L’histoire de Ginette Bedard, que French Morning vous racontait en vidéo la semaine dernière a passionné les lecteurs de French Morning. Voici donc des nouvelles: Ginette a terminé première de sa catégorie (70-79 ans), soit à la 24 634e place au total (sur44 000 partants).
Ginette a couru “tranquillement” nous dit-elle. Du coup, elle est assez loin de son meilleur temps, mais à 4h27mns et 32 secondes quand même. C’est plus d’une heure-dix de mieux que l’autre star de la course, le mineur chilien Edison Peña (5h40’32). Mais évidemment, Ginette n’a pas passé 69 jours dans une mine. Seulement 77 ans à l’air libre…
Parmi les autres français en course:
-Christelle Daunay, 6ème du classement général en 2h29’29, et première française.
– 3ème place du classement “Handicycles” pour le français Joël Jeannot, en 1h22’23.
-Premier français au classement masculin : Stéphane Vautier, 55ème en 2h31’56.
-Amélie Mauresmo: l’ancienne championne de tennis termine en 3h40’20. Elle bat largement Yannick Noah, qui était aussi dans la course et finit en 4h01’38.
Des nouvelles de Ginette
Elsa Berry prend la tête de la Chambre de Commerce
“Je la joue à l’américaine; je suis ‘president-elect'” s’amuse Elsa Berry. Elue en octobre, elle ne prendra la tête de la Chambre de commerce franco-américaine (chapitre New York) qu’en début janvier. “Deux nouveaux jobs d’un coup, ça faisait beaucoup…”. Car fin octobre, Elsa Berry a aussi changé de “day job”, en prenant ses fonctions chez Houlihan Lokey, un spécialiste des fusions-acquisitions, où elle est désormais patronne du secteur “luxe et produits de consommation de marques”. Elle avait quitté au printemps BNP Paribas, où elle travaillait depuis 1989, après le rachat par la banque française de son cabinet en fusions et acquisitions, Vendôme & Company, qu’elle avait créé en 1983, trois ans seulement après sa sortie d’HEC.
A la BNP, elle a notamment orchestré la vente de Wild Turkey par Pernod Ricard à Campari, celle des Laboratoires Vendome à Johnson & Johnson ou encore de la partie cinema et télévision de Vivendi Universal à NBC. Elle se consacrera également aux transactions internationales chez Houlihan Lokey, qu’elle rejoint avec deux de ses anciens adjoints, Louis Fabregas et David Muson.
Contactée pour prendre la tête de la Chambre de commerce, Elsa Berry avoue avoir été d’abord reluctante. “J’étais membre, mais pas beaucoup impliquée. Pendant 13 ans, j’ai été très absorbée par le Lycée Français” (elle en a présidé le “board” pendant dix ans). Puis, dit-elle, elle s’est aperçue que l’organisme avait “une place très importante dans la vie des affaires franco-américaine. La Chambre n’a jamais eu autant de membres, plus de 700, et l’équipe en place est très compétente”.
La future nouvelle président a donc deux mois de répit avant de prendre la tête de l’institution qui fut menée pendant près de trente ans par Serge Bellanger, un autre banquier (CIC), décédé en décembre 2009 à l’âge de 76 ans. Omni-présent et grande figure de la communauté des affaires franco-newyorkaise, Serge Bellanger avait fini par incarner la Chambre à lui tout seul. Mais il en faut plus pour impressionner la banquière, qui s’est imposée dans un univers toujours connu pour son machisme…
Forte de sa double culture (née à New York de parents américains elle a été élevée en France), elle espère aider les entreprises françaises à “mieux comprendre l’Amérique” et entend aussi rassembler les petites entreprises et “devenir un vivier de personnes intéressantes pour les entreprises, par exemple en multipliant les liens avec des institutions comme le Lycée, les grandes écoles, etc”.
Le secret pour arriver à tout mener de front? “Ce n’est pas moi qui vais tout faire: j’ai un style de management collaboratif. J’ai un conseil d’administration et je vais le faire travailler!”.
Musique live et Happy Hour sont de retour chez Le District à Manhattan
[Agenda partenaire] Le marché, restaurant et bar français Le District vous accueille sur son patio couvert pour déguster ses plats et siroter ses boissons, dehors, mais au chaud !
Vous pourrez également écouter la musique live de Dennis Lichtman tous les vendredi de 6:30 à 8:30pm et les dimanche de 1 à 3pm.
Happy Hour
Tous les jours de 3pm à 6pm, profitez de prix avantageux au Liberty Bistro avec des bières pression à $5, des verres de vin à $7, des cocktails à $8, et des cornets de frite à $5 !
