie, tenu à l’exposer dans sa galerie et lui consacra même le dernier numéro de Camera Work en 1917.
Véritable agent artistique qui a lancé les carrières de nombre de ses contemporains, Stieglitz domine en filigrane cette rétrospective. Finalement, Steichen et Strand marquent respectivement le commencement et la fin de l’influence de Stieglitz dans le monde de l’art, influence qui a indéniablement modelé le visage de la photographie au XXe siècle.
« Stieglitz, Steichen, Strand »
MET, Galleries for Drawings, Prints and Photographs (2e étage), 1000 Fifth Avenue, New York, NY 10028
Jusqu’au dimanche 10 Avril 2011.
En complément de cette exposition, vous pourrez en découvrir une autre, intitulée « Our Future Is In The Air : Photographs from the 1910s », qui à travers 53 photos de 30 artistes différents, explore la naissance de l’époque moderne par le biais de la photographie.

photo : Stieglitz – Looking Northwest from the Shelton (1932)

Amitié gastronomique

Les légendes françaises de la gastronomie ont répondu présent à l’invitation de la fondation James Beard. « On pensait intituler la soirée « amitié gastronomique », mais c’était trop compliqué à prononcer pour les Américains alors on a choisi « culinary liaison », explique Mitchell Davis, le vice-président de la James Beard Foundation. L’objectif : célébrer les chefs français qui sont présents outre-Atlantique et le dialogue gastronomique entre les deux pays.
Pas facile d’intercepter au vol autant d’étoiles : tous sont par monts et vaults pour visiter leurs empires.  “Je ne suis pas sûr qu’un tel rassemblement aurait pu avoir lieu en France”, souligne Mitchell Davis. Seul Daniel Boulud manquait au casting : le chef s’attelait à l’ouverture de son nouveau restaurant DB Bistro Moderne à Miami.
290 happy few ont participé à ce dîner historique : un dîner qui coûtait $625 ($550 pour les membres de la fondation) et qui a duré 4 heures…Au menu : salade de pomme ratte mêlée à la truffe blanche de Joël  Robuchon, soupe d’artichaud à la truffe noire de Guy Savoy, carré d’agneau grillé, glaçage au piment fumé de Jean-Georges Vongerichten, tranche d’aubergine fondante d’Alain Ducasse. En dessert, une poire rôtie au beurre noisette et sirop d’érable, servie sur une pâte feuilletée très fine, signée François Payard.
Les “French icons” se connaissent de longues dates. “On a tous des personnalités très différentes”, explique François Payard. “Alain Ducasse a l’air réservé mais quand on le connaît il a un grand sens de l’humour, Joël est très gentil, Guy est le plus doux, Jean- Georges le plus cool…”

Deux French Culture Nights pour le prix d'une

Au programme, deux rendez-vous, un à Manhattan et un dans le Westchester, tous deux placés sous le signe de la francophonie. Les soirées, qui se dérouleront dans des endroits élégants avec vues imprenables sur la ville, mettront à l’honneur les artistes francophones et la gastronomie française.
Mercredi 17 Novembre de 18h à 1h
Toute la soirée, l’artiste français Chopin présentera ses peintures, tandis que DJ Manu Leger s’assurera de l’ambiance musicale. De 18h30 à 19h30, ne manquez pas l’apéro, sponsorisé par Ricard, les vins AOC et Kronenbourg.

$10 à l’entrée, gratuit pour ceux qui s’enregistrent préalablement sur le site !

Sky Room, 330 West 40 Street (entre 8th et 9th Avenue), New York


Jeudi 18 Novembre de 18h30 à 23h

Troisème jeudi de Novembre, synonyme de l’arrivée du tant attendu Beaujolais Nouveau. Vous pourrez goûter la cuvée 2010 toute la soirée, après avoir profité d’une happy hour de 18h30 à 19h30, le tout accompagné de fromages Dobbs & Bishop Fine Cheese et des Pâtés Bistro Rollin. La chanteuse française Christine Capdeville animera la soirée en compagnie du percussionniste Manu Leger, et l’artiste Pierre Henry Guerard présentera ses sculptures et peintures.