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Shopping 100% féminin
Lucky Shop, le festival mode et beauté du magazine Lucky revient pour sa septième édition ! Au programme, une journée entre filles avec DJs, snacks gratuits et relooking… mais surtout des pièces de plus de 60 créateurs ! Tops en soie imprimée Yumi Kim à $69 (au lieu de $138), vestes en cuir MM Couture by Miss Me à $204 (au lieu de $340), pochettes en cuir Rebecca Minkoff à $210 (au lieu de $350), vous n’aurez que l’embarras du choix.
Samedi 6 Novembre de 11h à 17h
123 W 18th St entre Sixth et Seventh Aves, Tél : 866-458-2598, $35 à l’entrée ou $30 sur le site
En ce moment, Rock & Republic organise des soldes bien particulières : chaque jour, les prix de la plupart des articles (jeans, hauts, sacs…) baissent de $10. Résultat, c’est samedi que les prix seront les plus bas ! Jean droit à $80 au lieu de $198, boot-cut à $80 au lieu de $225, leggings à $25 au lieu de $148, cela risque d’être dur de résister…
Jusqu’au samedi 6 Novembre
123 W 18th St entre Sixth et Seventh Aves, 4e étage, Tél : 888-568-3897, plus d’infos sur le site
La styliste et globe-trotter Vanessa Di Palma Wright a sélectionné des vêtements et accessoires de 25 créateurs du monde entier spécialement pour Farasha, son magasin éphémère. Gilets en fourrure et cuir ($375), pochette en cuir Elly Clay ($290), bagues en argent Maleku ornées de pierres ($180), ce qui est sûr c’est que vous ne risquez pas de croiser quelqu’un avec la même pièce que vous dans les rues de New-York.
Jusqu’au dimanche 7 Novembre
139 Norfolk St entre Rivington et Stanton Sts, Tél : 801-573-4383, plus d’infos sur le site
La semaine prochaine, ne ratez pas les soldes Rachel Leigh, la marque de joaillerie lancée par Rachel Blumenthal en 2004. Les bijoux seront à moins 30 voire moins 80%. Craquerez-vous pour un bracelet en métal à $100 (au lieu de $310), des boucles d’oreilles dormeuses à $35 (au lieu de $128) ou un bracelet imitation peau de serpent à seulement $10 (au lieu de $66) ?
Du mardi 9 au jeudi 11 Novembre
252 W 38th St entre Seventh et Eighth Aves, suite 902, Tél : 646-290-6034, plus d’infos sur le site
Si vous préférez les bijoux au style plus rock, optez plutôt pour Noir Jewelry. Vous y trouverez colliers, bracelets, boucles d’oreilles, et autres bagues à moins 50 voire moins 80% : le collier Massaï passe de $220 à $95, les bracelets cloutés de $125 à $80, les bagues de $80 à $45 et les colliers de perles multi-rangs de $220 à $95.
Du mardi 9 au jeudi 11 Novembre
350 W 38th St entre Eighth et Ninth Aves, fifth floor, Tél : 212-244-4846, plus d’infos sur le site
Si vous avez prévu de passer vos vacances d’hiver au soleil mais que vous désespérez de ne trouver que des vêtements d’hiver en boutique, ne ratez pas les soldes chez Shoshanna. Robes et maillots de bain vont jusqu’à 75%. Pour vous donnez une idée, la robe bustier en crêpe de chine passe de $330 à $150 et la robe imprimée 60’s de $375 à $150.
Mercredi 10 et jeudi 11 Novembre
231 W 39th St entre Seventh et Eighth Aves, suite 422, Tél : 212-719-3601, plus d’infos sur le site
Vous rêvez de vous offrir une pièce de Catherine Malandrino ? Ca tombe bien, la plus française des créatrices de New-York casse les prix sur une partie de sa collection Automne/Hiver. Résultat, le luxe à portée de toutes les bourses : une blouse col V brodée de fleurs à seulement $99 (au lieu de $395), une robe col bénitier à $124 (au lieu de $495) et de nombreux autres articles très abordables.
Du mercredi 10 et vendredi 12 Novembre
123 West 18th St., près de la Seventh Ave., Tél :212-463-0200
Si vous commenciez à croire que les chaussures à talons confortables n’existaient pas, Butter Shoes risque de vous prouvez le contraire. En plus en ce moment, les bottes en daim ornées de clous passent de $590 à $200, les escarpins à volants de $250 à $100, les compensées à noeuds de $297 à $100 et les low boots en daim de $495 à $200.
Jusqu’au jeudi 11 Novembre
307 Seventh Ave entre 27th et 28th Sts, suite 2307, Tél : 212-366-1822, plus d’infos sur le site
Marcus Samuelsson décoiffe Harlem
Marcus Samuelsson entend rendre hommage au quartier. Le chef star qui vit à Harlem a baptisé son dernier restaurant d’après une institution harlémite, Red Rooster. Au mur, des photos des figures locales « Brooklyn ne regarde pas vers Manhattan », explique Marcus Samuelsson. De la même manière, Harlem doit garder son identité, selon lui.
Plus qu’une cuisine “soul food”, ce sera une “food for the soul” (cuisine pour l’âme), explique le directeur des opérations : poulet frit, tacos, burger, “mac and greens”, une version végétarienne du Mac n’Cheese. Tous les éléments du menu seront entre 4 et 25 dollars.
100 places assises dans la salle de restaurant. Dans l’espace lounge en bas qui ouvrira en février, il fera venir des groupes et des artistes du quartier et d’ailleurs pour des expositions temporaires. «L’art et la cuisine ont toujours été intimement liés. Les artistes demandaient aux cuisiniers de les nourrir en échange d’oeuvres d’art. L’essor des “chefs célébrités”, et des “artistes stars” aurait dû les rapprocher encore plus. Au contraire, ça les a séparé. Je veux profiter de ma position pour combler ce fossé.»
Il entend aussi secouer les mentalités. “Etre un peu provocateur”, dit Marcus. “Harlem est homophobe. Je veux changer tout ça : organiser par exemple une soirée gay, et montrer qu’ Harlem est un quartier pour tout le monde.”
Red Rooster, 310 Lenox Avenue.
L'hôtel Aloft ouvre à Harlem
Starwood entend séduire la “génération Y”, les jeunes voyageurs branchés friands d’expériences. Harlem certes mais pas donné: le prix de la nuit variera entre $199 et $389. “On essaie de rester entre 10% et 15% en dessous des tarifs des hôtels de midtown et Times Square,” explique Daniel Fèvre, directeur général de l’hôtel, originaire de Toulouse.
Plutôt que de faire passer des entretiens traditionnels, Daniel Fèvre a fait monter les candidats potentiels sur la scène de l’Appolo Theater : “Nous voulions trouver le staff qui corresponde à l’esprit de la marque Aloft”, explique-t-il. “Je peux former quelqu’un à faire un lit, mais je ne peux pas lui apprendre à sourire et être cool”.
L’hôtel compte 124 chambres sur 5 étages. Comme dans tous les hôtels de la marque Aloft, le design est signé David Rockwell: un décor contemporain, avec billard et wifi dans le lounge, et un coin “Grab and go”, une sorte de Starbucks proposant des salades et sandwiches.
Pour plaire à la clientèle, des unités “Plug and play” dans les chambres pour recharger leurs iPhone, iPad et autres appareils. Pour les soucieux de l’environnement, pas de flacons échantillons mais des distributeurs de shampooing et savon Bliss dans les douches.
“Nous voulons faire partie de la communauté”, souligne-t-il. Aloft compte proposer des “packages”qui comprennent la nuit et l’entrée à l’Appolo Theater.
Hotel Aloft, 2296 Frederick Douglass Boulevard, New York
Tel: 212-749-4000
Le "nouveau nouveau Harlem"
Retardés par la récession, un grand nombre de projets voient enfin le jour à Harlem. Le groupe hôtelier Starwood (W, St Regis) ouvrira le 11 novembre un hôtel sous la marque Aloft, pour les jeunes branchés (LIRE ICI).
C’est une petite révolution. Il s’agit du premier hôtel d’Harlem, depuis la fermeture du mythique hôtel Theresa en 1967. Ella Fitzgerald – tous descendaient au Theresa quand ce n’était pas possible pour eux d’aller en bas de la ville. A la grande époque, l’hôtel a compté parmi ses visiteurs Malcolm X, Kroutchev et Fidel Castro (en ville pour parler aux Nations Unies en 1960, il a été accueilli à l’hôtel). A la fin de la ségrégation, les célébrités noires ont pu séjourner où elles le désiraient et Harlem, comme beaucoup de quartiers de New York a commencé à être miné par une criminalité galopante.