$25 en avance, $35 à l’entrée

Avalon On the Sound, 40 Memorial Highway, New Rochelle

Pour plus d’informations, visitez le site Internet www.FrenchCultureNights.com ou contactez Céline Radic au 347-290-6921 et à [email protected]

Guy Bourdin, en noir et blanc

Guy Bourdin est le maître des publicités glossy. Des rétrospectives au Victoria and Albert Museum à Londres en 2003 et au Jeu de Paume à Paris en 2004 ont mis en lumière sa maîtrise de la couleur. La nouvelle exposition “Guy Bourdin, In Between” de la curatrice Shelly Verthime, s’intéresse à son oeuvre moins connue : 33 photos en noir et blanc réalisées pour le magazine Vogue entre 1955 et 1975.
Né en 1928, Guy Bourdin est venu à la mode après s’être essayé au dessin, à la peinture et à la photo de paysage. Formé par Man Ray, il a pris beaucoup de photos entre Paris et la  Normandie, où il a passé une partie de son enfance. On retrouve tout son univers onirique et subversif dans ses photos en noir et blanc. L’exposition coincide avec la parution du livre Guy Bourdin, In Between, qui parcourt les trente ans de carrière du génie mort en 1991.
Publié par Steidldangin, 300 photos, $78.
Services Culturels
972 Fifth Avenue
métro 77th Street, Line 6
du lundi au vendredi : 12:00pm – 6:00pm, fermé le samedi et dimanche

Une semaine de bonnes nouvelles pour les programmes bilingues

Le français continue sur sa belle lancée à Brooklyn. Après PS 58 à Carroll Gardens, PS 84 à Williamsburg (dont le programme bilingue doit être lancé à la rentrée), l’école publique PS 133 dans le quartier huppé de Park Slope proposera dès la rentrée 2011 un programme d’immersion franco-anglais.
Le principe est toujours le même : les matières sont enseignées dans les deux langues et les classes sont composées à parts égales d’enfants francophones et anglophones. A PS 133, vingt quatre places de niveau K seront proposées à la rentrée — les niveaux supérieurs ouvriront les années suivantes. Une réunion d’information est prévue le 19 novembre (voir infos ci-dessous)
Vu le succès de l’after-school en français déjà proposé par l’école, le programme bilingue devrait rapidement être adopté par le quartier : « Depuis que nous avons commencé à travailler sur le projet en juin, j’ai une liste à rallonge de personnes intéressées, affirme Jean-Cosme Delaloye, un des parents à l’origine du projet. Il y a beaucoup de parents dans le quartier qui étaient anxieux de ne pas pouvoir inscrire leur enfant à PS 58 », une école publique située non loin de là et dont le programme bilingue affiche complet année après année.
Le français reste dans le Queens
L’autre bonne nouvelle est venue du Queens : le programme bilingue de PS 151 restera ouvert, a confirmé le proviseur de l’école publique Jason Goldner la semaine dernière dans un email à French Morning. « Le programme restera ouvert cette année scolaire et nous allons continuer à être agressifs dans notre recrutement » indique-t-il.
L’annonce fait suite à des mois de doutes quant à l’avenir du seul programme d’immersion franco-anglais du borough. En septembre, les inscriptions accusaient une baisse inquiétante, notamment en raison du départ de plusieurs familles pour la nouvelle école à charte franco-américaine, NYFACS, à Harlem.
Fin septembre, PS 151 a été sélectionnée avec d’autres écoles pour recevoir une bourse fédérale destinée à financer de nouveaux programmes et améliorer les résultats de l’école. La bourse, d’un montant de 300.000 dollars par an sur trois ans selon Jason Goldner, doit servir à la mise en place du International Baccalaureate Primary Years Program, un programme transdisciplinaire pour les enfants de 3 à 12 ans mêlant mathématiques, études sociales, sciences, technologie, art et enseignement d’une seconde langue. « Cela facilitera la pérennisation du programme bilingue» avait indiqué Mr. Goldner à l’époque.
L’école indique que des places sont disponibles dans ses classes de K, 1st et 2nd grade. Son statut de « magnet school » lui permet de recruter à l’extérieur de son district scolaire.
union d’information à PS 133 le 19 novembre à 9am – PS 133 The William A. Butler School – 211 8th Street (@ 4th Avenue) Brooklyn – 718-857-4810. Pour plus d’informations sur le programme, contacter la directrice Ms. Foster-Mann à [email protected] ou le parent coordinator Ahmed Dickerson au 347-563-5321
Pour plus d’informations sur le programme bilingue de PS 151, contacter Jason Goldner au (718) 728-2676. P.S. 151 50-05 31st Ave., Woodside
Pour une liste complète des programmes bilingues, voir notre guide de l’éducation ici

Le Beaujolais Nouveau arrive à Miami !