Aujourd’hui, les cars de touristes affluent sur la 125ème : les soirées amateurs du mercredi à l’Apollo Theater, les messes de gospel font salles combles. Au delà des institutions comme Sylvia’s, la reine de la “soul food”, le Lenox Lounge, le quartier a une flopée de nouveaux endroits. Le chef star Marcus Samuelsson ouvre Red Rooster, un nouveau restaurant et lounge baptisé d’après une institution harlémite. (LIRE ICI). Le fleuriste franco-américian Louis Gagliano, qui a travaillé avec Olivier Giugni, ouvre une nouvelle boutique de design “Harlem Flo Boutique” à côté son magasin Harlem Flo. Dans un rayon de quelques blocs, on trouve aussi un bar à vins design Nectar, une petite librairie Hue-Man, et même un bier garden Bier.
L’hôtel Aloft n’aura pas la splendeur du Theresa. Starwood est juste la dernière marque à s’établir à Harlem après Starbucks, Old Navy, etc. “Dans 20 ans, la 125ème rue ressemblera à la 34ème rue”, déplore William Gibbons, qui enseigne l’histoire d’Harlem à City College. Le groupe entend néanmoins faire de l’hôtel “le point d’ancrage” de la renaissance. Le Français Daniel Fèvre, directeur de l’hôtel Aloft, explique :“Beaucoup d’autres groupes ont les yeux rivés sur nous. Ils attendent de voir comment ça marche”.
Harlem Flo: 2292 Frederick Douglass Blvd. @ 123rd St. New York, NY 10027
Bier: 2099 Frederick Douglass Blvd (at 113th St.)
Nectar Wine Bar: 2235 8th Avenue, New York, NY 10027-6175, (212) 961-9622
Un cycliste au pays des Cowboys et des Indiens
Daniel Pérou a le voyage inscrit dans le nom, comme s’il était voué à celui-ci. Il a pourtant fallu plusieurs années avant que le déclic n’arrive, alors qu’il dirigeait sa propre entreprise dans sa Touraine natale. « Un jour, alors que je regardais la carte du monde accrochée au mur de mon bureau, je me suis dit que la planète était finalement petite, et qu’il ne tenait qu’à moi d’aller la découvrir en partie. Je ne voulais pas attendre l’âge de la retraite.” Le quarantenaire décide alors de partir à l’aventure autour du monde, en vélo, sans itinéraire ni durée déterminée. Un équipement de camping, quelques connaissances parmi les autochtones, et le site internet WarmShower.org lui garantissent un comfort minimum sur la route.
Presque trois ans, 27 pays, et 115 900 km plus tard (dont 29 500 km parcourus à vélo), il a posé le pneu pour la première fois sur l’asphalte californien à la fin de l’été dernier. Il vient maintenant de terminer un périple de plus de deux mois sur son « cheval à deux roues » à travers le Grand Ouest américain: Californie, Arizona, Utah, et Nevada. Daniel en retire des expériences mémorables au milieu d’un décor à couper le souffle. Les photos de son voyage sont consignées dans un blog, Mondancyclo, qu’il tient depuis son départ, pour communiquer avec ses amis et sa famille. Daniel accompagne presque toujours ses diaporamas d’entrées parfois chronologiques, parfois thématiques (comme ses « coups de cœurs » ou ses « moments forts »).
« Je suis d’abord resté quelques jours à Los Angeles où j’ai atterri, puis visité les fameux quartiers touristiques que sont Hollywood et Beverly Hills” écrit Daniel, “puis je suis parti dans la fournaise du désert de Mojave et roulé plusieurs centaines de kilomètres sur la mythique route 66 pour rejoindre les sites grandioses du Grand Canyon, de Monument Valley, de Bryce Canyon, de Zion National Park, traversant quelques réserves indiennes.” Daniel a ensuite visité Las Vegas et est actuellement à San Francisco. Il constate avec surprise que les Américains sont “d’une gentillesse remarquable” et “très respectueux sur la route”.
Ce que le voyage lui a également appris, c’est d’« accepter les différences » dit Daniel, « lorsque l’on comprend certaines choses, lorsque l’on se dit que si l’on était né dans tel ou tel pays, on serait comme eux, alors on prend un réel plaisir à être là. Tout le monde est différent, c’est pour cela que l’on prend plaisir à voyager ». Il ajoute : « J’ai également pris conscience du fait que j’avais beaucoup de chance d’être né dans un pays riche qui me permet de choisir ma vie. Je me le dis tous les jours sans exception depuis le premier jour de mon périple, surtout quand je traverse des pays défavorisés et que j’y rencontre des gens d’une générosité impressionnante. »
Daniel est maintenant sur la route du retour, prévu en Août 2011. Avant cela, reste l’Amérique Latine, avec le Brésil, l’Argentine… en finissant, pourquoi pas, par le Pérou !
Voir le blog Mondancyclo
Photo: Daniel Pérou 2010.
Paris/New York, regards croisés
Dans le cadre des 30 ans du Mois de la Photo, qui a lieu en Novembre à Paris ainsi que dans six autres villes européennes, la Maison Européenne de la Photographie (MEP) présente pour la première fois à New York une sélection des oeuvres de sa collection.
Depuis hier, les murs de la galerie du FIAF accueillent des photographies en noir et blanc, différentes perspectives artistiques des deux villes emblématiques. D’un côté, New York capturée par Raymond Depardon, Jeanloup Sieff, Bernard Pierre Wolff , trois photographes français. De l’autre Paris, vu par trois photographes américains, Duane Michals, Bruce Davidson et Ralph Gibson.
Les clichés saisissent à la fois la vie quotidienne des citadins des deux côtés de l’Atlantique, mais aussi les curiosités propres aux deux villes. Alors que les Américains s’attachent à traduire le charme, l’élégance et la magie de la Ville Lumière, les Français s’intéressent plus aux scènes de rues de la Grosse Pomme et aux new-yorkais.
Où ? Galerie FIAF, 22 East 60th Street; New York, NY 10022
Mardi-vendredi : 11h-18h ; Samedi : 11h- 17h
Quand ? Du mardi 4 Novembre 2010 au samedi 29 Janvier 2011
Combien ? Gratuit
The Lost Fingers au lycée français de L.A.
En 1928, Django Reinhardt, qui a alors seulement 18 ans, perd l’usage de deux de ses doigts dans un accident. Cela ne l’empêchera pas de devenir l’un des guitaristes de jazz les plus influents du monde.
En 2004, Byron Mikaloff (guitare) et Christian Roberge (chants et guitare) fondent The Lost Fingers, en hommage aux doigts de leur maitre Django Reinhardt. Les deux membres, qui se sont rencontrés au Conservatoire de Québec en 1994, sont rejoint en 2006 par Alex Morissette (basse).
Avec humour et talent, The Lost Fingers, réinterprétent les tubes des années 80 dans le style du jazz manouche, sans oublier pour autant les standards du répertoire du jazz manouche.
Le trio a joué dans trois festivals musicaux internationaux, notamment au Festival International de Jazz de Montréal.
Où ? Theâtre Raymond Kabbaz, 10361 W. Pico Blvd., Los Angeles CA 90064
Quand ? Samedi 6 Novembre à 19h30
Combien ? $35 pour les adultes, $20 pour les étudiants au (310) 286-0553 ou sur le site Internet
Une soirée pour les sans-abris
Au programme, un cocktail et surtout des ventes aux enchères d’oeuvres de plus de cent artistes du monde entier, qui permettront de réunir des fonds pour l’association Coalition for the Homeless. Cette année, Artwalk NY mettra à l’honneur l’artiste James Rosenquist et les philanthropes Gail et Al Engelberg.
La soirée, présidée par Alec Baldwin, Richard Gere et Carey Lowell, est sponsorisée par la marque Sud de France.
Où ? Skylight Studio, 275 Hudson Street, New York
Quand ? Jeudi 4 Novembre à partir de 18h30
Combien ? Entrée à partir de $200 sur le site internet de l’association
Opéra français à la Morgan Library
Dans le cadre des George London Foundation Recital Series, la chanteuse d’opéra Elizabeth Futral se produira dans le cadre intime de la Morgan Library.
Accompagnée du pianiste-compositeur, Philip Lasser, ainsi que du baryton-basse Kyle Ketelsen et du pianiste Ken Noda, elle interprétera les morceaux suivants :
Fauré -“N’est-ce pas?”, “Automne”, “Le plus doux chemin”, “Après un rêve”
Ravel – Don Quichotte à Dulcinée
Poulenc – Fiançailles pour rire
Tchaikovsky – Aria du Roi René (Yolande)
Lasser – “Mon Rêve Familier”, “Romance”, “J’aime une femme”, “Souvenir et Plaisir” (Les Visages de l’Amour)
Gounod – “Vous qui faites l’endormie” (Faust)
Donizetti – Duo Raimondo/Lucia (Lucia di Lammermoor)
Où ? Morgan Library, 225 Madison Avenue (entre 36th et 37th St.), New York, NY 10016
Quand ? Dimanche 14 novembre de 15h à 18h
Combien ? $45 pour les non-membres, $35 pour les membres ; 212-685-0008 ext. 560 ou sur le site Internet
Photo : Elizabeth Futral par Christian Steiner