Jeudi 18 Novembre :
Sunset Corners
Dégustation gratuite de 11h à 21h
Sunset Corners, 8701 SW 72nd St, Miami, FL 33173, (305) 271-8492
L’Alliance Française
Entre 18h30 et 20h30, l’Alliance Française de Miami vous propose de venir goûter le Duboeuf et le Momessin 2010. L’animation musicale sera assurée par Vincent Raffard et ses chansons françaises. Verre 4 $, bouteille 14 $ + amuse-gueules
AF Miami, 618 SW 8th St Miami, FL 33130 (305) 859-8760
Angelique Euro Café
A partir de 18h30, le restaurant organise un Beaujolais Wine Dinner. Un menu de trois plats a été spécialement crée en l’honneur du vin tant attendu. Vous pourrez notamment déguster du brie en croute, du poisson, du canard et des travers de boeuf.
Angelique Euro Café, 117 Miracle Mile, Coral Gables, 305-529-9922
George’s in the Grove
Pour l’occasion, le restaurant organise une soirée disco déguisée. De 18h à minuit, menu habituel, Beaujolais au verre $6-$7 et à la bouteille $20-$25.
George’s in the Grove, 3145 Commodore Plaza, Coconut Grove. Tel: 305-444 7878
Lundi 22 Novembre :
Au Bouchon Du Grove
Pour les retardataires, le restaurant de Coconut Grove fête le Beaujolais le lundi 22 Novembre de 18h à minuit. Au programme, une soirée gauloise, avec pour thème Astérix et Obélix !
Au Bouchon Du Grove, 3430 Main Hwy. Coconut Grove. Tel: 305-448-6060

Coral Gables ART fait son cinéma

Projection du « Eyes Wide Open » les :
Vendredi 11 novembre à 21h30
Dimanche 14 novembre à 19h et 21h
Samedi 13 novembre à 16h30
Dimanche 14 novembre à 19h et 21h
« Eyes Wide Open », film israélien acclamé lors de sa sortie au festival de Canne, retrace l’histoire d’amour interdite entre un homme orthodoxe marié et un étudiant d’une Yeshiva. Conflit éternel entre le désir sexuel et les obligations religieuses. En hébreu avec sous titre en anglais.
Dès le 15 novembre :
Festival international des meilleurs courts métrages de différents horizons.
Où : Coral Gables Art Cinema – 260 Aragon Avenue, Coral Gables, FL 33134
Tarifs : Tickets à moins de 10 $. Ils peuvent être achetés à l’avance ou sur place.
Le 21 novembre à 19h :
Projection de « La Yuma », de la française Florence Jaugey. Ce film, tourné en espagnol au Nicaragua, offre un portrait à la fois lyrique et réaliste de ce pays, à travers l’histoire d’une jeune femme détermine à sortir de sa condition. Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire aimer et son combat, au sens propre puisqu’elle trouve le salut dans la boxe, mais aussi parce qu’elle va trouver une sortie à laquelle on ne s’attend pas. Du bon cinéma presque romantique par moment mais sans effets larmoyants. A noter que la réalisatrice présentera son film à 18h, avant la projection.

La trompe de chasse sous les projecteurs

Plus connue en France, la trompe de chasse, instrument de cuivre français, l’est moins aux Etats-Unis. Pour y remédier, le collectif « Trompe USA » organise trois journées d’initiation qui auront lieu les 12, 13 et 14 novembre. Des artistes français et belges seront à l’honneur, comme Benoît Pipon, Eric Ribot, Jean-Baptiste Serre, Bertrand Bourgeois, François Radzizky, Christian Longuet, Céline Caris.
Le programme du stage est le suivant :
Vendredi matin (10h-12h)
Technique générale de la Trompe (chant, individuel)
Vendredi après-midi (14h-16h)
Seconde, Basse. Notions de Duo et Trio.
Samedi matin (10h-12h)
Radouci (notions de chant)
Accompagnement (seconde, 3e, basse)
Samedi après-midi (14h30-16h30)
Groupe : composition, organisation, disposition des différents pupitres.
A l’issue du stage, tirage au sort parmi les stagiaires américains (membres de la FITF – Fédération Internationale des Trompes de France) du gagnant de la Trompe MILLIENS.
Où : Alliance française de Miami – 618 SW 8 St, Miami, FL 33130